Qu’auraient-ils dû dire ? C’est simplement factuel qu’ils sont facturés pour les passages utilisant le REM. Ils auraient pu dire que si l’utilisation du transport en commun augmentait de manière significative à cause du REM, cela compenserait les coûts etc etc. Mais ce n’est pas comme ça que ces choses fonctionnent habituellement, il faut quelques années pour voir des résultats comme ça en TEC. La première année, la principale attente est une nouvelle dépense dans leur budget. C’est simplement un fait.
Le modèle du REM n’est pas irréprochable car nous détestons le transport en commun bien financé ici au Québec. L’argent vient du même budget malheureusement
Parce que c’est la CDPQ-infra qui prend les risques? Normal que celui qui fournit le financement et prend les risques soit rémunéré en conséquence selon le succès du projet.
Mon commentaire n’était pas que CDPQ ne méritait pas plus d’argent pour son travail, mais pourtaunt au fait que cet argent soit retiré des poches des autres agences de TeC tel le STM ou le RTL.
Je ne dis pas que c’est quelque-chose que l’ARTM pouvait décider pour.
J’aurais plus attribué cette responsabilité au gouvernement d’avoir deux enveloppes distinctes: ARTM et opérateurs publiques, CDPQi. Après tout, c’est le gouvernement qui a négocié des modalités avec la CDPQi.
Je peux voir la rancune de l’ARTM et les TeCs publiques de coexister avec une sangsue financière, de leur point de vue.
c’est parce que le REM a des coûts de fonctionnement, mais la billetterie est contrôlée par l’ARTM. Donc, logiquement, l’ARTM doit compenser le REM pour que cela fonctionne. Cependant, dans le contrat, l’argent ne reviendra à l’ARTM que lorsque les revenus du service dépasseront le coût d’exploitation d’environ 8%. Il y a aussi l’effet secondaire d’une plus grande utilisation du transport en commun ailleurs dans le réseau en raison de la présence du REM (plus de titres mensuels), mais cet effet met du temps à se faire sentir habituellement. L’an no.1, ce ne sera pas rentable pour l’ARTM.
le gouvernement ne se soucie malheureusement pas de la qualité du service, seulement de la nouvelle infrastructure ben shiny and new . Si les coûts du REM mangent le déjeuner des transports en commun existants, ils s’en fichent
OK donc au moins il y a une certaine logique gagnante-gagnante qui fait en sorte que l’ARTM peut finir par faire de l’argent à long terme si le REM a beaucoup d’achalandage. Ça ressemble à une structure de créditeurs et actionnaires d’entreprise où le créditeur obtient son argent en premier mais à long terme lorsque l’entreprise fait plus d’argent les actionnaires vont obtenir un rendement sur investissement. Donc, il faut que l’ARTM voit les projets de CDPQi comme un investissement à long terme pour le financement des transports publics plutôt qu’une ligne de dépense pure.
le problème, c’est que le budget se décide essentiellement d’année en année avec le transport en commun ici au Québec. Il n’y a pas de long terme. Le gouvernement ne se soucie que de demain. Si l’ARTM est dans le rouge à cause de cela, ce seront la STM, STL, RTL et EXO qui devront couper et mon service d’autobus en deviendra plus merdique à cause de cela.
C’est techniquement le cas, les usagers du REM vont payer des frais (mensuel ou billet). C’est l’ARMT qui va récolter cet argent, pour ensuite payer le fournisseur du service, CDPQ-Infra.
En fait, ce sera les villes de la CMM qui vont devoir pallier au manque à gagner occasionné par le REM (mais pas la manque à gagner de l’ARTM dans son ensemble). C’est stipulé dans le contrat liant l’ARTM et CDPQ.
Donc c’est pas les usagers, mais les municipalités, donc le compte de taxe.
Good cela semble beaucoup plus raisonnable, sera-t-il principalement appliqué là où le REM fonctionne ou comme mesure globale sur toute la région lARTM ?
question 2 : après le 8%, est-ce que l’ARTM profite ou seulement les villes?
J’ajouterais: est-ce que cela signifie que les villes vont puiser dans leur financement a lARTM à cette fin -.-