Aménagements estivaux

26 août 2024

En soirée de la dernière journée, le démantèlement semblait déjà avoir été commencé.



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Montréal promet que des interventions comme celle qui a conduit à la fermeture inopinée, en juin dernier, de quatre terrasses de la rue Peel en pleine fin de semaine du Grand Prix de Formule 1 ne se reproduiront plus. Mardi, la Ville de Montréal et le Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) ont présenté aux restaurateurs et aux promoteurs d’événements un plan pour encadrer les opérations d’inspection.

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28 août 2024 • Piscine en eaux-vives de Belœil
Malgré que la piscine soit désormais fermée pour la saison, il y avait quelques baigneurs ce soir.









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Résumé

Piétonnisation estivale des artères commerciales Le bonheur des uns, le malheur des autres

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

L’avenue du Mont-Royal en était cet été à sa cinquième année de piétonnisation.

Légère hausse des ventes et augmentation de l’achalandage pour les uns, recul du chiffre d’affaires notamment causé par la diminution du nombre d’espaces de stationnement pour les autres : le soleil n’aura pas brillé de la même façon cet été pour tous les commerçants qui bordent les rues devenues piétonnes pendant la saison chaude.

Publié à 1h36 Mis à jour à 5h00

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Nathaëlle Morissette
Nathaëlle Morissette La Presse

Est-ce vraiment bénéfique pour les ventes ? « C’est effectivement LA question. Ça dépend beaucoup de chaque territoire et de la façon dont le projet a été développé », répond d’emblée Sébastien Ridouin, directeur général de l’Association des sociétés de développement commercial (SDC) de Montréal.

« Ça dépend à qui on parle », ajoute pour sa part le directeur général de la SDC de la Plaza Saint-Hubert, Mike Parente. L’artère connue pour sa marquise et ses boutiques de robes de mariée a été piétonne une bonne partie de l’été. Bien qu’il ait reçu l’appui des commerçants en assemblée générale, le projet a ensuite été décrié par certains. « Tout n’est pas noir ou blanc », ajoute M. Parente.

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Mike Parente, directeur général de la SDC de la Plaza Saint-Hubert

« Les restaurateurs sont ceux qui en bénéficient le plus, croit pour sa part Sébastien Ridouin. Pour les détaillants, ça peut être variable », reconnaît-il.

Après avoir interrogé plusieurs commerçants, La Presse a effectivement constaté que la piétonnisation des artères commerciales faisait le bonheur des uns et le malheur des autres.

« Pour moi, c’est vital qu’il y ait une rue piétonne », lance sans détour Pierre Thibault, copropriétaire de la Taverne Saint-Sacrement et du restaurant Le Pontiac. Les deux établissements sont situés sur l’avenue du Mont-Royal, artère qui en était cet été à sa cinquième année de piétonnisation.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

La terrasse de la Taverne Saint-Sacrement

Pour M. Thibault, pendant cette période, les ventes sont au rendez-vous et ses employés empochent des pourboires intéressants. Voilà une façon pour lui de renflouer ses coffres avant la période creuse de l’hiver. « Le touriste qui débarque a toujours un peu plus de budget que la clientèle de quartier. »

« Il faut que ça revienne », ajoute-t-il en prévision de l’été prochain.

À la lumière d’un sondage mené à l’été 2023 par l’Observateur pour le compte de la SDC de l’avenue du Mont-Royal, 43 % des commerçants ont affirmé que leur chiffre d’affaires était en hausse pendant la piétonnisation, 25 % ont répondu que celle-ci n’avait aucun impact, alors que 30 % ont confirmé qu’il y avait un effet négatif.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

La Plaza Saint-Hubert a été piétonne une bonne partie de l’été.

Qu’en est-il des détaillants ?

Lili Fortin, présidente de Tristan, fait partie de la troisième catégorie. Son magasin situé sur la célèbre avenue du Plateau Mont-Royal ne fait pas le plein de ventes et de clients pendant cette période, confirme-t-elle.

Malheureusement, pour la business, ce n’est pas bon. C’est peut-être plus un trafic de plaisance. Ce n’est pas un trafic d’achats.

Lili Fortin, présidente de Tristan

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Lili Fortin, présidente de Tristan

Cet été dans son magasin du Plateau Mont-Royal, elle a enregistré une diminution de 13 % de son achalandage par rapport à l’an dernier. Elle attribue cette baisse non seulement à la piétonnisation, mais également aux travaux qui ont eu cours dans une rue voisine, non loin de sa boutique.

De son propre aveu, François Roberge, président-directeur général de La Vie en Rose, reconnaît que la piétonnisation ne fait pas bouger l’aiguille de ses ventes. Celui qui a des magasins dans quatre artères commerciales qui deviennent piétonnes pendant la saison estivale – Saint-Hubert, Wellington, Ontario et Mont-Royal – applaudit néanmoins ces initiatives.

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

François Roberge, président-directeur général de La Vie en Rose

« Globalement, j’aime beaucoup ça quand une rue ferme, assure-t-il. Ça donne à la rue un cachet particulier. C’est plus convivial. »

Oui, c’est vrai que ça ne me donne pas de grosses hausses dans mon chiffre d’affaires, mais [au moins], je suis à la même place que l’année passée.

François Roberge, PDG de La Vie en Rose

Des vêtements, Anne Lespérance en a vendu un peu plus pendant la piétonnisation de la Plaza Saint-Hubert. La propriétaire de la boutique de créations québécoises Belle et Rebelle précise toutefois qu’il s’agit d’une légère croissance. Ayant adopté la Plaza Saint-Hubert il y a 18 ans, Mme Lespérance estime qu’il faut avoir une vision à long terme.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

La boutique Belle et Rebelle sur la Plaza Saint-Hubert

« Ce n’est pas la folie. [Mes ventes ont] augmenté de 4 % ou 5 %. Mais à un moment donné, ça prend une vision à long terme. Il y a plus de touristes qui viennent, note-t-elle. La rue est plus attrayante. Il y a des endroits pour s’assoir, du Wi-Fi gratuit. La Plaza est en reconstruction. Ça passe par tous ces détails-là pour la rendre plus agréable. »

Sur les 400 membres de la SDC de la Plaza Saint-Hubert, une soixantaine seulement a voté lors de l’assemblée concernant le projet de piétonnisation. Le vote serré en faveur du projet crée des divisions.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

Anne Lespérance, propriétaire de la boutique Belle et Rebelle

Il y a plein de commerces de destinations sur la Plaza, plein de gens qui sont là depuis longtemps. Je compatis avec eux parce que c’est dur de se renouveler. Mais c’est le propre d’être entrepreneur.

Anne Lespérance, propriétaire de la boutique Belle et Rebelle

« Si ça n’a pas été bon pour certains cette année et qu’on persiste, peut-être que ça va être bon l’année prochaine, ajoute-t-elle. On est en train de redynamiser le quartier au complet. Ça ne va pas se faire en un été. »

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

La Plaza Saint-Hubert est facilement accessible en métro, en autobus, à pied et à vélo.

Le règne de l’automobile

Le principal reproche que font les détaillants opposés à la piétonnisation ? Un frein pour les clients qui se rendent habituellement chez eux en voiture. « Pour ceux qui viennent d’un peu plus loin, c’est très difficile d’accès », signale Lili Fortin.

« Tout le monde revient toujours à l’automobile, réplique Mike Parente de la Plaza Saint-Hubert. On a quand même trois stations de métro en bordure de notre artère, dont la station Jean-Talon. On a six lignes d’autobus dans le secteur. On a des pistes cyclables. On est facile d’accès pour les gens qui marchent. »

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

La Plaza Saint-Hubert

« Il n’y a aucune artère qui est aussi bien desservie que la Plaza, ajoute Anne Lespérance. Il y a trois immenses stationnements qu’on n’a jamais vus pleins. On est presque comme un centre [commercial]. »

François Roberge est d’avis que la piétonnisation ne nuit pas à ses commerces qui ont pignon sur rue. « J’ai une clientèle qui marche. Ceux qui prennent l’auto, ils vont aller au DIX30, au Carrefour Laval. »

La piétonnisation à Montréal (été 2024)

  • 11 artères piétonnisées
  • Réparties dans 7 arrondissements
  • 9,4 km de rues réservées aux piétons
  • 2100 commerces

Source : Ville de Montréal

5 septembre 2024 vers 22:00 · Avenue du Mont-Royal
Même jour, même heure, mais une photo montre la partie piétonne de l’avenue, et une autre montre la partie ouverte au trafic.


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Avenue du Mont-Royal La piétonnisation toute l’année envisagée, mais pas à court terme


PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE | La piétonnisation de l’avenue du Mont-Royal à l’est de l’avenue Saint-Denis a pris fin jeudi.

Faut-il piétonniser l’avenue du Mont-Royal toute l’année ? Pressée par de plus en plus de citoyens, la Ville de Montréal confirme avoir des « discussions » et ne ferme pas la porte à long terme, mais n’ira pas de l’avant pour le moment. Dans le milieu commercial, on prône d’abord la prudence.

Résumé

6 septembre 2024 | Publié à 0h00 |
HENRI OUELLETTE-VÉZINA | La Presse

« Ce n’est pas pour tout de suite, ni pour l’an prochain, mais on ne va jamais dire jamais. Il y a encore beaucoup de travail pour y arriver. C’est un projet qui demanderait une grande transformation de la rue. Cela dit, on a déjà des discussions en cours », confie en entrevue la conseillère de la ville dans le district De Lorimier, Marianne Giguère.

Interdites de circulation depuis la fin mai, les voitures ont recommencé à circuler sur l’avenue du Mont-Royal, jeudi. L’idée d’étendre cette piétonnisation à toute l’année fait toutefois de plus en plus d’adeptes. Une manifestation a d’ailleurs eu lieu en soirée, jeudi, pour réclamer l’interdiction des voitures à longueur d’année. À noter : entre la rue Saint-Denis et le boulevard Saint-Laurent, la piétonnisation se poursuit jusqu’à la mi-octobre.


PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE | Entre Saint-Denis et Saint-Laurent, l’avenue du Mont-Royal est encore piétonne.

« Il y a de plus en plus de rues piétonnes qui vont le demeurer à l’année, notamment dans le Vieux-Montréal. Sur Mont-Royal, ça permettrait à la Ville de mieux organiser les services de transport collectif, de transport adapté, voire de faire cohabiter les piétons et les cyclistes », affirme Olivier Labrèche, un résidant à l’origine de la manifestation, aussi porte-parole du mouvement politique Transition Montréal.

Sur les réseaux sociaux, des citoyens en redemandent eux aussi. « J’aurais pris au moins un mois de plus. Je trouve étrange que la partie où il y a le plus de restaurants et de bars soit fermée en premier », s’étonne une usagère, Geneviève Arpin.

Beaucoup de travail

Dans l’immédiat, l’enjeu principal, dit Marianne Giguère, c’est justement le transport collectif. La ligne 97 qui emprunte l’artère est en effet fortement appréciée et utilisée depuis des années. « Il y a des personnes âgées, des étudiants, des gens de partout qui la prennent. Déplacer le tracé sur Saint-Joseph, par exemple, ça impliquerait un temps de marche en plus qui n’est pas évident pour tout le monde », soutient l’élue.

« L’été, on peut compenser avec des services de taxi ou les BIXI, mais si on voulait commencer à réfléchir à garder la rue piétonne à l’année, il faudrait d’abord avoir résolu cet aspect. C’est trop important, d’autant plus que la station de métro Mont-Royal vient d’être reconçue entièrement », poursuit-elle, en précisant que le déneigement poserait aussi certains défis opérationnels.


PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE | Piétons sur l’avenue du Mont-Royal

Selon Mme Giguère, « les commerçants sont favorables dans une proportion d’environ 65 % à la piétonnisation ». « Bref, il n’en demeure pas moins que, pour certains, ça rend les choses plus difficiles. On a besoin de ces commerces pour animer la rue. Il faut y aller étape par étape. »

Un sondage mené l’été dernier par l’Observateur, pour le compte de la Société de développement commercial (SDC) locale, révélait que 43 % des commerçants ont observé une hausse de leur chiffre d’affaires pendant la piétonnisation ; 25 % n’ont vu aucun impact et 30 %, un effet à la baisse.

Graduel, le mot d’ordre

À la SDC de l’avenue du Mont-Royal, le directeur général Claude Rainville appelle d’abord à « prendre un peu de recul ». « On existe depuis 40 ans, et pendant 35 ans, la rue a été piétonne huit jours par année. Là, elle l’est pratiquement 30 % du temps, donc on avance. Il faut regarder d’où on part et où on s’en va », avance-t-il.

« La prochaine étape pour nous, ça sera de définir où on veut être en 2030. En 2025, en fait, ça ne sera pas la sixième édition, mais plutôt la première édition d’un nouveau cycle. On sait qu’on ne peut pas faire un copier-coller chaque année non plus si on veut garder l’intérêt des gens », poursuit M. Rainville.

D’ici 5 à 10 ans, rappelle le DG de la SDC, « la Ville va refaire les infrastructures de l’avenue du Mont-Royal ». « Quand on y sera, ça pourrait être le temps de réfléchir à un nouvel aménagement. Ça va être le prochain rendez-vous important. Actuellement, c’est comme si on changeait le modèle avec une vieille structure, en attendant qu’un jour, peut-être, on refasse la structure », persiste le gestionnaire.

Cela dit, la rénovation de Mont-Royal « ne viendra pas nécessairement en premier dans les 10 prochaines années », nuance Mme Giguère. « On ne s’empêchera pas de repenser la rue si on veut aller plus loin entre-temps. Mais je suis d’accord : on pourrait s’accrocher à ça pour repenser la géométrie de la rue. »

Olivier Labrèche, lui, espère surtout du changement rapide, comme le reste des manifestants. « Cinq à 10 ans, c’est un peu long, de notre perspective, mais c’est quand même bien de voir que c’est dans les plans à long terme. On espère avoir des gestes transitoires d’ici là », conclut le Montréalais.

EN SAVOIR PLUS

  • 2,3 km
    C’est la longueur du tronçon piétonnisé de l’avenue du Mont-Royal, sur un total d’un peu plus de 5 km, en faisant la rue piétonne la plus longue de la métropole.

SOURCE : VILLE DE MONTRÉAL

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C’est le bus qui va chercher tout le monde de l’Est vers le métro Mont-Royal et qui passe sur cette portion de l’avenue. Mes enfants l’utilisent souvent aussi,. si le bus sur Rachel était meilleur, ils le prendraient. Mais je pense que l’année prochaine, ce sera pareil comme à l’Ouest de Saint-Denis car les alternatives au bus sont facile en septembre et octobre.

L’article parle d’un réaménagement de la rue d’ici 5-10 ans. Pourquoi pas un aménagement quasi-piéton avec une voie centrale pour bus, peut-être même unidirectionnelle? La voie pourrait être peu profonde en contraste avec le trottoir; peut-être même juste un marquage indicatif par bollards pour que ce soit une rue piétonne le 98% du temps où il n’y a pas de bus. Je ne suis pas assez naïf pour penser que ça pourrait se faire d’ici 10 ans, mais tout ça pourrait plus tard même être converti en ligne de tramway à l’européenne.

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Réduction des intersections, pavage mur à mur, ligne de tramway d’Iberville jusqu’a Parc. L’avenue du Mont-Royal est prête, et dans 5-10 ans ce sera la parfaite opportunité. En espérant que les paliers de gouvernement ne seront pas des anti-TeC…

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Le tramway pourrait continuer vers l’ouest en montant sur la Montagne. Et vers l’est, on le fait passer au dessus du chemin de fer pour rejoindre Angus avec un passerelle dédiée au tramway, piétons et vélos tout en contournant le Journal de Montréal. Ca serait magnifique.

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J’avoue que c’est un peu extrême comme végétation
Pas le genre de truc que le SPVM apprécie, car ça bloque la vue sur ce qui se passe.

Montreal businesses criticize city over timing of terrace plant rules

“Change the rules,” says Luc Généreux, co-owner of Bar Le Cocktail, as some businesses in the Village, including his, received notification from the City of Montreal that their terrace plants were too tall. Swidda Rassy reports.

Je trouve ça très joli! Il devrait y avoir beaucoup de végétation sur les terrasses dans cette mer de bitume. C’est rafraîchissant.

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12 septembre 2024
Un article d’opinion sur le même sujet ce matin dans La Presse.

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Rabouin said the city wants to go even further on pedestrianization, with more money dedicated to projects and more predictability. The Plante administration will announce Friday morning that it will renew the pedestrianization of all nine streets that were closed this year for a three-year period starting next year. The streets designated pedestrian only are: Mont-Royal Ave., Duluth Ave., De Castelnau St., Wellington St., Ontario St. E, St-Denis St., Ste-Catherine St. E., St-Hubert St. and Bernard St. The city is also almost doubling the funding available to the merchants associations to put together the pedestrian-only zones, to $700,000 per year from $375,000.

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le communiqué de la Ville

Les rues piétonnes étant devenues un incontournable dans la métropole, la Ville de Montréal est fière d’annoncer qu’elle renouvelle son soutien financier aux piétonnisations saisonnières jusqu’en 2027.

Face au succès grandissant des projets de piétonnisation, la Ville offrira désormais une plus grande prévisibilité aux SDC et aux associations de commerçants, en leur garantissant un financement stable pour trois ans, avec des enveloppes considérablement augmentées pour les plus grandes rues piétonnes.

Au total, 12 M$ seront investis au cours des 3 prochaines années dans les projets de piétonnisation. De ce montant, plus de 10 M$ seront dédiés au renouvellement des 9 piétonnisations existantes (Mont-Royal, Duluth, De Castelnau, Wellington, Ontario, Saint-Denis, Sainte-Catherine Est, Saint-Hubert et Bernard) qui n’auront plus à se requalifier annuellement pour ce nouvel appel à projets simplifié et bonifié. Leur succès étant maintenant démontré, les projets de piétonnisation touchés pourront bénéficier d’une enveloppe récurrente et améliorée.

Parmi les bonifications proposées par le nouveau programme, notons le rehaussement significatif du plafond de financement, qui passe de 375 000 $ à 700 000 $. Cela a un impact majeur sur le financement de certaines rues piétonnes, comme Mont-Royal, Wellington et Ontario Est, qui voient leur financement grandement augmenter, sans que le montant attribué aux plus petits projets ne soit réduit pour autant.

Environ 1,1 M$ sont prévus pour de nouvelles rues piétonnes, ce qui permettra de financer de nouveaux projets, sans réduire les montants accordés aux rues piétonnes existantes.

L’administration de la mairesse de Montréal, Valérie Plante, croit à son approche de piétonnisation saisonnière de certaines artères et dit maintenant vouloir offrir « une plus grande prévisibilité » à ses commerçants.

La Ville a ainsi annoncé vendredi qu’elle renouvelle son financement pour près d’une dizaine de rues piétonnes, et qu’elle compte en ajouter d’autres. Investissement prévu : 12 millions $ sur trois ans.

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à propos de l’inspection des terrasses

Montréal promet que des interventions comme celle qui a conduit à la fermeture inopinée, en juin dernier, de quatre terrasses de la rue Peel en pleine fin de semaine du Grand Prix de Formule 1 ne se reproduiront plus. Mardi, la Ville de Montréal et le Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) ont présenté aux restaurateurs et aux promoteurs d’événements un plan pour encadrer les opérations d’inspection.

« Les préventionnistes [du SIM] font un travail important et essentiel, mais ils ne pourront plus décider de démanteler une terrasse sans avoir une approbation d’un membre de la direction, sauf s’il y a vraiment un danger imminent, ce qu’il n’y avait pas dans le cas des terrasses de la rue Peel », a expliqué au Devoir le président du comité exécutif de la Ville, Luc Rabouin. Lors d’une rencontre à l’hôtel de ville mardi matin, M. Rabouin et le directeur adjoint de la Ville de Montréal, Martin Prud’Homme, ont dévoilé aux représentants d’une vingtaine d’organismes, parmi lesquels des organisateurs d’événements culturels et des regroupements de commerçants, les grandes lignes de la nouvelle stratégie mise en place par la Ville afin d’éviter d’autres interventions malheureuses.

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15 octobre 2024 • Avenue du Mont-Royal
La désinstallation de l’avenue du Mont-Royal entre Saint-Denis et Saint-Laurent a commencé aujourd’hui et elle se poursuivra jusqu’au 18 octobre 2024 inclusivement.


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L’avenue du Mont-Royal est rouverte à la circulation et l’autobus 11 a repris son circuit pour aller sur la montagne.

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à chaque année, le RAPLIQ (Regroupement des activistes pour l’inclusion au Québec) fait la tournée des terrasses pour vérifier l’accessibilité universelle

Reportage de CityNews

100+ disability discrimination complaints about Montreal café terraces

“We’re not talking about building a space shuttle,” said Steven Laperrière, general manager of RAPLIQ, describing changes he hopes will come from filing over 100 accessibility complaints about café terraces in Montreal. Johanie Bouffard reports.

Reportage de CBC News

Advocates say inaccessible Montreal terrasses send message that ‘nobody wants you there’

A Quebec organization representing people living with disabilities filed more than 100 discrimination complaints with the province’s human rights commission on behalf of Montrealers who say they can’t access outdoor patio seating. The group says restaurants have ignored complaints and recommendations on how to improve spacing. Disability rights experts say infrastructure needs to be designed to accommodate everyone.

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