Dans la version papier du journal Le Plateau (disponible ici: https://www.flipsnack.com/metromedia/plateau/full-view.html) on mentionne un achalandage exceptionnel pour la piétonnisation de Mont-Royal. Du 22 juin au 23 aout, il y a un maximum de 22 500 usagers quotidiens. En moyenne, on parle de 12 000 à 16 000. Ce qui est intéressant, c’est que contrairement à l’idée que la piétonnisation perdrait de son intérêt durant l’été une fois la nouveauté passée, Mont-Royal a vu le contraire arriver. Il y avait 100 000 personnes par semaine début juillet, pour finir à 120 000 personnes par semaine en aout. Il reste maintenant à sonder les commerçants et combien de ces gens se sont avérés être une clientèle. Je sais que pour ma part, j’ai dépensé pas mal plus sur Mont-Royal cet été que les 8 dernières années que j’ai habitées dans le quartier.
Vélo: Valérie Plante émet des regrets sur les «voies actives sécuritaires»
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, reconnaît que la Ville a voulu agir «vite» dans le dossier des voies actives sécuritaires, qui ont soulevé maintes critiques cet été. Elle estime que les citoyens auraient dû être mieux informés au sujet de de ces aménagements.
Métro s’est entretenu avec Mme Plante pour dresser le bilan d’une année pas comme les autres pour la métropole. D’autres extraits de l’entrevue seront diffusés jeudi.
D’emblée, la mairesse a reconnu que la pandémie a eu pour effet de «bouleverser» les plans de la Ville. Elle a dû, par exemple, retarder de plusieurs mois la présentation de son Plan climat, prêt depuis le printemps dernier, pour se concentrer sur la gestion de la crise sanitaire.
Trop de VAS, reconnaît Mme Plante
Afin de faciliter le respect de la distanciation physique dans l’espace public, Valérie Plante a aussi annoncé le 15 mai son intention de créer 200 km de voies actives sécuritaires (VAS) au cours de l’été.
«On les a mises en place rapidement pour répondre à un besoin de distanciation physique. Ça aussi, ça a pris du temps, de l’énergie, essentiellement pour mobiliser les travailleurs de la Ville, mais aussi des arrondissements», relate Mme Plante.
«S’il y a une ligne directrice dont je suis fière dans cette pandémie-là, c’est que j’ai toujours voulu donner des options aux Montréalais pour ventiler, prendre l’air […] On n’a pas tous une cour arrière. Parfois, on a un petit balcon. À ce moment-là, tout ce qu’on a, ce sont nos parcs, nos espaces verts et notre capacité de se déplacer en vélo en d’en profiter sans avoir peur de se faire frapper. C’est ça qui m’a motivé», ajoute Valérie Plante.
Au cours de l’été, toutefois, ces voies piétonnes et cyclables temporaires ont soulevé de nombreuses critiques, tant de la part de résidents que de commerçants de la métropole. Des arrondissements ont d’ailleurs dû retirer certains aménagements sur leur territoire pour calmer cette grogne populaire.
«Je pense que les voies actives sécuritaires, qu’on a mis en place juste pour l’été, et les voies piétonnes, peut-être qu’on en aurait fait moins. On a été très ambitieux et on a avancé très vite», concède la mairesse de Montréal, lorsque questionnée par Métro sur ce qu’elle aurait fait différemment cette année.
Un enjeu de communication
Entre les mois de mai et d’octobre, l’ombudsman de Montréal, Nadine Mailloux, a traité plus de 300 plaintes reliées à divers aménagements mis en place par la Ville au cours de l’été, incluant les VAS et le Réseau express vélo. Dans un rapport publié au début du mois de décembre, Mme Mailloux affirme que la Ville aurait dû mieux informer les citoyens sur ces projets pour calmer leurs inquiétudes.
«Les gens se demandaient pourquoi il y avait maintenant une piste cyclable devant chez eux, alors que nous, on savait que c’était temporaire», relève Mme Plante, qui affirme avoir «beaucoup lu» le rapport de l’ombudsman, dont elle a tiré des leçons.
«Ce qu’elle critique et qu’elle remet en question [l’ombudsman], c’est toute la question des communications. On a voulu aller vite. On a voulu être ambitieux. Ça a créé des irritants», constate la mairesse. Elle reconnaît ainsi que la communication de la Ville sur ces aménagements a été «déficiente» cet été.
Appelée à réagir, l’opposition officielle à l’hôtel de ville en a profité pour revenir à la charge.
«Cette saga [des VAS] est un réel fiasco. Mme Plante a voulu imposer des pistes cyclables à travers la Ville sans faire la moindre consultation avec les citoyens et les commerçants», déplore le chef intérimaire d’Ensemble Montréal, Lionel Perez. Ce dernier estime que la mairesse a «utilisé la pandémie» pour justifier la mise en place des VAS.
Des plans bousculés
La crise sanitaire a bouleversé plus largement les plans de la métropole. Elle a notamment forcé la création de nombreux refuges d’urgence pour les sans-abri dans la métropole. La Ville souhaitait ainsi compenser la réduction de la capacité dans les refuges traditionnels, tout en répondant à l’augmentation des besoins en itinérance dans le contexte de la pandémie.
Cela n’a toutefois pas empêché la Ville de compléter l’essentiel de son plan de match en 2020, assure la mairesse, qui a finalement présenté son Plan climat il y a deux semaines. Le règlement pour une métropole mixte en matière d’habitation – communément appelé 20/20/20 – a aussi été adopté par les élus du conseil municipal récemment. Il entrera officiellement en vigueur le 1er avril.
«Ce sont les deux gros morceaux qu’on voulait sortir», explique la chef de Projet Montréal, dans un appel vidéo.
Je pense aussi que c’est facile de faire des critiques sur des mesures lancées très vite, dans un contexte inconnu. Et peu importe ce qu’on a fait à Montréal cet été, ça a fonctionné. Les cas à Montréal ont chuté plus qu’ailleurs dans la province, les rues étaient ouvertes, nos artères commerciales avaient des générateurs d’achalandage. C’est bien vrai que la communication a fait défaut, mais c’est une chose à revoir en général dans la ville je pense, urgence pandémique ou non.
Je donne une médaille à Perez pour nous sortir que la pandémie était le prétexte pour créer les VAS. Bien oui effectivement, il a 100% raison, parce que la santé publique recommande la distanciation physique et on sortait le monde du TEC. Comment comprendre une chose mais en faire le blâme en même temps.
Perez et l’opposition en général jouent leur rôle de critiques, ce qui ne veut pas dire qu’ils ont toujours raison. Quant à l’administration municipale, elle est plus souvent qu’à son tour sur la corde raide. Parce qu’il faut souvent qu’elle agisse dans l’urgence, étant donné le peu de temps pour mettre en place des mesures estivales, qui favoriseront l’activité physique sur le territoire urbain.
A mon avis mieux vaut en faire trop quitte à s’ajuster, que pas assez et priver la population d’une mobilité nécessaire, afin de compenser les nombreuses restrictions et fermetures à cause des mesures sanitaires généralisées.
Les aménagements estivaux auront au moins eu l’effet de nous confirmer, ou infirmer, les endroits les plus propices ou ce genre de projet est possible, notamment sur l’avenue Mont-Royal qui fut un succès plus qu’éclatant. Par contre, sur la rue Notre-Dame Ouest ce ne fut pas le même succès. Ce qui veut dire qu’on en sait désormais davantage sur les possibilités de ces deux rues, par exemple.
En fait ils n’ont même pas essayé de faire une rue piétonne (ou semi-piétonne, je ne me souviens plus) sur Notre-Dame, le projet a avorté il me semble, après la plainte de Joe Beef?
Parlons des aménagements temporaires qui animeront notre belle ville cet été.
Il y aura jusqu’à 10 rues piétonnes à Montréal.
Dans l’article, on mentionne que Mont-Royal veut être de nouveau dans le lot. J’imagine que Wellington le sera aussi. Les SDC devront prouver que la majorité de leurs membres sont d’accord avec l’idée, cela évitera le cafouillage de l’an passé sur certaines rues. Les rues retenues seront annoncées fin mars.
On parle aussi de souplesse et de faibles coûts pour les terrasses.
Sur Ontario, dans mon quartier, les restaurateurs souhaitent la piétonnisation, mais ce n’est pas nécessairement le cas des autres commerçants.
Il faut dire que certains commerces pourraient avoir souffert de la pandémie peu importe si la rue avait été piétonne ou non. C’est sûr que certains commerces comme l’animalerie Chico (où les gens vont en voiture chercher des poches de nourriture ou de litière) ne retirent pas de bénéfices d’une rue piétonne. Par contre, d’autres commerces comme les librairies ou boutiques de vêtement pourraient en bénéficier grâce aux achats spontanés des gens qui déambulent sur la rue piétonne.
L’autre jour en entrevue avec Paul Arcand, Valerie Plante a dit qu’il n’y aurait pas de VAS cette année… c poche. Ces axes cyclables etaient tellement nice l’été passé. Surtout sur Christophe-Colomb.
Il est vrai que sur CC c’était pas mal; mais je pense qu’il faut autre chose que des barrières temporaires l’été pour rendre le projet de pistes cyclables sur la rue acceptable durablement pour la majorité.
Il faut aussi dire que la piste cyclable (en version VAS) sur Christophe Colomb comblait bien le “vide” créé par les travaux du REV1, maintenant opérationnel, sur les axes des rues Saint-Denis/Lajeunesse/Berri…, des artères qui sont toutes situées entre 500 mètres et 1km à l’ouest de CC.
J’avoue avoir très hâte à cet été afin d’observer (et rouler) sur le REV, qui risque d’être franchement populaire. En espérant qu’il n’en sort pas victime de son succès…
Comme l’an passé, l’avenue du Mont-Royal devrait être à nouveau piétonnisée cet été. Photo : Radio-Canada/Ivanoh Demers
UN TEXTE DE ROMAIN SCHUÉ
Montréal compte, cet été, ouvrir à nouveau ses rues aux piétons, aux terrasses et aux restaurateurs.
Plusieurs arrondissements, soutenus par le cabinet de la mairesse Valérie Plante, en collaboration avec des acteurs commerciaux, planchent actuellement sur une piétonnisation de plusieurs artères, comme ce fut le cas déjà l’été passé.
Mais l’an dernier, c’était fait hâtivement, sans budget. Là, on a pu se préparer d’avance, explique Glenn Castanheira, directeur de la Société de développement commercial (SDC) du centre-ville.
Plusieurs projets sont sur la table et devraient, dans les prochaines semaines, se concrétiser.
Au centre-ville de la métropole, une partie des rues Sainte-Catherine et Crescent, entre autres, devrait être entièrement fermée à la circulation la fin de semaine, durant la période estivale. On veut créer une expérience qui sera agréable, souligne Glenn Castanheira.
Se promener dans la « forêt urbaine »
Des terrasses seront installées, avec du mobilier urbain, des animations, comme du cirque et de l’art public permanent, dynamique et interactif, ajoute-t-il.
Depuis des mois, les gens vont se promener en forêt. Cet été, on veut qu’ils se promènent dans une forêt urbaine. On veut créer de l’achalandage et remplir les terrasses.
Glenn Castanheira, directeur de la SDC Montréal centre-ville
Des terrasses colorées, à l’instar de ce qui a été imaginé l’été passé, devraient à nouveau voir le jour au cœur du centre-ville de Montréal. Photo : Raphaël Thibodeau
Par ailleurs, afin d’éviter une multiplication des chantiers au cœur du centre-ville cet été et leurs nuisances sonores, l’arrondissement de Ville-Marie a adopté cette semaine une ordonnance autorisant, entre le 13 mars et le 23 juin, des travaux 24 heures sur 24 pour divers projets, dont le réaménagement du square Phillips et la réfection de la rue Sainte-Catherine Ouest.
C’est une victoire pour nous, se réjouit Glenn Castanheira.
Des permis à 50 $
Installer une terrasse ne coûtera rien, ou presque, pour les restaurateurs. Comme l’an passé, plusieurs arrondissements ont renouvelé leur tarif à prix modique concernant l’occupation temporaire du domaine public. Que ce soit dans Ville-Marie, Plateau-Mont-Royal, Rosemont-la-Petite-Patrie, Sud-Ouest, Outremont, Lachine, Verdun, Ahuntsic-Cartierville ou encore Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, ce permis coûtera 50 $ ou moins aux restaurateurs. Habituellement, le coût de ce permis peut s’élever à plusieurs milliers de dollars.
L’avenue Mont-Royal à nouveau piétonne
Projet phare de l’équipe de Valérie Plante l’an passé, la piétonnisation de l’avenue Mont-Royal devrait à nouveau être de retour. Rien n’est encore confirmé, glisse-t-on à Radio-Canada, mais l’expérience a été jugée très convaincante à la fois par l’administration locale et municipale, et par la SDC du secteur.
Sur l’avenue Mont-Royal, comme ailleurs, les restaurateurs pourront à nouveau agrandir leurs terrasses. Photo : Radio-Canada/Carla Oliveira
À l’instar de ce qui a été fait l’an passé, les terrasses pourront encore être agrandies, mentionne le cabinet du maire du Plateau, qui a d’ailleurs déjà décidé d’assouplir les contraintes administratives, pour permettre notamment aux restaurateurs de cuisiner à l’extérieur durant la période hivernale.
Cette année, la SDC de l’Avenue du Mont-Royal vise une piétonnisation entre début juin et le milieu du mois de septembre sur les quelque 2 km de l’artère. Des enjeux restent à régler, afin de déterminer par exemple si les vélos pourront circuler et s’il sera possible de se passer des cônes et blocs de béton, guère appréciés par les commerçants.
Clairement, l’embellissement du site est une priorité, confie Claude Rainville, qui dirige cette SDC.
On regarde comment mettre en valeur et améliorer ce projet ambitieux. Il faut que les gens qui fréquentent l’avenue se sentent confortables.
Claude Rainville, directeur de la SDC de l’Avenue du Mont-Royal
Une nouvelle piétonnisation d’un tronçon de la rue Ontario est également souhaitée par le maire de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Pierre Lessard-Blais. L’arrondissement a décidé d’accorder aux commerces la gratuité pour tous les frais reliés à l’occupation périodique pour la saison 2021 afin d’encourager l’aménagement de cafés-terrasses, selon un document destiné aux élus.
À Verdun, une piétonnisation de la rue Wellington est aussi proposée par la SDC locale.
Une partie de la rue Ontario, à Montréal, pourrait à nouveau être interdite à la circulation automobile cet été. Photo : Radio-Canada/Ivanoh Demers
Du côté de Rosemont–La Petite-Patrie, le maire François Croteau étudie une demande des commerçants concernant la promenade Masson. On est encore au stade de discussions et projets, indique-t-il.
D’autres idées similaires, dans le quartier de la Petite-Italie, pourraient aussi être analysées prochainement.
Une volonté de repenser l’espace public, dit la Ville
D’autres arrondissements font également preuve d’ouverture. À Outremont, les élus ont décidé d’alléger les contraintes visant la mise en place de terrasses. Selon le cabinet du maire Philipe Tomlinson, une nouvelle piétonnisation d’une partie de l’avenue Bernard est envisagée sérieusement le plus tôt possible.
De son côté, l’arrondissement Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles compte lui aussi assouplir ses règles, pour la première fois, afin de favoriser l’essor de terrasses sur son territoire, précise une porte-parole de la Ville de Montréal.
Aux yeux de Luc Rabouin, maire du Plateau-Mont-Royal et responsable du développement économique et commercial au sein de l’administration Plante, ces assouplissements témoignent de la volonté [de] repenser l’espace public afin de permettre un achalandage sécuritaire des terrasses, tout en offrant des environnements commerciaux vivants et animés.
Nous souhaitons que les restaurateurs, particulièrement touchés par la crise, puissent accueillir davantage de clientèle dans le respect des règles sanitaires et offrir des expériences de consommation qui contribueront à faire de nos artères des lieux attrayants et sécuritaires.
Luc Rabouin, responsable du développement économique et commercial
À la demande des commerçants
Ces demandes, soutient-on du côté de la Ville de Montréal, proviennent avant tout, cette année, des commerçants. L’an passé, une controverse avait mis dans l’embarras la mairesse Plante, lorsque la SDC de la Petite-Italie avait nié avoir été réellement consultée avant la divulgation d’un projet sur le boulevard Saint-Laurent, forçant l’administration à annuler ses plans.
La responsabilité est remise aux acteurs locaux, confirme Billy Walsh, qui dirige l’association des SDC de Montréal. On voit ça d’un très bon œil. La bouffe sera au cœur de notre été et ces mesures permettront de faire rayonner nos artères.
Des corridors sanitaires, surnommés « voies COVID », avaient été mis en place temporairement dans plusieurs secteurs de Montréal l’été dernier. Photo : Radio-Canada/Ivanoh Demers
Les VAS ne reviendront pas
En revanche, les pistes cyclables temporaires et les voies actives sécuritaires (VAS), mises en place parfois dans la controverse le printemps dernier avec le retrait de stationnements, ne seront pas de retour.
L’ombudsman de Montréal avait d’ailleurs critiqué certains aménagements dans un rapport publié en décembre. Plus de 300 plaintes avaient été déposées par des citoyens. Un corridor piétonnier avait même été retiré, dans l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, avant le début de l’été.
Les pistes cyclables installées le long des rues Saint-Denis et Bellechasse ne sont cependant pas concernées. Ces installations permanentes font partie du Réseau express vélo, promis par la mairesse Plante lors de la dernière campagne électorale et qui doit encore s’agrandir au cours des prochains mois
Le président-directeur général des SDC de Montréal Billy Walsh discute des rues piétonnes à Montréal, et fait un retour sur l’expérience l’an passé. La conclusion globale:
De façon générale, […] les SDC piétonnisées s’en sont légèrement mieux sorties en matière de développement économique et de chiffre d’affaires que [les autres].
« Si la majorité des commerces ont perdu des ventes en 2020, le recul moyen par établissement était de 19 % sur les artères piétonnisées et de 30 % sur celles non réaménagées. Le bilan sur la rue Saint-Laurent est particulièrement négatif (‐42,0 %), ce qui a un impact significatif sur le portrait des artères non aménagées.»
Les artères piétonnisées à l’étude sont Ontario, Mont-Royal et Wellington, l’artère réaménagée est Villeray et les artères sans aménagement sont Saint-Laurent et Fleury.
L’échantillon des artères non aménagées est de 2: Saint-Laurent et Fleury, pour une moyenne de 30% de ventes en moins. Saint-Laurent est à 42%, donc mathématiquement Fleury est à 18%, ce qui est moins que la moyenne des 3 rues réaménagées. Ça c’est ce qui m’a interloqué juste en lisant l’extrait proposé.
Et après avoir lu l’article, ce point est mentionné noir sur blanc.
Si les données transmises par la firme Segma Recherche semblent encourageantes, Luc Rabouin martèle que l’étude est préliminaire et que la Ville veut enrichir le portrait afin d’arriver à des conclusions plus solides.
Il note que le bilan particulièrement négatif de la rue Saint-Laurent pourrait fausser le portrait.
«Saint-Laurent contribue beaucoup à jouer sur les moyennes, constate M. Rabouin. Si on prend juste Fleury, c’est -18 %, donc c’est plus ou moins comparable avec Wellington en termes de baisse de chiffre d’affaires.»
M. Rabouin ajoute néanmoins que l’étude démontre «qu’il n’y a pas eu de catastrophes causées par la piétonnisation.»
Et enfin:
L’étude démontre également que le niveau de satisfaction moyen des commerçants à l’égard de la piétonnisation est relativement faible.
«L’enjeu principal, c’est que l’année dernière on a eu peu de temps pour planifier et on n’avait pas de moyens», précise M. Rabouin.
«Les gens sont mobilisés, on a du temps pour planifier et on a des ressources financières. On pense que ça va aider beaucoup à augmenter le taux de satisfaction.»
L’un des critères pour bénéficier de ce soutien financier est de recevoir l’appui d’une majorité de commerçants de l’artère concernée, preuve à l’appui.
Donc bon, même à ce stade-ci, ce n’est pas aussi rose que l’extrait cité.