Photo de la petite place piétonnisée en permanence depuis déjà un moment coin Villeray et Lajeunesse. Très sympathique!
à l’émission le 15-18 au sujet du palmarès du TimeOut
Accueil mitigé de la piétonnisation de la Plaza St-Hubert
Jessica Nadeau
Le Devoir « Jusqu’à maintenant, ça va bien. Mais c’est sûr que le sujet de la piétonnisation, ça peut être un sujet polarisant », admet Mike Parente, président de la Société de développement commercial de la Plaza St-Hubert, estimant qu’il est un peu tôt pour faire un bilan. Photo: Adil Boukind
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Deux semaines après le début de la première piétonnisation estivale de la Plaza St-Hubert, les commerçants réservent un accueil mitigé à la mesure, qui entraîne son lot de passants, mais pas nécessairement plus de clients.
« Tamales, empanadas, venez goûter ! » lance Hugo Saldona, tentant d’attirer les rares passants dans son petit kiosque, installé devant la foire alimentaire latina sur la Plaza St-Hubert. « Ça commence bien, il y a plus de clients qui voient notre commerce », s’emballe le propriétaire du restaurant Las Trajineras. Certains jours sont plus tranquilles, constate-t-il toutefois. C’était le cas mardi après-midi, lors du passage du Devoir.
Devant son commerce de livres et d’objets usagés, un vieil homme dort sur une chaise en bois. Une femme fait semblant de s’intéresser à des gilets pour hommes sur un présentoir avant d’en glisser un dans son sac, sans que personne y prête la moindre attention. Des gens à pied, à vélo, à trottinette passent devant les robes de bal scintillantes et les commerces de valises, les bijouteries et une parfumerie. D’autres luttent contre l’humidité pesante en faisant une pause dans les placotoirs ou sur une terrasse. Un mélange hétéroclite rassemblé sous le signe de la lenteur.
Photo: Adil Boukind Le DevoirHugo Saldona et sa partenaire d’affaires Estefania Antonio Vildeda devant leur restaurant Las Trajineras, sur la rue Saint-Hubert« Le fait qu’il n’y ait plus de voitures, c’est vraiment bien, les enfants peuvent jouer », affirme Bhagya Ramachandra, qui relaxe sur un banc couvert pendant que son fils de sept ans s’amuse près d’un jeu de marelle peint au sol.
« Je vis ici. Je trouve ça vraiment génial, la liberté de mouvement, dit Sandy Perron. Mais je n’ai pas d’auto, alors je suis un peu biaisé », ajoute-t-il, sourire en coin.
Lise Perreault, qui fait son pèlerinage sur la Plaza chaque fois qu’elle est en visite à Montréal, apprécie, elle aussi, la nouvelle « tranquillité » des lieux sans voitures.
Mais tous ne sont pas de cet avis. Traversant la rue lentement, appuyée sur son chariot d’emplettes qui ne contient que sa sacoche, Françoise Synette, qui habite dans le quartier depuis 50 ans et qui dit être « connue comme Barabas dans la Passion », ne cache pas son désaccord avec la piétonnisation de la rue. « C’est stupide ! lance-t-elle. Ce sont les voitures qui nous font vivre ! Et regardez, là. C’est quoi, ça ? Des vélos, des planches à roulettes. C’est pas ça qui va faire vivre les commerçants. J’aime pas ça. J’aimais mieux comme d’habitude. »
Photo: Adil Boukind Le DevoirUne cycliste avec son enfant sur la Plaza St-HubertPlus de passants, mais moins de clients
Du côté des commerçants, l’accueil est plutôt mitigé, a pu constater Le Devoir. « Pour moi, ce n’est pas bon, mais ce n’est pas grave, il faut penser aux voisins aussi. Les terrasses et les cafés, ça marche mieux. Et c’est quand même beau, ce qu’ils ont fait avec les bancs et tout », soutient Steve Akoyan, propriétaire de la boutique 1re Avenue Joseph Ribkoff, qui vend des vêtements de soirée, avec un étage réservé aux robes « haut de gamme ».
« Mes bons clients ne viennent pas, parce qu’ils ne peuvent pas venir en voiture. Mais ils vont s’habituer et comprendre qu’il y a du stationnement pas trop loin et qu’ils ne sont pas obligés de venir en métro. » Pour tenter d’attirer les passants, l’homme d’affaires a adapté son offre en affichant plusieurs articles mis en solde à moins de 100 $. « Quand tu te promènes, tu ne vas pas acheter une robe à 500 $, tu vas acheter un petit quelque chose à 50 $. »
Il n’est pas le seul commerçant à avoir perdu une partie de sa clientèle régulière depuis l’interdiction de circuler en voiture sur la rue St-Hubert entre Bellechasse et Jean-Talon. « Pour nous, qui sommes une boutique haut de gamme, la piétonnisation, ce n’est pas bon, affirme Mario Mitri, de la Maison Mitri. Nos clients, ils n’aiment pas marcher. Mais on vient de nous donner une carte qui indique l’emplacement des stationnements à proximité. Ça devrait vraiment aider. » Cela étant dit, il reste, lui aussi, bon joueur. Il apprécie les installations « artistiques » de la rue et reconnaît que « c’est bien pour le marketing » d’être vu par autant de passants.
À la boutique La Fiesta Idéal, qui vend des couronnes de ballons et différents accessoires pour des fêtes et des mariages, Karina Monchez constate qu’il y a beaucoup de passants, mais peu d’acheteurs. « Les installations, c’est très joli, mais ce n’est pas avec ça qu’on va avoir plus de clients ou plus de ventes », soupire-t-elle. Les ventes, dit-elle, ont chuté. « Nos clients réguliers, ils viennent de l’extérieur, en voiture. Quand tu commandes une guirlande de cinq pieds, c’est encombrant, tu ne te promènes pas avec ça en métro ou à bicyclette », illustre-t-elle.
Mary Antoinette Abi Hanna, elle, voit une plus grande affluence dans sa boutique de vêtements bon marché. « J’aime ça, il y a plus de clients, dit-elle. Certains achètent, d’autres ne font que regarder, mais c’est positif. »
Un coup de main pour les restaurateurs
Au bar de quartier Le Vestiaire, le serveur Samuel Pouliot se réjouit aussi de la piétonnisation, qui a « amené beaucoup de monde », particulièrement lors de l’événement Plaza Pallooza, qui lançait la fermeture de la rue par une braderie du 4 au 7 juillet. « Ça aide un peu, je pense. On ouvre plus tôt depuis la piétonnisation, affirme le serveur tout en préparant les couverts. Je ne suis pas prêt à dire que ça fait une énorme différence, mais j’en ai remarqué une quand même. »
Un peu plus loin, à La Cale – pub zéro déchet, le chef copropriétaire Gabriel Monzerol dit aimer aussi l’expérience. « On adore l’idée, on est fans depuis le début », dit-il. La gérante, Léa-Maude Labrecque, constate une différence dans la clientèle de jour surtout. « Le soir, ce sont surtout des réguliers, mais le jour, la clientèle est plus diversifiée. Il y a plus d’achalandage et plus de touristes. »
Dans les bureaux de la Société de développement commercial de la Plaza St-Hubert, le président, Mike Parente, estime qu’il est un peu tôt pour faire un bilan, mais assure que l’expérience est positive.
« Jusqu’à maintenant, ça va bien, se réjouit-il. Mais c’est sûr que le sujet de la piétonnisation, ça peut être un sujet polarisant. On a des commerçants qui trippent et qui sont très satisfaits. On a ceux qui sont moins contents, qui disent que ça n’apporte rien. Et on a ceux qui ne sont pas contents, mais qui disent, néanmoins, qu’on a fait un excellent travail parce que la rue est super belle », résume-t-il.
Il est en mesure de constater les positions de tout un chacun chaque fois qu’il sort de son bureau pour marcher sur la Plaza. « Dans une journée, je peux me faire envoyer promener souvent, comme je peux me faire féliciter très, très souvent. Ça dépend des humeurs », conclut-il en riant.
Je vis à deux coins de rue de la Plaza et j’ai l’impression que l’achalandage est à peu près la même qu’avant la piétonnisation. L’expérience est beaucoup plus agréable par contre.
D’ailleurs la vielle dame qui fait une ode aux voitures me fait penser à mes voisins vieux jeu qui sont assez « car brain », même ceux qui ne possèdent pas d’auto. Ils ont tendance à se rencontrer dans la ruelle (une ruelle verte à laquelle ils étaient opposés) pour chialer contre les pissicyclables, Valérie La Plante, les écologistes, etc.
Pour ceux qui rêvent d’un bain portuaire dans le Vieux-Port, voici un projet pilote sur la rive sud qui pourrait aider à s’en inspirer et conduire à une réalisation concrète à Montréal.
La Ville de Belœil, en Montérégie, vient d’ouvrir une piscine municipale dans les eaux vives de la rivière Richelieu, une première au Québec. Visite de ce projet pilote rafraîchissant.
Résumé
Belœil Plongeon dans la première piscine en eaux vives du Québec
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(Belœil) La Ville de Belœil, en Montérégie, vient d’ouvrir une piscine municipale dans les eaux vives de la rivière Richelieu, une première au Québec. Visite de ce projet pilote rafraîchissant.
Publié à 2h04 Mis à jour à 6h00
photos : Martin Tremblay La Presse
« J’ai aimé ça parce que dans une direction, c’est facile, puisque c’est avec le courant, et dans l’autre, c’est plus difficile parce que c’est contre le courant », s’enthousiasme Talissa, 12 ans.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE
Christiane Ménard avec ses filles Maeva (debout) et Talissa
« Ça fait un bon niveau de difficulté, c’est un bel exercice », renchérit sa mère, Christiane Ménard.
« C’est vraiment une belle initiative. Ça fait une activité dans le Vieux-Belœil et quand tu n’as pas la chance d’avoir une piscine ou un bateau, ça te donne quand même un peu l’effet d’être sur l’eau. »
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Le bassin de natation aménagé au quai municipal de Belœil est encore un secret bien gardé.
Inauguré au début de juillet, le bassin de natation aménagé au quai municipal de Belœil est encore un secret bien gardé. Lors de la première semaine d’activité, une vingtaine de personnes, en moyenne, s’y sont baignées chaque jour.
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Jean Dansereau, un habitué du bassin de natation aménagé au quai municipal de Belœil
Certains nageurs, toutefois, sont déjà des habitués. C’est le cas de Jean Dansereau, 67 ans, qui a adopté l’endroit pour la soixantaine de longueurs qu’il faisait auparavant au Centre aquatique Belœil. Et de Jean-Félix Carpentier, adepte du triathlon.
« Il faut pratiquer en eau libre et il y a peu d’endroits, donc j’étais toujours obligé d’aller en Estrie ou à Tremblant. Avoir un endroit comme ça, qui est sécurisé et ouvert à tous, c’est génial ! », s’exclame M. Carpentier.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE
Stéphane Lepage, conseiller municipal à Belœil et utilisateur de la piscine en eaux vives
« Je vois beaucoup de casques de bain de clubs de triathlon », ajoute le conseiller municipal Stéphane Lepage, qui s’entraîne également ici.
Le bassin ayant plusieurs mètres de profondeur, les nageurs n’ont pas pied, et comme le fond est argileux, l’eau est un peu trouble.
C’est un environnement naturel. Il y a des courants, on ne voit pas le fond. Au niveau de la technique, on n’a pas le choix d’avoir la tête haute, de regarder en avant.
Stéphane Lepage, conseiller municipal de Belœil
En levant la tête, on a d’ailleurs une vue imprenable sur Mont-Saint-Hilaire et sa montagne, juste en face.
« On a la belle rivière devant nous et on a l’impression que si on n’a pas de bateau à moteur, on n’y a pas accès », fait valoir la mairesse, Nadine Viau.
Accès à l’eau
Les citoyens « réclamaient l’accès à l’eau, c’était une préoccupation vraiment généralisée à travers la ville », a constaté Mme Viau en faisant du porte-à-porte durant la campagne électorale de 2021.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE
Nadine Viau, mairesse de Belœil
L’implantation de ce projet unique au Québec a été facilitée par le fait que la Ville possède son propre quai et que les tests menés l’été dernier ont démontré que l’eau est baignable plus de 90 % du temps. Les corridors de nage aménagés en eau libre sont généralement dans des lacs, et non en rivière, ou dans le fleuve, comme le bain portuaire du bassin Louise, à Québec1.
« Les installations du bassin Louise sont permanentes, c’est vraiment énorme par rapport à notre projet, qui est tout petit », précise Mme Viau.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE
Le bassin ayant plusieurs mètres de profondeur, la veste de flottaison est obligatoire pour les enfants de 10 ans et moins, notamment.
Comme il s’agit d’un projet pilote, le bassin de Belœil est ouvert seulement de 15 h à 19 h, pour un maximum de 25 personnes à la fois. L’accès est cependant gratuit, et il n’est pas nécessaire d’habiter la municipalité. La Ville incite d’ailleurs les usagers à répondre à un court sondage sur son site.
Sécurité
Le bassin ayant plusieurs mètres de profondeur, la veste de flottaison est obligatoire pour les enfants de 10 ans et moins, et pour tous les baigneurs qui ne peuvent pas nager 50 mètres sans avoir pied. Les jeunes de moins de 14 ans doivent aussi être accompagnés dans l’eau par un adulte. La Société de sauvetage s’est impliquée, tout comme la Fondation Rivières.
« Ils ont réussi à faire un beau projet qui va permettre d’apprendre comment aménager ça correctement, c’est extraordinaire », se réjouit le directeur général de la Fondation, André Bélanger.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE
Dany Dolan, directeur des travaux publics de la Ville de Belœil, vérifie la qualité de l’eau analysée par la machine ColiMinder.
Pour surveiller la qualité de l’eau, la Ville a loué une machine qui effectue des prélèvements automatiques, les analyse rapidement et transmet les données à la Fondation.
On veut développer un mécanisme de suivi de la qualité de l’eau qui convienne aux municipalités, avec un protocole qui soit adapté à la réalité des rivières.
André Bélanger, directeur général de la Fondation Rivières
Des plongeurs bénévoles ont nettoyé le fond du bassin quelques jours avant l’ouverture, ce qui a permis d’en retirer divers débris, dont deux vélos, quelques pneus et des dizaines de bouteilles.
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Pour la Fondation, cette piscine en eau libre s’inscrit dans une vision plus large de la rivière Richelieu, où les résidants de la vingtaine de municipalités riveraines auraient davantage d’accès publics pour s’adonner à des activités non motorisées (baignade, kayak, planche à pagaie, etc.).
La mairesse Viau espère que son initiative incitera d’autres municipalités des environs à se doter de tels bassins « pour créer un partage de l’utilisation de la rivière, que ce ne soit pas juste une autoroute de bateaux à moteur ».
Le projet pilote, doté d’un budget de 140 000 $, fera l’objet d’un bilan à l’automne, et pourrait être prolongé l’été prochain. « On sait qu’advenant le cas où on aille de l’avant avec un projet permanent, on pourra récupérer au moins 60 % de l’investissement qu’on a fait cet été », souligne la mairesse.
Consultez le site de la Ville de Belœil 1. Lisez « Québec aura son bain portuaire avant Montréal »
C’est dommage que les résultats soient mitigés. J’espérais vraiment que cette première tentative de piétonisation soit un succès flagrant qui convaincrait les sceptiques, comme sur Mont-Royal ou Wellington… Et que par la suite les commerçant en redemandent et que St-Hubert s’ajoute à la liste des rues piétonnes estivales assurées.
Mais, force est de constater que, dans sa troisième semaine seulement, il y a des commerces pour qui ce changement au niveau de l’accessibilité du stationnement a un impact négatif. C’est vrai que je m’imagine aussi que les magasins qui vendent des vêtements, des vêtements hauts de gamme ou des articles encombrants sont moins succeptibles de bénéficier du changement de paradigme sur la rue… Je pense aussi qu’une des différences de St-Hubert, par rapport à d’autres rues piétonisées, c’est qu’elle avait beaucoup une vocation de “centre d’achat de destination, même pour les gens qui vivent loins” (surtout pour les magasins de vêtements, je pense). Donc, ça a sûrement un impact plus notable sur les clientèles qui fréquentent la Plaza, et ça ne semble pas tout à fait le cas que les nouvelles personnes que ça attirent compensent complètement les anciennes clientèles typiques.
Un point positif que je lis dans l’article c’est que ceux qui ont organiser cette piétonisation semblent avoir fait un excellent travail de leur côté pour lui donner toute les chances de fonctionner. Même parmi ceux qui sont fondamentalement contre, il semble n’y avoir personne qui critique l’implémentation en disant que «ça a été fait tout croche» ou «ça a été mal organisé tout ça». Y étant passé moi même le samedi 6 juillet, ça m’avait vraiment donné l’impression d’être un grand festival et c’était vraiment une ambiance et des installations qui donnaient envie d’y inviter du monde à venir. Un autre point louable, c’est que même les commerçants pour qui ça a moins de bénéfices directs semblent très bons joueurs et donnent la chance au coureur.
Mais enfin, à la fin de l’été viendra l’heure des bilans et on verra si les commerçants voudront péréniser cette piétonisation ou si elle n’en restera qu’a avoir été un projet pilote d’un été. Pour le moment il est encore très tôt pour arriver à des conclusions.
C’est l’organisme La Lutinerie (derrière les différents marchés/villages de Noël) qui a collaboré à la piétonnisation de la Plaza
Sur le compte LinkedIn de Line Basbous de la Lutinerie
J’avais tellement hâte de recevoir les photos et de partager avec vous le résultat de notre collaboration à la piétonnisation de la rue Plaza Saint-Hubert !
Ce printemps, nous nous sommes lancés avec un immense enthousiasme dans cette aventure, et la semaine dernière, nous avons enfin eu le bonheur de voir notre travail se concrétiser avec le déploiement des nombreuses installations et mobiliers urbains que nous avons fabriqués à la Lutinerie de Montréal, et qui permettront aux résidents et visiteurs de profiter pleinement des joies de l’été à Montréal.
Participer à cet aménagement marque une étape importante pour La Lutinerie. Bien que nous soyons déjà reconnus pour nos événements, c’est timidement et avec beaucoup d’humilité que nous avons pris ce pari et son lot de défis. Aujourd’hui, nous sommes fiers de nous être aventurés dans cette nouvelle direction qui témoigne de notre capacité à gérer des dossiers complexes à la fois d’un point de vue technique que de coordination.
Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à la SDC Plaza St-Hubert, en particulier à son directeur général, Mike Parente, pour sa confiance, son accueil si chaleureux et son soutien tout au long du processus. Cette initiative a non seulement été un succès professionnel, mais elle m’a aussi permis de faire des rencontres extraordinaires, ouvrant la porte j’en suis convaincue à de futures collaborations pleines de promesses.
Un grand merci également à l’Arrondissement de Rosemont - La Petite-Patrie pour sa confiance et son soutien. La Lutinerie de Montréal est honorée d’avoir été choisie pour contribuer à améliorer la qualité de vie de notre communauté. Un gros bravo bien sûr à toute mon équipe, la merveilleuse Catherine Laroche pour avoir géré ce dossier avec talent et énergie, et à nos incroyables bénévoles venus pendant 2 mois donner un coup de main jusqu’à la toute dernière ligne droite du tout dernier jour. Vous êtes exceptionnels!
Pour y être allé plusieurs fois, j’ai remarqué que la différence avec les autres rues piétonnes est que la majorité des gens continuaient de marcher sur le trottoir et traversaient même la rue aux passages piétons plutôt que de s’approprier l’espace du centre de la rue.
Ce qui fait que la plaza a l’air moins achalandée que d’habitude, seulement la partie centrale était plus remplie.
Il faut avouer que l’ombre des marquises de la Plaza est très appréciée pendant une canicule.
Pour avoir également marché sur Mont-Royal dimanche, c’était plutôt pénible!
18 juillet 2024 · Piétonnisation de l’avenue du Mont-Royal
Une station de triage des déchets a été ajoutée au coin de Mont-Royal et Hôtel-de-Ville.
Pour le mobilier de la Plaza, ces bacs sont réussis je trouve, pour bloquer la circulation au coin de la rue.
Ce genre de bac verdi serait intéressant dans le quartier touristique du Vieux-Montréal, plutôt que les gros blocs de béton, notamment sur la rue Saint-Paul
Quelle bonne idée qui coute peu mais qui rapporte beaucoup en matière de bien-être pour la population. Vivement que l’on reproduise la formule partout où c’est possible, afin de compenser le manque en infrastructures permanentes qui demandent de gros budgets et une longue planification.
La Piscinette porte bien son nom. Construite dans un ancien conteneur maritime, cette piscine éphémère est bien petite, mais dans un îlot de chaleur comme le Centre-Sud, elle fait un monde de différence.
Résumé
Centre-Sud Une saucette à la Piscinette
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
La Piscinette, installée au parc Jos-Montferrand dans le Centre-Sud, est accessible gratuitement tous les jours de la semaine.
La Piscinette porte bien son nom. Construite dans un ancien conteneur maritime, cette piscine éphémère est bien petite, mais dans un îlot de chaleur comme le Centre-Sud, elle fait un monde de différence.
Publié à 1h28 Mis à jour à 5h00
« Il ne faut pas que les gens sachent que ça existe, sinon tout le monde va venir ! », plaisante Barbara Boutin, plongée dans l’eau jusqu’aux épaules aux côtés de sa fille Flavie. Autour d’elles, le calme règne en ce vendredi midi : une poignée de personnes se baignent sous le regard de sauveteurs, pendant que d’autres se prélassent dans des hamacs juste à côté.
Installée depuis le début du mois de juillet au milieu du parc Jos-Montferrand, dans le Centre-Sud, la Piscinette est accessible gratuitement tous les jours de la semaine, de midi à 19 h. Derrière l’installation de bois qui entoure la piscine d’eau salée, un grand espace couvert de sable et ponctué de parasols s’offre aux usagers qui veulent étirer leur visite.
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Il n’existe pas d’autre piscine extérieure que la Piscinette, dans le Centre-Sud.
Le projet tombe à point pour les habitants de Ville-Marie, un arrondissement truffé d’îlots de chaleur où il n’existe aucune autre piscine extérieure publique, sauf sur l’île Sainte-Hélène. « Avec les canicules qu’on a eues cet été, c’est vraiment extraordinaire d’avoir ça ici », ajoute Barbara Boutin, un grand sourire aux lèvres.
Un besoin de fraîcheur
La Piscinette est apparue pour la première fois en 2022 sous forme de projet pilote, avant de renaître cette année. Selon Sophie Mauzerolle, conseillère municipale du district de Sainte-Marie, il s’agissait d’une nécessité. « On est dans un quartier qui subit beaucoup les impacts des changements climatiques, donc on voulait multiplier l’offre en termes d’îlots de fraîcheur », explique-t-elle, assise au bord de la piscine.
Sophie Mauzerolle et son équipe ont cherché une solution peu dispendieuse qui pourrait se construire rapidement. « C’est comme ça qu’on est arrivés à cette idée de piscine dans un conteneur maritime », explique-t-elle.
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La conseillère municipale Sophie Mauzerolle se réjouit de voir un public de tous âges fréquenter la Piscinette.
La Piscinette peut accueillir jusqu’à 20 personnes, une limitation qui rendait la conseillère un peu nerveuse, de prime abord. « Mais on a un bon roulement, affirme-t-elle. C’est arrivé quelques fois qu’une petite file se forme, mais en général, les gens s’installent pour se rafraîchir et ils repartent ensuite. »
En plus de la piscine, le parc Jos-Montferrand s’est doté pour l’été d’un terrain de volley de plage et de bacs à sable, en plus de salles de bains portables. Une programmation gratuite incluant des animations pour enfants, des cours de yoga et des ateliers de danse assure une vie de quartier autour de la Piscinette. « On tenait vraiment à avoir une offre de loisirs complète », explique Sophie Mauzerolle.
Une idée à propager
Étendue dans un des hamacs qui longent la piscine, Théo Dubuc-Carbonneau se repose après une courte baignade. « Je viens ici souvent, même qu’avec mon copain, on se donne parfois rendez-vous ici à l’heure du midi durant nos journées de travail », ajoute la résidante d’Hochelaga, qui a aussi fréquenté la première mouture du projet, en 2022.
La Piscinette est déjà très populaire auprès des résidents du coin, selon Théo Dubuc-Carbonneau. « Ça serait chouette que d’autres arrondissements fassent la même chose, pour que plus de gens puissent en profiter », ajoute-t-elle.
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
La Piscinette connaît déjà un bon achalandage.
Sophie Mauzerolle espère exporter ce modèle dans d’autres secteurs denses où les piscines extérieures se font plus rares. D’autres arrondissements et municipalités ont par ailleurs déjà manifesté leur intérêt, selon la conseillère de la Ville. « Là, on a une infrastructure qui se déplace et qui est très flexible. On espère que ça fera des petits ailleurs ! », souligne-t-elle.
Coin ND/Charlevoix. La borne d’incendie joue de la musique quand on tourne la manivelle
Note : Je ne pense pas que ce petit parc ait un nom.
sur la page FB de la SDC du centre-ville
Montréal centre-ville a pour objectif de rendre le centre-ville plus vert et accueillant tout au long de l’année.
Notre grand projet de verdissement, en collaboration avec Arrondissement de Ville-Marie, centre-ville et la Ville de Montréal, consiste à transformer les principales artères commerciales en espaces verdoyants et respectueux de l’environnement.
Des jardinières colorées aux allées vertes reposantes, nous embellissons le paysage urbain pour améliorer la qualité de vie de tous.
Sur le site Web de la ville
Le problème avec ces bacs c’est que j’ai l’impression que n’importe qui va y mettre n’importe quoi ou aller fouiller dedans trop facilement, si ce n’est pas partir avec le bac.
De plus, la ville devrais vraiment adopter le ‘‘bleu’’ recyclage, car le vert est souvent utiliser pour les déchets ailleurs. Un touriste ne lisant pas le Français pourrait y mettre un déchet sans trop regarder