Aménagements estivaux

Village: embellissement et minigolf sur la rue piétonne

Photo: Gracieuseté - Charles MacKay, SDC du Village

Mateo Gaurrand-Paradot

11 juillet 2023 à 17h16 - Mis à jour 11 juillet 2023 à 17h18 2 minutes de lecture

Les personnes qui aiment flâner au Village, sur la rue piétonne Sainte-Catherine Est, vont être satisfaites des nouvelles installations aménagées par la société de développement commercial (SDC) du Village jusqu’à la fin de l’été.

Si la place Émilie-Gamelin est déjà réputée pour être un lieu de rassemblement et de jeux, le lieu ludique s’élargit sur la rue Sainte-Catherine, entre les rues Labelle et Saint-Hubert. Un minigolf de neuf trous, où jusqu’à 40 joueurs peuvent prendre part à une même partie, a été installé.

La rue piétonne est aussi agrémentée «d’aménagements verdoyants, des assises confortables, une ambiance musicale et une canopée lumineuse». Le tout a été conçu par la firme En temps et en lieu.

Le village, en mode nature

De plus, la rue Sainte-Catherine se transforme en un agréable parcours «entre lianes et paillettes» pour le reste de la saison estivale. «Douze stations invitent les passant·e·s à s’installer parmi les troupeaux de mobilier, ainsi qu’au cœur d’une végétation tropicale où poussent, ici et là, une vingtaine de boules disco éclatantes qui créent un paysage surréel», mentionne la SDC du Village dans sa présentation de l’installation.

Le clou du spectacle de la promenade se situe sur la place du Village, lieu où se trouvait la galerie Blanc, musée d’art à ciel ouvert. Cette fois, l’art laisse place à la jungle. Des aménagements ludiques y ont été construits sous un dôme tandis que plusieurs bambous y ont été plantés, ce qui crée une atmosphère unique.

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Les rues piétonnes de Montréal Wellington, plus que juste une rue « cool »

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, LA PRESSE

L’intersection des rues Wellington et Hickson, à Verdun

Cet été, La Presse vous fait découvrir sept rues piétonnes de Montréal.

Publié à 1h23 Mis à jour à 6h00

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Patrick MacIntyre
Patrick MacIntyre La Presse

À l’image du quartier où elle est située, la rue Wellington s’est grandement transformée ces dernières années. Une métamorphose particulièrement apparente lorsqu’elle est fermée à la circulation routière. Victime de son succès, la « rue la plus cool au monde » veut tout de même équilibrer son offre pour continuer à desservir les locaux.

La rue Wellington

L’avenue commerçante de l’arrondissement de Verdun est piétonne jusqu’au 8 septembre entre la 6e Avenue et la rue Régina.

Contrairement à certaines consœurs piétonnes, la rue Wellington n’est pas seulement constituée de bars et de restaurants prisés des visiteurs. « On essaie de garder un équilibre, parce qu’on ne veut pas devenir une rue de destination ou d’ambiance », affirme Patrick Mainville, directeur de la Société de développement commercial (SDC) Wellington.

Cela ne veut pas dire que la rue ne comporte pas son lot de restaurants huppés et de cafés branchés. Ceux-ci lui ont d’ailleurs permis d’être classée la « rue la plus cool au monde », d’après un palmarès du magazine britannique Time Out, paru en août 2022.

Pour justifier son choix, son éditrice Laura Osborne précise, en entrevue téléphonique, que l’artère comprend « l’un des meilleurs restaurants de la ville à une extrémité [Restaurant Beba, 3900, rue Éthel] et l’un des meilleurs nouveaux restaurants à l’autre [Verdun Beach, 4816, rue Wellington], ainsi qu’un défilé animé de bars, de cafés cultes ».

Laura Osborne cite également, comme facteurs déterminants, la « richesse sur le plan culturel, l’ambiance de communauté et des endroits pour les familles », ce qui rejoint l’objectif de Patrick Mainville.

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, LA PRESSE

Vue aérienne de la rue Wellington

Le contraste entre les commerces peut toutefois être frappant lorsqu’on voit une personne se commander un cappuccino à 7 $ à deux pas de l’Armée du Salut.

Le directeur de la SDC Wellington, Verdunois de troisième génération, avoue se poser des questions sur l’embourgeoisement. « Ça m’inquiète, parce que ça change l’ADN de la ville. Pas juste du côté du logement, mais quant au prix des loyers pour les commerces. On va donc se retrouver avec moins de mom and pop shops [boutiques familiales]. »

Du même souffle, Patrick Mainville se réjouit que Verdun ne soit plus perçu comme « miteux » et « défavorisé » et qu’il ne soit plus dangereux de s’y promener. « Le but était de rendre ça sécuritaire, propre et agréable, mais ça vient avec un prix », convient-il.

Des passants enthousiastes

La Presse a récemment profité d’un début de soirée ensoleillé pour aller se promener sur l’artère. Sans surprise, toutes les personnes rencontrées accueillaient sa piétonnisation avec enthousiasme. Et l’objectif d’attirer des citoyens de Verdun semble atteint, puisque tous les piétons interrogés étaient des résidants du coin.

Je n’appelle pas ça “fermer la rue”, pour moi, c’est “ouvrir la rue”. C’est merveilleux. Il y a plein de gens qui se promènent, on rencontre nos voisins. Ça crée une vie de quartier.

Lydie Servanin, piétonne

Même Jean Wilmarc Sagesse, chauffeur de taxi, était très favorable à l’interdiction de circuler en voiture, car elle lui « amène plus de voyages » aux abords de Wellington. « Les rues parallèles sont ouvertes à la circulation, donc ça ne change rien pour moi. »

« Les citoyens aiment ça à 90 %, surtout les citoyens locaux », intime Patrick Mainville.

Les portraits de Wellington

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Doublement intéressée par la prospérité de l’artère, étant donné son emploi chez PME-Montréal et son siège au conseil d’administration de la SDC Wellington, Josée-Anne Derome croit que la piétonnisation amène un sentiment d’appartenance à la rue, autant pour les citoyens que pour les commerçants. « Une identité et une fierté sont créées. La créativité et l’esprit de village distinguent Wellington des rues avoisinantes et les gens de Verdun sont très fiers de leur rue Wellington », déclare-t-elle.

En plus des commerces qui garnissent la rue, de nombreuses décorations, des marquages au sol et des balançoires, plusieurs autres éléments participent à l’atmosphère conviviale qui règne rue Wellington. Nous avons même été témoins d’un concert ambulant du Sumak Grass Band lors de notre passage.

« Parfois, quand on est piéton, on voit l’artère différemment. On voit des vitrines qu’on n’aurait pas nécessairement vues en automobile », affirme Josée-Anne Derome.

Encore une certaine réticence

Si l’écrasante majorité accueille la piétonnisation avec enthousiasme, il reste que certaines personnes s’y opposent.

D’une année à l’autre, le citoyen devient plus favorable au projet. Chaque année, on sonde les commerçants pour voir ce qu’ils pensent de la piétonnisation. On a toujours un noyau de réticents, mais ils sont aussi en majorité en faveur.

Josée-Anne Derome, qui siège au conseil d’administration de la SDC Wellington

« Ça a un petit effet pervers, une rue piétonne, ajoute Patrick Mainville. Ça va vraiment favoriser un type de commerce. Des restaurants, des bars, des commerces de détail d’achat compulsif. Tu as vécu un bon moment, tu vas acheter un t-shirt. »

Des commerçants réticents lui ont d’ailleurs avoué avoir peur de faire valoir leur point de vue en assemblée, parce qu’ils se font traiter de « chialeux » par leurs vis-à-vis.

On peut effectivement présumer que faire son épicerie ou ramasser des 2x4 sans voiture n’est pas très pratique.

La semaine prochaine : la rue De Castelneau

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Pendant les mois d’été, la rue Wellington, c’est notre “Rambla” à Verdun. Beaucoup y vont juste pour le plaisir d’y déambuler. L’ambiance est géniale.

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À évoquer le nom Ramblas, me donne le désir irrésistible d’aller faire un tour à Verdun, tellement j’ai aimé l’ambiance de ces rues touristiques de Barcelone.

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Promenade Ontario: piétonne et «en fête» jusqu’au 5 septembre


Photo: Gracieuseté Raphaël Thibodeau

Sliman Naciri
21 juillet 2023 à 19h53 - Mis à jour 21 juillet 2023 à 19h56 2 minutes de lecture

Les Montréalais et les touristes de passage dans la métropole peuvent à nouveau, cette année, profiter de nombreuses activités et animations déployées dans le cadre de la quatrième piétonnisation estivale de la rue Ontario.

L’axe demeurera réservé aux piétons entre les rues Pie IX et Darling jusqu’au 5 septembre prochain. C’est sous le thème de la fête que les citoyens sont appelés à se rassembler et à se détendre par l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve. Les décors installés cet été s’inspirent d’ailleurs du monde de la fête foraine et présentent des éléments visuels distincts et colorés.

Plusieurs stations offrant des espaces de pique-nique, de jeux ou de détente sont aussi à découvrir, indique Signature design communication, mandaté par l’arrondissement pour mener le projet.

De plus, cette édition 2023 est marquée par plusieurs nouveautés parmi lesquelles figurent un espace familial revisité, des scénettes combinées à un espace photo ou bien encore, la Station Hochelaga, située entre les avenues Bourbonnière et Valois.

Le projet de piétonnisation estivale de la rue Ontario tient également compte des besoins de tous en matière d’accessibilité. «En effet,
l’ensemble des installations est accompagné de rampes d’accès pour laisser la chance à tous d’en profiter», souligne Signature design communication.

L’accent est également mis sur le verdissement et la récupération du mobilier d’une édition à l’autre. Un parcours végétal s’étirant sur toute la longueur de la zone et comportant 250 bacs de plantation attend les visiteurs.

Notons qu’au mois de septembre – tout comme les années précédentes – des plantes seront redistribuées aux résidents du quartier.

La programmation estivale complète de la rue Ontario peut-être consultée en cliquant ici.

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Il faut toujours trouver LE commerçant qui dit que les affaires vont mal depuis la piétonnisation

Piétonnisation de la rue Ontario: «on est en train d’y laisser notre peau», dit un libraire


Photo: Gracieuseté Librairie Z

Sliman Naciri
30 juillet 2023 à 18h42 - Mis à jour 30 juillet 2023 à 18h49 3 minutes de lecture

La piétonnisation estivale de certaines artères de la métropole fait le bonheur de nombreux Montréalais, qui peuvent ainsi se promener sans avoir à se soucier de la circulation automobile. Ces zones sont également des lieux de loisir et de détente pour les badauds.

Mais pour certains commerçants, comme le propriétaire de la Librairie Z située sur la rue Ontario, elles peuvent être la source de bien des maux de tête et parfois d’une importante baisse de revenus.

Christian Viel dit enchainer les journées de disette depuis que l’artère a été réquisitionnée par les piétons. Le scénario se reproduit chaque année: quand la rue est fermée aux voitures, ses recettes plongent systématiquement. Quand les véhicules sont de nouveau autorisés, les ventes remontent de manière « astronomique ».

Plus tôt cette semaine, dans un élan de désespoir et de frustration, l’homme a pris la décision de fermer son magasin, du lundi au jeudi, alors que la boutique est normalement ouverte toute la semaine.

« Je perds entre 150 000 et 200 000 $ par été. Pour nous, ça ne fonctionne pas, et c’est le cas pour plein d’autres commerçants. Personnellement, je ne suis pas pro auto. J’ai même voté pour la première année, pour soutenir les restaurateurs. C’est une bonne idée, mais c’est tellement mal organisé », déplore M. Viel.

Privé de sa clientèle

Si les ventes de la libraire s’effondrent soudainement quand les voitures disparaissent, ce n’est pas dû à l’absence de visiteurs. Ces derniers défilent, chaque jour, en nombre dans ce temple de la bande dessinée. Mais rares sont les achats. Christian Viel dit être privé de sa clientèle habituelle, qui éprouve des difficultés à se rendre dans son commerce quand la rue devient piétonne.

En temps normal, l’été est sa deuxième meilleure période avec Noël, mais la piétonnisation change la donne.

« Mes clients me disent, on se voit à l’automne, c’est trop compliqué de venir ici », témoigne M. Viel.

« Alors oui, il y a des visiteurs qui passent et restent parfois une heure. Ils me disent que c’est beau, mais ils n’achètent presque rien. C’est pas des gens méchants, et il n’y a rien de mal, c’est juste que ce n’est pas ma clientèle », analyse le propriétaire.

On dit que tout est beau avec la piétonnisation et que tout est le fun alors que nous, on est en train d’y laisser notre peau

— Christian Viel, propriétaire de la Librairie Z

Le commerçant dit avoir, depuis quatre ans, entrepris des démarches auprès de la Ville, de la SDC, rencontré les politiciens, les journaux, en vain. Déjà deux employés ont été licenciés et une troisième mise à pied sera prochainement prononcée, au vu de la situation financière de l’établissement.

À cela s’ajoutent des difficultés liées à l’itinérance.

« On a l’impression d’être une attraction touristique gratuite pour la Ville de Montréal, pour qu’elle puisse se faire du capital politique. On va serrer les dents puis se rendre jusqu’à ce qu’ils réouvrent la rue », grince Christian Viel.

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Je suis surpris qu’une librairie, même spécialisée, soit celle qui se plaigne d’une baisse des ventes - en général ce sont des boutiques qui vendent des articles difficiles à transporter sans voiture, comme des électroménagers ou des meubles, qui font ce genre de commentaires. Par ailleurs, la Librairie Z est située à un bloc de l’extrémité Ouest de la section piétonne, donc c’est pas comme si quelqu’un qui veut aller expressément là a besoin de se stationner très loin…

C’est pathétique de blamer la piétonnisation pour sa perte de revenu alors qu’on sait tous que l’industrie est en déclin depuis quelques décennies

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Les rues piétonnes de Montréal Sur Bernard, la détente au menu

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

La rue Bernard piétonnisée

Piétonnisée pour un quatrième été, l’avenue Bernard devient une véritable place publique, un lieu de rencontre familial et gourmand. Malgré une programmation culturelle plus mince cette année, la rue mise sur de nouveaux aménagements pour charmer les passants.

Publié à 0h54 Mis à jour à 5h00

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Fannie Arcand
Fannie Arcand La Presse

« Ici, c’est vraiment notre cour, l’été », souligne Claire Briffault, qui savoure une crème glacée avec sa fille Isaure, devant la crèmerie Bilboquet. « Avec les voisins, on se rencontre ici, on apporte des chips, on vient jaser. »

La rue piétonne ne s’étend que sur trois tronçons de Bernard, mais elle transforme la vie quotidienne dans le quartier. Pendant cinq mois, Bernard devient le point de ralliement des Outremontais.

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Claire Briffault et sa fille Isaure

« Ce qu’on veut créer comme lieu, ce n’est pas juste une rue piétonne, mais vraiment une place publique », explique le maire de l’arrondissement d’Outremont, Laurent Desbois, au téléphone.

Cette année, l’arrondissement a refait une beauté à l’avenue avec de nouveaux aménagements, comme des tables bistro, des bancs de parc et des zones d’ombrage. Une exposition photo des élèves de l’école Paul-Gérin-Lajoie ponctue d’images colorées le chemin des piétons.

Les restaurants qui longent l’avenue Bernard sont un passage incontournable, avec leurs grands parasols et leurs terrasses qui débordent jusque dans la rue.

Devant la Brasserie Bernard, la directrice Cybèle Bartolini accueille les clients avec le sourire. Ce restaurant incontournable du quartier dresse plus de 200 couverts, une fois les terrasses ouvertes.

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Cybèle Bartolini, directrice de la Brasserie Bernard

Ça double notre achalandage et ça crée une belle ambiance : les gens sont heureux d’être dehors et d’avoir le calme.

Cybèle Bartolini, directrice de la Brasserie Bernard

Pour Virginie Portes, une cliente habituée de la brasserie, l’avenue Bernard est « familiale, avec un petit charme à l’européenne ».

Pour cette Outremontaise, une journée passée sur Bernard est une journée idéale. « Je passe acheter un livre à la Librairie du Square, je m’arrête à la brasserie pour manger, ensuite je vais prendre une crème glacée au Bilboquet », décrit-elle.

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Virginie Portes, résidante d’Outremont, fréquente souvent la Brasserie Bernard.

Plus silencieuse, cette année

Dès ses débuts, l’avenue Bernard piétonne a fait le bonheur de la plupart des passants. Dans un sondage de la firme L’Observateur mené en 2021, près de 98 % des répondants se disaient satisfaits des aménagements et avaient une perception favorable de la rue.

Citoyens et commerçants soulèvent toutefois un même bémol, cette année : l’offre culturelle laisse à désirer. « Il y a beaucoup moins de spectacles, comparé à l’an passé », observe Maude Savoie-Côté, directrice du restaurant Les Enfants Terribles.

Pourtant, l’avenue Bernard avait l’habitude d’en mettre plein la vue à ses piétons, les étés passés, avec des jeux extérieurs géants, des concerts gratuits d’artistes comme Louis-Jean Cormier ainsi que des performances de danse, de théâtre et d’arts du cirque.

« En 2021, la Ville avait mis tellement d’argent sur l’évènementiel, c’était hallucinant, se souvient Cybèle Bartolini. Plein d’artistes étaient venus jouer devant le Théâtre Outremont, juste en face, c’était une ambiance folle. »

Faute d’une programmation aussi riche cette année, les restaurateurs de l’avenue Bernard se sont cotisés pour engager un DJ, qui met de l’ambiance chaque vendredi soir. « On le fait pour que la rue reste cool, jeune et attrayante, qu’il y ait du mouvement », explique Cybèle Bartolini.

Quelques rendez-vous culturels sont prévus par l’arrondissement d’Outremont, comme des prestations d’un trio jazz et un spectacle de marionnettes géantes.

Laurent Desbois reconnaît avoir dû faire des coupe dans l’animation de rue, mais assure qu’il s’agit d’une concession temporaire. « On a vraiment donné un coup et investi dans les aménagements extérieurs, mais pour les prochaines années, on va continuer à développer notre offre culturelle », rassure le maire.

Pas piétonne l’hiver

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

De nouveaux aménagements ont été ajoutés à l’avenue Bernard, cet été

D’après Claire Briffault, l’ambiance dans la rue change de façon draconienne à l’automne, quand les voitures reviennent. « Les gens ne s’arrêtent plus, les gens sont pressés à nouveau, il y a moins de liens qui se créent », déplore-t-elle.

Le projet de piétonniser l’avenue Bernard à longueur d’année avait été proposé en 2020 par le Programme d’implantation des rues piétonnes et partagées (PIRPP) de la Ville de Montréal. Abandonnée en 2022, cette idée morte dans l’œuf est largement passée inaperçue.

Laurent Desbois ne prévoit pas réanimer ce projet « difficile à concevoir ».

« Les gens sont réellement enthousiastes pour la rue piétonne l’été, on a eu un appui massif, mais pour l’hiver, on n’a pas senti d’élan de la population », explique-t-il.

En effet, la piétonnisation à longueur d’année en laisse plusieurs dubitatifs, dont Maude Savoie-Côté, des Enfants Terribles. « Déjà, l’été, il est difficile pour les clients de se stationner. […] J’ai de la misère à imaginer comment ça fonctionnerait », souligne-t-elle.

Pour l’instant, Laurent Desbois priorise d’autres enjeux de mobilité, comme la coexistence entre piétons et cyclistes. « On essaie d’améliorer cette cohabitation chaque année. »

Rouler à vélo était auparavant interdit dans la rue piétonne, mais depuis cet été, les cyclistes ont l’autorisation de circuler librement sur l’avenue Bernard avant 11 h et après 21 h. « On essaie surtout de protéger les plus vulnérables, les aînés et les jeunes enfants », souligne le maire.

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Rue Wellington: QS demande l’encadrement des baux

Photo: Archives Métro, Josie Desmarais

Clément Bolano

4 août 2023 à 7h57 2 minutes de lecture

En réaction à la fermeture croissante de commerces sur la rue Wellington, due à l’augmentation abusive des loyers, Québec solidaire propose des mesures pour encadrer les baux commerciaux. Alejandra Zaga Mendez, députée de Verdun, et Haroun Bouazzi, responsable de Québec solidaire en matière d’Économie, espèrent protéger les petits commerçants de l’escalade immobilière.

La rue Wellington, décrite par le magazine Time Out comme la «rue la plus cool du monde», est une artère commerçante dynamique et importante pour Verdun. Cependant, Alejandra Zaga Mendez souligne que «ce n’est pas normal que des commerçants puissent se retrouver sans enseigne du jour au lendemain parce que les loyers commerciaux augmentent sans limite».

Elle estime que les petits commerces et les artères commerciales de proximité sont une partie intégrante de l’identité des quartiers et méritent une meilleure protection.

Selon Haroun Bouazzi, l’absence de réglementation pour encadrer les baux commerciaux favorise les spéculateurs immobiliers au détriment des commerces de proximité, une situation que la CAQ ne semble pas prête à corriger. Il ajoute : « Dans ce far west, rien n’empêche un propriétaire d’augmenter le loyer de 15, 25 ou même 200%. Il faut encadrer ce laissez-faire, en créant un registre de baux commerciaux et en les standardisant pour y inclure des clauses de protection des locataires commerciaux. La vitalité de nos économies locales en dépend! »

Dans ce far west, rien n’empêche un propriétaire d’augmenter le loyer de 15, 25 ou même 200%. Il faut encadrer ce laissez-faire, en créant un registre de baux commerciaux et en les standardisant pour y inclure des clauses de protection des locataires commerciaux.

Haroun Bouazzi, responsable de Québec solidaire en matière d’Économie.

Récemment, plusieurs commerces de la rue Wellington ont fermé à cause de hausses de loyer exorbitantes, une situation qui inquiète la députée solidaire ainsi que les commerçants du quartier.

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Piétonnisation permanente de la rue Wellington: la pétition atteint sa cible


Photo: Josie Desmarais/ Archives Métro

Sliman Naciri
4 août 2023 à 13h37 - Mis à jour 5 août 2023 à 14h19 2 minutes de lecture

La pétition déposée au mois d’avril dernier, réclamant une piétonnisation permanente de la rue Wellington dans l’arrondissement de Verdun, arrivera à échéance le 8 août prochain.

Celle-ci est parvenue à recueillir, en date du 4 août, un total de 3172 signatures. Pour que la pétition soit jugée conforme, 3031 signatures étaient nécessaires. Seules les personnes âgées de 15 ans et plus et résidant sur le territoire de l’arrondissement de Verdun peuvent signer le document.

Alors que la piétonnisation estivale «a été acclamée par les résidents, les conseillers et les médias», l’objectif serait désormais de rendre l’artère piétonne à l’année, «dans l’intérêt de la communauté», argumente la pétition.

«Cette proposition ferait de Verdun un quartier plus agréable, sain, écologique, équitable, accessible, convivial aux enfants et socialement intégré, aligné sur les ambitions et les valeurs de notre communauté», indique-t-on.

Au mois d’avril, le directeur général de la Société de développement commercial Wellington (SDC), Patrick Mainville, s’était félicité du lancement d’une telle pétition, évoquant, un «tellement bon travail que des gens veulent ça toute l’année». D’autres voix avaient toutefois mis en garde contre la gentrification engendrée par la piétonnisation et souligné les difficultés liées à la saison hivernale.

Notons que le projet de piétonnisation permanente de la rue Wellington a été qualifié de recevable par l’arrondissement et conforme à l’article 24(d) de la Charte montréalaise des droits et responsabilités, qui vise à stimuler la mobilité active et réduire l’utilisation des automobiles en milieu urbain.

Les personnes qui souhaitent obtenir plus d’informations concernant la pétition peuvent contacter la personne responsable, M. Bitsakis, à l’adresse bonusbox@gmail.com, précise l’arrondissement.

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Une accalmie appréciée dans l’avenue Duluth

PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

L’avenue Duluth est piétonne cet été.

Cet été, La Presse vous fait découvrir sept rues piétonnes de Montréal.

Publié à 0h59 Mis à jour à 6h00

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Naomie Duckett Zamor
Naomie Duckett Zamor La Presse

En bannissant la circulation automobile, la piétonnisation des rues procure habituellement une accalmie, côté bruit, aux résidants des artères visées. Ceux qui habitent l’avenue Duluth, l’une des rares faites de pavés à Montréal, en savent quelque chose.

Quoiqu’attrayante à l’œil, cette caractéristique – les pavés – vient avec certains inconvénients.

« Les roues sur le pavé font énormément de bruit, dit Jean-Francis Strayer, président de l’Association des commerçants de l’avenue Duluth. La piétonnisation donne un répit à tous les occupants, le temps d’un été. C’est surtout agréable pour les restaurateurs avec terrasses puisque les gens peuvent manger tranquillement, sans entendre le roulement des roues et sentir les tuyaux d’échappement à la hauteur des assiettes. »

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Et de restaurants, l’avenue Duluth en regorge. Que ce soit pour aller déguster un repas au fameux Jardin de Panos ou prendre le petit déjeuner Chez José, curieux et habitués investissent l’artère historiquement reconnue pour ses tables « apportez votre vin ».

« Comme publicité, il n’y a rien qui fonctionne aussi bien que croiser notre terrasse remplie de bons plats et de fous rires », indique Julian Strayer, propriétaire du restaurant Les oiseaux de passage.

PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Julian Strayer, propriétaire du restaurant Les oiseaux de passage

Le stationnement, « un calvaire »

En plus d’aider à diminuer la pollution sonore et atmosphérique causée par les voitures, la piétonnisation encourage les gens à visiter le Plateau Mont-Royal en transports en commun.

Ça aide à éviter certains débordements, quand on pense aux gens qui prennent leur voiture après avoir bu un coup. On revient à des pratiques un peu plus anciennes, où les gens se déplacent autrement.

Julian Strayer, propriétaire du restaurant Les oiseaux de passage

Tous ceux qui fréquentent le Plateau Mont-Royal connaissent les problèmes entourant le stationnement dans l’arrondissement. Jean-Francis Strayer parle de « calvaire à longueur d’année ».

Depuis l’automne dernier, la Ville a mis en place un système de vignettes de 24 heures, offertes au coût de 8 $ aux bornes de stationnement. Il suffit d’entrer le code PMR02. « La Ville pourrait mieux l’afficher, car plusieurs personnes ne le savent pas », suggère Jean-Francis Strayer.

Une vie de quartier inégalée

« Cette portion du Plateau, c’est un village. C’est multiculturel et les gens y habitent longtemps », souligne Françoise Saliou, propriétaire de Pierre de Lune, une boutique spécialisée en décoration en verre.

PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Françoise Saliou, propriétaire de la boutique Pierre de Lune

D’après la dame, qui réside au-dessus de son commerce, la piétonnisation « enrichit » la vie de quartier.

On voit des enfants courir, des mamans avec une poussette. Le soir, on laisse nos fenêtres ouvertes et on entend la musique qui berce la rue.

Françoise Saliou, propriétaire de la boutique Pierre de Lune et résidante du quartier

Jean-Francis Strayer souhaite que la programmation des activités de l’artère piétonne reflète cet esprit familial et convivial.

« On a planifié des activités pour tous les âges, puisqu’il y a un esprit de communauté sur cette rue. Foires commerciales, cours de yoga, spectacles musicaux, il y en a pour tous les goûts », énumère le président de l’association des commerçants.

Françoise Salilou applaudit cette initiative.

« Grâce aux festivités, les gens viennent s’implanter sur la rue l’instant d’une soirée et ils y laissent leur signature. C’est bien agréable. »

Selon Mathieu Livernois, propriétaire du Sonik, un magasin de vinyles spécialisé en musique punk hard core, la piétonnisation change sa clientèle.

« Je vois des visages différents qui entrent dans ma boutique par curiosité, contrairement à ceux qui viennent habituellement, qui sont souvent des habitués. C’est le fun de voir toutes sortes de personnes. »

PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

La boutique de vinyles Sonik, tenue par Mathieu Livernois

Cohabitation contrôlée

L’avenue Duluth n’échappe pas au problème d’itinérance, qui préoccupe l’association des commerçants de l’avenue. Jean-Francis Strayer travaille avec plusieurs organismes, comme Emmis, dont les membres patrouillent et veillent au bon voisinage.

L’organisme En plein milieu offre également des formations à certains commerçants, pour leur apprendre à mieux intervenir auprès des gens agités. « La réponse des commerçants dans ce genre de situation a un immense impact sur l’atmosphère de l’avenue », indique Jean-Francis Strayer.

La pandémie de COVID-19 a touché l’avenue Duluth, en emportant notamment l’une de ses adresses les plus populaires : le restaurant L’Académie, à l’angle de Saint-Denis.

PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Le restaurant L’Académie, fermé depuis la pandémie

Jean-Francis Strayer se réjouit toutefois de constater qu’une majorité de commerces ont survécu.

« Ça démontre la force de caractère de chacun des humains derrière ces commerces. Ce sont souvent des entreprises familiales, où on trouve des gens qui travaillent avec cœur et, surtout, sans horaire fixe. Ce sont de vrais travaillants, et ça paraît. »

Piétonnisation de l’avenue Duluth

Entre le boulevard Saint-Laurent et la rue Saint-Hubert, jusqu’au 5 septembre 2023.

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Il reste un peu plus d’une semaine à la piétonnisation de Mont-Royal. Ça ferme toujours trop tôt :stuck_out_tongue:

Toujours pleine de gens:

Le jour où l’Avenue sera reconstruite, ça serait chouette d’intégrer de manière permanente ce genre de verdissement:

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Bon, je crois que NotJustBikes a été impressionné par la piétonnisation de l’avenue du Mont-Royal
J’ai hâte de voir sa vidéo sur Montréal!

https://www.instagram.com/p/CwgTVufSuve/

Dans le Toronto Star

Car-free streets in downtown Montreal took ‘political guts.’ Can Toronto do the same?

Closing streets in Montreal to traffic has proven popular with residents, tourists and businesses.


Lex Harvey / The Toronto Star
Mont-Royal Avenue in Montreal is closed to vehicle traffic between June and September.


Lex Harvey / The Toronto Star
Street art, murals, greenery and unique seating options — from converted chairlifts to refurbished church pews — have helped turn car-free Mount Royal Avenue in Montreal into a destination.

By Lex Harvey Transportation Reporter
Sunday, September 3, 2023

MONTREAL — Even as a blanket of grey clouds covers the sky on a Thursday afternoon in August, Montreal’s Avenue Mont-Royal is humming with activity. Parents walk hand-in-hand with small children in a row; a young man peruses the titles at a bookstore with shelves on the street; friends sip coffee on an extended streetside terrasse; a couple relaxes on a repurposed church pew. Skateboarders, cyclists, pedestrians and even rickshaws populate the street, which appears more like an open-air market than a thoroughfare.

That’s because one big thing is missing: cars. Between June and September, Montreal shut a 2.5-kilometre stretch of Mont-Royal, a busy main street in the city’s Le Plateau-Mont-Royal borough to vehicle traffic. It’s one of 10 streets the city pedestrianized as part of an initiative that started during the pandemic but has since become a boon for residents and businesses alike.

Car-free streets boost tourism, business

Montreal’s pedestrianized streets are an example of how cities can carve out space for walkers while also boosting tourism and generating benefits for local businesses. Similar efforts in Toronto to reallocate space have faced resistance, resulting in initiatives being pared down or nixed altogether. While Montreal’s urban design and culture has historically made it friendlier to pedestrian initiatives, experts say Toronto is ready for change, and should follow Montreal’s lead in pushing for more car-free zones.

For Montreal Mayor Valérie Plante, the main street experience has always been about more than what goes on inside the butcher, the restaurant or the clothing shop. “The environment around the business itself should be fun and inviting,” she said in an interview with the Star. The street should be a destination, a place where people want to come and enjoy themselves, and meet up with friends.

So when COVID-19 hit, Plante, head of the progressive urbanist party Projet Montreal and the city’s mayor since 2017, saw an opportunity.

It was a time when governments had more leeway to push through radical policies, particularly those that made life better for people living in dense cities. Toronto, for its part, expanded its bike lane network and closed some major streets to car traffic on weekends.

Pedestrianized streets, Plante said, could provide residents with more physical space while helping businesses compete with online retailers.

“We said, ‘hey, let’s do it. Let’s implement what we believe in.’”

Car-free streets boost business sales

Three years on, Montreal’s car-free streets have become a major draw: for residents, for tourists and for many local businesses, the majority of which say pedestrianization has boosted their sales, according to city data. Montreal has also attributed a drop in Mont-Royal’s retail vacancy rate — from 14.5 per cent in 2018 to 5.6 per cent in 2023 — to pedestrianization.

It also seems to have drawn more people to the area. Last year, a counting station near the Mont Royal Metro stop counted 6.3 million pedestrians over the 100 days the street was car-free. This year appears on track to surpass that, with 5.3 million pedestrians counted in June and July alone.

Part of what makes Montreal’s pedestrianized streets so effective, visitors and experts say, is that they not only provide convenient transportation corridors for pedestrians and cyclists, they also have become destinations in and of themselves, as Plante envisioned. Street art, murals, greenery and unique seating options — from converted chairlifts to refurbished church pews — greet visitors who stroll down Mont-Royal.

The benches have been the “magic tool” for the street, said architect and urban designer Jean Beaudoin, who was brought on by the local business association to help with Mont-Royal. The pedestrianized part of the street now has about 1,000 seating options. “We’ve created a new way to enjoy the neighbourhood by going there to meet people but not necessarily buy something, and that actually benefited both businesses and citizens.”

Montreal to invest $12 million in car-free streets

In 2022, Plante announced the city would invest $12 million over the next three years into pedestrianized streets. Businesses are some of the biggest champions of car-free streets, Plante said; some are even asking for them to be implemented year-round.

According to an internal survey from the Mont-Royal business association, about two-thirds of businesses are on board with the pedestrianized street, with 40 per cent fully in support and another 30 per cent feeling neutral but satisfied, recognizing that customers like it. Thirty per cent of businesses do not approve because of the challenges it poses to their business model.

Getting local businesses on board is key, as Toronto’s experience shows. For the past two summers, a small section of Market Street between Front Street East and The Esplanade — a busy patio-filled street next to the St. Lawrence Market — has been closed to car traffic, as part of an initiative championed by the area’s business association. But local businesses pushed back against a plan to pedestrianize Kensington Market, warning that permanently limiting cars would hurt small grocers and retailers in the area and accelerate gentrification. That plan has now been scaled back.

Toronto scales back reallocation of street space

Other efforts to reallocate road space in Toronto — like CaféTO and cycling lanes — have also faced considerable resistance, with detractors arguing that such interventions hurt businesses and contribute to congestion. However, evidence has consistently shown cycling infrastructure has little impact on car travel time and encourages people to use other modes of transport.

Former Toronto chief planner Jennifer Keesmaat said the reason for Montreal’s success with pedestrian streets goes back to the way the city was built.

“Montreal was really designed with a much more Western European mindset, which was walkable neighbourhoods with gentle density,” she said, adding this kind of urban setup tends to correspond with a higher preference for active transportation infrastructure. This, coupled with Plante’s strong progressive leadership, helped the city to pull this off, Keesmaat said.

It also took some “political guts,” Keesmaat said. In Toronto, sometimes “councillors hide behind consultations instead of grabbing the bull by the horns and getting things done.”

Because Montreal’s pedestrianized streets are temporary — active between June and September in most cases — it was easier for the city to convince businesses to keep an open mind and give them a shot, said Beaudoin.

Montreal adds free rickshaws for people with mobility issues

“The bet was that once people try it, people will love it,” said Plante. The city has adapted to challenges along the way, for example by adding maps to show where parking is available, or creating drop-off zones for cars. Last year, the city added rickshaws to pedestrianized streets that give free rides to residents with mobility concerns.

While Toronto may be lagging Montreal, the city is making strides in becoming more pedestrian friendly. In 2021, city council signed off on a plan to reduce car lanes and widen sidewalks on Yonge Street between Carlton and Queen streets, an area with high pedestrian traffic.

With the election of Olivia Chow as mayor, a progressive who has pushed for active transportation, Toronto could be on the path to implementing pedestrianized streets, Keesmaat said.

“The situation we have right now is that almost every street, with so few exceptions, is dominated by motor traffic,” said Madeleine Bonsma-Fisher, a University of Toronto data scientist who visited Montreal this summer. “And it’s really not that big of an ask to put some streets, some small spaces, aside for other uses.”

When Bonsma-Fisher walked down Mont-Royal earlier this summer, the first thing she noticed was the quiet. The street was packed with people, but without the honks, whizzes and revs of vehicle traffic, she felt an overwhelming sense of calm.

“There can be hundreds of people out, and you just hear this murmured conversation,” she said.

“You can hear birds!”

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Maybe it’s because NJB is infamous for his lack on nuance and total disdain for North America, but the use of the Owen Wilson cut kind of felt more sarcastic than sincere :thinking:

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Le communiqué officiel

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Pourquoi Ontario dans Hochelaga n’est pas piétonnisée jusqu’à Dézery ? Ça me semblerait assez évident de connecter avec la place des Tisserandes. Pour ne pas trop interférer avec des lignes de bus?

Je ne sais pas, mais Ontario entre Pie-IX et Darling, c’est le secteur de l’ancienne SDC Promenade Ontario.

Mont-Royal va seulement jusqu’à De Lorimier cette année? D’habitude on piétonnise jusqu’à Fullum. C’est dommage pour les résidents et les commerçants de ce secteur.

Edit: J’ai su que c’était à cause de la réouverture de la caserne sur Mont-Royal à l’est de De Lorimier.