Comme si j’avais besoin d’une raison supplémentaire pour ne pas voter pour ce parti… Parfait!
Il me semble que Yves Levesque s’était déjà prononcé contre le scénario TGV il y a deux ans.
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“Si les troupes de Pierre Poilievre ont manifesté peu d’intérêt envers ce projet, la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, multiplie les déclarations favorables. Son gouvernement évalue la faisabilité d’un TGV entre Calgary et Edmonton. Il y a deux semaines, Mme Smith a fait le voyage Montréal-Ottawa à bord d’un train VIA Rail en compagnie du PDG d’Alto, Martin Imbleau, afin de comparer des notes sur les défis d’un tel chantier.”
Le pays gagne quand tout le monde appuie des projets comme ça et les dépolitisent. C’est le seul vrai moyen de régler les problèmes d’embouteillages montres tant chers aux conservateurs. Martin Imbleau a bien fait d’inviter Mme Smith. Enfin quelqu’un qui pousse des projets à bout de bras! (ça nous aiderait quelqu’un comme ça à la tête de l’ARTM)
Le TGV est d’abord un projet d’affaires qui s’inscrit tout à fait dans l’esprit du développement durable. En plus de stimuler l’économie nationale, il contribuera grandement à diminuer le bilan carbone du pays. En plus il offrira une alternative attrayante pour les déplacements est-ouest, en remplacement de l’automobile et de l’avion, tout en reliant efficacement les deux plus grandes villes du Canada, mais pas seulement.
On n’a qu’à regarder l’énorme développement des transports en Europe, pour voir à quel point le TGV a rapproché les économies de tous les pays desservis, tout en améliorant les rapports politiques entre les partenaires européens.
Donc je vois bien le même genre de dénouement pour le Canada. Même éventuellement d’autres lignes complémentaires nord-sud à certains points de convergence comme cela s’est produit sur le vieux-continent.
De ce point de vue je le considère comme un projet porteur qui pourra s’étaler sur plusieurs décennies et relier à terme une majorité de grandes villes secondaires. Pas seulement pour le bénéfice des communautés urbaines ainsi reliées, mais aussi positif au niveau démographique. Tandis que le public voyageur national comme international pourra pénétrer plus avant à l’intérieur du pays, en développant par surcroit le tourisme régional.
Le problème de l’ARTM au Québec vient pas mal plus du fait que le politique gère les projets à la pièce et ne laisse pas les autorités régionales faire leur propre planification. Si ton ministre ne t’écoute pas, il n’y a pas grand chose que tu peux faire. D’autant que la gouvernance des grands projets au Québec passe inévitablement par le conseil des ministres.
Je crois que le commentaire de @jul123123 réfère au fait que le patron de Alto se montre sur la place publique et fait beaucoup d’entrevue pour augmenter la visibilité du projet. Peut-être que le patron de l’ARTM devrait être dans tous les médias et multiplier les rencontres avec tout le monde pour pour promouvoir les projets.
Même si Benoit Gendron frappait à toutes les portes possibles, qu’est-ce que ça changerait?
VIA HFR - VIA TGF Inc. a été créée pour faire la promotion et développer le projet. C’est littéralement ça leur mission. Ils opèrent dans un contexte politique favorable, avec un gouvernement derrière eux…
Le rôle de l’ARTM ce n’est pas de porter un projet à bout de bras. C’est de planifier et d’organiser nos transports dans la région métropolitaine. L’ARTM n’opère pas dans un contexte politique favorable… C’est facile de critiquer et comparer mais ce n’est pas du tout la même chose.
L’ARTM a quelqu’un d’affecté aux relations gouvernementales, si ce n’est pas un comité même. Donc, ils occupent ce rôle quand même. Effectivement, ils opèrent dans un milieu politique hostile. Justement, en campagne électorale, c’est assez judicieux et agile d’aller chercher tous les camps pour faire baisser les fourches des partis moins convaincus. Peu importe qui est élu, l’ARTM reste la même, même chose pour VIA HFR. C’est bien qu’ils se montrent prêts à collaborer d’avance. D’une autre part, c’est certain qu’à porter un projet contre vents et marées quand tu es un haut fonctionnaire, ce n’est pas super pour ta carrière, mais des fois, j’ai l’impression que l’ARTM dit scusé mononcle un peu vite et ne défend pas trop ces décisions même s’ils sont fustigés de toutes parts. Je sais que le gouvernement les tienne bien soumis. Ça fait du bien de voir un patron d’organisme de transport public essayer quelque chose quand même!
Même sans porter un projet spécifique, l’ARTM devrait tout de même être dans les médias. Ça permet de sensibiliser la population aux problèmes que vit le réseau de transport et de mettre de la pression sur les instances politiques. Je me rappel, il y a quelques années de cela, d’avoir vu une photo d’un espace en dessous d’un escalier qui était soutenu par plusieurs dizaines de supports temporaires. Ce genre d’image, ça saisi l’imaginaire de la population. Plutôt que de cacher les problèmes, on devrait les montrer du doigts et en parler haut et fort.
À la lumière du résultat des élections, est-ce qu’on peut dire que le projet est relativement sauve, pour l’instant ?
Pour l’instant, oui. Compte tenu de la forte intention d’investir d’avantage au Canada, j’ai l’impression que si accélérer le projet était envisageable, il le ferait.
Surtout si on fournit à l’Alberta leur propre TGV…