Ce qui me semble une recommandation bien malheureuse et un concept très Plateau-centré.
Il y a par exemple un public pour le vélo de route électrique qui permet à des gens plus âgés ou avec des limitations fonctionnelles de continuer à participer à des sorties de groupes, de garder une vie sociale autour du vélo, avec des sorties sur route où la vitesse moyenne tourne très majoritairement autour de 30 km/h.
Aussi, dans des contextes de manque d’infrastructures, dans les banlieues par exemple, et d’autos à grande vitesse, pouvoir rouler à 30-35 km/h me semble un facteur de sécurité par rapport au trafic automobile dans bien des situations (par exemple traverser des entrées de bretelles d’autoroute).
Par contre, limiter les flottes partagées est tout à fait recevable (public moins aguerri, port du casque quasi absent, cohabitation sur les pistes, etc.).
PS. Bon, j’enlève ce que je viens de dire parce que la position exacte de VQ (que je viens de chercher) est bien plus nuancée
:
Résumé des recommandations
- Ne pas permettre une vitesse maximale d’assistance supérieure à 32 km/h, et évaluer les effets de cette vitesse sur la sécurité
- Exclure les scooters et motos électriques de la catégorie des VAE
- Ne pas excéder la puissance nominale maximale de 500 W pour les VAE grand public
- Privilégier les accélérateurs limités à 6 km/h, et évaluer leur impact sur la sécurité au-delà de cette vitesse
- Abaisser la limite d’âge pour les VAE à 14 ans
- Prévoir une catégorie distincte pour les VAE en libre-service, à vitesse limitée à 25 km/h, exemptée de l’obligation de port du casque
- Tenir compte de la réalité des vélos cargo familiaux, vélos adaptés et cyclopousses dans les critères de redéfinition des VAE
- Prévoir des dispositions particulières pour les vélos cargo utilisés à des fins de logistique et de transport de marchandises
- Se doter d’outils de collecte de données tenant compte de la variété des VAE
Un rapport qui note avec justesse :
Alors que des vitesses trop élevées constituent une préoccupation légitime pour la cohabitation sur les voies cyclables, il faut également tenir compte du fait que plusieurs cyclistes ont à emprunter, occasionnellement ou régulièrement, des voies de circulation partagées avec la circulation automobile. Dans de tels cas, la possibilité d’atteindre une vitesse de 32 km/h peut améliorer le sentiment de sécurité des usager·ères de VAE, en leur permettant d’atteindre une vitesse de circulation plus proche de celle pratiquée par les autres véhicules, et donc d’éviter plusieurs manœuvres de dépassement de la part des automobilistes.
Enfin, une vitesse de 32 km/h peut représenter un avantage pour les usager·ères ayant à couvrir de plus longues distances, par exemple en contexte périurbain ou rural.