Ailleurs dans le monde - Voirie et infrastructures cyclables

Ça coûterait 48 M$ pour enlever les liens cyclables à Toronto :melting_face:

Le démantèlement de pistes cyclables sur les rues Bloor et Yonge ainsi que sur l’avenue University, à Toronto, coûterait 48 millions de dollars aux contribuables ontariens, selon un rapport de fonctionnaires municipaux présenté aux conseillers mercredi.

Le gouvernement Ford a déposé un projet de loi pour obliger les municipalités à obtenir son autorisation avant d’aménager des pistes cyclables qui retrancheraient une voie de circulation pour les automobiles.

Ce projet de loi va plus loin : il autoriserait le retrait de portions de pistes cyclables sur les rues Bloor Ouest et Yonge ainsi que sur l’avenue University à Toronto. Les fonctionnaires municipaux indiquent dans leur rapport que la facture de 48 millions de dollars représente le coût du démantèlement de l’ensemble des pistes ou de certains tronçons.

Les intersections protégées de style néerlandais se multiplient

Southern California’s First Protected “Dutch-Style” Intersections

“Watch out, Amsterdam”, declared Santa Monica Mayor Gleam Davis when she cut the ribbon on the newest addition to their growing cycling network: the concrete-curb-protected 17th Street bikeway, which features Southern California’s first-ever protected “Dutch-style” intersections.

These two junctions are a translation of best practice from the Netherlands—including corner islands that force motorists to slow their speed, take a more perpendicular turn, and visually acknowledge crossing pedestrians and cyclists; significantly improving safety for all users.

Des photos sur leur compte Bluesky

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Le gouvernement Ford a ajouté un amendement de dernière minute à son projet de loi 212 : interdiction de poursuivre le gouvernement en cas de blessure ou de décès…

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Sur CBC News Network

Hurt cyclists can’t sue Ontario under new amendment to bike lane bill, NDP says | Canada Tonight

Opposition MPPs in Ontario say new changes to the Ford government’s controversial bike lane bill would mean cyclists or their families can’t sue the province if they’re hurt or killed after bike lanes are removed. Dave Shellnutt, founder of The Biking Lawyer LLP, discusses the potential impact on cyclists.

Read more: Injured cyclists can't sue province under amendment to new Ontario bike lane bill, NDP says | CBC News

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Le projet de loi 212 de Doug Ford a passé au vote à l’Assemblée législative aujourd’hui

The Ontario government has officially passed Bill 212 — a controversial piece of legislation that gives the province sweeping control over municipal bike lanes and lets construction of Highway 413 begin before Indigenous consultation or environmental assessment is complete.

The fast-tracked bill, which passed at Queen’s Park Monday, requires municipalities to ask the province for permission to install bike lanes when they would remove a lane of vehicle traffic.

It also goes a step further and allows the removal of three major Toronto bike lanes on Bloor Street, Yonge Street and University Avenue — though the specifics of if all three of those lanes or just sections of them will be ripped out remains up in the air.

66 en faveur du projet de loi et du retrait des pistes cyclables

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Don’t want to be too dramatic, but blood is on their hands

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bon… un ancien ministre conservateur, Kevin Klein, voudrait que d’autres gouvernements/administrations imitent l’Ontario

Without solid data, it’s impossible to justify the continued expansion of bike lanes across Winnipeg. How can we accurately evaluate the return on these investments without knowing how many residents use these paths, particularly in winter when they remain empty but are plowed before many secondary roads? These decisions are being made without examining the facts, with a council that appears more influenced by a small but vocal bike lobby than by the real needs of Winnipeggers.

Goddam quit du concept de demande induite, vraiment le Canada est rendu autant une joke que les États-Unis sur les questions de transport

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Il faut des données solides pour accorder de la place aux vélos voire aux piétons, par contre pour l’automobile pas besoin. C’est bien pratique cette façon de procéder.

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Mais comment peux-tu avancer ces faits s’il manque l’information? Visiblement la rigueur va dans un sens.

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Transformation de la capitale italienne de l’automobile, Turin, où est né Fiat

Son métro a 13 ans

The manufacturing hub is the home of Italy’s biggest automaker. But as the industry recedes, the city has been expanding its bike and transit infrastructure.

As the home of Fiat, the Piedmontese city of 850,000 has been the national hub for vehicle manufacturing for more than a century. And like Detroit, Turin has been rocked by the decline of its auto factories over recent decades.

But cars no longer define Turin like they once did.

Turin’s evolution extends far beyond Lingotto. Today, Italy’s car city is crisscrossed by 80 bus routes, eight tram lines, 22 subway stations, and 258 kilometers of bike lanes for those choosing not to drive. Some 95% of Turin residents now live within 300 meters (0.2 miles) of a transit stop. According to a 2020 city report, fewer than half of local trips happen in a car.

In Italy’s Motor City, Car-Free Options Are Growing

Bleu = pistes cyclable
Rose = rues à 30 km/h max
Jaune orangé = rues scolaires
Vert = zones piétonnes


Source : Bike lanes – Muoversi a Torino – Turin Infomobility Portal

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Sur Bluesky, Bruno Bernard, président du conseil métropolitain de Lyon (France) explique pourquoi les voies réservées et les pistes cyclables ne sont pas peintes à Lyon. Sa réponse est fait à partir d’une publication sur les voies réservées rouges et les bandes cyclables vertes de San Francisco

C’est une question qu’on me pose beaucoup : pourquoi ne pas faire des couloirs bus / vélos de différentes couleurs ?

Je vais essayer de répondre du point de vue d’une collectivité territoriale.

Les pistes cyclables ou les couloirs bus, ont beaucoup “d’améliorations” à faire : être plus sécurisées, avoir des rebords adaptés, être perméables à l’écoulement des eaux de pluies, avoir des matériaux biosourcés, si possible des végétalisations le long du trajet et bien-sûr être visible.

À titre d’exemple, quand nous avons projeté le coût de notre réseau cyclable des Voies Lyonnaises dans la Métropole de Lyon, le coût pour nos 250 km était autour de 280 millions d’€, ce qui en fait l’un des réseaux les plus ambitieux de France.

Rajouter de la couleur revenait à doubler ce coût.

Comme nous n’avons pas de budget illimité, un arbitrage se pose : Quoi privilégier ? La sécurisation ? La perméabilité ? La visibilité ?

L’arbitrage est donc difficile.

Pour la solution choisie chez nous, nous faisons une couleur différente aux intersections. Nos pistes cyclables sont aussi conçues pour être perméables aux écoulements d’eaux de pluies et en grande partie biosourcé !

Je suis étonnée que ça coûte le double pour ajouter de la couleurs aux différentes voies