Merci, je sais très bien ce que c’est qu’un tramway en site propre. Ce que tu illustres est de la famille des voies exclusivement réservées (un exemple que je connais bien, je viens de Paris). Même qu’on met de l’herbe quand on peut pour dissuader des intrusions automobiles (mais ça ne fonctionne pas toujours, les automobilistes peuvent être très créatifs).
Je dis que la limite devient floue notamment avec des lignes hybrides, partiellement en site propre, partiellement en emprise fermée, et souvent parfois partiellement en site partagé, et avec des tramways qui répondent maintenant à des besoins différents de l’usage traditionnel (genre, il y a 100 ans).
Ma question est qu’est-ce qui définit aujourd’hui un tramway. Et comment ce manque de définition claire fait que les gens s’obstinent sans fin dans les forums de discussions.
Et ce n’est pas un point négatif. Je peux te donner des exemples en Europe et en Asie, et ce ne sont pas des échecs. Bref, prouve-nous le contraire.
Je suis pas mal d’accord avec ça, mais je ne pense pas que ce soit propre à l’Amérique du Nord. Je ne crois qu’il y ait un exceptionnalisme nord-américain de la médiocrité en la matière (même si il y a certes un manque d’expérience), mais je peux me tromper.
Souvent vrai. Ton point est le même que le précédent.
Oui. Genre Kusttram en Belgique, 67 km. Blue Line, 78 km. Et sans doute d’autres. Pas le temps de chercher.
Oui, précisément. Je m’autocite :
Pour la Blue Line (78 km, avec seulement 44 arrêts), si je pars aujourd’hui à 16 h 4 de Long Beach, j’arriverai à 18 h 2 à Azusa, soit 1 h 58, ce qui donne une vitesse de 39,7 km/h. Il est intéressant de savoir que la vitesse moyenne est de 16 km/h dans le centre-ville, et de 89 km/h dans les sections en emprise fermée (par exemple, le long de Foothill Freeway) parfois longues (5-6 km).
Sincèrement, je pense que c’est un point important de notre différence d’appréciation. Ce qui sépare un tramway d’un métro, léger ou pas, est l’emprise totalement fermée.
Aussi, un même tramway peut aujourd’hui être à la fois un équivalent de bus urbain, un métro léger et une connexion interurbaine, sur une même ligne. Et ce n’est pas intrinsèquement mauvais (bon, on s’accorde, ça peut l’être, mais c’est que l’on a pas répondu aux besoins — paramètres financiers, politiques, NIMBYs, et j’en passe).
Bref, je n’enlève pas un mot de mon commentaire précédent. Et j’ai tendance à penser que nos positions respectives ne sont pas si éloignées que ça.