Ailleurs dans le monde - Transports en commun

Il faut faire la distinction entre différents éléments.

D’abord, il va toujours y avoir des exceptions.

World Trade Centre c’est clairement une exception.

Pour second avenue subway, c’est principalement une question de norme et de sécurité, pas d’apparence. D’ailleurs, ces stations sont vraiment en-dessous de ce qui se fait ailleurs dans le monde en terme d’apparence.

Penn Station, on est surtout dans le confort. Il n’y a rien d’extravagant, et c’est beaucoup dans le standard. C’est faux de croire qu’on a mis de l’argent dans l’apparence de cette station au détriment d’autre chose.

Pour le REM, il faut faire attention de ne pas généraliser les commentaires très nichés. Même si le projet est un désastre d’intégration urbaine pour les spécialistes et les professionnels, je crois que la majorité des gens referait le même projet si les options c’était ça ou rien. C’est juste qu’on sait très bien que les options ne sont pas seulement «ça ou rien». C’est ça, rien, ou mieux. Et vu que Montréal est une ville qui se compare toujours à l’Europe et non à l’Amérique du nord, on aurait voulu mieux, parce qu’on sait que ça se fait, au même prix. Mais à condition de remettre en question certains standards nord-américains, ce qui n’est pas facile.

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Sécurité? Les stations du second avenue subway ont une mezzanine pleine longueur. C’est beaucoup d’espace qui a été excavé à grands coûts.

J’ai remarqué quelque choses avec tes videos de construction au japon. Il y a toujours 3 ou 4 fois plus d’ouvrier que sur nos chantiers.

Une des grosse raison, c’est qu’ils planifient et préparent les travaux pendant des mois, voir des années. Absolument tout le matériel est en place et prêt à être déployé en quelques minutes. Tout est pensé de manière à minimiser la durée des désagréments pour le public.

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Translink a fait une excellente vidéo pour expliquer sa situation financière.

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Le mieux n’existe pas en pratique. Justement les standards nord-américains sont cela: des standards nord-américains, soit où on est.

Est-ce que le PSE est ce mythique mieux? Parce ce qu’on a eu du REM de l’Est est le scénario du rien justement, idem pour la Rive-Sud.

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le monde est plus grand que le Canada et les États-Unis. Si vos voisins font du mauvais travail, pourquoi la comparaison est-elle toujours avec eux ? Ouais, des circonstances similaires. 1% de mieux, nous pouvons nous féliciter. Ne regardez certainement pas ce qui se construit en Europe. J’aime le REM parce qu’il existe, pas seulement dans un rapport du gouvernement mais dire que le mieux n’existe pas est myope.

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Le mieux est un concept, elle n’est représentée par aucune organisation promotrice, n’a pas d’étude de faisabilité ou de proposition. Le problème du mieux est que c’est une cible mouvante. Il y a toujours mieux. Il n’y a aucune cible pour mieux, c’est pour cela que c’est une arme politique redoutable: on va vous promettre mieux que ce que vous avez maintenant. Comment? No idea, on verra en temps et lieux. Ou faisons des études, ça va nous dicter comment trouver ce mieux.

On a les proverbes pour nous avertir, mais malgré tout on tombe sous le charme du mieux à chaque fois:
Le mieux est l’ennemi du bien.
A bird in the hand is better than two in the bushes.

Le REM de l’Est est tombé au combat contre ce mieux tout-souterrain, et là on se retrouve avec le PSE. Est-ce mieux?

Je ne dis pas qu’il ne faut pas s’améliorer, mais il faut cesser de courrir après des cibles inatteignables. De notre situation (inexpérience, sous-financement structurel, et conflit politique en TeC), courrir après le mieux (la zone euro multi-souveraine, populeuse, dense, et orienté TeC) est l’équivalent d’un joggeur occasionnel de vouloir avoir les temps des marathoneurs Kenyan.

C’est de la pure fabulation, ce mieux. Commençons par régler notre problème de financement.

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Avec le montant d’argent que le gouvernement provincial s’apprête à mettre dans la version tramway du PSE, je ne comprends toujours pas pourquoi il n’a pas offert de payer pour enfouir le segment centre-ville du REM de l’Est.

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Peut-être qu’ils pariaient que la CDPQ céderait à la pression du public et qu’ils paieraient pour un segment souterrain/alternatif. Mais lorsque la CDPQ s’est retirée, le gouvernement a dû gérer lui-même l’ensemble du projet, car la population s’attend à un projet qui dessert l’est maintenant. C’est le scénario que j’imagine.

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Si le gouvernement a dit qu’il allait financer ce projet, j’ai raté la nouvelle. Il me semble qu’aux dernières nouvelles, le dossier avait été déposé et que c’est là que s’en était rendu. Bref, il me semble qu’il y a encore beaucoup de place dans ce dossier pourr des rebondissements inattendu.

Parce que le segment centre-ville n’est ultimement pas ce qui a mené à la mort du REM de l’Est (de toute façon, la dernière version voyait le REM enfoui à partir de Jeanne-Mance).

Le plus gros problème d’acceptabilité sociale se trouvait dans l’Est de l’île.