Ailleurs dans le monde - Politique et économie

Jon Stewart a fait un résumé de la journée :grimacing:

Jon Stewart on Trump’s Inauguration and Elon Musk’s Nazi Salute | The Daily Show

Jon Stewart unravels the absurd “weave” that was Trump’s Inauguration Day, from Joe Biden’s buzzer-beater pardons to the tech billionaire VIPs in attendance to the new president’s passive-aggressive transfer of power. Plus, the Best F**kin News Team has full coverage on day one of the second Trump era.

Alors qui pourra arrêter Donald Trump ?

Les marchés financiers pourraient fort bien être le dernier rempart contre les dérives du nouveau président. Un rempart invisible, mais implacable. « Money talks. » L’argent parle. Et ça tombe bien, c’est un langage que Donald Trump comprend très bien. Son aréopage de conseillers milliardaires aussi.

À la base, il faut rappeler que c’est la frustration des consommateurs contre l’inflation qui a fait élire Donald Trump, plus que tout le reste.

Le hic, c’est que les grandes promesses de Donald Trump – imposer des droits de douane sur les produits importés de l’étranger, procéder à des expulsions massives d’immigrants en situation irrégulière et réduire les impôts des Américains – auront l’effet contraire. Elles feront augmenter les prix.

C’est exactement ce que nous indiquent les marchés obligataires, en ce moment.

Le taux d’intérêt des obligations du gouvernement américain de 10 ans a grimpé de 3,6 % en septembre à 4,6 % cette semaine. C’est loin d’être banal.

Une telle remontée des taux à long terme est complètement inusitée, dans un contexte où la Réserve fédérale américaine (Fed) réduit son taux directeur.

Cette divergence est une anomalie préoccupante. Elle indique que le vent pourrait tourner. Que la Fed, inquiète de l’inflation, pourrait mettre en veilleuse sa baisse de taux, comme elle l’a laissé entendre en décembre.

Contrairement à la première fois que Trump a pris le pouvoir, l’économie américaine roule au-delà de son potentiel, ce qui laisse peu de marge de manœuvre pour ajouter de l’huile sur le feu avec des mesures inflationnistes.

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En se retirant financièrement, ils vont aussi perdre une voix d’influence sur la santé mondiale.

Catherine Régis, spécialiste en droit et politiques de la santé à la faculté de droit de l’Université de Montréal

D’autres pays, comme la Chine, la Russie ou des pays du Moyen-Orient, pourraient vouloir combler ce vide, soulève la Dre Liu. « On ne sait pas à quoi peut ressembler cette influence-là. Ça va changer la dynamique. »

Se retirer de l’OMS nuit « à la sécurité américaine et à notre avantage concurrentiel en innovation », a affirmé Lawrence Gostin, spécialiste américain du droit de la santé internationale, sur X. « Les agences de santé américaines et nos sociétés pharmaceutiques dépendent des données de l’OMS pour développer des vaccins et des traitements. Au lieu d’être les premiers à avoir des vaccins, nous serons en bout de file », a écrit ce professeur de l’Université Georgetown dans une série de microbillets dénonciateurs.

Pour mieux comprendre le virage majeur de la politique Trump aux USA. À noter que ce n’est qu’un début…

La menace Trump sur le Groenland interpelle le Canada puisqu’il est lui aussi dorénavant dans la mire des USA.

Comme celui de la rougeole, une autre maladie d’enfance que l’on croyait disparue, mais qui profite de l’hésitation vaccinale pour faire un retour au Québec. Sans parler de celui de la grippe aviaire, à quelques mutations près de se transformer en virus dévastateur pour les humains.

On n’en est pas là, fort heureusement. Mais il faut s’y préparer. Tirer dès maintenant les leçons de la pandémie de COVID-19. Tout faire pour que ça se passe mieux, la prochaine fois.

En se retirant de l’OMS, les États-Unis feront exactement le contraire.

Ils nuiront largement aux efforts de surveillance et de contrôle des épidémies. Leurs laboratoires n’auront plus accès aux données de l’OMS – par exemple, aux séquences génétiques de nouveaux virus, indispensables pour développer, dans l’urgence, des traitements salvateurs. Les scientifiques américains sont dans tous leurs états : ce décret, préviennent-ils, porte les germes d’une catastrophe annoncée.

Le président affirme que l’OMS a escroqué les Américains, en plus d’être contrôlée par la Chine. L’ironie, c’est que le retrait des États-Unis créera un vide politique que la Chine ne tardera pas à combler. Les États-Unis perdront de leur influence pour répondre aux crises sanitaires. La population américaine en paiera le prix. Le reste du monde aussi.

On se croirait retourner au moyen-âge avec des conditions d’expulsions inhumaines et indignes d’un pays civilisé. Le gouvernement Trump exige le respect pour lui-même, mais use de sa puissance pour écraser les pays qui refusent ce genre de traitement dégradant à leurs ressortissants.

Menotter et entraver des passagers dans un avion est contraire aux règles de l’OACI. Cela équivaut à les condamner automatiquement à la mort en cas d’accident aérien, en les empêchant d’évacuer sécuritairement pour sauver leur propre vie.

Je suis scandalisé par ses bassesses, ça promet pour l’avenir. :no_entry_sign:

Résumé

Refus de vols militaires d’immigrés expulsés Donald Trump annonce une série de sanctions contre la Colombie

PHOTO PABLO VERA, AGENCE FRANCE-PRESSE

La façade de l’ambassade des États-Unis à Bogotá, le 26 janvier 2025

(Washington) Le président américain Donald Trump a annoncé dimanche une série de sanctions contre la Colombie, une escalade spectaculaire en représailles à la décision de Bogotá de refouler des avions militaires transportant des immigrés expulsés par les États-Unis.

Publié à 12 h 09 Mis à jour à 17 h 48

Agence France-Presse

Cette annonce fait suite à la décision du président de gauche colombien, Gustavo Petro. « Un migrant n’est pas un criminel et doit être traité avec la dignité qu’un être humain mérite, a déclaré M. Pétro sur X. Nous accueillerons nos ressortissants dans des avions civils, sans les traiter comme des criminels ».

Washington va notamment imposer des droits de douane de 25 % sur tous les biens colombiens entrant aux États-Unis, qui seront portés à 50 % dans une semaine, a détaillé Donald Trump sur sa plateforme Truth Social, malgré l’accord de libre-échange entre les deux pays.

IMAGE TIRÉE DU COMPTE TRUTH SOCIAL DE DONALD TRUMP

Réponse de Bogotá

Le président colombien Gustavo Petro a réagi dans la soirée en annonçant à son tour sur X avoir donné ordre à son ministre du Commerce extérieur de « relever à 25 % les droits de douane sur les importations provenant des États-Unis ».

Le train de sanctions annoncé par Donald Trump comporte également une interdiction d’entrée aux États-Unis et une révocation des visas pour les responsables du gouvernement colombien, ses alliés et ses partisans ainsi que des « inspections renforcées » à l’entrée pour tous les ressortissants colombiens et marchandises en provenance de ce pays, a-t-il précisé.

« Ces mesures ne sont que le commencement », a prévenu le président républicain, accusant le gouvernement colombien de se dérober à ses « obligations juridiques d’accepter le retour des criminels qu’ils ont forcé les États-Unis à accueillir ».

La présidence colombienne a également annoncé qu’elle allait envoyer son avion « pour faciliter le retour dans la dignité des ressortissants qui devaient arriver dans le pays ce matin, par des vols d’expulsion ».

PHOTO RAUL ARBOLEDA, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Le président colombien, Gustavo Petro

Il n’a pas précisé combien de vols en provenance des États-Unis devaient atterrir en Colombie ni combien de migrants expulsés ils transportaient.

Une source à la présidence colombienne a assuré à l’AFP que les États-Unis n’avaient pas suivi « la procédure régulière suivie dans ces cas entre les deux pays ».

Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a déclaré dans un communiqué que M. Petro avait commencé par approuver les vols, mais qu’il avait ensuite « annulé son autorisation lorsque les avions étaient en vol ».

Menottes

Donald Trump a promis de lancer « le plus grand programme d’expulsions de l’histoire américaine », et la Maison-Blanche s’est targuée cette semaine de l’arrestation de centaines de « migrants criminels illégaux », soulignant qu’ils avaient été expulsés par avions militaires plutôt que civils, comme c’était le cas précédemment.

Depuis son investiture le 20 janvier, les États-Unis n’avaient pas encore effectué d’expulsions vers la Colombie, mais cela a été le cas vers le Guatemala et le Brésil.

Le responsable de la politique américaine d’expulsions massive d’immigrés en situation irrégulière, Tom Homan, a affirmé dimanche sur la chaîne ABC que les migrants pourraient être expulsés vers un pays tiers si leur pays d’origine refusait de les accueillir.

Samedi, c’est le Brésil qui avait exigé des explications à Washington pour le « traitement dégradant » de migrants irréguliers brésiliens expulsés par les États-Unis, à bord d’un vol arrivé la veille à Manaus (Nord).

Selon Brasilia, 88 Brésiliens se trouvaient dans l’avion.

À bord, « ils ne nous ont pas donné d’eau, nous étions pieds et poings liés, et ils ne nous laissaient même pas aller aux toilettes », a déclaré Edgar Da Silva Moura, un informaticien de 31 ans, arrivé au Brésil par ce vol après sept mois de détention aux États-Unis.

« Il faisait trop chaud, certains se sont évanouis », a-t-il ajouté.

Selon la ministre brésilienne chargée des Droits humains, Macaé Evaristo, l’avion transportait également « des enfants autistes, ou souffrant d’un handicap, qui ont vécu des situations très graves ».

PHOTO DOUGLAS MAGNO, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Un homme expulsé des États-Unis est accueilli par des proches à l’aéroport international de Confins, dans l’État de Minas Gerais, au Brésil, le 25 janvier 2025.

Le ministère brésilien de la Justice a ordonné aux autorités américaines de « retirer immédiatement les menottes » lorsque l’avion a atterri, dénonçant le « mépris flagrant des droits fondamentaux » de ses citoyens.

Une source gouvernementale brésilienne avait souligné vendredi à l’AFP que cette expulsion n’avait « pas de relation directe » avec l’opération contre les clandestins lancée par la nouvelle administration Trump, mais s’inscrivait dans le cadre d’un accord bilatéral entre le Brésil et les États-Unis, de 2017.

Une décision unilatérale du dictateur Trump.

Résumé

Google Maps changera le nom du golfe du Mexique après l’ordre de Trump

PHOTO YAHIR CEBALLOS, ARCHIVES REUTERS

Après son entrée en fonction, le président Donald Trump a ordonné que les eaux bordées par le sud des États-Unis, le Mexique et Cuba soient renommées golfe d’Amérique.

Google a déclaré qu’il suivrait l’exemple du gouvernement américain s’il devait changer les noms du golfe du Mexique et du mont Denali sur ses cartes.

Publié à 10 h 05

L’entreprise a affirmé lundi qu’elle n’effectuerait des changements que lorsque le gouvernement mettrait à jour ses listes officielles pour le plan d’eau et la montagne.

Après son entrée en fonction, le président Donald Trump a ordonné que les eaux bordées par le sud des États-Unis, le Mexique et Cuba soient renommées golfe d’Amérique. Il a également ordonné que le plus haut sommet des États-Unis soit rebaptisé mont McKinley.

« Nous avons une pratique de longue date consistant à appliquer les changements de nom lorsqu’ils ont été mis à jour dans les sources gouvernementales officielles », a indiqué Google, dans une publication sur le réseau social X.

L’entreprise a déclaré que Maps refléterait toutes les mises à jour du Geographic Names Information System, une base de données de plus d’un million d’entités géographiques aux États-Unis.

« Lorsque cela se produira, nous mettrons rapidement à jour Google Maps aux États-Unis pour afficher le mont McKinley et le golfe d’Amérique », a indiqué Google.

PHOTO MARK THIESSEN, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Le mont Denali, en Alaska

« Denali » est le nom préféré de la montagne pour les Autochtones de l’Alaska. L’ancien président Barack Obama a ordonné en 2015 qu’elle soit rebaptisée par rapport à son ancien nom « McKinley », en hommage au président William McKinley, désigné à la fin du XIXe siècle par un prospecteur d’or.

L’Associated Press, qui fournit des informations dans le monde entier à de nombreux publics, désignera le golfe du Mexique par son nom d’origine, qu’il porte depuis 400 ans, tout en reconnaissant le nom de golfe d’Amérique.

L’AP utilisera cependant le nom de mont McKinley au lieu de Denali puisque la région se trouve uniquement aux États-Unis et, en tant que président, M. Trump a le pouvoir de changer les noms géographiques fédéraux au sein du pays.

Ahurissant comme proposition et totalement irréaliste. On ne dispose pas d’un peuple comme d’une marchandise que l’on déplace à volonté et sans même consulter les principaux concernés, les palestiniens eux-mêmes. C’est d’un amateurisme déconcertant et inimaginable de la part du président d’un grand pays, totalement ignorant de la diplomatie la plus élémentaire, de la plus haute incompétence et au total mépris de l’histoire.


Donald Trump certain que l’Égypte et la Jordanie recevront des Palestiniens déplacés

PHOTO ROBERTO SCHMIDT, AGENCE FRANCE-PRESSE

Donald Trump, président des États-Unis

(Washington) « Ils le feront », a assuré Donald Trump jeudi à propos de l’accueil par la Jordanie et l’Égypte de Palestiniens déplacés, même si ces deux pays rejettent ce transfert évoqué par le président américain.

Publié à 16 h 54

Agence France-Presse

« Nous faisons beaucoup pour eux et ils vont le faire », a encore dit le président républicain à la Maison-Blanche à un journaliste qui lui demandait comment il pouvait amener Amman et Le Caire à changer de position.

Il n’a pas donné plus de précisions.

Le chef de l’État égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le roi Abdallah II de Jordanie ont catégoriquement rejeté mercredi l’idée avancée par Donald Trump de transférer dans leurs pays les Palestiniens de Gaza.

« La déportation et le déplacement des Palestiniens de leur terre est une injustice à laquelle nous ne prendrons pas part », a déclaré le premier.

Le second a souligné dans un communiqué « la position ferme de la Jordanie sur la nécessité de maintenir les Palestiniens sur leurs terres et de leur permettre d’obtenir leurs droits légitimes, conformément à la solution à deux États ».

Alors que la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza, assiégée par Israël, ont été déplacés par la guerre, le président américain avait avancé samedi l’idée de les envoyer en Jordanie et en Égypte afin, selon lui, de « faire le ménage » dans le territoire palestinien.

Lundi, Donald Trump avait réaffirmé que les Gazaouis « pourraient vivre dans des zones beaucoup plus sûres et peut-être beaucoup plus confortables ».

Sa proposition a déclenché une volée de condamnations au Moyen-Orient et en Europe.

On parle quand même du même gars qui prépare un camp de concentration à Guantánamo pour y envoyer 30 000 immigrants irréguliers… La vie humaine n’a aucune valeur pour lui…

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Donald Trump est un homme peu cultivé, immature, très ignorant à plusieurs égards, pas très intelligent et avec un manque de jugement flagrant. En plus il est très peu empathique, ses valeurs sont strictement matérielles, il ment sur une base continue avec comme objectif que cela serve toujours ses intérêts personnels et politiques.

Avec son égo surdimensionné et sa propension au narcissisme il a besoin d’être adulé et craint de tous, incluant ses proches collaborateurs, alliés et associés. Dans le cas contraire il attaque agressivement et perd tout sens de la mesure. Bien sûr il croit avoir toujours raison et à l’instar d’un dictateur, il élimine facilement les gens dont il n’a plus besoin ou qui lui font ombrage.

Dans son langage simpliste, un adversaire d’une quelconque nature est un ennemi à abattre avec lequel il faut être impitoyable.

Finalement comme sa vie est une bataille constante et qu’il se défie de tout le monde, il devient totalement imprévisible et inconstant, voire dangereux. Son style est l’attaque d’abord, dans le but d’intimider et forcer le jeu afin de garder l’initiative. Dans une éventuelle négociation, il doit nécessairement être le seul gagnant et cela au mépris de la partie adverse et de ses droits.

Quant à Guantanamo, le choix n’est pas innocent puisque ce territoire militarisé est en dehors des USA. Il est donc par nature inaccessible aux visiteurs et aux médias. Il échappe aux institutions démocratiques et aux contre-pouvoirs, est strictement contrôlé sans droit de regard et où l’état de droit est bafoué au nom d’une justice punitive.

Son existence même est scandaleux et aurait dû être fermé depuis longtemps, car il est incompatible avec les valeurs démocratiques garanties par la Constitution américaine, sans parler de celles de l’ONU. La population américaine devrait alors être alarmée parce que sa nouvelle vocation risque de conduire à des dérapages sévères et des exactions en tout genre à l’abri des critiques et des regards extérieurs.

Attention le danger croit avec l’usage :no_entry_sign:

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Pendant ce temps en Belgique :belgium:

Five Belgian parties struck a coalition deal on Friday to form a new government headed by the Flemish conservative Bart De Wever, after more than seven months of tortuous negotiations.

The agreement paves the way for De Wever to become the first nationalist from the Dutch-speaking Flanders region to be Belgian premier – although in recent years he has backed off on calls for it to become an independent country.

Sur ce point je ne te suis pas trop Saint-Martin. Sauf le Royaume-Uni et l’Amérique du Nord, la plupart des pays occidentaux ont des écosystèmes politiques et des modalités d’expression démocratique parmi les plus diversifiés et progressistes au monde. Il existe donc, dans la plupart des cas, une pluralité d’alternatives à l’extrême-droite. Si autant de gens soutiennent sereinement des mouvances s’approchant de près ou de loin à celle-ci, c’est qu’elles sont en phase avec leurs valeurs, leurs croyances et leurs aspirations. Ce serait bien peu sérieux de caractériser la chose comme un vecteur notable, ou même marginal, de radicalisation vers un conservatisme dur.

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On parle peu du déplacement la fenêtre d’Overton, qui a normalisé certaines positions ou politiques qui étaient tabous dans les décennies après la Deuxième Guerre Mondiale. La France en est un excellent exemple: depuis le Front républicain face à l’extrême droite en 2002, le RN a réussi son pari de dédiabolisation et est devenu un parti ‘mainstream’ dans les dernières années.

Selon le chroniqueur:

Ce qu’il est en train d’accomplir en ce moment à vitesse grand V, c’est le démantèlement de la république américaine et son remplacement par un régime autoritaire.

Un régime où les traités signés avec les partenaires les plus fiables ne valent plus rien, comme on vient de le voir. Mais aussi un régime où la loi est récrite dans le bureau du président.

Des milliers – je dis bien des milliers – de dossiers d’agents du FBI sont examinés par l’administration Trump pour voir s’ils ont travaillé dans les dossiers criminels de Trump.

Cela s’appelle une purge. Une purge dans des institutions qui doivent jouir d’une indépendance certaine et appliquer la loi, pas se soumettre aux ordres de vengeance criminelle du président.

N’oublions pas que Musk a établi un record absolu de conflit d’intérêts. Jamais un individu n’avait investi autant d’argent et de ressources informatiques et de communication pour faire élire un président américain.

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L’incroyable démolition de l’aide internationale des USA

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En agissant de la sorte Trump isolera les USA des grandes décisions prises à l’international et perdra dans le processus plusieurs précieux alliés pour l’aider à influencer les votes selon les intérêts de son propre pays. Laissant le champ libre à ses grands adversaires dans le monde.

Envoyer des immigrants à Guantánamo est une mesure profondément cruelle et coûteuse. Cela coupera les gens de leurs avocats, de leur famille et de leurs systèmes de soutien, les jetant dans un trou noir où le gouvernement américain pourra continuer à violer leurs droits de la personne en toute impunité. Fermez Guantánamo maintenant et pour toujours !