Ailleurs dans le monde - Politique et économie

Son geste antidémocratique est un avertissement pour tout le monde, parce qu’une fois qu’un pays glisse dans la dictature, cela devient très difficile (souvent au prix du sang et pendant de longues années de souffrance) de revenir en arrière vers une société de droit et de liberté civile.

Disons que les sud-coréens sont passés très proche d’une catastrophe politique. En conséquence ils devront sévir vigoureusement, car le président déchu s’est comporté comme un véritable traitre à la nation en tentant un coup d’état. Un geste anticonstitutionnel de la plus grande gravité et totalement impardonnable en matière de droit.

Non pas vraiment. Il y a eu beaucoup de problèmes politiques. La population et structure gouvernementale est assez bien structuré pour résister, vu qu’ils doivent périodiquement faire face au problème. La mémoire est encore fraiche dans la culture et la population, même ceux des jeunes.

Je ne dis pas qu’il n’y a pas de problèmes en Corée du Sud, mais tomber dans la dictature est assez loin sur la liste.

Aux États-Unis par contre…

Tant mieux, surtout que le monde a besoin d’une Corée du Sud démocratique pour résister aux pressions des dictatures de la Corée du Nord et de Pékin.

Tandis qu’aux USA le rouleau compresseur de l’équipe Trump est très menaçant. Ce sera aux américains de défendre leur liberté et j’ose espérer qu’ils seront vigilants car c’est pas gagné…

Pendant ce temps en Allemagne

:scream::scream::sob::sob:

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À ce point, si nous avons encore un gouvernement fonctionnel à Ottawa, nous devrions convoquer l’ambassadeur des États-Unis et demander des clarifications sur ces propos inacceptables par rapport à un pays souverain.

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M. Trump n’est que simple citoyen jusqu’au 20 janvier, l’ambassadeur représente l’administration Biden jusque là.

Cela ne devrait pas empêcher les chefs de gouvernement canadiens de lui répondre fermement, seul M. Ford semble le faire.

P.S. si les républicains bloquent le ‘statehood’ au District de Columbia et à Porto Rico (démocrates à l’os) car ils ne veulent pas perdre les prochaines elections pendant des années ils n’ont aucun intérêt à ajouter le Canada qui a aussi majoritairement appuyé Mme Harris.

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Convocation le 21. :stuck_out_tongue:

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Un résumé des propos d’aujourd’hui de Trump de la part du Daily Show… et aussi de la politique au Canada

Trump Ratchets Up Call to Annex Canada & Greenland as Trudeau Says He’ll Resign | The Daily Show

Desi Lydic discusses Trump’s imperialist push ahead of his inauguration, including making Canada the 51st state, renaming the Gulf of Mexico, and possibly invading Greenland. Plus, Jordan Klepper is hyped about colonialism’s apparent comeback.

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Trump s’affirme par ses propos irresponsables être l’homme le plus dangereux pour l’équilibre du monde et la paix mondiale.


Ça veut surtout dire que la doctrine américaine des relations internationales sous Trump II sera en rupture complète avec ce qu’on a connu depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Les nouvelles entités admises dans l’Union sont souvent devenues d’abord des territoires. Le processus peut être long avant d’accéder au statut d’État : les États-Unis ont annexé Hawaii en 1898, mais ce n’est qu’en 1959 que l’archipel est devenu le 50e État américain.

« Mais Donald Trump fait juste se moquer de votre premier ministre, et la raison pour laquelle les républicains ne vont jamais voter pour admettre le Canada comme État, c’est la même raison pour laquelle ils ne donneront pas le statut d’État à Washington ou à Porto Rico : vous êtes trop libéraux », ajoute-t-il.

« Ce ne sont pas tous les républicains qui voudraient que le Canada se joigne aux États-Unis, à cause de la façon dont fonctionne le système américain, acquiesce M. Chapwick. Avec notre population de 40 millions, on aurait autant de sièges à la Chambre que la Californie, et la plupart iraient aux démocrates. »

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Si les USA annexaient le Canada, le pays serait démocrate pour les 50 prochaines années :wink:

With Canada’s 47 electoral votes (45 House seats + 2 senators), Democrats would enter an election with 253 seats, Republicans would have 202, and there’d be 85 up for grabs.

The Democratic nominee would need just 18 electoral votes to get to 271 and clinch a majority of what are now 540 votes in the Electoral College. That would require a minimum of just two battlegrounds, while Republicans would need to win at least five.

https://www.politico.com/news/2025/01/08/canada-new-state-electoral-college-001966

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J’ai gardé un profond ressentiment vis à vis de Chrétien, le fossoyeur du Lac Meech. Par ailleurs jamais je n’aurais cru un jour être d’accord avec lui. Mais face au président Trump et ses menaces verbales envers le Canada. J’avoue que je suis satisfait du discours de cet ancien premier ministre canadien et appuie complètement ses arguments.

D’un autre côté je me questionne sérieusement sur Poilièvre qui est demeuré totalement muet sur cette question de souveraineté canadienne. Pire je le soupçonne de vouloir s’approcher ouvertement, une fois élu, de la rhétorique trumpienne. Notamment avec son déni sur les changements climatiques et sa volonté d’exploiter davantage les énergies fossiles, à l’encontre du consensus scientifique international sur le sujet.


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Les autorités anti-corruption de la Corée du Sud ont finalement réussi à mettre la main sur leur président suspendu

South Korean President Yoon Suk Yeol has been arrested, according to the country’s anti corruption agency, the latest chapter in a weekslong political showdown that began with the embattled president’s shock martial law decree last month.

South Korean authorities investigating Yoon had arrived at his official residence earlier this morning in a second attempt to detain the embattled leader for questioning over his short-lived declaration.

For weeks, the embattled president has been holed up in his fortified residence, surrounded by his Presidential Security Service team, evading arrest as he faces several probes and an impeachment trial following his short-lived decree.

Yoon is wanted for questioning in multiple investigations, including over accusations of leading an insurrection – a crime punishable by life imprisonment or even the death penalty.

Le Canada a eu son lot de différends avec son puissant voisin, tant sur le plan économique que sur le plan stratégique. Sur la guerre au Viêtnam comme sur l’invasion de l’Irak, le Canada a refusé de suivre les États-Unis.

Mais jamais dans l’histoire contemporaine n’y a-t-il eu de discours aussi hostile d’un président des États-Unis. Ce n’est pas un changement de ton auquel on assiste, mais un changement profond d’approche.

« Nous avons toujours entretenu le sentiment que les États-Unis sont un ami, un allié, partageant des valeurs fondamentales avec nous. Celles comprises dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, etc.

« Tout ça est renforcé par des alliances formelles, NORAD, l’OTAN, etc.

« Mais maintenant, j’entends des choses venant du président Trump qui remettent en question l’engagement américain pour tout ce qui va au-delà des transactions, des rapports de force économiques.

« Quand il dit : “Nous allons forcer le Canada…” Ce n’est pas normal, ce type de langage ! »

Les déclarations de Donald Trump, ses menaces de se désengager des traités et du financement de divers programmes de l’ONU sont l’objet de discussions incessantes « partout dans les couloirs », dit l’ancien premier ministre ontarien.

« En l’écoutant, on ne sait pas vraiment ce qu’il veut atteindre. Il n’est pas permis dans la charte des Nations unies de même menacer un autre État, et c’est ce qu’il est en train de faire. Nous n’avons pas les moyens militaires de répondre, mais nous devons répondre. Il y a un plan en train d’être mis en place. »

Marco Rubio, l’homme désigné par Donald Trump comme secrétaire d’État, estime d’ailleurs que l’ordre mondial ayant suivi la guerre froide est non seulement « obsolète », mais qu’il est devenu « désormais une arme utilisée » contre les États-Unis (propos publiés mardi en vue d’une allocution ce mercredi)…

Résumé

Gaza Israël et le Hamas acceptent un accord pour un cessez-le-feu

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(Doha) Israël et le Hamas ont accepté mercredi un accord pour un cessez-le-feu à Gaza et la libération d’otages, mettant fin à 15 mois d’une guerre qui a fait des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien, a annoncé une source proche des discussions.

Publié à 6 h 34 Mis à jour à 12 h 24

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Callum PATTON avec Chloe ROUVEYROLLES-BAZIRE à Jérusalem Agence France-Presse

Les négociations indirectes qui piétinaient depuis des mois s’étaient accélérées ces derniers jours en vue d’une trêve associée à une libération d’otages retenus dans la bande de Gaza depuis l’attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Cette attaque a déclenché en riposte une offensive israélienne qui a réduit en ruines une grande partie du territoire et provoqué une crise humanitaire majeure.

Cette attaque a déclenché une guerre qui a fait des dizaines de milliers de morts et réduit en ruines une grande partie du territoire.

Le cessez-le-feu met fin au cauchemar de ses 2,4 millions d’habitants, dont la plupart ont fui leur foyer pour tenter d’échapper aux combats et aux bombardements.

L’accord âprement négocié par les médiateurs internationaux, Qatar, États-Unis et Égypte, et conclu à quelques jours du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, prévoit un échange d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël.

« Un accord de cessez-le-feu à Gaza et de libération d’otages a été atteint à la suite de la rencontre du premier ministre qatari [Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani], avec les négociateurs du Hamas et, séparément, avec les négociateurs israéliens, dans son bureau », a annoncé une source proche des discussions.

Dans une première phase, 33 otages devraient être libérés en échange d’un millier de Palestiniens détenus par Israël, selon deux sources proches des négociations. Les otages seraient libérés « par groupes, en commençant par les enfants et les femmes ».

La deuxième phase concernera la libération des derniers otages, « les soldats et les hommes en âge d’être mobilisés », ainsi que le retour des corps des otages morts, selon le Times of Israel.

Un responsable israélien a cependant prévenu mardi qu’Israël ne quitterait « pas Gaza tant que tous les otages ne seront pas rentrés, les vivants et les morts ».

« Prête à reconstruire »

À mesure que les négociations progressaient, Israël a multiplié les frappes meurtrières sur la bande de Gaza, affirmant viser des combattants du Hamas.

Mercredi, 27 personnes ont encore été tuées, selon les secours, notamment à Deir el-Balah, dans le centre du territoire, et à Gaza-ville, dans le nord, où une frappe a touché une école abritant des déplacés.

À Deir el-Balah, Nadia Madi, une déplacée, priait pour qu’« une trêve soit déclarée ».

« Je suis prête à reconstruire ma vie au milieu des décombres », a assuré cette femme qui a fui son foyer comme la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du territoire assiégé, et n’a pas revu sa famille « depuis plus d’un an ».

PHOTO ABDEL KAREEM HANA, ASSOCIATED PRESS

Des Palestiniens inspectent le site d’une frappe israélienne à Deir Al-Balah dans le centre de la bande de Gaza, le 15 janvier 2025.

Une seule trêve d’une semaine avait été observée fin novembre 2023 et les négociations menées depuis se sont heurtées à l’intransigeance des deux camps.

Mais les pourparlers se sont intensifiés à l’approche du retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis, le principal allié d’Israël, le 20 janvier, dans un climat de pression internationale accrue sur les différentes parties.

Donald Trump a récemment promis « l’enfer » à la région si les otages n’étaient pas libérés avant son retour.

Sur 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 94 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.

L’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.

Au moins 46 707 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par les Nations unies.

Selon l’armée, 408 soldats ont été tués au combat.

L’avenir en suspens

Déjà minée avant la guerre par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza sort de la guerre plongée dans le chaos.

Les Nations unies ont estimé que la reconstruction du territoire, dont plus de la moitié du bâti a été détruit, prendrait jusqu’à 15 ans et coûterait plus de 50 milliards d’euros.

Les infrastructures, notamment le réseau de distribution d’eau, ont été très lourdement endommagées.

Famine, froid, et désespoir cernent les installations de fortune où s’abrite en masse la population. La plupart des enfants sont déscolarisés depuis plus d’un an. Seule une poignée d’hôpitaux fonctionne encore, partiellement.

S’il fait taire les armes, le cessez-le-feu laisse en suspens l’avenir politique du territoire où le Hamas, à présent très affaibli, s’était emparé du pouvoir en 2007, chassant l’Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas.

La guerre à Gaza a relancé l’idée d’une solution à deux États, israélien et palestinien, pour régler le conflit israélo-palestinien, défendue par une large partie de la communauté internationale, mais à laquelle Israël est fermement opposé.

Israël, qui avait promis de détruire le Hamas après l’attaque du 7 octobre 2023, dit refuser un retrait total de son armée, et refuse que Gaza soit administré à l’avenir par le Hamas ou l’Autorité palestinienne.

Les Palestiniens quant à eux affirment que l’avenir de Gaza leur appartient et qu’ils ne toléreront aucune ingérence étrangère.

Le secrétaire d’État américain sortant, Antony Blinken, a proposé mardi d’envoyer une force internationale de sécurité à Gaza et de placer le territoire sous la responsabilité de l’ONU.

Il a estimé que l’Autorité palestinienne, qui détient une autorité administrative partielle en Cisjordanie occupée, devrait reprendre le contrôle du territoire.

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Village People et l’investiture de Trump

Dans un autre ordre d’idées

La photo officielle de Donald Trump… :roll_eyes:

Photo officielle de sa présidence de 2017 vs photo lors de son arrestation en 2023 (mugshot) vs photo officielle de sa présidence de 2025

https://www.telegraph.co.uk/world-news/2025/01/16/donald-trump-inauguration-portrait-revealed/

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