La tension est montée une fois de plus cette semaine entre la Chine et Taïwan, après l’annonce faite jeudi d’un premier déplacement officiel à l’étranger pour le président taïwanais, Lai Ching-te, comprenant deux escales en territoire américain. Une à Hawaï. L’autre sur l’île de Guam.
Pour Pékin, l’itinéraire est un « mauvais signal » envoyé par Washington « aux forces séparatistes » de Taïwan, territoire autonome gouverné démocratiquement depuis les années 1990, soutenu par les États-Unis, mais que la Chine revendique comme étant l’une de ses provinces. Elle attaque systématiquement tout signe de son autonomie diplomatique.
Et la fronde devrait accentuer la menace persistante de la dictature chinoise sur l’île avec des manoeuvres militaires qui se multiplient au-dessus du détroit de Taïwan et, depuis le début de l’année, un atout pour Pékin dans sa stratégie de reprise du territoire : des alliés politiques venant de l’intérieur.
Deux partis politiques prochinois sont désormais en contrôle de l’appareil législatif de Taïwan. Un jeu de pouvoir dans une démocratie normale, mais qui, sur ce territoire asiatique, fait désormais planer le risque d’un scénario « à la Hong Kong », où la démocratie s’est effondrée lentement, à partir de 2014, sous l’effet de réformes législatives de plus en plus liberticides.
Un des grands dossiers chauds dans le monde qui pourrait potentiellement déclencher un conflit international aux retombées imprévisibles.
Le grand inconnu dans tout ça, à l’instar de l’Ukraine, sera la réponse qui viendra de Trump. Tout relâchement de la pression du côté des USA enverrait un message clair d’encouragement à ces dictateurs, en leur laissant le champ libre pour annexer éventuellement par la force ces territoires, en contradiction directe de la Charte des Nations-Unies qui protège la souveraineté de tous les pays du monde.
Eh ben, ça brasse en Corée du Sud…
La loi martiale déclarée « invalide » par un vote unanime de l’Assemblée nationale
Ça brasse en Géorgie aussi
Manifestations violentes, arrestations… que se passe-t-il en Géorgie?
En Géorgie, des milliers de personnes se sont rassemblées pour un cinquième soir consécutif pour dénoncer la décision des autorités de suspendre le processus d’intégration à l’Union européenne.
Les manifestants considèrent le gouvernement illégitime et demandent de nouvelles élections.
Dans leur opposition au gouvernement, ils peuvent compter sur l’appui de la présidente du pays.
Notre journaliste Jean-François Bélanger lui a parlé.
Pour plus de détails, consultez notre article : Géorgie : le gouvernement exclut de nouvelles législatives malgré la crise politique | Radio-Canada
Le gouvernement est renversé en France
Renversé! Pas étonnant puisqu’ils avaient déjà eu toutes les misères à se former. En France il y a longtemps qu’on n’a plus vraiment de gouvernement majoritaire avec tous ces partis qui divisent le vote. Ce sont alors des gouvernements de coalitions qui sont par nature plus fragiles. Se dirigent-ils vers la même situation qui a longtemps perdurer en Italie? Où les gouvernements tombaient à répétition.
Ça brasse dernièrement sur le plan politique. J’aime beaucoup les vids About That. On ne semble pas avoir d’équivalent en français:
Nous pouvons ajouter la Roumanie à la liste… la Cour constitutionnelle roumaine a annulé l’intégralité de l’élection présidentielle;
Bashar al-Assad aurait quitté la Syrie
Après plus d’une semaine de tergiversations, Emmanuel Macron a nommé vendredi son allié François Bayrou premier ministre, un défi immense pour le centriste qui sera chargé de dénouer la crise majeure dans laquelle se débat la France depuis la dissolution de l’Assemblée en juin.
La nomination de M. Bayrou, vétéran de la politique française âgé de 73 ans et allié historique du président Macron, intervient neuf jours après la chute du gouvernement de Michel Barnier, renversé le 4 décembre par une censure historiquevotée par des députés de gauche et d’extrême droite.
La passation de pouvoir entre les deux hommes aura lieu vendredi à 17H00 (heure locale), a appris l’AFP auprès des services du premier ministre.
Le président sud-coréen a été destitué