Désolé mais la ministre Duranceau a raison. Le gouvernement a doté les villes de super pouvoirs et l’arrondissement a été trop chicken pour s’en servir.
Regardez à Qc la semaine passé 2000 unités d’approuvées avec la loi 31. Ou bien avec le projet de l’Îlot Dorchester le maire Marchand a mis ses culottes et approuvé le projet. Ça c’est du courage.
Je sais que certains içi ont Projet Montréal de tatoué sur le coeur mais là vous faites fausse route et cessez de blâmer la CAQ pour l’échec de ce projet.
Valérie Plante est encore mairesse de Montréal donc j’espère qu’elle va avoir une jase avec Mme Mauger.
Ça dépend quand le projet a été déposé par le promoteur.
Comme le cas à Rosemont, le promoteur l’a fait avant l’entrée en vigueur de l’article 93 du PL 31 en juin 2024 et selon ce qu’a rapporté la Presse, les élu(e)s de RPP ne voulaient pas recommencer le processus puisque le projet était déjà connu du voisinage
« On est en crise du logement, on doit développer », avait plaidé le maire d’arrondissement François Limoges, en entrevue téléphonique.
L’élu avait expliqué ne pas avoir utilisé les « superpouvoirs » accordés aux villes par Québec pour écarter ce type de contestation parce que la proposition initiale du promoteur était antérieure à la modification de loi. « On aurait eu l’impression de changer les règles du jeu en cours de route », avait-il dit.
Je suis d’accord avec toi que la ministre a raison.
Elle parle de “courage politique”. Je suis complètement d’accord avec cela. C’est un aveu qu’elle demande un sacrifice politique au monde municipal, avec sa procédure optionnelle. Sinon, le courage n’aurait rien à voir là-dedans.
Elle met la responsabilité et les conséquences à un autre palier de gouvernement, parce que ça l’éloigne du feu.
Où tu te trompes, c’est sur l’angle de la partisanerie politique. C’est, encore une fois, le gros angle mort sur ce qu’est vraiment le monde municipal au Québec. C’est une créature de Québec et avant tout des gestionnaires. C’est une réalité constitutionnelle. On peut reprocher ou pas ce qu’on veut au monde municipal, c’est légitime. Mais ça ne change pas la réalité que le pouvoir qui guide les procédures, c’est à 100% un pouvoir provincial. Ça, c’est juste un fait.
La loi qui bloque ce projet est une loi provinciale.
Ça va rester une loi provinciale, peu importe qui est à la tête de Montréal. Et Montréal n’aura pas le choix de suivre la loi.
Le super pouvoir est conditionnel et exceptionnel. Ce sera quoi l’excuse quand d’autres administrations ne l’utiliseront pas, ou que les conditions des pouvoirs vont tomber et que ce ne sera plus une option (pourquoi c’est une option)? Le problème est encore entier.
Rien ne changera sans débats de fond sur les lois.
On a une étiquette pour l’article 93: Sujets avec l'étiquette article-93 Montréal l’utilise déjà à fond. Et on est quand même en train d’en débattre.
Pourquoi le “superpouvoir” n’a-t-il pas été utilisé? Je crois qu’à la lecture de la situation, il était assez clair autant du côté des élus que de la population qu’un nombre suffisant de signatures allait être atteint pour bloquer le projet. On fait malheureusement perdre du temps, des ressources et de l’énergie à tous les partis impliqués, si on en vient à utiliser le pouvoir par la suite pour le même site.
Verdun refuse les SQDC, ça leur a tout pris pour approuver le dernier Evolo. Ils sont dans le passé, probablement que les vieux vont plus voter. La loi aurait dû sortir ces procédures-là des arrondissements pour les envoyer au conseil de la ville-centre en haut de 50 logements.
Parce que sur papier, la mairesse de Verdun croyait que le projet plairait assez pour éviter cette action stupide des 26 citoyens. Et de ce que j’ai compris, le projet a été déposé avant que la loi en question soit en vigueur. C’est ce que j’ai compris des infos que j’ai pu glâner un peu partout dans les médias. Très malheureux de voir ça…
Quand on regarde ce qui se passe avec les NIMBYs, j’ai jamais vraiment l’impression que la qualité d’un projet a un grand impact sur son acceptation ou non. Si t’es un NIMBY, peu importe le projet, tu vas dire non, et probablement que tu vas être beaucoup plus enclin à crier cela haut et fort (et à voter) que le citoyen moyen. Si on s’en remet à espérer que la qualité du projet suffit à convaincre la population, mais qu’en parallèle 26 personnes peuvent l’annuler, je pense que personne devrait être surpris.
Je ne dis pas le contraire. C’était sûrement une erreur de la part de la mairesse de croire que le projet était assez bon pour tous… Bref, ça reste qu’au final, c’est encore un beau projet qui fini dans la poubelle pour le moment…
Pourtant, l’article mentionne que la mairesse va utiliser les super pouvoirs. Ils peuvent donc être utilisés sur un projet déposé avant l’adoption de cette loi?
SI je comprend bien, la résolution de projet en vertu du PPCMOI sera abrogée pour être remplacée par une résolution de projet en vertu de l’article 93 du PL 31?
Oui!!! ENFIN!!! Ça mettra peut-être certains de ses collègues en danger, mais au final, j’ose espérer que tous seront ‘‘on-board’’ avec cette décision malgré tout.
Elle avait je crois le pouvoir de prendre la même décision avant de tenir le registre puisque la loi est entrée en vigueur avant la tenue de celui-ci. Il semble y avoir eu un “gamble politique”, perdu de toute évidence, de penser que le nombre de signature ne serait pas atteint, ou du moins, de respecter la faveur populaire en tenant ledit registre. Dans tous les cas, avant ou après le registre, on en vient à l’évidence qu’il faut construire du logement. Je salue donc la décision tardive, mais la bonne, à mon sens, d’aller de l’avant.
Les citoyennes et citoyens de l’ÎDS ont déjà bloqué un projet d’école par référendum
C’est en raison de ceci que l’article 89, paragraphe 1 existe depuis ce temps là dans la Charte de la Ville de Montréal; pour exempter ces projets du processus référendaire
équipement collectif ou institutionnel : équipement culturel, hôpital, établissement public d’enseignement, établissement d’enseignement de niveau collégial ou universitaire, centre des congrès, établissement de détention, cimetière, parc régional, jardin botanique;
Même avant les fusions, les ‘riches’ de l’Île des Sœurs n’appréciaient pas de faire partie de la ‘pauvre’ Verdun.
À quand un référendum pour que l’Île des Soeurs fasse partie de la liste des peuples colonisés du Comité Spécial des Nations Unies pour la décolonisation? /s