1025, rue Lucien-L’Allier - 36 étages

Développement résidentiel ou de bureau situé sur le site prévu pour accueillir la phase 3 de la Cité du Commerce Électronique. Le projet comprend l’intégration de façade historique et le déplacement de la pinte de lait Guaranteed pure milk afin qu’elle soit davantage visible dans un environnement modifié et dense.

Informations

Nom:
Emplacement: 1025, rue Lucien-L’Allier
Hauteur: 36 étages (résidentiels) ou environ 23 étages (de bureaux) - 128 mètres
Architecte: BLTA
Promoteur:
Début et fin de la construction:
Dates importantes

  • 2018-11-21: Premier projet de résolution - PPCMOI
  • 2018-11-29: Assemblée publique de consultation
  • 2018-12-05: Deuxième projet de résolution
  • 2019-02-12: Adoption de la résolution
  • 2024-12-10: Nouvelle autorisation pour l’agrandissement - 1er projet de résolution

Autres informations:

  • Le projet comprendrait le déplacement sur le même site de la Pinte de lait Guaranteed pure milk afin qu’elle reste visible malgré le développement du site et de ceux autours.
  • Le projet comprend l’intégration de la façade de l’édifice historique
  • Le projet comprend également une servitude de passage destinée à la Ville de Montréal permettant l’aménagement d’un lien piéton entre la rue Lucien-L’Allier et de la Montagne.

Sources des informations:

Autres images:

Plan d'implantation


Déplacement de la Pinte de lait

Avant:

Après:

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Rien de nouveau, désolé. Je trouvais pertinent qu’on ait un fil pour ce terrain et ce projet potentiel.

Pour info, le PPCMOI demandé a été adopté. Le propriétaire du terrain est IG Investement Management depuis l’été 2020, soit le même que la Cité du Commerce Électronique. Celui-ci pourrait à tout moment se prévaloir du PPCMOI préalablement accordé.

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I got so excited for a new project! well, hopefully something happens on this lot soon.

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Les propriétaires poursuivent les voisins

Contamination de terrain | Couche-Tard au cœur d’une poursuite de 6 millions


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE
Façade du 1025, rue Lucien-L’Allier, l’immeuble aux prises avec un problème de contamination.

Alimentation Couche-Tard et le promoteur d’une tour de condos à proximité du Centre Bell sont poursuivis pour au moins 6 millions à cause de travaux de décontamination exécutés de manière négligente. Des hydrocarbures continueraient de contaminer le terrain et l’immeuble de la plaignante.

Publié à 1h06 Mis à jour à 7h00
Julien Arsenault
LA PRESSE

Le projet Solstice Montréal, qui abrite plus de 330 logements répartis sur 44 étages, est situé rue de la Montagne, au centre-ville de Montréal. La tour a été construite sur un terrain où l’on retrouvait un dépanneur Couche-Tard ainsi qu’une station-service Esso. Les travaux se sont achevés en 2021.

Cette affaire se résume essentiellement de la manière suivante : les entreprises visées par la poursuite, déposée en Cour supérieure du Québec, savaient que des « contaminants » – des hydrocarbures – fuyaient sur un terrain et un immeuble adjacents et n’ont rien fait pour régler le problème.

L’édifice en question, actuellement vacant, se trouve rue Lucien-L’Allier et son terrain jouxte celui du projet Solstice. Les plaignantes sont l’assureur Canada Vie et la Société de gestion d’investissement I. G., qui agissent pour la firme Conseillers Immobiliers GWL.

« Les demanderesses vont continuer à subir de tels inconvénients tant et aussi longtemps que des mesures correctives ne seront mises en place pour empêcher la migration de contamination provenant de l’Immeuble Solstice de se poursuivre », peut-on lire dans la requête introductive d’instance.

Un dédommagement

Essentiellement, les plaignantes réclament une somme de 6 millions et des intérêts pour payer les coûts d’installation et d’exploitation d’un système de captage des contaminants. Elles préviennent que la somme réclamée pourrait être plus élevée en cas de découverte d’autres mauvaises surprises. Les allégations de la requête n’ont pas encore été prouvées devant les tribunaux.

Selon la poursuite, Couche-Tard et les responsables du projet Solstice étaient au courant « depuis au moins février 2020 » des dommages environnementaux provoqués par la présence d’hydrocarbures dans le sol. Néanmoins, elles ont fait preuve de négligence en n’apportant pas les correctifs nécessaires.

Les risques continus de découvrir des contaminants constituent une « dégradation importante affectant grandement la qualité de l’immeuble », avancent les plaignantes, sans toutefois offrir d’exemples détaillés des effets de la présence d’hydrocarbures sur l’immeuble.

Pas de collaboration

Couche-Tard est sortie du portrait en 2017 en vendant le site, mais selon la requête, la multinationale québécoise s’était « engagée contractuellement » auprès de Solstice en ce qui a trait aux dommages environnementaux. Même si un rapport indépendant a conclu que c’était l’ancienne station-service qui était à l’origine de la contamination, rien n’a changé.


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE
Les terrains du complexe Solstice, où il y avait auparavant un dépanneur et une station-service, contaminent le sol d’un terrain adjacent, selon une poursuite.

« Les demanderesses insistent sur le fait qu’il y a eu beaucoup d’échanges avec Couche-Tard et Solstice en lien avec les faits exposés et plusieurs opportunités manquées des défenderesses d’investiguer et de réhabiliter le substrat rocheux de l’immeuble avant que n’y soit construit un édifice à condominiums », explique-t-on.

Au moment d’écrire ces lignes, Couche-Tard et Conseillers Immobiliers GWL n’avaient pas répondu aux questions envoyées par La Presse.

Pour atténuer la contamination, les demanderesses ont décidé d’installer un système de captage et de traitement de leur propre gré même si le litige n’était pas réglé. Entre 10 et 12 trous ont été forés jusqu’à une profondeur de 60 mètres à la frontière entre le terrain de l’immeuble vacant et celui de la tour de condos.

Dans les années précédant le déploiement de ce système, on explique, dans la requête, que des « campagnes de pompage » sont survenues à plusieurs reprises entre 2018 et 2020. Au moins 30 litres de contaminants ont notamment été retirés du sol, ce qui a coûté environ 210 000 $. On réclame également le remboursement de cette somme.

Avec la collaboration de Louis-Samuel Perron, La Presse

EN SAVOIR PLUS

147,5 mètres
Hauteur de la tour de condos Solstice Montréal

SOURCE : SOLSTICE MONTRÉAL

300 000 pieds carrés
Superficie totale du complexe

SOURCE : SOLSTICE MONTRÉAL

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Le retour du projet!

40.20 Urbanisme - Projet particulier d’urbanisme

CA Direction de l’aménagement urbain et de la mobilité - 1247303006

Adopter une résolution autorisant la construction d’un agrandissement dont la hauteur et la densité sont supérieures aux maximums autorisés par le Règlement d’urbanisme de l’arrondissement de Ville-Marie pour le bâtiment situé au 1025, rue Lucien-L’Allier, conformément au Règlement sur les projets particuliers de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble [Guaranteed Pure Milk] – 1er projet de résolution

On parle toujours de la tour de 128 mètres.

Projet
La demande vise à autoriser la construction d’une tour sur la structure du bâtiment existant qui serait conforme à la hauteur et à la densité maximales autorisées par le règlement d’urbanisme. Cette tour présenterait un retrait de 9 m par rapport à la rue Lucien-L’Allier et entraînerait le déplacement de la pinte de lait du côté de la rue Lucien-L’Allier. Enfin, une lisière du terrain non construite serait cédée par servitude à la Ville de Montréal pour la réalisation du passage piéton prévu pour relier les rues Lucien-L’Allier et de la Montagne.

Une telle autorisation avait été accordée une première fois en 2019, mais est venue à échéance puisque l’entrée en vigueur de celle-ci était conditionnelle à la publication, avant 2020, d’une servitude de passage à titre gratuit en faveur de la Ville.

Le passage au CCU:

Cette image illustre le projet aussi, qui semble être le même qu’autorisé précédemment:

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