1, Van Horne - 7 étages

Ce genre de projet m’emballe j’ai quelques réserves par contre:
l’ajout d’un immeuble plus moderne viendrait dénaturer l’environnement original et c’est une belle occasion de conserver ou du moins d’améliorer un espace vert.
Ce secteur n’est pas reconnu pour être super piétonnier, les commerces au rez de chaussé doivent alors être des destinations qui attirent déjà les gens locaux.

J’ai toujours imaginé ce secteur comme le Distillery District de Toronto, mais je crois qu’en bout de ligne, ce sera plus comme le Château Saint-Ambroise dans Saint-Henri. Une belle transformation de l’immeuble de la Dominion Textile/Coleco mais qui en bout de ligne n’offre que des commerces de destinations, un endroit qu’on ne découvre pas si on a pas besoin de ce qui s’y trouve en premier lieu.

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L’aménagement serait fait avec la ville, vu que c’est le domaine public. L’édifice n’a pratiquement aucun recul sur la rue, pas assez de place pour aménager quoi que ce soit sur le terrain privé. Donc pour le moment, cet aménagement est une intention, une vision. Mais c’est une belle occasion de prévoir le domaine public avec l’occupation privé de l’immeuble et faire de quoi d’intéressant et d’attirant.

Je voulais dire que l’extension contemporaine:

Nouveau

Était représentée sur la premiere version ici:

Moins nouveau

Avec visiblement un volume différent, et plus haut que l’entrepôt.

Je ne pense pas que l’extension touche un espace vert:

De l’autre côté du viaduc, il y a le Jardin du Crépuscule (Jardin E. Gadd sur la carte, mais je ne connais pas ce nom?), et ça c’est un espace qui appartient à la ville, mais qui est occupé par un artiste pour en faire un jardin de sculptures.

Ça peut devenir une continuité commerciale de Saint-Laurent d’une certaine façon, si l’aménagement est attrayant. En ce moment c’est un secteur sans fonction, mais en plus l’accès à cette rue n’est pas agréable. Il faut revoir les deux entrées de chaque côté avec ce projet.

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The firefighters must LOVE the street the building is on:

For context:

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The adrenaline rush of almost getting run over on Saint-Urbain. Top tier road design :ok_hand:

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On voit très bien les vieux quais de chargement…

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Le Plateau-Mont-Royal

Transformation de l’entrepôt Van Horne: plus de 4000 répondants se prononcent

L’entrepôt situé au 1 avenue Van Horne Photo: Gracieuseté, Heritage Montreal

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Alexis Drapeau-Bordage

31 janvier 2023 à 17h58 - Mis à jour 31 janvier 2023 à 17h59 2 minutes de lecture

L’entrepôt emblématique situé au 1, avenue Van Horne pourrait être transformé en hôtel, bureaux et commerces. Considérant l’attachement de la population au bâtiment, un sondage a été organisé par l’arrondissement afin de juger de l’acceptabilité sociale du projet, qui requerra plusieurs dérogations.

Visualisation du bâtiment après rénovation Photo: Arrondissement du Plateau-Mont-Royal

En 24 heures, plus de 4000 personnes ont répondu au sondage. Pour d’autres consultations semblables, «on est habituellement heureux si on a plus de 300 répondants» explique Marie Plourde, conseillère municipale représentante du Mile-End.

Comme le sondage restera disponible jusqu’au 12 février, cette dernière ne souhaite pas trop commenter le dossier, afin de ne pas teinter l’opinion publique. Mais selon Mme Plourde, l’engouement pour le sondage s’explique, car le bâtiment est vraiment unique et dispose d’un des rares châteaux d’eau de Montréal.

«Certains trouvent le projet super, alors que d’autres auraient voulu autre chose», explique-t-elle. Elle rappelle que le projet ne vient pas de la Ville, mais bien des propriétaires du terrain et que celui-ci n’est actuellement pas à vendre.

Sous la publication Facebook l’Arrondissement, de nombreux citoyens affirment qu’ils auraient préféré voir des logements sociaux naître dans l’ancien entrepôt. Une idée qui n’est pas facilement réalisable, selon la conseillère municipale.

«Je ne pense pas que beaucoup d’organismes voudraient investir dans un bâtiment si vieux», commente-t-elle, rappelant que les coûts de rénovation et d’entretien feraient inévitablement monter le prix des loyers.

De plus, le bâtiment se situe aux abords d’une voie ferrée, ce qui complique la tâche. Depuis les incidents du lac Mégantic, des règlementations concernant l’usage des terrains adjacents aux chemins de fer classifient comme sensible leur usage pour habitation ou garderie. L’hôtellerie n’est par contre pas visée par ces règlementations.

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Très important de participer à ce sondage. Connaissant bien le type de mobilisation qui se trouve dans le Mile End, il y a un flot énorme de personnes qui vont essayer de torpiller le projet en s’imaginant qu’à la place, des coops et des ateliers d’artistes vont pleuvoir comme par magie. Et le site restera à l’abandon un autre 20 ans…

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Comme le résidentiel est exclu à cause du voisinage des voies ferrées, les options sont très limitées. Donc pas de coop, pas plus pour des bureaux où il y a actuellement un surplus un peu partout en ville. Donc un hôtel et des commerces m’apparait idéal, car ils assureront de l’animation continuelle en contribuant durablement à l’économie du secteur.

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Pas mal cela… à toutes les consultations de ce genre, il y a du n’importe quoi et ça décourage les promoteurs qui finissent par tabletter leur projet.

Je ne vois pas comment un hôtel embourgeoise un quartier? Richard Bergeron a déjà mentionné que pour qu’il y ait embourgeoisement, il faut que les anciens résidents soient chassés par l’arrivée de nouveaux résidents… Ici c’est uin hôtel qui enlève aucune résidence du marché.

La réaffectation de l’entrepôt Van Horne sème l’inquiétude


Adil Boukind Archives Le Devoir
De nombreux citoyens ont aussi indiqué qu’ils étaient inquiets que le projet contribue à embourgeoiser davantage ce quartier qui a déjà beaucoup changé avec les années.

Olivier Du Ruisseau
18 h 10
Transports / Urbanisme

« C’est moche », « gentrification agressive », « la communauté n’en veut pas » … Les citoyens sont nombreux à manifester leur inquiétude sur les réseaux sociaux, cette semaine, quant au projet de la société immobilière Rester Management de construire un hôtel, des bureaux et des commerces dans l’emblématique entrepôt Van Horne, dans le Mile-End.

Puisque le projet déroge à plusieurs dispositions du Règlement d’urbanisme de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal et que le bâtiment revêt une importance patrimoniale et affective pour les résidents du secteur, la Ville de Montréal a exceptionnellement lancé, lundi, un questionnaire en ligne afin de consulter les citoyens quant à la réaffectation proposée.

C’est le conseil d’arrondissement, suivant un avis de son comité consultatif d’urbanisme, qui devra déterminer, entre l’été et l’automne 2023, si la demande de « projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble » émise par le promoteur sera adoptée ou refusée. La décision de l’arrondissement sera donc éclairée par l’avis des citoyens.

Depuis lundi, les réseaux sociaux s’enflamment et le questionnaire en ligne connait un fort achalandage. « Je suis assez soufflée par les chiffres », explique Marie Plourde, conseillère municipale qui représente le district du Mile-End. Au moment où ces lignes étaient écrites, plus de 6300 personnes avaient rempli le sondage. « Normalement, quand on obtient entre 300 et 700 réponses on est très content », ajoute la conseillère.

Une architecture controversée

Sous une publication Facebook de la Ville de Montréal annonçant le lancement de la consultation, plus de 300 personnes ont commenté. « C’est moche, c’est lourd », s’est insurgée une internaute, déplorant un manque de verdure autour du projet.


Photo: Zébulon Perron / Thomas Balaban
Le projet prévoit une nouvelle annexe au bâtiment original qui est loin de faire l’unanimité.

« La section arrière me dérange énormément, a commenté un autre. Pourquoi encore une structure monstrueuse, laide et surtout, qui ne cadre absolument pas avec le reste du bâtiment qui est en brique. » Le projet, conçu par le designer Zébulon Perron et l’architecte Thomas Balaban, prévoit en effet une nouvelle annexe au bâtiment original qui est loin de faire l’unanimité.

Mme Plourde, qui préfère attendre avant la fin de la consultation publique avant de se prononcer elle-même sur le projet, se veut cependant rassurante. Elle se réjouit que les enseignes originales, ainsi que la tour d’eau sur le toit, « la seule qui reste sur le Plateau Mont-Royal », seraient restaurées et préservées.

« Ce qui est important pour les citoyens et pour le requérant, c’est d’abord d’assurer la pérennité de ce bâtiment qui est d’une valeur exceptionnelle, dit-elle. Est-ce que ce sera avec ce projet ou avec un autre ? Ça reste à voir. »

Craintes d’embourgeoisement

De nombreux citoyens ont aussi indiqué qu’ils étaient inquiets que le projet contribue à embourgeoiser davantage ce quartier qui a déjà beaucoup changé avec les années. « Deux visions s’opposent, indique Mme Plourde. Certaines personnes estiment qu’un hôtel permettrait d’alléger la multiplication des Airbnb illégaux, et d’autres croient qu’une clientèle d’hôtel de luxe pourrait faire en sorte que de petits commerces devraient se transformer ou être évacués. »

Maxime Brown, un artiste montréalais, a suggéré, sur Facebook, que la réaffectation du projet devrait permettre des « usages sociaux » adaptés aux besoins du quartier. « Il faut absolument garder un usage industriel-léger qui serve aux nombreuses PME, artistes et musiciens qui vivent une pénurie de locaux », dit-il, s’inspirant du Bâtiment 7 à Pointe Saint-Charles.

« S’il y avait une recette miracle contre la gentrification, on le saurait », rétorque Mme Plourde. La conseillère ne ferme pas la porte à des solutions comme celles proposées par M. Brown. Or, c’est « très délicat », dit-elle, puisque « ça nécessite des discussions » avec le promoteur et qu’il « pourrait dire non » aux conditions de la Ville et abandonner le projet.

« Cela suscite une question : jusqu’où traçons-nous la ligne pour maintenir le patrimoine ?, se demande Mme Plourde. Les grands bâtiments patrimoniaux, si on n’a personne pour les entretenir, on risque de les perdre. »

Ce sont toutefois « les citoyens qui auront le dernier mot », ajoute la conseillère. Les Montréalais sont appelés à répondre au questionnaire en ligne jusqu’au 12 février.

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Ça me fait sourire voir des citoyens du Mile End parler d’embourgeoisement. Ils parlent comme si on était dans un quartier pauvre alors que ça fait surement partie des zones les moins abordables de la ville actuellement tellement c’est « in ». Faut arrêter de jouer aux pauvres pour se donner un genre.

Un batiment en ruine tout le monde s’en fout un peu. Mais dès qu’on veut y toucher pour le maintenir en vie, ça devient soudainement l’immeuble chéri des ancêtres de chacun. Je souffle vraiment devant ce genre d’excercie parce que je n’en vois pas vraiment la pertinence. Plus facile de se plaindre et de critiquer que d’apporter des solutions constructives. Au pire, que les gens qui sont contre cotisent, rachètent le building et en fassent le projet de leurs rêves. Bon je charrie. J’ai rempli le sondage.

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Donc l’arrondissement va écouter des milliers de personnes qui ne savent pas de quoi elles parlent et qui ont soudainement un opinion sur quelque chose qu’ils ne s’aurait jamais intéressé s’il n’y avait pas eu ce type de consultation… ou on va écouter la voix de la raison et restauré un bâtiment ABANDONNÉ QUI POURRIT SUR PLACE…

Sérieusement l’argument de l’embourgeoisement c’est le moins crédible, comme si le quartier n’était pas déjà extrêmement embourgeoisé et inabordable. C’est pas un hôtel dans une enclave du quartier qui va faire changer la donne. Ce bâtiment est ‘‘séparé’’ du reste du quartier dû a son emplacement particulier et sa forme unique…

L’argument de : pourquoi rajouter une rallonge qui ne fit pas ? Parce que c’est justement ce qui met en valeur le reste qui est unique. Si on rallonge avec une partie en brique, ça va juste être un pastiche wanne-be qui va dénaturer l’ensemble. De plus, dans le Plateau, il n’y a pas des règlements qui oblige ce genre de contraste pour ne pas faire dans le fake ?

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Je crois que la consultation, c’est prendre le taureau par les cornes.

Un tel projet ne peut absolument pas se faire en vivant de l’espoir que celui-ci va passer sous le radar. C’est un des édifices les plus emblématiques d’un quartier qui est à l’avant-garde de sa propre préservation.

Le fait que le sondage connaisse une popularité hors-norme démontre simplement que les gens sont fondamentalement intéressés par l’édifice.

Honnêtement, j’ai l’impression que l’arrondissement anticipe les critiques et souhaite exposer clairement pourquoi d’autres usages sont difficiles ou impossibles sur le site. 90% des commentaires négatifs sur le projet souhaitent du logement social. Et c’était prévu. Voici ce qu’on peut lire sur le site web de la ville, en plus de plusieurs sorties dans les médias répétant les mêmes points:

La construction de logements serait-elle possible?

La construction de logements sur le site du 1, avenue Van Horne n’est pas possible pour différentes raisons. D’abord, la construction de logements n’est plus permise de plein droit à proximité des voies ferrées principales depuis l’adoption en 2015 d’une modification au Schéma d’aménagement et de développement de l’agglomération de Montréal, suite à la catastrophe ferroviaire de Lac-Mégantic.

Par ailleurs, l’affectation du sol au Plan d’urbanisme de la Ville de Montréal est « Secteur d’emplois ». Seules les aires à vocation économique comme les industries, les bureaux, les commerces ainsi que les équipements collectifs ou institutionnels y sont permises.

Finalement, le Plan de développement urbain, économique et social (PDUES) des secteurs Marconi-Alexandra, Atlantic, Beaumont, De Castelnau précise que les bâtiments situés au nord de l’avenue Van Horne sur le territoire de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal doivent conserver une vocation économique.

L’arrondissement ne bloquera pas le projet pour cette orientation résidentielle, c’est assez clair à mon avis. Les consultations vont sûrement orienter le CCU (c’est ce comité qui a fait la demande) et faire des suggestions plutôt liés à l’architecture et des bonifications sociales (le projet est assez vaste pour).

Mais fondamentalement, cet édifice est voué à un usage économique. L’arrondissement le sait. Et c’est une administration qui a su faire des négociations gagnantes-gagnantes avec d’autres propriétaires pour faire des bonifications d’usage commerciale ET sociale dans le secteur Saint-Viateur Est. Je m’attends à la même approche ici, c’est mon souhait en tout cas.

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En rappel : le projet est dérogatoire (PPCMOI). Il sera inévitablement soumis au processus de demande de référendum.

J’ai l’impression que cette première consultation symbolique cherche à tester la réception de la population locale et répondre tout de suite aux questions et aux mauvaises informations.

Je trouve ça plutôt intéressant comme tactique.

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En effet, et cest dans cette perspective aussi qu’il ne faudra vraiment pas se surprendre que le projet tombe à l’eau. Cest le scenario auquel je m’attends le plus.

Pour ce qui est de la consultation en ligne, bien au contraire je crois fortement qu’elle amènera davantage de voix en faveur du projet que s’il n’y en avait pas eu. Car les seules voix qui se seraient prononcées véritablement en Conseil d’arrondissement ou en référendum, ça aurait été presque exclusivement des opposants. Ce sont les opposants qui font l’effort de se déplacer, en général. Là, il va probablement y avoir une plus grande diversité.

Personnellement je suis ambivalent par rapport à l’usage, mais j’aime vraiment pas ‘l’annexe’. Je trouve qu’on pourrait faire un compromis entre ça et un pastiche du bâtiment actuel

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Je suis tout à fait en faveur de ce projet. Par contre, comme toi, j’aimerais une bonification de l’annexe. Je trouve qu’on pourrait faire beaucoup mieux afin de le rendre visuellement plus agréable. J’ai aussi l’impression que c’est ce qui va arriver.

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Changez l’annexe et il y aura déjà plus de gens favorables au projet. C’est un peu comme ça que ça se passe dans ce genre de consultation, où l’image est souvent déterminante pour l’acceptation sociale.

Quant à la consultation elle-même, mieux vaut mettre carte sur table dès le départ. Que ce soit des condos de luxe ou des logements sociaux en passant par l’idée de coopérative, toute forme de logements est exclue pour raison de sécurité à cause du voisinage immédiat de la voie ferrée. Pareil pour une institution scolaire, ce qui fait que les options sont ultra limitées.

Ce qui m’amène à dire que le choix sera un hôtel, des bureaux, des ateliers (?) ou la vacance de l’immeuble pour une autre décennie. D’ailleurs pourquoi donner la fausse impression de multiples choix, en gaspillant dans le processus une opportunité de revitaliser cette partie du quartier, qui ne rapporte pratiquement rien à la Ville, ni à l’arrondissement et pas plus à la communauté.

Ici la démocratie ne sera pas mieux servie, pas plus que la sauvegarde du patrimoine, si on perd une fois de plus l’occasion de développer et d’enfin réaménager pour le bénéfice de tout le monde, cet édifice emblématique du quartier.

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J’aime bien l’annexe. C’est plutôt la fenestration du bâtiment principal et certains certaines enseignes qui me plait moins. Aussi, l’aménagement sur Van Horne est incertain.

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In my written answer in the consultation, I noted that the size of the new windows doesn’t bother me as much as the faux-industrial look of the muntins on the windows.

Qui serait éligible à voter pour ce référendum? Il me semble que d’habitude ceux qui se prononcent contre dans un référendum sont des voisins immédiats qui ne veulent pas qu’on leur bloque une vue ou qu’il y ait plus d’ombre.

Dans ce cas-ci, je ne vois pas vraiment beaucoup de résidents à côté.