Vision - Alternatives au Projet structurant de l’est (PSE)

Comme le PSE est mort, voila mon idée pour un ligne rose
https://www.google.com/maps/d/u/0/edit?mid=1IIDSIXA9p8Ay5KRQ4xCwoTpoCfAuav4&usp=sharing
30 km de métro avec 12 km de tunnel et 18 km de viaduc exclusivement en milieu industriel. Avec un parcours très bien située pour les terres vacant des raffineries.

J’ai aussi inclue un tram train pour lachine.

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To make this pay back quicker they might consider putting a solar panel roof over that trench or parts of it to generate electricity and help make it an even cleaner network.

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À la lumière des informations partagées dans l’article de La Presse du 1er juillet 2023 - un projet maintenant évalué à 24 milliards de dollars sans les extensions et complètement souterrain - je crois que rendu à ce type de coûts, nous pourrions construire quelque chose de mieux.

Le projet présenté dans l’article présente des coûts très élevés pour les retombées présentées, ne fixe pas les problèmes de la ligne verte et orange, et il y a un dédoublement de 7 km en souterrain entre Honoré-Beaugrand et Assomption qui n’apportent pas grand chose.

Je crois donc qu’avec ce type de coûts, l’on peut mieux dépenser ces sommes puis donner accès à du transport collectif à l’est de Montréal, tout en fixant nos problème avec la colonne vertébrale de notre réseau de Métro.

Je proposerais donc plutôt la construction de 2 lignes de métro légés automatisés : La portion Nord-Est de la ligne Rose en souterrain - de la Gare Centrale jusqu’au cégep Marie-Victorin - ainsi qu’une nouvelle ligne aérienne à l’Est du métro Honoré-Beaugrand avec une connexion souterraine dans Mercier-Est (sortie en aérien dès Montréal-Est) :

En bonus, la nouvelle ligne de l’Est (mauve) pourrait être connecté à la fin de la ligne bleu pour que les gens de l’Est puissent avoir accès au Galerie d’Anjou plus rapidement.

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C’est bien comme idée c’est mille fois mieux que le plan de l’ARTM, j’aime le raccordement entre Anjou et la ligne verte.

Mais rendu où on est, on pourrait donner un crayon à un singe et il créerait un meilleur projet que l’ARTM.

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Juste pour faire l’avocat du diable, l’ARTM avait un mandat très précis et limité du gouvernement. Et c’est cela que cela donne. Ils ne pouvaient pas étudier d’autres options et étaient obligées d’étudier les prolongements voulu par la CAQ.

C’est pourtant précisément ce que CDPQ a fait quand ils ont pondu le REM.

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Je veux dire que l’ARTM avait comme mandat de reprendre la portion Est et Nord du projet de la CDPQ Infra et d’ajouter ce que le gouvernement voulait : plus de souterrain et des extensions dans les banlieues.

Bref, le point tient toujours.

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Une question que j’ai depuis le début des discussions sur le PSE / REM de l’est, et qui me semble encore plus criante après la proposition de l’ARTM de tout faire en souterrain pour 36 milliards: mais pourquoi construire un métro qui se rendrait à 30-40 km du centre-ville? La station Montmorency de la ligne orange est environ à la moitié de cette distance du centre-ville. Il me semble que dans n’importe quelle ville européenne, ce type de distance serait desservi par un train (RER ou S-Bahn).

Scénario de politique-fiction: le gouvernement canadien arrive à la conclusion qu’il faut massivement investir dans le train pour atteindre nos objectif climatiques et nationalise les infrastructures ferroviaires. On pourrait raisonnablement envisager des lignes électrifiées avec passages assez fréquents vers Saint-Jérôme, Terrebonne via Laval, et une version bonifié du train de l’est à 2 branches vers Terrebonne et L’assomption.

Au final, est-ce que le problème principal du PSE c’est qu’on tente de lui faire faire ce qui devrait normalement être fait par le train, mais qu’on ne peut pas accomplir parce que nous n’avons pas le contrôle des infrastructures ferroviaires? Avec ces régions desservies par le train on pourrait envisager la branche diagonale de la ligne rose en métro et un SRB / Tramway entre la fin de la ligne verte et la gare Pointe-aux-Trembles.

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Bienvenue dans la discussion. Certains d’entre nous disent des choses similaires depuis les tout premiers balbutiements sur les prolongements du REM vers Chambly ou Mirabel, ainsi que lors de l’annonce du nouveau plan du pont de l’Île-aux-Tourtes, ce qui a énervé certains ici qu’il n’incluait pas toute disposition pour prolonger le REM à travers une dizaine de kilomètres de cambrousse jusqu’à Vaudreuil.

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  • Prolonger la ligne verte de 4 staitons (4 km; Des Ormeaux, Contecoeur, Joseph-Versailles, Durocher)
  • Prolonger la ligne bleue vers l’Est d’une staiton (1km; Roi-René)
  • Métro léger ou un tram (ligne rouge) vers Rivière-des-Prairies (8 km)

PSE 7

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Je sais pas pour la ligne verte après Contrecœur, mais c’est le genre de scénario qui donne un vrai effet de réseau. Un réseau à la base, c’est de donner des options aux usagers pour se déplacer. Ta ligne rouge pourrait même être un srb (avec la fréquence que ça implique) et sa resterait structurant.

Avec un SRB sur Lacordaire et un sur Henri-Bourassa, on aurait déjà un minimum de réseau pour l’ensemble de l’est. On en ajoute un sur Notre-Dame jusqu’au centre-ville et paf, on vient de donner une tonnes d’options. Évidemment, on pourrait avoir des modes plus lourds, mais l’important reste l’effet structurant de développer un axe.

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Je crois qu’un SRB sur Des Ormeaux/Roi-René/Ray-Lawson ferait du sens aussi. Pour la ligne verte qui se termine à Durocher plutôt que Contrecoeur, c’est pour éviter que les bus restent immobilisés derrière le passage à niveau pendant que les trains traversent. Il y a un grand terrain au carrefour Sherbrooke/Durocher (là où le centre de recyclage a passé au feu l’an dernier), ce qui pourrait être le terminus/garage du métro.

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Il n’y a pas énormément de trains, mais un croisement dénivelé pourrait aider.

Vu la courbe serrée des la voie ferrée en question, je doute qu’un croisement dénivelé soit réalisable. Et oui, il y a des trains qui passent là en pleine heure de pointe (et c’est décevant).

Un combo SRB Lacordaire + extension ligne verte semblerait une alternative incroyable comparée au PSE de base à 24G$…

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Bienvenue à Agoramtl, Gabgab.

Je suis d’accord avec toi. En rajoutant un SRB sur Des Ormeaux/Roi-René/Ray-Lawson pour Rivière-des-Prairies ainsi qu’une station de plus sur la ligne bleue (Roi-René), l’Est de Montréal serait assez bien desservi.

Si on se tient au “milliard du km”, ce projet coûterait pas plus de 6 milliards.

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Bienvenue Gabgab!

P.S. Encore un nouveau!!! Décidément c’est une grosse semaine ! :slight_smile:

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Une grosse semaine à 36 billions!!! :sweat_smile:

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REM de l’Est à 36 G$: considérer «le coût de ne rien faire»

Photo: Archives/Clément Bolano, Métro Média

Clément Bolano

7 juillet 2023 à 18h53 - Mis à jour 7 juillet 2023 à 20h54 6 minutes de lecture

Sans transport structurant, on ne pourra pas revitaliser l’Est de Montréal, estime Jean-Denis Charest, président-directeur général de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal (CCEM) depuis septembre 2021.

Deux mois après le lancement du nouveau mouvement citoyen, «D’est en Est», il presse les paliers de gouvernement provincial et municipal de faire avancer le projet du REM de l’Est, dont une nouvelle mouture du projet chiffrée à 36 G$ a été dévoilée. Une condition clé à la revitalisation de ce secteur, un «rattrapage historique» dû, selon M.Charest.

C'est bien Jean-Denis Charest

Jean-Denis Charest a travaillé pour la Chambre de commerce du Montréal métropolitain avant de joindre l’équipe de la CCEM.

Prolongement de la ligne bleue, un REM de l’est pas avant 2036… quels défis pour la revitalisation de l’est de Montréal pose la lenteur que prennent les projets de transport à se concrétiser?

On demandait que tout soit réalisé le plus rapidement possible, dans une dizaine d’années. C’est des grands travaux et c’est normal que ça prenne plusieurs années. Il faut lancer un signal fort aux investisseurs que ce projet va se faire, pour que les gens aient confiance et la certitude de comment va se développer l’est de Montréal. On doit relever les manches, préciser le projet, et travailler à faire que ce projet soit réalisé dans un budget somme toute acceptable. On a dévoilé un rapport, mais le vrai travail doit se faire à partir d’aujourd’hui, et il doit se faire rapidement. C’est la responsabilité de Québec et la Ville de Montréal.

François Legault croit que les Québécois n’ont pas la capacité de payer pour un projet de 36G$. Cela ne vous décourage-t-il pas?

Je n’ai entendu aucun politicien disant qu’on ne fera pas de transport collectif dans l’Est. Bien sûr, quand on voit une facture de 36 milliards pour un projet pas totalement ficelé, je peux comprendre la réaction du premier ministre. On est dans un contexte de gestion de projet public alors il faut regarder le budget. Il faut faire des choix, phaser le projet, regarder comment on peut gérer certaines économies. L’autre élément à regarder: le coût de ne rien faire. On n’en parle jamais. Le fait que l’Est soit enclavé a un coût énorme. On n’a pas le choix de se relever les manches, trouver un projet et ça, c’est la responsabilité du gouvernement et de la ville de Montréal. Et il faut le faire rapidement, au cours des prochains mois. On est un peu condamné à réussir.

Lorsqu’on s’est posé la question de si on voulait bâtir un pont entre la Rive-Sud et l’île de Montréal, si on avait fait une enquête origine-destination, on se serait dit qu’on n’en aurait pas besoin car les gens ne traversaient pas le fleuve à la nage.

Jean-Denis Charest, président-directeur général de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal (CCEM)

Est-ce que le projet est irréaliste?

Ça va rester des sommes importantes, mais des bénéfices extrêmement importants aussi. Il faut changer la façon de voir le développement du transport collectif. Il faut changer notre façon de voir le retour sur investissement de ces projets. On ne peut pas baser l’analyse de rentabilité sur la simple analyse du nombre de citoyens présents sur le territoire et du nombre de transferts modaux. Lorsqu’on s’est posé la question de si on voulait bâtir un pont entre la Rive-Sud et l’île-de-Montréal, si on avait fait une enquête origine-destination, on se serait dit qu’on n’en aurait pas besoin car les gens ne traversaient pas le fleuve à la nage. Les gens ne se déplacent pas car l’offre n’est pas là.

Selon une étude de la Ville, plus de 775 000 nouveaux logements pourraient être construits à proximité des nouvelles stations. À quoi cela pourrait-il ressembler ?

L’attractivité globale de l’est doit être un chantier majeur. L’idée n’est pas simplement de transporter des personnes d’un point A à un point B, mais c’est aussi d’attirer des gens dans l’est. On est en pleine crise du logement, le meilleur levier pour bâtir, c’est le transport collectif. Il faut attirer des investissements pour développer les terrains contaminés de l’est. La logique dicterait que la création de logements se ferait autour des stations créées. On devrait construire à proximité. Comment générer de la densité autour de ces stations? Lorsque la dette historique rencontre une opportunité historique, on n’a pas le choix d’y arriver.

On dit au gouvernement: faites votre part et on va faire la nôtre. Nos attentes, c’est qu’on trouve une solution pour les grands investissements publics [REM, ligne bleu, l’hôpital Maisonneuve-Rosemont] qui se doivent d’être faits dans l’Est. C’est du rattrapage historique.

Jean-Denis Charest, président-directeur général de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal (CCEM)

Pour la première fois, le nord-est de Montréal fait partie de la mouture proposée dans ce nouveau REM de l’est. Victoire?

Il faut les désenclaver. On doit s’assurer qu’on investit dans ces milieux de vie pour qu’ils soient de qualité. C’est aussi assurer l’accès à l’éducation aussi. Comme avec la ligne bleue, qui mènerait à l’Université de Montréal. Il faut utiliser le développement économique comme vecteur de transformation positive des territoires. En facilitant la mobilité, on facilite l’accès à l’éducation, aux soins de santé, on travaille sur les iniquités sociales. Ça permet également à des gens de contribuer encore plus à l’économie. […] Le désenclavement du territoire doit être vu comme un investissement social. On ne peut plus analyser l’origine et la destination de manière simpliste, ça ne fonctionne pas. Je pense aussi qu’il faut être réaliste financièrement, mais il y a une marge entre les deux. Il faut permettre au nord de réaliser son plein potentiel, permettre à tous ces gens-là d’avoir les mêmes données socio-économiques que partout ailleurs.

Craignez-vous que l’explosion des coûts liée au temps que prend le projet à se concrétiser repousse des investisseurs?

La confiance attire les investissements. Il faut que le narratif sur l’Est de Montréal change dès maintenant, pour dire que c’est un terreau fertile. Le secteur privé sera au rendez-vous, mais on a besoin de confirmer les bases et fondamentaux, c’est-à-dire les leviers de développement qui vont se mettre en place – le transport collectif en est un. À court terme, l’inflation est problématique […], mais avec la pénurie de terrains industriels, on a une mine d’or, il faut juste la débloquer. Alors on dit au gouvernement: faites votre part et on va faire la nôtre. Nos attentes, c’est qu’on trouve une solution pour les grands investissements publics [REM, ligne bleu, l’hôpital Maisonneuve-Rosemont] qui se doivent d’être faits dans l’est. C’est du rattrapage historique.

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