Ville de Québec et région de la Capitale - Projets immobiliers

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Comme ce projet est tout près de l’ancien marché public du Vieux-Port, j’aimerais bien qu’on le reconstruise afin justement de revitaliser tout le secteur. Surtout que c’est avec des services de proximités de cette nature qu’on attirera plus de résidents permanents dans les environs.

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le401 (rendu coin Vallière et des Prairies)

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Une autre bonne nouvelle pour St-Roch!


Résumé

Un hôtel poussera finalement sur le terrain du Boxotel

Par Chloé Pouliot, Le Soleil

25 février 2025 à 04h00

Le projet d’hôtel urbain piloté par Marie-Jeanne Rivard avait été mis sur la glace en mai 2023, faute de fonds. (Frédéric Matte/Archives Le Soleil)

L’hôtel urbain de 11 étages ne portera peut-être plus le nom de Boxotel. Mais le promoteur GParadis, qui a hérité du terrain au fil des démarches judiciaires, compte bien relancer le chantier tel quel dès le printemps.


Nicolas Paradis, PDG de GParadis, prévoit poursuivre le projet initial comme l’avait imaginé Boxotel en 2020.

Le nouveau propriétaire est toujours persuadé qu’il s’agit du bon concept pour ce terrain longeant le boulevard Charest Est dans le quartier Saint-Roch. L’hôtel projeté comprend 40 chambres à l’image de petits appartements munis d’une cuisine et d’un duo laveuse-sécheuse.

On confirme à la Ville que le permis autorisant la construction d’un tel hôtel est valide à ce jour.

«Le plan a bien été pensé. Il n’y a pas grand-chose à argumenter sur l’exploitation qui avait été choisie. Les professionnels qui y avaient travaillé ont une bonne réputation», détaille M. Paradis, en entrevue avec Le Soleil.

Ce dernier ne s’inquiète pas outre mesure lorsqu’il pense aux difficultés financières qu’a vécues la précédente promotrice de l’établissement, Marie-Jeanne Rivard.

Quelques mois après avoir lancé les travaux d’excavation et de coffrage, le chantier du Boxotel avait été partiellement démantelé et déserté.

Flambée du prix des matériaux, bailleurs de fonds prudents et endettement ont eu raison des ambitions de l’entrepreneure.

À l’automne 2024, Mme Rivard avait d’ailleurs confié avoir «perdu toutes chances de faire le projet par [elle-même]».

Dans la foulée, sa compagnie, Boxotel Qc inc., a remis volontairement le terrain à GParadis agissant à titre de créancier. L’acte de délaissement volontaire, permettant de rayer de son dossier une dette de plus de 451 837 $, a été signé le 21 novembre dernier, d’après les documents consultés au registre foncier.

Le nouveau propriétaire du 707, boulevard Charest Est souhaite relancer les travaux au printemps. (Frédéric Matte/Archives Le Soleil)

M. Paradis n’est pas en terrain inconnu. Celui qui est familier avec de telles procédures doit attacher les dernières ficelles avant de lancer les travaux. «J’ai étudié le dossier. Je suis en train de régler les dernières choses pour continuer le projet», lâche-t-il.

L’entrepreneur général prévoit rouvrir le chantier au plus tard au printemps. Dix mois devraient suffire pour faire sortir de terre l’édifice, estime-t-il.

Un autre projet pour Saint-Roch

Ce projet hôtelier s’ajoute aux autres investissements annoncés pour le quartier Saint-Roch.

Si le complexe de 17 étages qui poussera sur l’îlot Dorchester a fait couler beaucoup d’encre dans les derniers mois, il est prévu que d’autres maquettes prennent éventuellement vie dans le secteur.

Ne serait-ce que l’ajout de six étages résidentiels au stationnement étagé de la rue Sainte-Marguerite par le promoteur Indigo Infra Odéon Inc., les 80 condos du Cobalt de Synchro Immobilier ou encore, la transformation de l’ancienne Maison Lauberivière sur la rue Saint-Paul à la limite du quartier.

Pour Nicolas Paradis, ce secteur de la basse-ville de Québec est prêt à accueillir un autre hôtel. Sa proximité avec le Vieux-Québec en fait une option à privilégier.

«C’est vrai qu’il y a beaucoup d’hôtels. Mais plus on s’approche du quartier [inscrit au patrimoine mondial de] l’UNESCO, mieux c’est», tranche-t-il.

Quelques promoteurs immobiliers mettent de l’argent sur la table pour le quartier Saint-Roch. (Patrice Laroche/Archives Le Soleil)

Le désir de rentabiliser le projet a aussi été un argument en faveur de l’hébergement touristique. «On veut aller chercher le meilleur pour la rentabilité du terrain. Pour ce projet-là, ça demeure de l’hôtellerie malheureusement», souffle-t-il.

Avec une surface limitée à quelques pieds carrés pour élever le bâtiment, il aurait été risqué de se tourner vers un projet à vocation résidentielle.

«Quand on prend un complexe qui a 20 000 pieds carrés, on est capable de louer des appartements. Le coût de construction est plus dilué», résume-t-il.

«Plus c’est petit, plus c’est haut et plus ça coûte cher.»

— Nicolas Paradis, PDG de GParadis

Le promoteur compte d’ailleurs faire appel à ceux qui ont participé aux premières étapes du chantier du Boxotel.

«Tout le monde qui a travaillé dans le projet depuis le début, je les favorise pour ne pas qu’ils perdent de l’argent», s’engage l’entrepreneur.

À savoir si la poursuite de ce chantier est assurée, l’homme d’affaires répond qu’il n’en est pas à son premier immeuble.

«Est-ce que c’est une bonne affaire? C’est un peu trop tôt. […] Mais je vais pousser le dossier jusqu’au fond pour faire en sorte que ce soit une bonne affaire», conclut celui qui a plus de 35 ans derrière la cravate.

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Le promoteur d’un projet immobilier de 150 logements qui pourrait voir le jour au 955 Grande-Allée Ouest dépose une nouvelle mouture plus restreinte de son projet. Celle-ci a été présentée mardi soir devant le conseil de quartier de Montcalm.

Il s’agit déjà d’une troisième mouture du projet d’Immeubles Simard, dans les cartons depuis l’acquisition du terrain, en 2019.

Le promoteur, propriétaire de l’ancien siège social de Loto-Québec, souhaite ériger un immeuble de 150 logements destinés à la location dans l’espace vacant derrière le bâtiment à intérêt patrimonial situé entre la rue De Laune, l’avenue de Mérici et la Grande-Allée.

Le projet vise la construction d’un projet immobilier derrière l’édifice de l’ancien siège social de Loto-Québec, qui lui sera conservé.

Photo : Radio-Canada / Philippe Kirouac

Immeubles Simard réservera 15 % des logements en faire des logements abordables.

Il y a quelques jours, la Ville a proposé de modifier la réglementation dans le secteur, notamment pour y autoriser l’usage résidentiel sur une plus grande partie du terrain, d’augmenter la hauteur permise de 10 à 13 m et d’autoriser l’aménagement du stationnement souterrain.

Nouvelle mouture

Parmi les grands changements dans le projet présenté mardi, on note une augmentation de la marge de dégagement le long de l’avenue de Mérici Sud et de Mérici Est, ce qui a pour effet d’éloigner davantage le bâtiment de la rue.

La vue à partir de la rue De Laune. La distance entre la rue et le bâtiment sera un couvert végétal, assure Immeubles Simard.

Photo : Crédit : Immeubles Simard

Puisque le bâtiment doit être déplacé pour y parvenir, la marge de dégagement le long de la rue De Laune devra être réduite de 39 à 30 m pour une portion du bâtiment.

Le nombre d’étages a également été diminué de quatre à trois le long de l’avenue de Mérici Sud. Il s’agissait d’une demande des citoyens du secteur lors des échanges passés sur le projet.

Une vue de l’avenue de Mérici sud.

Photo : Crédit : Immeubles Simard

Le promoteur souhaite conserver la haie située le long de l’Avenue de Mérici Sud, de même qu’entre 71 et 80 arbres sur le terrain. Six arbres matures devront toutefois être abattus et remplacés par de nouveaux spécimens. Les espaces verts sont également agrandis, selon Immeubles Simard, et des matériaux nobles seront utilisés.

Selon la vice-présidente, Karine Simard, cette version est le fruit de plusieurs compromis qui permettra à la Grande-Allée de conserver sa beauté.

Une vue de la Grande-Allée, à l’angle de l’avenue de Mérici.

Photo : Crédit : Immeubles Simard

Des versions rejetées

Une première mouture du projet présenté en 2021 visait la construction de 178 logements avec une hauteur maximale de sept étages le long de l’avenue de Mérici Est.

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Cette version avait été rejetée par la Ville largement contestée par des citoyens, qui craignaient les effets sur la circulation et l’aspect visuel du quartier. En consultation publique, les citoyens demandaient que le projet respecte le plan particulier d’urbanisme (PPU) adopté en 2017 pour le secteur.

Une deuxième version, présentée en 2024 lors d’un atelier citoyen, présentait une plus petite volumétrie du projet, amputant le bâtiment le long de la rue De Laune et l’avenue de Mérici Est.

En jaune, les parties du projet qui ont été retirées, selon le promoteur.

Photo : Crédit : Immeubles Simard

Le bâtiment était uniformisé à quatre étages avec une hauteur de six étages le long de l’avenue de Mérici Est. Encore là, les citoyens réclamaient une hauteur de trois étages et un recul du bâtiment le long de l’avenue de Mérici Sud, notamment pour assurer la sécurité des piétons et cyclistes.

Selon les promoteurs, cette demande a été adressée dans le projet présenté mardi.

Si elle veut aller de l’avant, la Ville doit maintenant entériner sa proposition de règlement pour modifier officiellement le PPU du secteur Belvédère.

Immeubles Simard souhaitent amorcer les travaux à l’automne 2025 pour une livraison à l’automne 2027.

Si elle veut aller de l’avant, la Ville doit maintenant entériner sa proposition de règlement pour modifier officiellement le PPU du secteur Belvédère.

Immeubles Simard souhaitent amorcer les travaux à l’automne 2025 pour une livraison à l’automne 2027.

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Résumé

Des projets de logements sociaux et communautaires de 77 millions

Par Félix Lajoie, Le Soleil

3 mars 2025 à 04h00|

Mis à jour le3 mars 2025 à 07h49

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Un imposant immeuble de logements de neuf à dix étages, avec un total de 187 unités, devrait être construit d’ici 2028 sur le boulevard Montmorency. (Lafond Côté Architectes)

Afin de sortir des citoyens de leur situation d’itinérance, mais aussi pour éviter que d’autres se retrouvent dans les mêmes conditions, deux projets de logements sociaux et communautaires seront bientôt mis sur les rails dans le secteur de Loretteville et de Maizerets.


Pour l’instant, l’intersection entre l’avenue d’Estimauville et le boulevard Montmorency représente un immense îlot de chaleur, avec ses larges stationnements. Le portrait du secteur pourrait toutefois changer dans un avenir rapproché.

Un toit en réserve, organisme sans but lucratif qui possède près de 1100 unités à Québec, travaille présentement sur un important projet de logements sociaux et communautaires à l’ancien emplacement des garages Goodyear Select et Carstar, aujourd’hui démolis.



Le terrain vague est situé devant un espace commercial qui abrite notamment des bureaux de Service Canada. (Frédéric Matte/Le Soleil)

Un imposant immeuble de logements de neuf à dix étages, avec un total de 187 unités, devrait être construit d’ici 2028, confirme Eve Fournier, agente de communication et de développement chez Action Habitation, un groupe de ressources techniques (GRT) qui accompagne l’organisme.

«On se réjouit de ce projet, qui est vraiment très bien. En plus ça répond à la volonté de la ville de densifier ce secteur», mentionne Mme Fournier.

Les architectes avec qui on travaille ont réussi un petit tour de force, puisque le terrain va disposer de 48 % d’aire verte une fois le projet terminé», souligne l’agente de communication.

Afin de ne pas créer davantage de zones asphaltées, tous les stationnements du projet seront souterrains.

Le projet risque de considérablement changer le portrait de l’intersection entre le boulevard Montmorency et l’avenue d’Estimauville. (Lafond Côté Architectes)

Le développement immobilier, qui est estimé à 70 millions, comportera environ 50 % de logements sociaux communautaires éligibles au Programme de supplément au loyer (PSL).

Les locataires qui bénéficient de ce programme paient un loyer correspondant à 25 % de leur revenu, le reste du loyer étant assumé par la Société d’habitation du Québec.



L’autre partie du développement sera composée de logements abordables destinés aux personnes à faibles revenus et aux personnes à mobilité réduite.

«Si tout va comme prévu, le chantier devrait débuter à l’hiver 2026 et serait terminé fin 2027, début 2028», note Mme Fournier.

Un nouveau pavillon pour Le Piolet

Le Piolet, organisme sans but lucratif qui accompagne «des jeunes de 16 à 35 ans vivant des situations d’exclusion sociale et de marginalisation» a également un important projet sur la table, évalué «au minimum» à 6,6 millions, indique David Boivin, directeur général de l’organisme.

«Ce qu’on veut faire c’est construire une vingtaine de studios supplémentaires aux 22 logements qu’on a déjà sur la rue Racine, et on veut aussi y installer nos bureaux administratifs, parce qu’on manque vraiment de place», explique M. Boivin.



Un projet d’au moins 6,6 millions de dollars devrait voir le jour sur le terrain vague situé directement à côté du siège social et resto-école du Piolet. (Jocelyn Riendeau/Le Soleil)

Le nouvel immeuble de quatre étages serait construit sur le terrain adjacent du siège social et du resto-école de l’organisme, qui sont situés sur la rue Racine à Loretteville.

Auparavant, le terrain était occupé par la maison Racine-Trudel, un immeuble a valeur patrimoniale «supérieure» selon la Ville de Québec, qui a été démolie à l’automne 2024. La Commission d’urbanisme et de conservation de Québec (CUCQ) a accepté la démolition considérant «l’état de dégradation importante» de la maison.

«Au sous-sol, on va également transférer notre maison de jeunes adultes, la mettre au goût du jour et ajouter un bloc sanitaire avec des douches, des laveuses et sécheuses», ajoute le directeur général du Piolet.

L’esquisse du projet du piolet est préliminaire et doit d’abord être évaluée lors de consultations publiques. (Le Piolet)

Les 20 unités en location seront dédiées à «l’hébergement transitoire», une offre qui est accompagnée d’un «service d’intervention et d’accompagnement en appartement» de l’organisme.

La première pelletée de terre du projet devrait être donnée vers mars 2026, tandis que l’ouverture des locaux devrait être effectuée au début 2027.

La Ville comme «levier»

Afin de permettre aux deux organismes d’acquérir les terrains, la Ville de Québec déploie de sa réserve foncière un total 4,56 millions en prêts, soit 260 000 $ au Piolet et 4,3 millions à Un toit en réserve.

«Les organismes sans but lucratif ne peuvent pas prendre tous les risques, donc on agit comme un levier qui leur permet de prendre de l’élan pour lancer le projet. Ça envoie aussi le message aux paliers de gouvernements supérieurs que c’est un projet qu’on veut à Québec», explique Marie-Pierre Boucher, conseillère du district de Louis-XIV et membre du comité exécutif responsable de l’itinérance ainsi que du développement social et communautaire.

Le Piolet possède également un immeuble pour l’hébergement transitoire sur le boulevard Wilfrid-Hamel, qui a été achevé en 2022. (Le Piolet)

Selon le programme de financement gouvernemental qui sera choisi par les organismes, par exemple le Programme d’habitation abordable Québec (PHAQ), la Ville pourrait investir davantage de fonds.



«La Ville pourrait effectivement augmenter sa contribution, si c’est le programme PHAQ, ça serait à la hauteur de 20 %», confirme la conseillère.

«C’est important d’aider ces organismes-là, parce qu’il ne faut pas seulement sortir les gens de la rue, mais il faut aussi empêcher que les gens tombent en situation d’itinérance», ajoute-t-elle.

Selon Mme Boucher, la Ville a dépassé son objectif annuel de créer 500 logements sociaux en 2024, et elle compte bien atteindre cet objectif également en 2025.


40 ANS POUR LE PIOLET

Un événement sera organisé le 15 avril dans les locaux du Piolet afin de célébrer son 40e anniversaire. L’organisme a fait beaucoup de chemin depuis ses débuts en 1985 et l’acquisition de la petite maison sur la rue de l’Ormière en 1987.

Le Piolet a notamment débuté ses activités avec un petit café sur le boulevard de l’Ormière. (Le Piolet)

«Avec le nouveau projet sur la rue Racine, et notre nouveau bâtiment de Vanier achevé en 2022, on compte environ 70 chambres d’hébergement transitoire pour les jeunes», souligne M. Boivin.

Selon le directeur général, l’organisme accompagne «au moins 400 jeunes» par année via tous ses volets d’activités.

Le resto-école du Piolet offre un service au comptoir de cuisine bistro avec salle à manger, ouvert tous les midis en semaine. (Le Piolet)

Depuis plus de trente ans, Le Piolet offre un service de resto-école qui forme les jeunes en situation d’exclusion et leur permet éventuellement d’accéder au marché du travail. Depuis la pandémie de COVID-19, l’organisme a aussi développé une offre gratuite de comptoir alimentaire pour combattre l’insécurité chez les plus défavorisés.

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Le maire de Lévis soutient qu’il n’a appris qu’en 2023 que les infrastructures d’épuration des eaux arrivaient à saturation, une situation qui, à l’automne 2024, a forcé son administration à décréter un moratoire sur les nouveaux développements sur les deux tiers de son territoire.

Une enquête cosignée par la station FM93 et le quotidien Le Soleil avance pourtant que l’alerte a été sonnée dès 2020.

Les deux médias, appuyés sur les témoignages de cinq anciens cadres et hauts fonctionnaires et des documents internes, indiquent que l’administration Lehouillier avait été prévenue que le rythme de développement serait insoutenable à moyen terme.

L’article du Soleil sur le sujet

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Résumé

Moratoire à Lévis: les promoteurs se tournent vers Québec

Par Émilie Pelletier, Le Soleil

12 mars 2025 à 16h39

L’«appétit» pour la construction à Québec est plus grand depuis que Lévis a imposé un moratoire sur la majorité de son territoire. (Jocelyn Riendeau/Archives Le Soleil)

Même si Québec ne veut pas faire «concurrence» à Lévis, reste que des promoteurs freinés par l’interdiction de construire sur la Rive-Sud font désormais de l’œil à l’autre côté du fleuve pour développer.


«On sent un appétit de promoteurs qui se revirent vers Québec [pour] développer ici. On a beaucoup de beaux projets qui nous sont présentés», a partagé le maire Bruno Marchand, mercredi.


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Plusieurs drapeaux rouges bien avant le moratoire de Lévis

La veille, une enquête du Soleil et du FM93 en révélait davantage sur la pause dans la construction imposée par Lévis, dévoilant que l’administration Lehouillier savait depuis au moins quatre ans que son développement était trop rapide pour la capacité de ses infrastructures, notamment en matière de gestion d’eau.



Faute de capacité de traitement dans ses eaux usées, la Ville de Lévis a décrété un moratoire en stoppant net l’émission de permis de construction sur les deux tiers de son territoire en novembre dernier

«Vitalité» renforcée

Et il semble que Québec, comme d’autres municipalités voisines, en profite.

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À défaut de pouvoir faire lever de terre des projets à Lévis pour au moins deux ans, des développeurs sont plus nombreux à investir leurs billes dans la capitale, aux dires du maire de Québec.

Le maire de Québec, Bruno Marchand, sent un plus fort engouement pour le développement dans sa ville depuis le moratoire imposé à Lévis. (Caroline Grégoire/Archives Le Soleil)

Sans pouvoir chiffrer cet engouement, Bruno Marchand affirme que les effets se ressentent bel et bien et projette qu’ils continueront de se faire sentir «sur plusieurs mois».

«C’est bon pour Québec, mais on ne veut pas de mal à Lévis. On a besoin que Lévis aille bien, on n’est pas des ennemis, on est des partenaires.»

— Bruno Marchand, maire de Québec

Plutôt que de miser sur les projets qui auraient pu se faire de l’autre côté du fleuve, le maire de Québec juge que sa ville gagnerait surtout à profiter de fonds venus d’ailleurs, attirés par la «vitalité» et le futur réseau de transport structurant.

«C’est là-dessus qu’on travaille, bien plus que de faire concurrence à Lévis», mentionne-t-il, citant l’exemple d’un fonds torontois prêt à investir «plusieurs centaines de millions» pour du développement résidentiel et commercial dans le secteur de Sainte-Foy.



«Pas de point de vigilance»

Cet engouement encore plus grand de promoteurs immobiliers ne fait pas craindre à Québec de devoir ralentir la cadence dans la construction sur son territoire, puisque les infrastructures suivent toujours le rythme, assure Bruno Marchand.


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Pas de pause de construction en vue à Québec

«Est-ce que c’est un élément important dans notre évaluation? Oui. On ne peut pas faire abstraction que si on ne fournit pas ces services-là, on a un grave problème de développement de notre ville, mais présentement, on est dans une situation complètement différente de Lévis.»

La Ville de Québec procède à une évaluation de ses infrastructures chaque trois ans. La prochaine est prévue à la fin de 2025. Jusqu’ici, aucun «point de vigilance» n’a été relevé.

«Si tu ne planifies pas, tu peux te retrouver le nez sur le mur et ce n’est pas ce qu’on veut, déclare le maire. On est dans une bonne position et on va s’assurer de le rester».

Ces dernières années, l’agglomération de Québec s’est développée à raison de 2500 à 3000 nouvelles mises en chantier, bon an mal an.

Face à une pénurie de logements, l’administration Marchand vise toutefois une accélération de cadence, avec 5000 unités à ajouter annuellement pour les 15 prochaines années. L’administration Marchand projette la construction de 80 000 logements d’ici 2040.

Voici l’évolution du chantier résidentiel construit juste en face de chez moi (Murray et chemin Ste-Foy) depuis son début en juillet 2024. Un projet qui a passé longtemps sous le radar et qui m’a contrarié quand j’ai réalisé son ampleur. Mais Québec, comme les autres grandes villes, est en mode densification et il m’était difficile de m’opposer au phénomène en plein coeur d’un quartier central (Montcalm).

Finalement c’est l’amateur de chantier de construction qui a fini par dominer le nouveau propriétaire que je suis à Québec, en décidant de partager ces images que j’ai retenues trop longtemps.

Quoi qu’il se soit, je suis hyper content de mon choix de quartier, avec le voisinage immédiat du magnifique Parc des Braves et la proximité des Plaines d’Abraham où je pratique une partie de mon plein air 4 saisons.

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Voici l’esquisse de l’immeuble en construction en face de chez moi au 750 Murray, Québec


Sur cette photo il reste encore 3 niveaux à couler sur le basilaire du rdc (7-8-9) On voit le début des colonnes du septième étage dans la dernière partie rétrécie de l’édifice bâtie en dégradé.

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Petite tournée dans St-Roch hier

L’immeuble à logements sociaux coin Ste-Hélène et Caron. Un grand stationnement à développer éventuellement rue St-Vallier.


La façade de l’édifice donnant sur l’ilot Dorchester




Sur la photo précédente les fouilles archéologiques ont été remblayées,

le terrain entier de l’ilot Dorchester est en poussière de roche et n’attend plus que le début du futur chantier. Ce complexe immobilier marquera le début d’une ère de renouveau économique pour le secteur, où on trouve beaucoup de terrains vacants à caractère résidentiel.

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Îlot Saint-Vincent-de-Paul : un an après son dévoilement le projet attend son financement

L’'îlot Saint-Vincent-de-Paul résulte de la démolition en 2009 et 2010 de l’église du même nom.

Photo : Radio-Canada / Flavie Sauvageau

Publié à 4 h 00 HAE

Le projet de logement social et communautaire qui doit voir le jour sur l’îlot Saint-Vincent-Paul est toujours en attente de financement, plus d’un an après son dévoilement. La Ville de Québec, propriétaire du terrain, attend de voir quelles sommes seront réservées au logement social dans le prochain budget provincial.

Le projet avance tranquillement, mais sûrement, assure Marie-Ève Duchesne, du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste. Son organisme fait partie de la coalition qui pilote le projet. Des étapes administratives importantes ont été franchies, relate-t-elle.

Le cabinet du maire assure par écrit que la Ville travaille avec l’ensemble des partenaires dans le dossier pour compléter le montage financier du projet.

Nous attendons de voir les sommes qui seront réservées lors du prochain budget provincial le 25 mars pour le logement social et abordable, précise-t-il, ajoutant qu’une rencontre avec ses partenaires dans le dossier doit ensuite avoir lieu le 22 avril.

L’automne dernier, une coopérative qui pourrait devenir l’éventuelle propriétaire ou gestionnaire de l’endroit a été créée. Elle s’appelle Pas trop tôt, un nom qui rappelle les besoins en logement du quartier, à l’heure où les locataires en arrachent, comme le constate le Comité.

Une modélisation du projet d’habitation de l’Îlot Saint-Vincent-de-Paul. (Image d’archives)

Photo : Lafond Côté architectes

En février 2024, l’administration Marchand confirmait qu’elle étudiait un projet d’habitation pour le terrain vague, qu’elle qualifiait alors de verrue, un peu plus d’un an après que la Ville en ait fait l’acquisition.

Il prévoit la construction d’environ 125 unités d’habitation, l’implantation d’un CPE et l’aménagement d’espaces verts à l’emplacement de la défunte église Saint-Vincent-de-Paul et sur l’îlot Lépine.

Il est piloté par un regroupement d’organismes, dont le Comité. Action-Habitation, la Fédération des coopératives d’habitation de Québec Chaudière-Appalaches et La Bouée en font également partie.

13 mois plus tard

À l’époque du dévoilement, Bruno Marchand promettait que des informations sur le coût du projet et le montage financier seraient rendues publiques quelques semaines après l’annonce. Il estimait que la construction du complexe résidentiel pourrait débuter dès 2025.

Même si près de 13 mois se sont écoulés depuis que le projet a été dévoilé, Marie-Ève Duchesne estime que ce dernier fait face à des délais normaux.

« On a attendu 37 ans, je pense qu’on peut attendre quelques mois de plus, mais on on espère vraiment là qu’effectivement ça va se régler d’ici la fin de l’année 2025 », dit Marie-Ève Duchesne, du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada/Jean-François Nadeau

Ce n’est pas un petit projet, c’est quand même assez majeur , dans un emplacement qui est majeur aussi à l’entrée de la Ville, [sur] un territoire qui fait partie du patrimoine de l’UNESCO. Donc c’est sûr qu’il y a beaucoup de détails à attacher par rapport à ce terrain-là, juge-t-elle.

Selon elle, les discussions avec les différents paliers de financement se déroulent bien. Les portes sont ouvertes, constate-t-elle.

Le regroupement d’organismes poursuit donc ses démarches de financement. Il a également approché le gouvernement fédéral, via la SCHL qui gère le Programme de développement de coopératives d’habitation.

Par courriel, celle-ci refuse de commenter le dossier, indiquant simplement que la période de réception des demandes s’est déroulée l’été passé, et que tous les demandeurs ont été informés du résultat de leur demande en décembre 2024.

Avec la collaboration d’Audrey Paris.

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Que se passe-t-il à Québec ? La supposée plus belle ville d’Amérique !

Est-il vraiment impossible de trouver des architectes avec un minimum d’audace et de recherche architecturale ? Ont-ils conscience que l’îlot Saint Vincent de Paul occupe l’un des emplacements les plus prisés de la ville, entre le Vieux-Québec et Saint-Jean-Baptiste ?

Après 37 ans d’attente, on nous propose des condos au design banal, dignes d’un développement en banlieue, alors que nous sommes au cœur d’un site classé patrimoine mondial de l’UNESCO. (je verais plus ce genre de projet a loretteville ou val belair Avec tout le respect que je dois à Val-Bélair, mais ici, nous parlons du centre historique de Québec.)

J’espère que la Ville réalisera le pouvoir qu’elle a avant qu’il ne soit trop tard.

D’ailleurs, concevoir un projet architectural ambitieux ne coûte pas nécessairement plus cher. Il faut surtout de la volonté et une véritable vision.

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Je partage tout à fait ton avis, rares sont les immeubles contemporains dignes de mention. D’ailleurs les plus visibles, les tours résidentielles notamment, sont tristes et totalement banales. Pareil à l’entrée des ponts, dans la banlieue ou à Lévis. En fait quelques projets ressortent du lot, je pense à la bibliothèque G-R mais autrement rien de vraiment exceptionnel à part l’ancien et quelques réalisations institutionnelles réussies. Voici quelques exemples:

et la SAGA continue…

Une consultation n’est pas nécessairement une contestation. Je demeure optimiste. Il y aura sûrement des remises en question de la part des mêmes personnes et organismes, cependant je demeure assez confiant que l’essentiel du projet ira de l’avant. Surtout qu’une entente est intervenue entre la Ville de Québec et le promoteur. Alors ne pas respecter les grandes lignes acceptées de part et d’autre de ce projet, pourrait entrainer des poursuites contre le Ville de la part du promoteur Trudel.

Ce ne sont pas des condos au design banal mais des logements sociaux… Je ne veux pas faire d’amalgame que logements sociaux = laideur mais j’aurais plus d’espoir au niveau architectural si c’était justement des condos.

Regarde ce qui a été construit au coin Richelieu / Honoré-Mercier sans être un chef d’oeuvre c’est quand même un bel édifice.

Complètement d’accord avec toi – j’aime beaucoup cet immeuble (Richelieu).

Peu importe sa fonction, la recherche architecturale à un emplacement aussi stratégique reste essentielle. Un peu de vision de la part de la ville serait grandement appréciée !

J’aurais adoré voir le projet de Fugère Architectes à cet endroit. Je reposte pour le plaisir ! :blush:

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C’était effectivement un projet amusant, mais qu’est-ce qui fait que c’était un projet de Québec? Un projet qui ne pourrait être qu’à Québec et nul part ailleurs?

Pour moi, on dirait davantage un palais des congrès à Miami qu’une entrée de ville pour Québec.

Ceci dit, le vrai projet proposé n’est pas emballant, ce site mérite mieux.

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