Ce site mérite mieux, cependant le projet proposé est déjà avancé et a une composante sociale qui serait difficile à ignorer. Sa faiblesse: être immédiatement à côté de l’autoroute où la congestion est quotidienne sur semaine.
La métamorphose de Fleur de Lys se poursuit
21 mars 2025 à 17h30
Le futur espace de bouffe urbain à Fleur de Lys. (Trudel)
D’ici la fin de l’année, Fleur de Lys accueillera un nouvel espace de bouffe urbain.
Lancé en 2018 avec l’achat de centre commercial par William et Jonathan Trudel, le projet Fleur de Lys 2.0 commence à prendre forme avec l’entrée en fonction du premier immeuble résidentiel le Vingt-et-un Mars.
«C’est un clin d’œil à l’ouverture de Fleur de Lys le 21 mars 1963», raconte William Trudel, PDG de Trudel.
Trudel prévoit d’ici 10 ans construire 3500 unités d’habitation, des commerces, un hôtel de 175 à 200 chambres, une place publique, des rues et 2500 arbres. L’investissement total est estimé à deux milliards de dollars.
À quelques heures d’accueillir les premiers locataires, William Trudel était tout sourire en entrevue téléphonique avec Le Soleil.
«Ça n’a pas été facile de lancer ce gros projet, mais tout avance bien. On est dans les temps et le budget est respecté. Nous avons même devancé d’un an la construction de la 2e phase. Celle-ci sera livrée à l’été 2026.»
Offre alimentaire
Au fil des années, la galerie marchande de Fleur de Lys subira une importante cure de rajeunissement. Il y aura des commerces au rez-de-chaussée de chaque immeuble résidentiel. Chaque bâtiment sera relié au centre commercial actuel.
L’espace spectacle au rez-de-chaussée du Vingt-et-un Mars. (Trudel)
À la fin de l’année, le rez-de-chaussée du Vingt-et-un Mars hébergera une quinzaine de commerces spécialisés en restauration rapide. L’espace de bouffe urbain qui comptera 1000 places assises accueillera également trois restaurants avec salle à manger et terrasse, un espace spectacle et des salons privés.
L’offre de restauration sera variée dans l’espace de bouffe urbain tout comme les endroits où s’asseoir pour manger. (Trudel)
De pire en pire. Maintenant, la Coalition Dorchester ne s’attaque plus seulement à l’îlot Dorchester, mais à tous les projets immobiliers à Québec.
Pourquoi ? Parce que selon leurs calculs “scientifiques”, Québec n’a pas besoin de nouveaux logements…
On marche littéralement sur la tête.
Ça va se construire au cours des prochaines années.
Les travaux de l’important projet immobilier évalué entre 200 et 300 millions de dollars par le promoteur Trudel doivent s’amorcer en septembre et s’achever à la fin de l’année 2028.
Représentants de la Ville et du promoteur ont dévoilé ce nouvel échéancier lors de la séance de consultation publique présentée jeudi soir dans l’amphithéâtre de 200 places rempli de l’École nationale d’administration publique (ÉNAP). À deux coins de rue du site visé.
On parle du quadrilatère situé au sud du boulevard Charest entre les rues Sainte-Hélène, Caron, Saint-Vallier Est et Dorchester, derrière l’édifice de la Fabrique.
Résumé
Îlot Dorchester: séance «de défoulement» plus que d’information
10 avril 2025 à 22h36
La consultation publique sur l’îlot Dorchester a attiré beaucoup de citoyens, jeudi soir. (Olivier Bossé/Le Soleil)
La séance d’information sur l’îlot Dorchester a davantage servi de «défoulement» aux nombreux résidents présents, qui dénonçaient être mis devant le fait accompli qu’une tour de 17 étages poussera dans le quartier Saint-Roch, à Québec. Qu’ils le veuillent ou non.
Ça va se construire au cours des prochaines années.
Les travaux de l’important projet immobilier évalué entre 200 et 300 millions de dollars par le promoteur Trudel doivent s’amorcer en septembre et s’achever à la fin de l’année 2028.
Représentants de la Ville et du promoteur ont dévoilé ce nouvel échéancier lors de la séance de consultation publique présentée jeudi soir dans l’amphithéâtre de 200 places rempli de l’École nationale d’administration publique (ÉNAP). À deux coins de rue du site visé.
On parle du quadrilatère situé au sud du boulevard Charest entre les rues Sainte-Hélène, Caron, Saint-Vallier Est et Dorchester, derrière l’édifice de la Fabrique.
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Un «compromis» à 17 étages pour l’îlot Dorchester
En ce moment s’y étend un stationnement boueux de 350 cases.
L’exercice de consultation s’avère obligatoire pour que l’administration municipale puisse modifier les règlements municipaux contenus dans le plan particulier d’urbanisme (PPU) du secteur sud du quartier Saint-Roch, que la Ville a elle-même rédigé en 2017.
Quelque 200 personnes étaient présentes dans la salle, plus d’autres qui participaient en ligne. (Olivier B/Le Soleil)
La principale modification consiste à augmenter le maximum d’étages de 10 à 17. En d’autres mots de hausser le plafond du secteur de 33 à 58 mètres.
Le promoteur voulait d’abord 20 étages. Le 18 février, le maire Bruno Marchand a déclaré sur la place publique avoir donné le feu vert à la version finale de 17 étages, au coût de «compromis» des deux parties.
À titre indicatif, un autre gros projet des Trudel qui s’achève en ce moment à Fleur de Lys, dans Vanier un secteur bien moins dense, culmine à 20 étages.
«On est en séance d’information et un peu de défoulement», a commenté Pierre Maheux, résident du quartier depuis une trentaine d’années. Se disant contre l’immensité du projet, M. Maheux constatait du même souffle que «ça va se faire».
Avec la présence de deux policiers en uniformes postés à l’entrée, la soirée qui comportait une heure de présentation et plus de deux heures de questions et commentaires du public s’est déroulée dans le respect presque complet.
La maquette présentée à l’entrée de la rencontre montre les volumes projetés. (Olivier Bossé/Le Soleil)
Mécontentement, émotions et critiques? Plusieurs.
Des débordements? À peine un homme fâché qui a quitté la salle en affirmant haut et fort: «Ost?& de fu#*er!» à l’endroit du conseiller Pierre-Luc Lachance, qui venait de réaffirmer qu’il n’y aurait pas de référendum sur la question.
L’ensemble du complexe, où les immeubles grimperont de l’ouest à l’est à 7, 10 et finalement 17 étages, comptera 400 logements, 150 chambres d’hôtel, une grande épicerie à bannière, d’autres commerces, quelques espaces verts et une place publique.
Le représentant du promoteur, David Chabot, a répété que sous les 17 étages, c’est la rentabilité pour Trudel qui ne sera plus possible.
Les conseillers municipaux Marie-Pierre Boucher, élue responsable de l’aménagement du territoire, et Pierre-Luc Lachance, conseiller du quartier, étaient à l’avant pour défendre les positions de la Ville.
M. Lachance assure n’avoir jamais vu de données financières de Trudel concernant la rentabilité liée au projet selon les hauteurs. Ce qui a soulevé de sérieux doutes dans l’assistance.
Les élus municipaux Pierre-Luc Lachance, au centre, et Marie-Pierre Boucher ont défendu la position de l’administration Marchand. (Olivier Bossé/Le Soleil)
Une salle en grande majorité composée de gens qui semblaient considérer que les dés sont pipés d’avance.
«Un PPU, ce n’est pas une paire de bobette. Ça ne se change pas toutes les semaines», a imagé Michel Beaulieu, à propos de ce qu’il a qualifié du «joufflu projet de Trudel».
Un autre a parlé d’«une ombre effrayante qui plane au-dessus de la Basse-Ville et qui nous empêche de dormir le soir».
Mais il y avait aussi des gens pour. Comme Danny, qui habite la rue de la Randonnée, dans Saint-Roch.
«Vous représentez une partie de la population, mais pas toute la population, a dit Danny à ses voisins. Vous êtes organisé et motivé, c’est bien. Mais voulez-vous continuer d’attendre comme Saint-Vincent-de-Paul [en haut de la côte d’Abraham]? C’este temps qui se passe de quoi et qu’il y ait un développement intéressant.»
Deux banderoles avaient été installées sur le trottoir, près de l’entrée de l’ÉNAP. On y lisait entre autres «la tour passe pas» en lettres noires sur tissu rouge.
Une pétition de 1508 signatures contre le projet a été remise à l’administration municipale.
Le site de 9014 mètres carrés a été acquis par l’entreprise Trudel en 2022 et comporte 8074 mètres carrés après expropriation.
Le projet de l’îlot Dorchester est ici montré en modélisation de la rue Dorchester du côté nord du boulevard Charest. (Olivier Bossé/Le Soleil)
D’autres consultations publiques ont déjà été tenues, dont un atelier public en octobre 2024 qui avait réuni 250 personnes et une réunion spéciale du conseil de quartier en janvier.
«J’avais l’impression qu’on pouvait encore changer les choses», s’est pour sa part désolée Geneviève Baril qui, de sa résidence de la rue Lavigueur, dans le quartier Saint-Jean-Baptiste, aura vue sur les nouveaux immeubles.
«Mais on voit que c’est canné. De la façon dont vous nous présentez les choses, il n’y a plus rien à faire. Je me sens trahie, je suis en colère et je me sens impuissante», a dit Mme Baril.
Résidente de Saint-Roch depuis 10 ans, Vicky Plourde a pour sa part dénoncé qu’«on ne peut pas gouverner à coup de décrets, comme on sent que ça se fait en ce moment».
«C’est l’arbitraire et l’impression de dépossession de voir que des élus peuvent négocier derrière des portes closes avec le promoteur», a résumé Mme Plourde.
Le conseil de quartier tient une assemblée spéciale le 17 avril à ce sujet.
Bon les opposants ont eu leur séance de défoulement/thérapie collective maintenant que l’on passe aux choses sérieuses!
La Ville de Québec a respecté la règle de consultation avant de confirmer les changements au plan d’urbanisme. Les opposants ont par ailleurs démontré une dernière fois la faiblesse de leurs arguments et n’avaient rien de sérieux à proposer en échange. Une opération nymby qui a échoué et qui a fait perdre beaucoup de crédibilité aux contestataires.
Il est évident que Québec a besoin de projets structurants pour améliorer l’économie du centre-ville et inverser le déclin de St-Roch, car ce dernier menace de se dévitaliser davantage sans l’intervention directe du milieu des affaires.
Ça avance lentement, mais sûrement !
J’ai très hâte de voir le résultat final — ça va être un super projet pour Saint-Roch.
Ci-joints :
- Le PDF du projet du promoteur
- Le PDF de présentation des modifications réglementaires proposées par la Ville de Québec
tel que présenté hier
Merci de publier ces études hautement instructives, j’ai vraiment hâte de voir ce projet se matérialiser. Je le suivrai avec enthousiasme tout au long de son déploiement, avec photos à l’appui. Moi qui marche une moyenne de 6 km/jour incluant les côtes, ce sera une belle marche de santé en toutes saisons (une distance d’environ 30-35 minutes de la maison).
N’oubliez pas d’écrire à la participation citoyenne de la Ville d’ici le 17 avril !
Je viens de le faire, ça m’a pris 5 minutes.
Je suis POUR le projet de l’îlot Dorchester, et je tiens à ce que la Ville le sache. Trop souvent, ceux qui sont favorables restent silencieux, alors que les opposants sont plus bruyants.
Faisons entendre notre voix aussi.
Merci de l’information et le lien. Je viens aussi de participer en remplissant le formulaire. Demain je participe à une réunion dans les secteur je passerai le mot aux autres avec le lien.
La Cité Verte dans mon quartier (Montcalm) la dernière tour en construction (locative) dont il reste encore plusieurs phases à compléter
Un autre parc éponge dont le bassin est permanent du côté de la falaise.
Les terrains vacants pour les phases ultérieures
Un grand site développé sur les anciens terrains des Jésuites en façade du Chemin Ste-Foy. On voit un parc éponge en avant d’immeubles rénovés et d’autres neufs où on trouve plusieurs bureaux et cliniques dans le voisinage du CHU de Québéc (hôpital St-Sacrement) à 7 minutes à pied de chez-moi.
Finalement l’immeuble en avant de mon condo qui a atteint sa pleine hauteur
Le promoteur propriétaire de l’édifice locatif adjacent à choisi de coller les deux édifices avec un minimum de séparation, bloquant du coup la vue des appartements voisins les condamnant à l’ombre en permanence. Surtout que ces unités n’ont pas de balcons et que la grande fenêtre est sensée éclairer la cuisine, la salle à dîner et le salon. Les deux fenêtres en façade sont des chambres. Pas très judicieux car il s’induit une perte de revenu récurrente en abaissant les loyers en conséquence sur toute la hauteur de la tour.
En regardant votre dernière photo de plus près, on ne peut qu’être choqué de voir ces appartements privés de cette lumière! Les étages du bas sont complètement amputés de lumière. Comment cela est-il permis?
Le promoteur respecte la distance réglementaire selon le code du bâtiment. Il a réussi à obtenir de l’arrondissement (Limoilou) la densité maximale incluant l’ancienne RPA transformée en logements locatifs.
La RPA avait 75 stationnements pour 145 logements. Le nouvel édifice ajoute 65 logements et aucune nouvelle case supplémentaire. L’arrondissement a exigé un recul en dégradé ( en escalier) du nouvel immeuble. Le terrain est collé sur le parc des Braves.
La piste cyclable principale (REV) passe devant l’édifice et le réseau d’autobus express (à haute fréquence toute la journée) a deux lignes importantes qui passent devant.
Tandis que le tramway passera sur René-Lévesque situé à deux coins de rue de Ste-Foy. Il y a aussi une station àVélo (assistance électrique à cause des nombreuses pentes à Québec) dans le parc devant la piste cyclable à 30m de l’ave Murray, adjacente au parc des Braves.
Un dernier détail, le parc des Braves est une entité qui fait partie de l’ensemble des champs de batailles de Québec et est à 13 minutes à pied des Plaines d’Abraham.
Voici en terminant un résumé de l’histoire du parc
Résumé
Îlot Dorchester: Saint-Roch dit oui, mais…
Par Émilie Pelletier, Le Soleil
18 avril 2025 à 14h29|
Mis à jour le18 avril 2025 à 16h13
Le projet de l’entreprise Trudel pour l’îlot Dorchester culminera à 17 étages. Ici, la vue au coin des rues Caron et Sainte-Hélène. (Trudel)
Le conseil de quartier Saint-Roch est derrière de projet de l’îlot Dorchester… sauf pour la tour.
«Ce n’est pas noir ou blanc. Mais 17 étages, ça ne passera pas comme dans du beurre», avise en entrevue au Soleil la présidente du conseil de quartier, Alexia Oman.
Les administrateurs du conseil de quartier se sont prononcés lors d’une assemblée, jeudi soir, sur le projet proposé par Trudel à l’îlot Dorchester.
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«Il faut lever des projets» pour relancer Saint-Roch
Le processus de modification des règlements municipaux contenus dans le Plan particulier d’urbanisme (PPU) du secteur sud du quartier Saint-Roch, adopté en 2017, prévoit une demande d’opinion au conseil de quartier.
Un avis non prescriptif duquel tiennent compte les élus municipaux avant de donner leur aval ou non au projet. Une modification au zonage doit être acceptée pour permettre le développement immobilier et commercial de Trudel, qui culmine à 17 étages, soit sept de plus que permis.
Le projet de l’entreprise Trudel pour l’îlot Dorchester culminera à 17 étages. (Trudel)
Dans son verdict, le conseil de quartier dit oui à un projet de requalification du secteur en acceptant presque toutes les modifications nécessaires à la construction suggérée sur l’actuel stationnement. Tant le verdissement, les usages commerciaux et la hauteur de tous les bâtiments — sauf un — inclus au projet ont récolté une majorité de votes favorables.
Mais il y a un bémol: seuls les changements nécessaires pour permettre d’ériger l’édifice le plus haut, tout à l’est, ont été rejetés.
«La tour, ça ne passait pas.»
— Alexia Oman, présidente du conseil de quartier Saint-Roch
«C’est très partagé, il n’y a certainement pas de consensus, mais la grogne est forte. À cette hauteur, c’est un projet qui va avoir vraiment de la difficulté à passer», analyse la présidente du conseil de quartier Saint-Roch.
La proposition de tenir un référendum n’a pour sa part pas passé la rampe.
Trudel se réjouit
L’issue des votes du conseil de quartier a réjoui le développeur Trudel, vendredi.
«Malgré ce qui est véhiculé par certains, l’accueil du projet est nuancé et généralement favorable dans le quartier», a réagi le directeur du bureau du président, David Chabot, dans une déclaration écrite au Soleil.
«Le résultat des votes démontre ce que nous affirmons depuis les débuts, soit que le projet de l’îlot Dorchester ne comblera jamais tous les besoins, mais que la balance des avantages est perçue beaucoup plus favorablement que ses inconvénients», a-t-il affirmé.
Quelle «preuve»?
La «problématique des percées visuelles» en Haute-Ville, l’intégration du projet dans son milieu et la «valeur démocratique» du PPU actuel sont autant de motifs invoqués par le conseil de quartier pour justifier son opposition à un nouveau bâtiment de 17 étages dans Saint-Roch.
Le PPU de l’époque, qui fixait la limite de hauteur à 10 étages, était une «décision collective prise par et pour les acteurs du quartier», rappelle Alexia Oman. Y déroger reviendrait à «bafouer plusieurs souhaits de citoyens», estime-t-elle.
«Construire 17 étages changerait le portrait de Saint-Roch et “encloisonnerait“ Saint-Jean-Baptiste.»
— Alexia Oman, présidente du conseil de quartier Saint-Roch
Le conseil de quartier remet aussi en doute le «besoin» d’un nouvel hôtel en Basse-Ville, tout comme il soutient n’avoir pas de «preuve» qu’un projet aussi gros est nécessaire pour la «rentabilité» alléguée du promoteur.
Alexia Oman, présidente du conseil de quartier Saint-Roch. (Archives Le Soleil)
Trudel répète sur toutes les tribunes qu’en deçà d’une tour de 17 étages, la rentabilité du projet ne sera plus possible.
Conseiller Saint-Roch—Saint-Sauveur, Pierre-Luc Lachance a pour sa part affirmé dans une récente consultation publique n’avoir jamais vu de données financières de Trudel concernant la rentabilité liée au projet selon les hauteurs.
«Sans savoir si on peut se fier à la parole des promoteurs, c’est difficile pour nous de faire le compromis gratuitement», expose Alexia Oman.
Le conseil de quartier Saint-Roch a d’ailleurs recommandé par résolution aux élus d’exiger des études de rentabilité pour ce projet et d’autres futurs à venir.
«Énormément d’impact»
Maintenant le processus de consultation terminé — le volet de consultation écrite ayant pris fin jeudi soir — il revient au conseil municipal de trancher sur le sort de l’îlot Dorchester.
Une décision qui, comme elle aura «énormément d’impact», devra être justifiée par les élus, insiste la présidente du conseil de quartier Saint-Roch.
«Il faudra voir ce qui les guide: leurs valeurs, l’intérêt financier de la Ville ou des motifs électoraux», soumet-elle.
Mais sans savoir où logera l’administration Marchand, Alexia Oman sert un avertissement: «même si ça passe, il continuera d’avoir une résistance bien organisée dans le quartier, c’est assuré».
et la saga continue! on va bientôt en faire un livre
C’est la dernière étape avant l’acceptation finale et il est normal que les contestataires fassent le plus de bruit possible. Toutefois la Ville n’a pas intérêt à perdre cet important projet, un risque qui lui ferait peut-être perdre une autre décennie avant d’avoir une nouvelle proposition sur ce lot hyper stratégique pour le centre-ville. Il en va en même temps de la vitalité économique de St-Roch qui en souffrirait grandement. Ici ce sont les intérêts supérieurs du quartier qu’il faut privilégier et cela passe par le compromis des 17 étages conditionnels à la réalisation de l’ensemble.
@acpnc 100% - Vous savez déjà à quel point je soutiens ce projet. J’espère sincèrement que la Ville ne reculera pas, car les contestataires sont particulièrement bruyants en ce moment !
Il faut absolument un changement de paradigme, c’est d’ailleurs en accord avec les nouveaux pouvoirs des villes afin de ne pas bloquer des projets que les municipalités jugent nécessaires pour leur économie. Ici si on retardait encore une fois le développement de l’ilot Dorchester, on enverrait le mauvais message aux riverains, en les encourageant à davantage de contestations ailleurs dans le quartier. Pire on risquerait d’annuler tous les efforts de la Ville pour enfin développer cet important quadrilatère dont l’effet structurant est incontournable pour l’avenir de ce secteur.
De toute façon les consultations ne visent pas l’unanimité mais plutôt l’acceptation sociale d’un projet par une majorité de citoyens, ce qui est le cas de cette proposition. À noter qu’il y a déjà un précédent avec l’édifice mixte de 19 étages sur St-Joseph adjacent à la bibliothèque Gabrielle-Roy.