Ville de Québec et région de la Capitale - Projets immobiliers

Disons que le développement de l’ilot Dorchester viendra relancer le secteur et le redynamiser. Entretemps ce grand terrain vacant qui pollue visuellement le quartier, est indéniablement l’endroit idéal pour la densification de cette partie de la ville, dont le potentiel est à mon avis grandement prometteur.

On ne souhaite que ça, c’est certain ! Mais il est difficile de rester optimiste en voyant combien de projets à Québec finissent par être réduits ou abandonnés sous la pression de certains groupes. C’est bien dommage que le centre-ville historique de la Basse-Ville ait été effacé avec les années. On constate ce manque d’ambition et de continuité, même avec des initiatives plus récentes comme le projet du Phare près des ponts, qui a lui aussi échoué malgré sa localisation, pourtant à distance de toute zone résidentielle.

Il est regrettable qu’un projet d’une telle envergure, qui aurait pu marquer l’entrée de la ville par une touche moderne et iconique, ait été avorté. Ce manque de soutien pour des projets structurants empêche Québec de se renouveler, et l’empilement des blocages finit par entamer l’espoir de voir émerger un jour une vision urbaine ambitieuse. Il ne nous reste plus qu’à espérer que les futurs projets soient accueillis avec plus de flexibilité et de vision, car Québec en a grand besoin pour rejoindre le dynamisme des autres villes canadiennes.

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Pour ma part le Phare était carrément démesuré et déjà trop dépendant d’un tramway qui n’arrivait pas à s’imposer. Au lieu d’aider il aurait fait concurrence au centre-ville de Québec, en déplaçant davantage le coeur des activités commerciales vers l’extrémité ouest de la ville.

De toute façon la chute du marché des bureaux encore imprévisible avant la Covid 19, l’aurait mené carrément à la faillite, tandis que l’offre de milliers de logements supplémentaires aurait nuit aux autres projets dispersés un peu partout dans les quartiers centraux.

@acpnc, je suis entièrement d’accord avec vous pour Le Phare, et je privilégierai toujours le développement du centre-ville avant tout. J’ai cité l’exemple du Phare pour souligner le paradoxe, car même sans voisinage immédiat, sans patrimoine à protéger, et sans investissement public, le projet a tout de même été rejeté par les groupes de résidents. Cela est resté vrai même après des révisions majeures de la deuxième et troisième version, qui avaient déjà été largement réduites. Au final, maintenant les investisseurs finissent par jeter l’éponge !

@David875, nous sommes sur la même longueur d’onde. Quand on regarde le développement immobilier à Québec et Lévis, l’essentiel des projets de tours à logements sont en dehors du centre de la ville, dont beaucoup à Lebourgneuf notamment où il faut pratiquement une auto pour se déplacer. Pareil sur la rive-sud et le long des autoroutes.

Tandis que les espaces à développer dans les quartiers centraux peinent à sortir de terre. Pourtant c’est là où est tout le potentiel de consolidation et de revitalisation du coeur de la capitale, avec une vraie vie urbaine. Ici tout pourrait se faire à pied ou en transports actifs ou en commun.

C’est d’ailleurs la raison qui m’a fait choisir de m’établir dans Montcalm au mois de juin dernier en quittant Charlevoix, mon condo est voisin du Parc des Braves et à courte distance de marche des Plaines, et vers le nord à travers St-Sauveur et à la rivière St-Charles. Je marche aussi au moins une fois ou deux semaines vers le Vieux-Québec, St-Rock et la basse-ville.

Un mode de vie qui me procure du pur bonheur que je compte poursuivre naturellement l’hiver venu. Tous les prétextes sont bons pour marcher, magasinage, activités culturelles, événementielles, sociales et sportives.

Même la bibliothèque Gabrielle-Roy est à une demi-heure à pied de chez-moi en bas de la côte, en changeant d’itinéraire à chaque occasion. Ainsi je marche une moyenne de 6 km/ jour avec des pointes jusqu’à 11-12 km quand la météo est favorable et je prends le bus de retour quand je suis allé trop loin.

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à Lévis

Rapport dévastateur à l’école Clair-Soleil

Fermée d’urgence à la rentrée scolaire, l’école primaire Clair-Soleil de Lévis n’est pas prête à rouvrir. Un rapport d’ingénierie révèle que les murs de la structure datant de 1984 ne sont pas conformes aux normes de construction ni aux normes sismiques de l’époque. Québec devra donc décider si le bâtiment sera démoli ou entièrement rénové pour un prix quasi similaire. Le reportage de Guylaine Bussière.

ÎLOT SAINT-VINCENT-
DE-PAUL - C’est vraiment triste de voir un tel projet. Après que l’ancien promoteur a détruit l’église Saint-Vincent-de-Paul ainsi que les bâtiments annexes sur la Côte d’Abraham, notre patrimoine a été perdu à jamais. Et maintenant, après des décennies d’attente, on nous présente un projet au design banal, digne de banlieue, en plein cœur du centre et à l’entrée du quartier historique. Comment est-ce possible ?

Soit on propose un projet qui s’inspire de l’architecture patrimoniale du quartier, soit on opte pour quelque chose d’innovant et de moderne. Nous avons tant de talents à Québec ! C’est l’un des derniers emplacements clés à construire, et, s’il vous plaît, pas un projet banal digne de banlieue. (Sans vouloir être péjoratif envers la banlieue – mais cet emplacement est exceptionnel.)

Depuis les années 60, aucun projet n’a été accepté sur la Côte d’Abraham pour des raisons de préservation du patrimoine. Je ne comprends absolument pas la vision de la ville si une telle horreur est approuvée en l’état.

Je viens de tomber par hasard sur un projet de 2010 concernant l’îlot Saint-Vincent, une tour hyper moderne, sur le site de FUGÈRE ARCHITECTURE. Je ne sais pas à quel niveau ce projet a été présenté, mais une chose est sûre : j’adore ! Je trouve l’emplacement idéal, le design hyper moderne, et je pense que cela compléterait parfaitement le skyline de Québec (avec seulement cinq tours, ce serait la sixième). Ce projet donnerait vraiment un coup de jeune à la ville, je pense que le dernier gratte ciel a été construit en 1974, donc 50ans que le skyline na pas changer… Voilà un projet innovant. Si quelqu’un en sait plus sur ce projet et pourquoi on n’en a pas entendu parler, merci de m’en dire plus. Wow, ce projet fait vraiment rêver !

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C’est comme à Brossard, les infrastructures atteignent leur capacité à soutenir la population!

Le développement fulgurant à Lévis force la Ville à mettre la pédale douce. La Municipalité doit freiner ses mises en chantier, alors que ses infrastructures peinent à suivre le rythme.

L’année 2024 fracasse tous les records pour la Ville de Lévis en termes de nouvelles unités d’habitation, avec l’octroi de permis représentant près de 3200 unités de logement.

La capacité des infrastructures de traitement des eaux usées a été atteinte dans certains secteurs de la municipalité. Les quartiers Saint-Nicolas et Desjardins sont particulièrement sous pression en raison de leur développement rapide.

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Résumé

Colisée: un musée ne fera pas bouger Marchand

Par Émilie Pelletier, Le Soleil

26 novembre 2024 à 17h09|

Mis à jour le26 novembre 2024 à 17h31

Le maire Bruno Marchand préconise toujours la démolition du Colisée. (Caroline Grégoire/Archives Le Soleil)

La proposition de transformer le Colisée en musée sera «regardée» par la Ville de Québec. Mais a priori, le maire Bruno Marchand n’apparaît pas assez emballé pour changer d’idée sur sa préférence de voir l’ancien amphithéâtre tomber.


«On va regarder la proposition. Mon opinion ne change pas, mais je trouve intéressant que des citoyens proposent des projets», a-t-il commenté, mardi, en mêlée de presse.

Le maire de Québec réagissait à l’idée soumise par le Groupe d’initiatives et de recherches appliquées au milieu (GIRAM) de faire revivre l’ancien Colisée en le transformant en Musée national des transports, de l’innovation et de la technologie.




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Un musée pour préserver le «patrimoine» du Colisée
Le Soleil - Colisée de Québec - 27 février 2024 - Photo Caroline Grégoire

Une idée que le groupe militant a déjà pu soumettre à la conseillère municipale responsable du patrimoine au comité exécutif, Mélissa Coulombe-Leduc, et la directrice générale d’ExpoCité, Catherine Chénier.

Avant de rendre une décision finale, l’administration Marchand attend encore de prendre connaissance des conclusions de la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec (CUCQ) qui doit statuer sur la valeur patrimoniale de l’ancien amphithéâtre. Son avis est attendu avant les Fêtes.

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Dans l’intervalle, Bruno Marchand campe sur sa position. Il n’a jamais fait de cachette de sa préférence de voir le vieux stade de 15 000 places assises être démoli.

«Ce n’est pas parce que j’ai une opinion que j’ai la vérité.»

— Bruno Marchand, maire de Québec

«Je trouve que ce serait magnifique d’avoir là la réponse à plein de besoins de la ville, notamment des logements, des espaces verts», réitère-t-il, s’engageant tout de même à s’alimenter de la réflexion de la CUCQ.

Combien ça coûte?

À l’hôtel de ville de Québec, la proposition d’un musée n’enchante pas particulièrement les oppositions.

Le chef de la deuxième opposition, Patrick Paquet, se montre même sceptique.



«L’idée est peut-être excellente, mais moi je veux savoir qui va payer la facture. Quelqu’un qui me lance ça aujourd’hui, de nulle part, la première chose que je veux demander comme bon gestionnaire de la Ville, c’est le plan financier», a-t-il soumis.

«Est-ce qu’on va créer un nouveau musée aux frais des contribuables de la ville de Québec qui va encore être sur le compte de taxes? C’est inacceptable.»

— Patrick Paquet, chef de la deuxième opposition

Ambigu sur la démolition ou non du Colisée, M. Paquet affirme que sa décision sera entièrement motivée par une question de coûts. «Si c’est plus profitable pour les contribuables de construire du logement et de démolir le Colisée, on va pencher vers la démolition, c’est clair.»

De son côté, la cheffe de Transition Québec n’affiche «pas de préférence» pour un scénario ou l’autre, même si elle suppose qu’un projet «mixte» alliant logement et événementiel aurait des avantages.

«Souvent, ce qu’on voit quand on essaie de refaire un édifice, les coûts explosent. Alors peut-être qu’une démolition serait plus sécuritaire en gestion financière», avance Jackie Smith, élue municipale de Limoilou.

Promoteurs et gens d’affaires de Lévis sont furieux contre la décision de l’administration Lehouillier de geler le développement dans ses deux principaux pôles. Surtout que le maire a refusé de s’engager à arrêter de surtaxer les terrains vagues où il ne sera plus possible de construire.

«Comme promoteur, ça nous fait peur», a témoigné le promoteur Michel Fortier, qui a plusieurs lots à vendre dans le secteur Desjardins. «Qu’est-ce que je fais demain matin? J’appelle mes contracteurs pour leur dire qu’ils n’auront pas de permis pour deux ans?» a-t-il demandé.


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Moratoire sur le développement d’une bonne partie de Lévis
Le Soleil - Traitement des eaux à Lévis rue Aquifère secteur Saint Nicolas - le 29 novembre 2024 - Photo Caroline Grégoire

La direction générale lui a confirmé qu’il devrait en effet mettre les projets de ses clients sur pause. «J’ai des comptes à rendre!» a-t-il protesté, soulignant que la décision de Lévis «n’encourage vraiment pas les promoteurs à vouloir continuer à y investir». Dans la salle, tous semblaient partager son exaspération et sa conclusion.

La présidente de la Chambre de commerce et d’industrie du Grand Lévis (CCIGL) Marie-Josée Morency a d’ailleurs déploré la façon dont le moratoire a été annoncé.

«Ils ont pris beaucoup de nos membres par surprise», a témoigné Mme Morency, qui parle d’un «manque de prévisibilité».



«C’est la surprise totale, on sent l’émotion, on sent la frustration.»

— Marie-Josée Morency, pdg de la Chambre de commerce et d’industrie du Grand Lévis

Surtaxés même sans pouvoir construire

Les promoteurs présents à la séance se sont montrés particulièrement irrités que le maire Lehouillier refuse de statuer sur le futur de la surtaxe imposée par Lévis sur les terrains vacants desservis.

La faute du gouvernement?

Au cours du conseil municipal et de la conférence de presse qui l’a précédé, le maire de Lévis est revenu à plusieurs reprises sur le resserrement des règles du ministère de l’Environnement quant aux rejets des usines municipales de traitement de l’eau.

«Le ministère de l’Environnement a des exigences beaucoup plus élevées maintenant avec zéro rejet», a souligné le maire Lehouillier, blâmant en partie Québec pour le moratoire qui a dû être décrété par Lévis.

Une «croissance de palmarès»

Pour Repensons Lévis, le moratoire voté à l’unanimité vendredi pour Desjardins et Saint-Nicolas est un signe que le parti d’opposition «avait raison sur toute la ligne» en dénonçant la «perte de contrôle» du développement de l’administration Lehouillier.

«C’est tout ce qu’on dénonce depuis le début», a tranché le chef Serge Bonin avant la séance extraordinaire du conseil municipal vendredi. «Quand on adopte un plan quinquennat des infrastructures, il faut s’occuper de nos infrastructures, il faut s’occuper de nos capacités et on développe à plein régime.»

Malheureusement, un autre projet au centre-ville de Québec, dans le quartier Saint-Roch, vient de s’effondrer.

Dans un secteur qui en a réellement besoin, la faillite du promoteur laisse un nouveau trou béant, malgré la démolition de deux immeubles. Ce projet prometteur (et très esthétique) de 12 étages représentait une belle opportunité pour revitaliser le quartier.

J’espère sincèrement qu’un autre promoteur reprendra rapidement ce site pour concrétiser un projet et combler ce nouveau trou dont Saint-Roch n’a vraiment pas besoin.

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La seule chose qui me donne espoir dans ce dossier est que les fondations sont déjà en place pour redémarrer un autre projet de remplacement. Quand on sait que les fondations prennent près d’un an avant la construction proprement dite de l’édifice au niveau de la rue.

Autrement si le marché est favorable pour un hôtel dans ce secteur (ce qui semble être le cas selon une étude de marché récente) un promoteur pourrait y trouver un avantage et profiter d’économies notables à l’achat du site.