Agrandissement final de la Sunlife en novembre 1929, juillet 1930 et janvier 1931.
La patinoire de l’Esplanade Tranquille n’a rien inventée Il fut un temps où la PVM avait sa patinoire pour les Montréalais.
L’avenue du Parc semble toujours avoir été extra-large. Ici au début du XXe siècle, avec un tramway, bien sûr
À noter qu’à cette époque avant l’omniprésence de l’automobile, les grands terrains de stationnements en ville n’ont pas encore fait leur apparition. Les rues sont encore étroites dans un Montréal où la modernité ne se pointera qu’à la fin des années 50.
Place Ville-Marie en construction vue d’une rue McGill College nouvellement élargie jusqu’à Sainte-Catherine et le skyline en 1962.
La Place d’Armes en 1960 en pleine rénovation, avec l’ancien édifice de la Banque Canadienne Nationale à gauche avant sa démolition.
Le majestueux Magasin Dupuis Frères, avec son style Art déco emblématique, représentait un véritable joyau architectural. Cette photo de 1939 témoigne de sa grandeur avant sa démolition en 1976, sacrifiée pour laisser place à l’affreuse Place Dupuis. L’entrée du Village aurait sans doute un tout autre impact si ce bâtiment avait été conservé…
voici à quoi ressemblait le Pavillon Hubert-Aquin - UQAM coin Ste-Catherine et St-Denis entre 1895 et 1940, avant sa démolition. Ce bâtiment, conçu par les architectes Maurice Perrault, Albert Mesnard et Joseph Venne, était le principal édifice de l’Université Laval à Montréal. Il a été détruit dans un contexte de modernisation et de restructuration urbaine. Quelle tristesse
The usual accepted narrative about the architects building is that it was demolished to make way for the dorchester street expansion, we see in this picture that this is not the case. Then why was it demolished only 30 years after it was built?
Le magnifique Bureau de Poste (1876-1959) , situé rue Saint-Jacques, démoli pour agrandir la Banque de Montréal (BMO). Ce bâtiment, avec son architecture impressionnante de style Second Empire , aurait ajouté une valeur inestimable à la Place d’Armes si on l’avait conservé. Une perte bien triste, mais qu’on ne doit pas oublier!
Malheureusement la volonté de moderniser à tout prix la ville aura eu raison de plusieurs magnifiques édifices qui sont injustement disparus au nom du pseudo progrès. C’est une nouvelle vision du court terme qui s’installait tranquillement dans les esprits et l’idée que les immeubles anciens devenaient des obstacles au renouveau urbain. S’en suivit une hécatombe de bâtiments anciens qui a fini par appauvrir durablement le paysage urbain et que l’on regrette amèrement aujourd’hui.
Ce même danger nous guette encore de nos jours, même concernant des immeubles classés qui sont trop souvent laissés à l’abandon et qui se détériorent (sans l’entretien nécessaire) au point finalement de devoir les démolir pour une question de sécurité publique. Ici la Ville n’a pas de véritables pouvoirs pour forcer les propriétaires délinquants à les entretenir suffisamment pour leur éviter cette ultime déchéance.