Verrues urbaines, immeubles et locaux vacants

Éditorial de Marie-Andrée Chouinard dans le Devoir sur ce qu’elle appelle des furoncles

Au détour d’une rue, à Montréal, voici une de ces ruines. Elle trône là depuis des années, ses ouvertures barricadées, sa maçonnerie grignotée par les intempéries, ses entrées forcées par des occupants de fortune. L’immeuble n’est plus chauffé depuis belle lurette — en contravention totale avec les règlements en vigueur — et n’est pas alimenté en eau. Mais malgré les apparences tristounettes, ce bâtiment trône sur un terrain dont la valeur est enviable. Son propriétaire n’a que faire du bâti, car il attend peut-être l’affaire alléchante qui lui permettra de vendre la terre. En attendant cette occasion, l’immeuble périclite.

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Vivement que l’ancien garage sois démolis et remplacé

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Je sais, je suis passé par là, coin De Maisonneuve/St-Laurent et je me disais la même chose! À quand un nouveau projet pour que ce vieux garage soit enfin démoli!

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La pression immobilière finira pas avoir raison de ce site comme de celui en face au métro St-Laurent. Une question de temps comme pour d’autres nombreux terrains stratégiques qui ont été développés dans les dernières années.

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La problématique est existante depuis beaucoup trop longtemps, faudrait que la ville commence réellement à être plus sévère… faut en faire plus que juste faire des règlements et les utilisés avec parcimonie

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C’est certain que ça parait mal quand le parc immobilier de la Ville elle-même ne fait pas figure de modèle.

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Pour les premiers mois du règlement, c’est normal d’y aller avec la gradation. C’est de loin préférable qu’un propriétaire décide d’entretenir son édifice par sa propre volonté.

Une fois qu’il a eu sa chance et qu’il ne coopère pas, c’est là qu’on s’attend aux mesures musclés. Et idéalement dans un délai qui donne des résultats mesurables.

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Pour n’importe quel autre type de règlement oui, mais ce règlement a justement été fait pour contrer les propriétaires récalcitrants, donc je crois que leur période de grâce est déjà expirée depuis longtemps

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Je n’aurais pas une grande patience non plus personnellement. Mais c’est pas moi non plus qui doit gérer un règlement coercitif et son impact. Je suis certain que plusieurs propriétaires monteraient au front (médias, légal?) pour se faire imposer des amendes sans avoir eu un délai raisonnable dans l’application du règlement. Et la ville espère probablement que la menace instaure une nouvelle coopération qui manquait sans contrainte.

Mais bon, je crois que les gens n’ont pas de patience contre ces édifices en ruine non plus, espérons juste que le bazooka ne se fasse pas discret pour la suite des choses. La jeunesse passe, même pour un règlement.

Le temps de préparation des propriétaires n’était-il pas justement en amont de ladite application? La ville a-t-elle les ressources nécessaires pour appliquer son règlement? Cette question est probablement au coeur du contexte.

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71-73 Rachel Ouest:

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Un article de La Presse sur l’urbex

Des propriétaires de bâtiments abandonnés de Montréal et leurs gardiens de sécurité sont dépassés ces jours-ci par les nombreux adolescents – souvent très jeunes – qui s’y aventurent au péril de leur vie.

La tension est si grande qu’elle donne lieu à des dérapages : un agent a été arrêté pour agression armée le 15 août dernier après avoir renversé un mineur avec son véhicule de fonction, au Silo no 5. La vidéo, qui semble montrer une collision, a circulé sur les réseaux sociaux. D’autres jeunes disent avoir fait l’objet de menaces de la part de gardiens excédés par les intrusions.

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Discussion que j’ai eue avec ma fille de 16 ans… Je lui si envoyé aussi l’article en question.

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Au sujet de l’incinérateur:

Au cœur du problème : le grand danger que représente l’incinérateur pour tout intrus. Les lieux sont tellement contaminés que les services d’urgence doivent enfiler des équipements de protection individuelle avant de mettre un pied dans le bâtiment.

C’est quand même quelque chose, j’imagine pas l’odeur… Messemble que ça suffirait à mon faire reculer!

Entrevue avec Nicolas Offenstadt, auteur du livre Urbex, à l’émission radio Tout un matin en lien avec l’article de La Presse

Pour écouter :speaker: :headphones: L’exploration urbaine des bâtiments abandonnés

Un effet de mode par pur égo que je déplore et qui va dans l’esprit des sports extrêmes. Derrière ce phénomène, le besoin de se mettre en valeur, en dépit des risques évidents. On voit bien l’influence néfaste des réseaux sociaux qui poussent par émulation les jeunes à vouloir prouver leur audace et leur courage face à des défis totalement gratuits et périlleux. :frowning_face:

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Aaaahhh l’urbex! L’activité que je faisait en étant jeune ! Lol

(Je suis la seule personne qui connais les bâtisseurs de la petite maison rose à la Canada Malting

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La clôture qui empiétait sur le trotoire a été retirée devant le centre Eaton, côté sud de Sainte-Catherine

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Vite un projet sur ce terrain! Je souffre de voir ça.

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