Verrues urbaines, immeubles et locaux vacants

Sans tout démolir, si la structure est bonne, une nouvelle façade pourrait être plus économique.

Croisement Bleury et Sherbrooke

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Sérieusement se coin là ne s’améliore pas. La ville devrait légiférer sur 2 choses ici, taxer les ‘‘mesures temporaires’’ après un certain et forcer les réparations, le blue skin membrane sur le coin c’est là depuis avant la covid… de plus la ville devrait légiférer sur le contenu des décalques commerciaux, car ici c’est littéralement un panneau réclame et pas juste du marketing ou un ‘‘lifestyle graphic’’

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C’est légiféré, depuis trois ans environ.
Mais c’est un règlement difficile à appliquer avec les ressources actuelles.

Peut-être qu’un signalement au 311 peut aider.

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Sur la rue Bleury côté est un peu au sud de Sherbrooke; pâté de maison abandonné depuis un bon moment et en très mauvaise condition. Je crois qu’il y avait un projet résidentiel pour cet endroit mais les NIMBYs de la rue Jeanne-Mance à l’arrière ont tenté de faire dérailler le projet et je ne sais pas si ce projet a été abandonné ou est toujours à l’étude. C’est vraiment une horreur à deux pas du quartier des spectacles.

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Ils ont effectivement contribué à l’abandon du projet, mais la principale raison était la proposition architecturalement médiocre qui ne passait pas à la ville.

Le même projet, s’il avait été bon, serait aujourd’hui construit, malgré l’opposition des voisins.

Il faut toujours garder en tête que les NIMBY ont du pouvoir uniquement quand ça fait l’affaire des professionnels qui les instrumentalisent comme bouclier et bouc émissaire.

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Plus on attend et pire ça devient



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Il y a très peu de rues commerciales en bon état entre Sherbrooke et Ontario. Jeanne-Mance, Bleury, Saint-Urbain, Saint-Laurent, Berri, Saint-Hubert, Papineau sont toutes dans un état déplorable.

Seules Saint-Denis, Atateken et de Lorimier sont présentables.

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Des bâtiments iconiques de Montréal ont vu leur maçonnerie se couvrir de grilles de protection contre les chutes de débris, dans les derniers mois, alors que la belle saison et ses touristes arrivent à grands pas.

Résumé

Maçonnerie dangereuse Montréal sous grillages

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

« Les sécurisations installées visent à protéger le domaine public et seront retirées quand elles n’auront plus d’utilité », a indiqué le centre de services scolaire de Montréal (CSSDM), propriétaire du CPE Alexis-le-Trotteur, rue Clark.

Des bâtiments iconiques de Montréal ont vu leur maçonnerie se couvrir de grilles de protection contre les chutes de débris, dans les derniers mois, alors que la belle saison et ses touristes arrivent à grands pas.

Publié à 1h09 Mis à jour à 8h00

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Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard Équipe d’enquête, La Presse

Ces interventions ne font pas l’objet d’un recensement, mais le nombre de bâtiments totalement ou partiellement emballés pour éviter une catastrophe pourrait d’ailleurs être en augmentation, selon des spécialistes du domaine. Cette solution est utilisée en dernier recours.

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Les murs extérieurs de la Place des Arts, d’une tour du Complexe Desjardins et de l’église St. Michael the Archangel (Saint-Michel-Archange), un symbole du Mile End, font tous actuellement l’objet de mesures de sécurité. Ils sont loin d’être les seuls.

« Le paysage [est] ponctué de ces bâtiments emballés de filets sombres constellés de rondelles d’ancrage galvanisées », a déploré Dinu Bumbaru, fondateur d’Héritage Montréal, dans un échange avec La Presse.

Pour M. Bumbaru, cet état de fait illustre « le triste état de notre parc immobilier public, hospitalier et scolaire notamment » et que « la culture de l’entretien a pris le bord devant l’appétit de design neuf au goût du jour ».

La Place des Arts a expliqué que c’est une inspection qui l’a forcée à prendre des mesures. « Certains parements de béton montrant des signes de dégradation, la Place des Arts a mis en place, à titre préventif, un système de filets sur l’édifice de la salle Wilfrid-Pelletier », a indiqué Marie-Claude Lépine par courriel. « Une étude sur les parements de la salle Wilfrid-Pelletier est en cours et lorsqu’elle sera complétée, les résultats seront communiqués au ministère de la Culture et des Communications. »

L’église St. Michael the Archangel n’a pas immédiatement rappelé La Presse. Le Complexe Desjardins nous a dirigé vers Doubletree Hilton, l’hôtel qui se trouve dans la tour qui fait l’objet de mesures de protection.

« Beaucoup plus souvent qu’avant »

Selon deux acteurs de l’industrie, la présence apparemment croissante de ces mesures de protection en ville pourrait être liée aux inspections plus fréquentes des façades imposées par Québec depuis 2013. Cette décision avait été prise dans la foulée de la mort d’une femme de 33 ans, tuée rue Peel par la chute d’un morceau de façade en 2009.

« S’il y a un professionnel qui fait une inspection et qui dit qu’il y a un risque pour le public, les propriétaires doivent agir dès maintenant », a expliqué Nicolas Croteau, de la firme spécialisée en maçonnerie Atwill-Morin.

Certains clients vont dire : je ne ferai pas tout mon projet tout de suite, mais ils ont quand même l’obligation d’assurer la protection du public.

Nicolas Croteau, de la firme Atwill-Morin

L’entreprise procède parfois elle-même à ce genre de travaux de sécurisation.

Une fois les problèmes détectés, le contexte économique pousse peut-être certains propriétaires à faire « le strict minimum » pour sécuriser leur façade plutôt que de rapidement se lancer dans une réfection, a-t-il ajouté.

Même son de cloche chez Marc-André Pilon, de Barry Cordages. L’entreprise vend des filets de sécurité. « Les travaux tardent plus qu’avant », a-t-il analysé, en entrevue téléphonique. « Comme c’est très dur d’avoir un entrepreneur pour faire les travaux, j’ai l’impression que des réparations temporaires de stabilisation vont se faire beaucoup plus souvent qu’avant. »

La Régie du bâtiment du Québec (RBQ) a indiqué qu’elle recevait environ 35 déclarations de situation dangereuse par année depuis le resserrement de 2013, dans la foulée d’inspections de façades. « Quand il y a un signalement, automatiquement, ça déclenche une intervention de la RBQ avec le propriétaire pour le suivi de la situation », a expliqué le porte-parole Sylvain Théberge.

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Un reportage de Noovo qui fait un peu écho à la chronique de Maxime Bergeron sur les bâtiments vacants appartenant à la Ville

Des bâtiments vides de la Ville de Montréal chauffés avec vos taxes

En pleine crise du logement, la Ville de Montréal a investi plus de 300 000 dollars dans une écurie jugée «en très mauvais état» et chauffe actuellement des dizaines d’édifices complètement vides. L’un des bâtiments est alimenté en électricité par la Ville depuis pas moins de 13 ans.

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Reportage à Noovo

Des écoles vides chauffées pour 899 000$ par année à Montréal: pourquoi?

Vous les apercevez sûrement sur votre route. Elles font partie du paysage et elles sont parfois placardées. Votre ancienne école ou celle de votre enfant est vide, mais chauffée. Qu’est-ce que les centres de services scolaires ont l’intention d’en faire? Noovo Info a essayé d’y voir plus clair via une demande d’accès à l’information.

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En pleine crise du logement, le parc immobilier du Québec manque d’entretien et tombe sous le pic des démolisseurs avec une « facilité déconcertante », souligne un nouvel essai qui paraît ces jours-ci. Les auteurs sonnent l’alarme sur l’importance de protéger les bâtiments existants. Non seulement pour loger les gens, mais aussi pour sauvegarder le patrimoine, prendre soin de la planète et renforcer la vie de quartier.

Au Québec, on a le réflexe de négliger l’entretien des immeubles et de les laisser à l’abandon en attendant de les démolir, sous prétexte qu’ils sont devenus irrécupérables. Résultat : des centaines de bâtiments restent inoccupés à Montréal et ailleurs, parfois à côté de campements de sans-abri.

Les normes de sécurité rigides, pensées en fonction des nouvelles constructions, compliquent pourtant la conversion en logements d’églises, d’espaces de bureaux et d’autres types de bâtiments désaffectés. Tout cela pendant que les prix des logements explosent en raison de la pénurie d’habitations.

Il semble qu’un CPE va y être relocalisé

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Est-ce que la première photo, c’est l’endroit où il y a eu un incendie à deux pas du métro Saint-Laurent?

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Un message a été fusionné à un sujet existant : Parcs de Montréal - Discussion générale

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En octobre 2023, de nouvelles dispositions réglementaires sur l’entretien et le maintien des bâtiments entraient en vigueur à Montréal. Quelques mois plus tôt, Robert Beaudry, responsable de l’urbanisme au comité exécutif, assurait en conférence de presse que ces mesures allaient avoir « des dents » et que la Ville allait « les appliquer ». En vertu de ces nouvelles règles, les propriétaires de bâtiments vacants devaient, en 2024, « obligatoirement enregistrer leur bâtiment auprès de la Ville ».

Un formulaire d’enregistrement devait à cette fin être disponible en ligne : il demeure introuvable. Par courriel, la Ville précise que « la date d’entrée en vigueur de cette disposition est prévue d’ici la fin de l’année ». Dès lors, « les propriétaires de bâtiments vacants devront obligatoirement enregistrer leur bâtiment auprès de la Ville via un formulaire d’enregistrement qui sera publié par la Ville de Montréal », ajoute-t-elle.

La Ville indique par ailleurs avoir remis 24 constats d’infraction totalisant 32 101 $ depuis l’adoption de ce règlement il y a 10 mois.

Dans les données ouvertes de la Ville liés à ce sujet :

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Deuxième des deux articles du Devoir

Des propriétaires montréalais accumulent des amendes impayées pour des bâtiments délabrés sans pour autant corriger le tir. La manoeuvre leur permet de revendre à profit leur propriété sans même devoir investir pour l’entretenir. Entre-temps**,** des locataires font les frais d’un parc immobilier qui se dégrade, parfois au point de menacer leur sécurité et leur santé.

La Ville de Montréal affirme que les inspecteurs du Service de l’habitation ont visité l’an dernier près de 2500 logements dans le cadre d’interventions « en salubrité ». Quelque 70 amendes auraient été données dans le cadre de ces visites, contre 35 en 2022. Mais sont-elles efficaces ?

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Ils avaient pourtant dit que la nouvelle réglementation aurait “des dents”. Ça semble difficilement le cas actuellement avec seulement 24 amendes sur 800 bâtiments.

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Malheureusement la hausse rapide du prix de l’immobilier encourage indirectement certains propriétaires à négliger leur bâtiment, puisqu’ils s’enrichissent déjà avec la plus value de leurs terrains qui ne cesse d’augmenter, qu’ils aient un immeuble dessus ou non.

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