Verrues urbaines, immeubles et locaux vacants

Quand on bâtit ce n’est plus important la méthode de calcul. Le gouvernement ne mettra jamais 300 locataires à la rue pour faire une école.

Les anciennes usines Alstom ou les centres de réparation du CN à 1$ et l’achat du centre d’achat Langelier par un avocat très près des Saputo et d’autres dynasties Montréalaises. Cet article de journal indépendant est peut-être biaisée, mais très bien étayée avec des citations font des liens entre les partis Libéral et cette personne. Faut dire que dans les deux cas, ce sont des projets à super long terme et ce n’est pas n’importe qui qui aurait pu faire ces transactions sans savoir si le gamble de changer la vocation des terrains allait fonctionner.

Enfin on camoufle ce trou

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Ce trou dans la trame urbaine est une véritable disgrâce pour le secteur le plus achalandé du centre-ville. Pendant combien de temps les citoyennes montréalais devront-ils supporter la présence de ce terrain vacant qui nuit à l’image de la rue Ste-Catherine et à son prestige?

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Logements à loyers modiques rue Hochelaga. Le propriétaire semble ne pas entretenir son immeuble.

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Reportage d’Urbania sur l’urbex

Urbex extrême: frôler la mort pour le plaisir

Certains se filment en train d’escalader le Stade olympique ou au sommet de la Tour des Canadiens. Pour l’adrénaline, les vues sur YouTube ou le simple défi de faire ce que personne d’autre n’a fait avant eux, les adeptes d’exploration urbaine d’aujourd’hui ne se contentent plus d’accéder à des endroits abandonnés. :no_entry_sign:

La journaliste Salomé Maari en a rencontré quatre, ainsi qu’un père inquiet suite aux explorations de son fils de 14 ans.

TW : les images que vous allez voir donnent un peu (beaucoup) le vertige.

Pour consulter le Micromag complet :point_down:
https://urbania.ca/micromag/urbex-extreme-froler-la-mort-pour-le-plaisir-micromag-122

Ils sont placardés, couverts de graffitis et rien ne s’y passe depuis deux, trois ans, voire plus d’une décennie. La Ville de Montréal estime qu’il y a environ 800 bâtiments à l’abandon et certains d’entre eux tombent complètement en décrépitude, a pu constater Le Journal . En voici quelques-uns:

[PHOTOS] Six bâtiments abandonnés depuis des années à Montréal | JDM

Bâtiments à l’abandon à Montréal: moins de 200 000$ d’amendes en un an et demi | JDM

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Le magnifique édifice Fairy Land dans le Vieux-Montréal, vide et abandonné à son sort.

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Extrait de l’article :

La Ville devrait-elle ralentir la cadence des acquisitions et rediriger une partie des 600 millions de son enveloppe pour construire elle-même des logements, à très court terme, dans certains de ses nombreux bâtiments vacants ?

Réponse de l’administration : peut-être.

L’écureuil montréalais et ses bâtiments vacants | La Presse

La Régie du bâtiment exige une remise aux normes du bâtiment dès qu’il y a un changement d’usage. Ça coûte extrêmement cher.

La mairesse de Longueuil a donné l’exemple de la transformation du Couvent des Sœurs des Saints Noms de Jésus que la Ville vient d’acheter pour le transformer en centre communautaire. En raison du changement d’usage, le couvent doit être mis aux normes, même si des soeurs y ont habité jusqu’à très récemment sans problème.

Alors imaginez les exigences pour la conversion d’un hôpital enlogements.

Le bâtiment, situé au cœur du Vieux-Longueuil, qui a fait l’objet d’une rénovation majeure en 1984, aura besoin d’importants travaux pour adapter les lieux à de futurs usages communautaires, notamment en convertissant les anciennes chambres des religieuses. Une première estimation chiffre à 50 M$ le coût d’un scénario de transformation complète des espaces intérieurs et de modernisation des systèmes électromécaniques. Cette somme pourrait toutefois varier selon les choix budgétaires de la Ville.

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L’Hôpital de la Miséricorde


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Pour le 5990, avenue du Parc, qui était devenu dangereux, qui a forcé l’évacuation des voisins, et dont le propriétaire était impossible à rejoindre:

Déposer le rapport motivé d’information relatif à l’octroi d’un contrat de services professionnels à la firme CIMA +, conformément à l’article 199 de l’annexe C de la Charte de la Ville de Montréal, pour la préparation des plans et devis ainsi que le suivi des travaux urgents de démolition du bâtiment situé au 5990, avenue du Parc. Montant du contrat taxes incluses: 87 564,96 $. Montant de contingences taxes incluses: 26 000$. Montant total taxes incluses: 113 564,96 $ en provenance du surplus de gestion de l’arrondissement

L’édifice va pouvoir être démoli par l’arrondissement. Ce premier contrat est pour les plans et devis requis.

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La bâtiment me semblait être d’un style récent, mais selon le registre foncier, la construction date de 1921.

J’imagine qu’il y a eu plusieurs travaux à la façade depuis sa construction.

Le propriétaire actuel l’a depuis 2021… Donc 0 travaux depuis l’achat si ça demande une démo

C’est ce que j’allais dire aussi, l’édifice au premier coup d’oeil a l’air bien. C’est fou ! Comment un propriétaire peut autant négliger un édifice!
113 564,96 $ juste pour les plans et devis ! :flushed:

Ce que je vois sur l’historique Street Map, c’est que les murs latéraux comportaient d’importants ventres-de-boeuf depuis bien longtemps. J’imagine que le propriétaire actuel a acheté en connaissance du problème et qu’il a peut-être surestimé sa capacité de financement des travaux.

Quoiqu’il en soit, quand la sécurité est en jeu et que le propriétaire ne réagit pas, la municipalité devrait initier la démolition (dans ce cas là, le démontage des façades menaçant de s’effondrer). En France, il y a le dispositif de l’arrêté de péril. Je ne sais pas si nous avons l’équivalent en droit ici.

PS. Amusant voyage dans le temps (2017) :

« L’administration ne met pas les moyens en place pour sévir contre les propriétaires récalcitrants », a commenté la chef de l’opposition officielle à l’Hôtel de Ville, Valérie Plante, en entrevue à ICI RDI, alors qu’elle se trouvait devant le bâtiment en voie d’être démoli. « Ce qui se passe derrière nous, c’est la norme », a-t-elle lancé.

Pas sûr que la problématique ait eu un début de solution depuis…

C’est ce que j’ai mis plus haut. L’arrondissement distribue le premier contrat pour la démolition.

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Mais bien trop tard. Avant l’accident eut été préférable.

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Oui, je suis d’accord.

C’est un problème légal je crois, de pouvoirs de l’arrondissement. D’ailleurs, il y a un historique assez impressionnant pour cet édifice dans le CA de la semaine prochaine du Plateau (en images, histoire de recopier vite):



Des démarches, il y en a eu vraiment beaucoup, mais si le propriétaire ne coopère pas, ça complique beaucoup la marche à suivre.

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C’est pour cela que j’évoquais l’arrêté de péril en France (qui donne au maire le pouvoir de démolition préventive après validation en urgence d’un juge administratif). Peut-être une pièce législative qui manque ici. Faudrait que les villes aient plus de dents.

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