C’est une joke sérieux à peine 250 millions par an et évidemment aucun autres moyens de financement pour augmenter les revenues du tc.
au fond, c’est de la marde, et c’est vraiment pas de ça dont les gens parlaient quand ils parlaient de financement prévisible. Ces fonds sont tout sauf prévisibles, décidés au hasard en fonction des restrictions du reste du budget.
Le développement économique de notre région est freiné
À cause du manque d’offre de transport collectif, des entreprises refusent de s’installer dans leurs parcs industriels et des jeunes vont étudier ailleurs.
AILLEURS SUR INFO : Des élus veulent retirer des pouvoirs à l’ARTM
Dans le communiqué, le maire de Deux-Montagnes, Denis Martin, réclame des solutions concrètes et immédiates pour garantir la compétitivité économique, mais aussi la qualité de vie à long terme de nos habitants.
“Pour décongestionner nos autoroutes, on a besoin d’alternatives, et, pour l’instant, il y en a très peu”, déplore le maire de Terrebonne, Mathieu Traversy, en entrevue avec Radio-Canada. “Le peu qu’on détient est de moins en moins attractif et de moins en moins efficace”, ajoute-t-il.
Il donne l’exemple du train de l’Est, qui ne relie plus directement Mascouche, Terrebonne et Repentigny à la gare Centrale de Montréal. Certains de ses citoyens sont “fâchés” parce qu’ils mettent “plus de 1 heure 30 pour arriver au centre-ville de Montréal”, soit plus longtemps qu’en voiture.
Un message a été fusionné à un sujet existant : Nouvelle version du forum: Questions, commentaires, suggestions?
Pour ceux intéressés, voici un schéma du fonctionnement actuel des systèmes réseautiques de l’ARTM (qui va prochainement être mis à jour suite à l’appel d’offres 10000781) pour l’actionnement du système Concerto
Cool!
Je n’arriverai jamais à comprendre comment des sociétés d’état peuvent refuser de détailler plusieurs de leurs grands projets publics avant la sortie du rapport officiel pour cause de « secrets commerciaux », mais le schéma topologique de leur système de billetterie est fair-game! Cela-dit, je ne vais pas me plaindre. Je suis vraiment content d’avoir accès à cette information.
J’espère juste qu’on n’aura pas à revivre la saga du SRB du Parc avec les plans publiés sur cet appel d’offres.
Bon, la ministre mise pour le privé pour offrir du transport collectif…
La vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, est heureuse d’annoncer la remise d’une somme de 24,6 M$ à l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) pour le développement du transport collectif sur les couronnes nord et sud, en collaboration avec le secteur privé.
Cette enveloppe vise à stimuler la contribution financière du secteur privé pour offrir des dessertes spécifiques dans les principaux pôles d’emploi. Elle cible les grands générateurs de déplacements et les regroupements d’entreprises dans les parcs industriels et d’affaires, ainsi que dans les axes commerciaux.
Cette aide viendra soutenir la réalisation de projets pilotes, qui feront l’objet de contrats entre exo et les entreprises privées afin que des dessertes répondant à leurs besoins soient offertes. L’aide financière du gouvernement du Québec permettra de financer un maximum de 50 % de la valeur des contrats octroyés. De manière corrélative, le secteur privé devra assumer 50 % de ces contrats.
Faits saillants
- Un comité directeur composé de représentants de l’ARTM et d’exo ainsi que d’élus des deux couronnes identifiera des projets pilotes qui seront soumis à l’approbation par le gouvernement. Le comité en assurera la mise en œuvre, le suivi et la reddition de comptes.
- L’aide financière devra être répartie à parts égales entre les couronnes nord et sud. Les projets pilotes doivent être sélectionnés et réalisés entre le 1er avril 2025 et le 31 décembre 2028.
- La somme de 24,6 M$ fait partie du montant de 879,6 M$ octroyé pour financer le transport collectif jusqu’en 2029.
- À cela s’ajoutent les 2,4 G$ que le gouvernement du Québec a distribués depuis 2020 pour assurer la continuité des services de transport collectif et de transport adapté, ce qui porte le total à 3,3 G$.
- Un audit de performance des sociétés de transport collectif, rendu public le 7 novembre dernier, visait les dix grandes sociétés de transport collectif du Québec et l’ARTM. L’exercice a permis de circonscrire le potentiel financier annuel et récurrent des optimisations, estimé à 346 M$.
- Outre les aides d’urgence, le budget affecté à l’exploitation du transport collectif, y compris le transport adapté, est passé de 328,7 M$ en 2018 à 534,7 M$ en 2023, ce qui représente une hausse de plus de 60 %. En considérant également l’aide à l’investissement et les prévisions budgétaires des sociétés de transport, la part de la contribution du gouvernement au financement du transport collectif est passée de 37 % en 2015 à 48 % en 2023.
- Le gouvernement du Québec prévoit des investissements dans le transport collectif de l’ordre de 13,8 G$ selon le Plan québécois des infrastructures 2024-2034.
Autant légaliser les jeepneys à ce stade.
À quoi sert lartm si on crée des lignes privés vers des pôles d’emploi spécifiques. C’est le genre de route qui est devenu non viable après la covid. Nous devrions prioriser le network effect, où un réseau complet de lignes peut être utilisé par des personnes qui ne sont pas de navetteurs. ridicule.
Je crois que le but est de répliquer ce qui a été fait avec YMX Express. Tu as raison que ce n’est pas idéal ce genre de mesures mais ce ne sont pas tous les pôles d’emploi qui ont souffert du télétravail autant que le centre-ville. Il y a une clientèle sous-desservie à aller chercher possiblement.
Le problème c’est que si ces projets pilotes doivent être rendus permanents, leur déficit est transféré à l’ARTM, ce qui en fait vraiment une mesure à court terme (2-3 ans). Je vois mal une compagnie privée financer la moitié d’un service TC en projet pilote plus que cette période.
Excellent article qui explique les coûts de construction au Canada vs le monde. Il a aussi des infos intéressantes sur le PSE et sur la Canada Line et le REM.
Faisant suite à la mise à jour économique, et conformément à son engagement, la vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, confirme qu’une somme de 879,6 M$ sera octroyée par le gouvernement du Québec aux principales sociétés de transport collectif de la province afin d’établir un cadre financier équilibré et prévisible à long terme. Cette aide financière vise à soutenir le transport collectif dans la région métropolitaine de Montréal, de même que dans les villes de Québec, Lévis, Trois-Rivières, Gatineau, Saguenay et Sherbrooke, en plus de prêter main-forte à d’autres organismes de transport collectif dans les diverses régions du Québec.
Cet important appui financier, qui a pour principal objectif d’accompagner les organismes de transport collectif dans leurs efforts de transition vers l’équilibre budgétaire d’ici 2029, offre la prévisibilité réclamée par tous les acteurs concernés. Cette contribution est conditionnelle au respect du cadre financier et des modalités de versement de l’aide financière, notamment les mesures liées au contrôle des dépenses et à la reddition de comptes.
Le maintien et le développement du transport collectif au Québec doivent également passer par des efforts importants des sociétés de transport, qui doivent mettre en place des mesures d’optimisation, et ainsi donner suite à l’audit de performance financière présenté cet automne.
Faits saillants
- La somme de 879,6 M$ est ainsi répartie :
- aide à l’Autorité régionale de transport métropolitain : 776,2 M$;
- aide aux sociétés de transport collectif hors Montréal : 75,8 M$, déclinée ainsi :
- Société de transport de Québec : 37,8 M$,
- Société de transport de l’Outaouais : 20,2 M$,
- Société de transport de Sherbrooke : 6,3 M$,
- Société de transport de Lévis : 4,6 M$,
- Société de transport du Saguenay : 3,8 M$,
- Société de transport de Trois-Rivières : 3,1 M$;
- aide aux organismes municipaux ou intermunicipaux, au transport collectif régional et au transport adapté : 3 M$;
- aide spécifique aux couronnes nord et sud : 24,6 M$.
- À ce montant s’ajoutent les 2,4 G$ que le gouvernement du Québec a octroyés depuis 2020 pour assurer la continuité des services de transport collectif et de transport adapté, ce qui porte le total à 3,3 G$.
- Outre les aides d’urgence, le budget affecté à l’exploitation du transport collectif, y compris le transport adapté, est passé de 328,7 M$ en 2018 à 534,7 M$ en 2023, ce qui représente une hausse de plus de 60 %. En considérant également l’aide à l’investissement et les prévisions budgétaires des sociétés de transport collectif, la part de la contribution du gouvernement au financement du transport collectif est passée de 37 % en 2015 à 48 % en 2023.
- Le gouvernement du Québec prévoit des investissements dans le transport collectif de l’ordre de 13,8 G$ selon le Plan québécois des infrastructures 2024-2034.
- Un audit de performance des sociétés de transport collectif, rendu public le 7 novembre dernier, visait les dix grandes sociétés de transport collectif du Québec et l’Autorité régionale de transport métropolitain. L’exercice a permis de circonscrire le potentiel financier annuel et récurrent des optimisations, estimé à 346 M$.
Je suis en faveur de la place du privé dans les transports en commun, surtout pour les transports vers les parcs industriels. Desservir ces endroits est plus difficile car il n’y a pas la densité nécessaire pour avoir un service efficace et rentable.
D’après moi, financer un service lourdement déficitaire vers une compagnie ou deux est une perte d’argent qui pourrait être mis ailleurs. Ces entreprises ont souvent choisis des sites très éloignés pour payer moins cher en terme de taxes et coût d’acquisition de terrain, et là ils se retrouvent avec des problèmes de manque de main d’œuvre. Qui aurait peu prédire que peu de monde veulent faire 2-3 correspondances pour se rendre à Mirabel tous les jours?
Ce serait une forme de subvention vers ces entreprises à partir d’un fond déjà assez précaire (fonds de TeC).
Tant mieux si ces entreprises financent eux-mêmes une bonne partie du transport.
Il y a quelqu’un qui a posté ça sur le groupe Facebook Mouvement Sherbrooke Decouragé. Il semblait penser que ça permettrait à Sherbrooke d’améliorer le service. Je lui ai pointé que la majorité du montant va aller à Montréal et que le peu que Sherbrooke obtiendrait ne servirait qu’à maintenir les services existant.
C’est décourageant à quel point le public est mal éduqué sur le coût réel des infrastructures. Juste un bout de rue, c’est facilement un 3 million. Le budget 2024 à Sherbrooke, c’est 421 millions. Le budget de la STS, c’est 52.2 millions. Bref, ce n’est pas avec 6.3 millions de plus qu’on va réussir à augmenter significativement les services.
Version française du texte de Taras Grescoe sur les minibus
Les mini-véhicules de transport en commun comme ceux utilisés dans les cœurs historiques des villes européennes peuvent jouer un rôle important dans les agglomérations nord-américaines. Mais ils ne remplacent pas les services poids lourds réguliers.
Alors, en matière de transports en commun, la petite taille a-t-elle vraiment des vertus ? La réponse est non pour les environnements pauvres en transports en commun, où tirer le meilleur parti de ressources limitées signifie qu’il faut réduire le nombre de conducteurs par rapport au nombre d’utilisateurs. Pour l’instant, cela s’applique à la majeure partie de l’Amérique du Nord.
En revanche, dans un environnement riche en transports en commun, la réponse est catégorique : oui ! Les petits véhicules permettent de se rendre dans des environnements urbains et suburbains autrement difficiles d’accès — sommets de montagnes, centres historiques, lotissements. Le microtransit ne formera jamais une base solide pour un système de transport en commun à l’échelle d’une ville, mais il constitue un complément judicieux aux lourds systèmes d’autobus et de trains. Comme le dit Jarrett Walker, le microtransit est un outil permettant d’assurer une couverture, et non d’augmenter ou de maintenir le nombre d’usagers.
La version originale (en anglais) de cet article a été publiée dans l’infolettre Straphanger, de Taras Grescoe.
Si une entreprise veut financer un service de façon pérenne, pas de soucis. Mais par expérience je peux te dire que ça n’arrive pas en pratique.
Le financement qu’apporte le privé n’est jamais de 100% et finit toujours par partir après quelques années. Donc comme le dit @SkahHigh c’est le public qui se ramasse avec la balance du déficit d’exploitation après.
Les seules institutions qui se commettent au long terme c’est les institutions d’enseignement supérieur. Malheureusement la contribution est souvent extrêmement faible. Exemple: la liaison Chambly - CÉGEP de Saint-Jean le CÉGEP couvrait historiquement moins de 10% des dépenses du service.
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Let’s meet in the loading bay for a coffee and see if we click! Who knows – maybe we’ll be the start of something sustainable.
I’m starting a Tinder for industrial real estate.
Dans ce cas-là, pourquoi on peut pas juste laisser le service s’arrêter pour ne pas encaisser des déficits au profit des compagnies qui ont des employés qui se déplacent sur ces lignes?
De plus pour faire un service plus permanent, je prendrais des contributions spéciales avec des ententes qui sont pendant plusieurs années au moins.