Transport en commun - Discussion générale

Savez-vous si les conducteurs de métro remontent l’information concernant l’achalandage? Je me demandais justement s’ils faisaient part de la nouvelle réalité du terrain concernant l’heure de pointe.

Aussi, j’ai pris le premier train de la journée il y a de cela 2 semaines et j’étais vraiment étonné de voir autant de monde sur le quai mais aussi de voir que le premier train pourtant à l’heure était déjà bondé à Joliette (en direction Angrignon). Me semble que le service offert ne répond pas à la demande.

La vraie “libération” entre Beaubien et Sherbrooke va être le REM

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Ça va vraiment dépendre de l’efficacité du transfert à Édouard-Montpetit. On sait déjà que ce sera moins efficace que le transfert à Lionel-Groulx ou Snowdon, vu la friction induite par les ascenseurs et la distance entre les quais, mais est-ce que sera assez assez fluide pour justifier de faire un transfert à partir de la ligne orange?

Quand j’allais à l’UdeM à partir de la rive-sud (ligne jaune), le running-gag avec les amis c’était de s’obstiner à savoir quel trajet était plus efficace:
transfert à Snowdon, ou transfert à Jean-Talon?

Nominalement de la station UdeM à la station Berri-UQAM, c’est essentiellement le même temps, mais la friction du transfert à Jean-Talon (lire: devoir manquer mon métro vu qu’il fallait courir dans la station) m’a incité à prendre l’option via Snowdon la plupart du temps.

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Les gens de la rive-sud vont aller à Panama au lieu de Longueuil pour aller à l’UdeM selon moi.

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Les grands gagnants; tout le monde en kiné, éducation, psycho, crimino, musique, soins infirmiers, nutrition.

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Ceux au sud de la 116 vont probablement prendre le REM majoritairement, c’est clair. Ceux au nord, ça va dépendre des lignes de bus.

Mon point c’est que le REM ne va pas jouer un gros rôle pour décongestionner la ligne orange. Certaines personnes vont rester sur la bleu pour prendre le REM pour aller au centre-ville, ça risque d’être efficace. Mais je vois mal quelqu’un quitter la ligne orange pour prendre la bleue (avec un transfert moche à Jean-Talon) puis prendre le REM. C’est deux transferts peu optimaux.

Comme d’hab :stuck_out_tongue:
Pauvre faculté de l’aménagement et HEC qui devront encore traverser l’av. Louis-Colin l’hiver (et glisser) :smiling_face_with_tear:

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C’est plus les gens déjà sur la bleue qui vont le prendre à Édouard Montpetit au lieu de changer. Snowdon c’est pratique mais Jean-Talon c’est long et plate le changement de ligne.

The biggest pain for JT is the accessible passageway

I’m almost willing to say that someone from Montmorency is better off continuing all the way to downtown to take REM back up

… Doesn’t help that the blue is currently barely accessible

If they keep the Carrefour Laval bus to Bois-Franc we’re going to see some people switch from Montmorency to Bois-Franc

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En génie aussi. Polytechnique est plus proche de la station É-M que de UdeM.

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Je pense pas que des gens vont vraiment se taper orange et bleue au lieu du REM parce qu’un pavillon est plus proche de la station UdeM. C’est quoi à pied? 5 minutes ?

Je pensais principalement aux utilisat·rices en provenance de la ligne verte, du sud de la ligne orange, de la Rive-Sud et de l’ouest de l’île.

Texte d’un touriste, consultant en transport collectif, sur le transport collectif dans la région de Montréal

I’m just home from a week in Montreal, one of Canada’s most complex and intriguing cities for urbanism and transit, thanks to the Quebec public transit association ATUQ. In addition to speaking at the ATUQ conference, I had breakfast with the nonfiction writer Taras Grescoe (author of Straphanger and the matching blog), gave a lecture at McGill for the access scholar Professor Ahmed El-Geneidy, did happy hour with the team at TransitApp, and had an interesting two hour meeting with executives of the Longueuil transit agency RTL, which serves the southern suburban area. The weather (everyone made sure to remind me) was unusually nice for late October, perfect for very long walks, and the trees of this tree-rich city were screaming for my attention.

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Les femmes adultes de Montréal voyagent plus souvent, mais parcourent de plus courtes distances que les hommes au total. Elles cumulent en moyenne seulement 87 % des trajets médians faits par les hommes. Elles parcourent en fait moins de distances en voiture (84 %), à la marche (93 %), à vélo (92 %) ou en transport en commun (96 %).

Les femmes se déplacent davantage à proximité de leur domicile que les hommes, possiblement pour des raisons socioculturelles. La parentalité a d’ailleurs plus d’incidence sur le transport des femmes que sur celui des hommes. En gros, les mères parcourent 21 % moins de distance, et les mères de familles monoparentales, 29 % moins de distance que les pères. Ces déplacements se font aussi vraisemblablement davantage pour autrui, par exemple vers l’école ou pour visiter un proche. Disons, en gros, que les femmes voyagent plus pour les fonctions du care .

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6 novembre 2024

La vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, invite les représentants des médias à une conférence de presse concernant l’audit de performance des organismes publics de transport collectif.

La conférence de presse sera précédée d’une séance d’information de la firme Raymond Chabot Grant Thornton qui présentera la démarche de l’audit et des travaux.

Cet événement aura lieu :

DATE :

   Le 7 novembre 2024

HEURE :

    13 h - Séance d'information
               (aucune prise d'image ne sera permise)




    14 h 30 - Conférence de presse

LIEU :

    Montréal
    *Le lieu précis de l'activité sera uniquement transmis par
     courriel aux journalistes dûment accrédités.




    *Événement également accessible en ligne sur Zoom pour les
     médias qui en feront la demande. Le lien vous sera transmis
     lors de l'accréditation.
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La ministre des Transports, Geneviève Guilbault, doit présenter ce jeudi à Montréal le résultat des travaux réalisés par Raymond Chabot Grant Thornton. L’an dernier, Mme Guilbault avait chargé la firme comptable pour mener des audits de performance dans la foulée des négociations entre Québec et les sociétés de transport. Les discussions ont abouti à une aide financière de 200 millions dans le Grand Montréal pour 2025, mais on ignore encore l’ampleur du financement pour les années à venir.

Les audits touchaient les 10 sociétés et l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM).

D’abord, la firme a relevé trois sources d’économies potentielles qui permettraient de dégager 134 millions d’économies. Les experts proposent, par exemple, d’imiter la pratique d’exo qui sous-traite à l’externe le service de chauffeurs.

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Réduire les dépenses de 350 millions est possible, conclut une firme, mais à quelles conditions?

Tout cela pour faire plus de place au privé. Ce que l’on oublie dans le processus c’est que le privé a toujours un objectif de profit et cela n’est jamais comptabilisé dans l’étude sur le long terme.

Bien que je sois pour une gestion plus serrée des dépenses et des ressources, je me méfie comme la peste de ce genre de proposition ouverte à l’externe publique-privée qui a donné des résultats négatifs sur le long terme dans plusieurs dossiers publics au Québec et ailleurs. La Grande-Bretagne en est d’ailleurs un exemple éloquent dans le domaine des TEC.

Tandis qu’ici je pense notamment à l’ère Charest et sa catastrophique ré-ingénierie de l’État.

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Et de payer les chauffeurs à peine plus que le salaire minimum alors qu’il y a une pénurie de chauffeurs pour finir comme dans le Roussillon il y a deux ans, avec un service tellement coupé qu’il devenait pratiquement impossible de l’utiliser et que j’ai déjà du attendre 4h pour un bus?

C’est presque comme si une firme de fiscalité n’a pas les compétences et l’expertise d’analyser les impacts des choix financiers sur le transport en commun.

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Quelques observations… (N’hésitez pas à me dire si j’ai tort sur certains éléments ou même tout.)

D’abord, la firme a relevé trois sources d’économies potentielles qui permettraient de dégager 134 millions d’économies. Les experts proposent, par exemple, d’imiter la pratique d’exo qui sous-traite à l’externe le service de chauffeurs.

Extrait tiré de l’article de La Presse.

En mars 2024, Sylvain Yelle, le directeur d’exo, a affirmé que l’utilisation de la sous-traitance permettait de faire des économies monétaires de 20% par heure de service. Par contre, exo semble avoir moins de contrôle sur la livraison du service. Exo a été particulièrement touché par un manque d’effectifs au cours des dernières années. En octobre 2023, Marc Rousseau, directeur exécutif de l’exploitation chez exo, citait le manque d’effectifs comme une cause majeure d’un taux de livraison de 98,3%, une « situation pas acceptable ».

En mai 2023, la MRC de Joliette semblait avoir des difficultés similaires avec la sous-traitance des opérations du circuit 50 à Keolis, qui sous-contractait elle-même d’autres compagnies pour offrir le service. L’histoire qui suit n’est pas nette, mais aujourd’hui, la MRC de Joliette opère désormais elle-même le circuit 50.

En mai 2022, même le cabinet du ministre caquiste des Transports affirmait que l’adoption d’un modèle d’affaires plus classique par exo permettrait « d’améliorer sa performance opérationnelle ».

Le gouvernement du Québec soutient le déploiement du programme exobus, une initiative majeure d’exo qui vise à transformer le modèle d’affaires de l’organisme puisque celui-ci deviendra propriétaire d’un parc d’autobus 100 % électriques et des infrastructures nécessaires à leur entretien. Ce projet, qui est en adéquation avec les cibles gouvernementales en matière de réduction des gaz à effet de serre (GES), permettra aussi à exo d’améliorer sa performance opérationnelle.

Extrait tiré d’un communiqué de presse du cabinet du ministre des Transports de mai 2022.


On propose aussi de réduire le nombre de véhicules en entretien préventif ou en réserve, pour maximiser le nombre de bus en circulation.

Je ne commenterai pas sur cette recommendation parce que je ne m’y connais pas assez.


On suggère également de multiplier les projets innovants comme le « transport à la demande », déjà en place dans quelques municipalités du Grand Montréal. Plutôt que de miser sur des lignes assurant un service régulier, les clients doivent demander le passage d’un autobus près de leur domicile.

Extrait tiré de l’article de La Presse.

Il y a une nuance à faire ici. Chez exo, le service service à la demande permet d’avoir « une meilleure offre avec les mêmes moyens » d’après Sylvain Yelle en juin 2024. Le rapport semble pointer vers une utilisation du transport à la demande pour faire des économies financières. Bref, le transport à la demande peut être utilisé dans divers buts.


Le rapport évoque ensuite des compressions de 180 millions qui seraient faites par les sociétés elles-mêmes. Enfin, des économies d’environ 32 millions sont décrites comme d’« autres pistes d’optimisation », qui consistent surtout à partager certaines infrastructures entre les sociétés de transport.

Extrait tiré de l’article de La Presse.

Il ne faut pas oublier que chaque territoire a ses propres spécificités. Par exemple (un exemple de mon cru), former un·e agent·e pour offrir du service à la clientèle pour l’ensemble du territoire de l’ARTM me semble un défi quasi-impossible. Le rapport annuel 2023 de l’ARTM indique que les OPTC se partagent plus de 600 lignes de bus.


Bref, avec mon peu de connaissances sur le sujet, j’ai beaucoup de craintes quant au contenu de ce fameux rapport. Il y a probablement des manières d’économiser, mais il faut le faire sans diminuer la qualité du service, sans perdre l’expertise et sans perdre la flexibilité de la structure actuelle.

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