Tramway de Québec

À part des généralités il n’y a rien de substantiel dans cette critique. Proposer une pause pour un projet structurant attendu depuis si longtemps est irresponsable, surtout que Québec accuse un important déficit en matière de transport public de masse, en comparaison de villes équivalentes dans le monde.

On ne peut pas non plus justifier la conservation d’arbres centenaires par sentimentalisme, pour refuser un projet qui aura un impact environnemental et social qui compensera plus que largement cette perte ponctuelle. Bien sûr les vieux arbres ont leur importance et on devrait les protéger le plus possible. Cependant dans le cas qui nous intéresse, on peut réparer leur disparition par des plantations compensatoires qui pourraient grandement dépasser l’effet global des arbres sacrifiés.

Dans la vie il faut faire des choix pragmatiques quand la nécessité l’exige et toujours entretenir une vision durable à long terme pour le mieux-être de l’ensemble de la collectivité. Incidemment Québec a un des pires bilans en matière de transport et d’émissions carbone. Il est donc plus qu’urgent d’intervenir pour renverser cette intenable situation, en privilégiant dès maintenant le développement durable.

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Les appuis au tramway en légère hausse:

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Hé misère !! :man_facepalming:

DES COMMERÇANTS TRÈS INQUIETS DES IMPACTS NÉGATIFS DE L’INSERTION DU TRAMWAY EN SURFACE SUR RENÉ-LÉVESQUE

NOUVELLES FOURNIES PAR SDC Montcalm |
Juin 16, 2022, 15:40 ET

QUÉBEC, le 16 juin 2022 /CNW Telbec/ - Soucieuse de connaître l’opinion de ses membres au regard du projet de tramway, la Société de développement commercial du quartier Montcalm (SDC Montcalm) a mandaté une firme indépendante pour réaliser un sondage. L’exercice a notamment permis de connaître le point de vue des membres sur le projet comme tel et de mettre en lumière les vives inquiétudes des commerçants relativement à l’insertion du tramway en surface sur René-Lévesque, entre Salaberry et Bourlamaque.

« En effet, l’étude menée très récemment par la firme SOM démontre que seulement 37 % des répondants sont en faveur du projet de tramway dans son ensemble et que plus des deux tiers des répondants sont contre le mode d’insertion envisagé en surface sur René-Lévesque », mentionne le président de la SDC Montcalm, monsieur Jean-Sébastien Adem.

Plus précisément, le partage de la route et l’accès considérablement réduit aux établissements sont intimement liés et constituent les plus importantes préoccupations, aussi bien pendant qu’après les travaux.

Les commentaires recueillis font notamment état d’enjeux pour le stationnement, de problèmes récurrents de fluidité de la circulation et d’un défi insurmontable pour les camions qui doivent nécessairement approvisionner régulièrement les entreprises, lesquelles ont parfois un seul accès à l’avant de leur commerce dans le secteur à proximité de René-Lévesque.

« Globalement, 95 % des répondants au sondage sont d’avis que la période des travaux aura un impact négatif ou très négatif sur leur commerce, même que 44 % croient que les travaux pourraient potentiellement résulter en la fermeture de leur entreprise, malgré que la Ville propose un programme de compensation pour la période des travaux qui prévoit jusqu’à 30 000 $ en dédommagement par année », ajoute monsieur Adem.

Pour la SDC Montcalm, ce n’est plus une question d’information à propos du projet de tramway, c’est plutôt le moment de trouver des solutions tangibles pour les commerçants. À cette fin, la SDC va continuer de représenter les intérêts de ses membres auprès du Bureau de projet du tramway ainsi que des élus pour trouver des aménagements possibles et répondre aux craintes soulevées lors de la consultation.

« Cela dit, on parle depuis le début d’acceptabilité sociale du projet de tramway. Nous considérons qu’il faut aussi que les autorités municipales se soucient de son acceptabilité commerciale auprès des PME le long du tracé, qui seront directement touchées par le projet », conclut le président de la SDC Montcalm.

À PROPOS DE LA SDC MONTCALM
La Société de développement commercial du quartier Montcalm a pour mission de développer des stratégies pour assurer la vitalité commerciale de son quartier. Financée par ses 185 membres, elle favorise le rayonnement et la notoriété du secteur commercial tout en créant un milieu propice à la prospérité et la pérennité de ses membres. Elle se distingue et développe son image de marque grâce à son appellation « Quartier des arts », qu’elle incarne par les lieux de culture qu’on y retrouve, le mobilier urbain installé sur son territoire, les événements publics et les promotions qu’elle orchestre.

SOURCE SDC Montcalm

J’allais répondre mais quels commerçants? avant de réaliser que c’était l’autre Boulevard René-Lévesque…

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La Citation de Guy Bertrand… Du Bonbon, pas pour rien qu’il a été parodié par Chapleau Dans Et Dieu Créa Laflaque pendant plus de 15 ans !!

«Ce n’est pas vrai que c’est un projet légal. C’est illégal et inconstitutionnel. Vous allez voir tout ce qui a été caché. Si on est capable de tuer des arbres pour entrer un engin dans une ville, on est capable de tuer la démocratie», a lâché Me Guy Bertrand

Une belle photo de Timbré…

Je suis passé par Québec hier. On a écouté Radio X par curiosité. Il y avait une entrevue (où ça se flattait dans le sens du poil) avec une opposante au tramway. Du groupe « Québec mérite mieux » je crois.

Assez hallucinant les arguments contre. Ça m’a fait beaucoup penser à la mobilisation contre le REM de l’Est : on s’attaque jamais de front au « projet de transport en commun », mais on dit que le projet est mal adapté (sans proposer d’alternative sérieuse) puis on exagère les externalités négatives (l’argument le plus répété dans l’entrevue à Québec était que le projet va couper des arbres…) fallait y penser!!!

Mais ça ressemblait à toute fin pratique à une chronique de Ferrandez ou autres à Montréal qui bitchent contre le REM en oubliant opportunément leurs convictions environnementalistes.

Bref, qu’on soit dans la capitale ou la métropole, les gens sont créatifs pour s’opposer à un projet structurant de transport collectif!

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J’ai hâte de voir les gens qui étaient contre le REM de l’Est critiqué ceux qui sont contre le tramway à Québec.

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Je pense que ça a toujours été le cas…

D’ailleurs, les opposants du REM de l’Est parlaient beaucoup d’avoir un tramway à la place, alors qu’à Québec les gens disent vouloir avoir un métro au lieu du tramway… Comme quoi, n’importe où, les opposants préfèrent le projet qui n’existe pas.

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C’est un peu le propre d’être opposant :upside_down_face:

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À moi l’honneur!

À Montréal on avait un projet dangeureux économiquement et socialement, décrié par tous les professionnels en architecture, en aménagement, en urbanisme et en transport (vous savez, ceux dont c’est le travail au quotidien!).

À Québec on a un projet bien ficelé, bien planifié, porteur pour l’avenir de la ville et applaudi par tous les professionnels, mais qui soulève l’opposition d’une poignée de NIMBY qui sont bien organisés et qui font beaucoup de bruit.

Je sais que c’est difficile à comprendre pour certains, mais c’est une différence majeure.
Toutes les oppositions ne valent pas la même chose!

À Montréal aussi il y avait quelques NIMBY, mais leurs arguments étaient mauvais. Les professionnels se sont servis d’eux parce que malheureusement au Québec, on n’écoute jamais les professionnels, mais on est très sensibles aux grincheux. Alors dans les médias on a eu l’impression que le REM a été annulé parles NIMBY et leurs arguments douteux, mais fondamentalement, les problèmes étaient très profonds et complexes.

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En effet, il est très possible de voir que le projet de Québec est un excellent projet, intégré et réfléchi, et celui de Montréal, une erreur d’un autre siècle qu’il fallait renvoyer rapidement à la table à dessin. D’ailleurs, des professionnels détracteurs du REM de l’Est tel que proposé par la caisse, vous n’en trouverez aucun qui s’est prononcé contre le tramway de Québec.

Le tramway de Québec ne pose pas de menace au patrimoine, ne pose pas de menace à l’intégrité des milieux de vie, ne pose pas de menace à la qualité de vie à ses abords, ne crée pas de ruptures géographiques et ne crée pas d’impact néfaste sur le maillage du réseau et sur sa complémentarité, et les argumentaires démontrant sa pertinence et son implantation sont clairs et raisonnés, pas basé sur l’opacité et des techniques de PR de bas étage.

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À Québec les radios-poubelles font office d’opposition à la municipalité. Elles sont contre le tramway mais pour le 3è lien. Avec ça on a tout dit, raison de plus pour lutter contre cette vision passéiste en opposition même avec les principes du développement durable.

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Aucune rupture géographique? Je pensais que les cyclistes et automobilistes allaient maintenant devoir faire des détours plus important pour traverser le boul René Lévesque non?

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Ça ressemble étrangement à ce que j’entend venant de Québec mais okay.

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Je serais très curieux de savoir de la part de quel professionnel vous entendez ça.

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J’ai entendu bien peu de « professionnels » se positionner contre le REM à Montréal hormis ceux qui jalousaient le projet (STM, ARTM). C’étaient plutôt des chroniqueurs qui en faisaient un gros scandal (Michel C. Auger, Ferrandez, etc.).

Sans doute des organismes comme Vivre en ville, l’IDU et Trajectoire Québec auraient souhaité continuer de voir le projet être bonifié et amélioré, mais à ma connaissance aucun d’eux n’appelaient à l’annulation du projet.

J’ai vraiment l’impression que ceux qui s’opposaient bec et ongles contre le projet étaient surtout ceux qui étaient convaincus du caractère rébarbatif du modèle d’affaires de CDPQi depuis le début (comme Michel C. Auger) ce qui n’avait aucun lien avec les qualités et défauts de la technologie, de l’efficacité, des avantages, des inconvénients ou de l’intégration urbaine du REM de l’Est.

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La liste est pourtant excessivement longue, honnêtment, d’un niveau d’unanimité jamais vu au Québec chez des professionnels. Je n’ai pas du tout envie de vous faire la liste ici, mais une simple recherche google peut déjà vous en donner une grosse poignée.

Non. D’ailleurs, je trouve que c’était un modèle d’affaire très intéressant, très prometteur, qui permettait enfin d’avoir du développement de TC rapidement, mais mal mené par la CDPQ. Si la RATP arrivait ici avec un modèle d’affaire similaire mais en faisant les choses correctement, il y aurait sans doute une très grande ouverture, moi le premier. Le problème était avant tout certaines parties du projet proposé.

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T’as la liste? Je suis très curieux.

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Le fil est bien épicé aujourd’hui, pourtant il n’y a pas de mise à jour majeure sur le projet et il fait super beau dehors :sleeping:

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Quelques recherchent non-exhaustives sur google qui m’ont pris 5 minutes.

Professionnels qui se sont positionnés publiquement contre le REM de l’est, soit dans son entièreté, soit en émettant des réserves importantes.

Le Comité d’experts multidisciplinaires sur l’architecture et l’intégration urbaine du REM de l’est (je vous attache leur rapport, liste des membres page 6)rapport-etape-comite-REM.pdf (7,9 Mo)
Jean-Claude Marsan, professeur émérite à l’Université de Montréal
Sylvain Gariépy, président de l’Ordre des urbanistes du Québec
Gérard Beaudet, professeur titulaire à l’Université de Montréal
Marc Durand, ingénieur indépendant à la retraite

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