TramCité (Tramway de Québec)

Le gouvernement va devoir assumer la hausse des coûts. Éventuellement il y aura aussi une hausse des revenus des usagers qui viendra en partie compenser.

C’est pas mal comme ça que le budget d’exploitation a été augmenté à Montréal pour les extensions de métro et de REM.

Il y a aussi les nouveaux frais d’immatriculation à Québec pour les transports publics. $90 plus taxe qui aidera à renflouer les caisses et à investir dans les budgets de la RTC. Je viens d’avoir mon avis de renouvellement, même si j’utilise très peu ma voiture en ville, j’accepte cette contribution par solidarité financière et environnementale.

Un exemple : la ville de Québec a augmenté la taxe sur l’immatriculation récemment, ce qui permettra au RTC de financer plusieurs grosses amélioration sur ses lignes de bus.

30 janvier 2025
Nouvel avis d’appel d’intérêt relié au tramway. On y apprend plusieurs détails… Enjoy! Via SEAO.


01-12-5004-CDPQI-ADP-REV00.pdf (1.8 MB)

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Résumé

Alstom garde le cap sur le tramway de Québec

Par Émilie Pelletier, Le Soleil et Olivier Bossé, Le Soleil

4 février 2025 à 04h00

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L’usine d’Alstom à La Pocatière doit fournir les rames du tramway de Québec. (Collaboration spéciale, Johanne Fournier)

Le fabricant Alstom garde le cap sur le tramway de Québec et même si la validité du contrat du matériel roulant demeure en «discussions», le contexte d’incertitude lié à une potentielle guerre tarifaire ne change pas les plans.


La multinationale française, choisie pour construire le matériel roulant du futur réseau structurant de Québec, ne voit pas poindre d’impact à l’horizon des menaces d’imposition de tarifs par les États-Unis et de la possibilité d’une riposte canadienne.

«Le tramway de Québec étant un produit assemblé à La Pocatière, nous n’anticipons pas d’impact significatif de la guerre tarifaire sur ce projet pour le moment», a assuré lundi dans une déclaration écrite au Soleil Andrée-Lyne Hallé, directrice, des relations médias et communications chez Alstom.



Au contraire, l’entreprise voit sa présence au Canada comme un avantage.

Le fait que la production des rames soit prévue en sol canadien pourrait s’avérer un plus, dans un contexte aussi incertain, plaide la porte-parole. Surtout sachant que des projets d’infrastructures majeurs peuvent contribuer à dynamiser l’économie en temps de crise.

«Il est important de se rappeler que seule Alstom a des sites de production de matériel roulant au Canada», se targue le constructeur, dont les travailleurs de l’usine du Bas-Saint-Laurent ont hérité de l’assemblage des rames. Le début du mandat à La Pocatière était à l’origine prévu en 2025. Aucun nouveau calendrier n’a depuis été partagé.

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L’«incertitude» d’Alstom persiste sur le tramway de Québec
L’usine d’Alstom à La Pocatière est actuellement au ralenti, deux mois après avoir complété son contrat de construction des voitures Azur de la Société de transport de Montréal.

Or, pas plus tard qu’en octobre dernier, le premier ministre du Québec, François Legault, avait laissé entendre que le contrat du matériel roulant du tramway pourrait devoir être repris, à la lumière des considérations techniques recommandées par la filiale de la Caisse de dépôt et placement, à titre de nouveau maître d’œuvre.

CDPQ Infra propose en effet de faire atterrir à Québec des véhicules plus courts alimentés par un mode hybride, différents du modèle Citadis Spirit prévu au contrat, conclu en avril 2023 entre Alstom et la Ville de Québec.

Le sort de l’entente initiale semble d’ailleurs encore flou, alors que les discussions entre le géant des transports et CDPQ Infra se poursuivent. L’analyse porte sur la plateforme retenue et la possibilité de l’arrimer avec les recommandations énoncées dans le Plan CITÉ, détaille la porte-parole d’Alstom.

En conférence de presse en décembre dernier, le président et chef de la direction de CDPQ Infra, Jean-Marc Arbaud, s’en remettait au constructeur de démontrer «que les véhicules qui sont nécessaires répondent aux attentes, aux besoins de TramCité».

«Nous sommes confiants d’y arriver», partage Alstom.



Chaque chose en son temps, dit la Caisse

Comme les fournisseurs pour le projet de tramway à Québec ne sont pas encore trouvés, il est difficile de connaître les impacts concrets qu’aurait une guerre commerciale avec les États-Unis. D’éventuelles pénalités dans l’accès aux contrats publics québécois à l’endroit des entreprises américaines forceraient néanmoins la Caisse de dépôt à adapter ses plans.

Quant à l’accélération du projet, la Caisse ne souhaitera quand même pas sauter d’étapes.


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Crise tarifaire: le tramway et le logement encore plus «importants»
Le Soleil - Rentrée 2025 à l’Hôtel de Ville de Québec maire Bruno Marchand - le 13 janvier 2025 - Photo Caroline Grégoire

Plus tôt en matinée lundi, le maire de Québec, Bruno Marchand, avait plaidé pour «accélérer le pas, autant que faire se peut», tout en étant conscient que les processus d’appels d’offres sont régis et prennent du temps.

«Les équipes de CDPQ Infra avancent et sont pleinement mobilisées pour planifier la réalisation du TramCité. L’avis au marché est lancé et une séance d’information avec les entreprises intéressées au projet aura lieu à la mi-février, deux mois après la signature de l’entente-cadre avec le gouvernement du Québec. Les équipes vont également de l’avant avec le lancement de divers appels d’offres», a signifié la porte-parole du projet de tramway à la CDPQ, Claudie Côté-Chabot.

«Parallèlement, nous procéderons au mois de mars à la signature de l’entente d’interface. Il s’agit d’un cadre détaillé qui permet d’assurer une coordination efficace, structurée et rigoureuse entre les partenaires à chaque phase du projet», a aussi précisé la Caisse.

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Les travaux préparatoires visent à éliminer la présence, sous la plateforme du tramway, des réseaux souterrains afin d’éviter les interruptions de service en cas de bris de ces réseaux.

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Tramway : des travaux préparatoires confiés à CDPQ Infra plutôt qu’à la Ville

Les travaux de construction du tramway de Québec doivent débuter en 2027. (Image d’archives)

Photo : Ville de Québec

Publié à 4 h 00 HNE

À la demande du gouvernement Legault, certains travaux préparatoires à la construction du tramway qui devaient initialement être réalisés par la Ville de Québec seront finalement pris en charge par CDPQ Infra dans le but de « faciliter le contrôle de l’échéancier » du projet.

Les travaux en question sont ceux relatifs au déplacement des réseaux techniques urbains (électricité, télécommunications et gaz) et des services municipaux (aqueduc et égouts) sur le boulevard René-Lévesque et sur la 1re Avenue.

Ces artères correspondent aux tronçons T09, T13 et T14 du tracé de la phase 1 du projet TramCité.

Le déplacement des infrastructures souterraines pour les tronçons T09, T13 et T14 a été confié à CDPQ Infra. (Image d’archives)

Photo : Crédit : CDPQ Infra

Comme les travaux à effectuer auront lieu en milieu contraint, le gouvernement en a confié la conception et la réalisation à CDPQ Infra. Québec souhaite que la filiale de la Caisse de dépôt et placement mette à profit le savoir-faire qu’elle a acquis, notamment lors de la construction du Réseau express métropolitain (REM).

Complexité

Ce sont des travaux complexes et CDPQ Infra détient l’expertise pour en assurer et gérer la réalisation. La gestion de la réalisation de ces travaux par CDPQ Infra facilitera le contrôle de l’échéancier, indique dans un courriel à Radio-Canada la directrice adjointe des relations avec les médias, Claudie Côté-Chabot.

Les travaux préparatoires visent à éliminer la présence, sous la plateforme du tramway, des réseaux souterrains afin d’éviter les interruptions de service en cas de bris de ces réseaux.

Photo : Crédit : Ville de Québec

Elle ajoute que les équipes de CDPQ Infra et leurs partenaires travaillent déjà à la conception des plans et devis pour le déplacement des infrastructures souterraines qu’on retrouve le long du boulevard René-Lévesque et de la 1re Avenue.

Un appel d’offres sera ensuite lancé pour approvisionner les contrats nécessaires à la réalisation des travaux, dans les prochains mois. L’objectif est de fournir des sites de construction prêts à bâtir aux fournisseurs sélectionnés pour les contrats majeurs, selon un échéancier optimisé, explique Mme Côté-Chabot.

Les travaux préparatoires à venir sur les tronçons T09, T13 et T14 ne seront pas lancés avant le début de l’année 2026.

Une bonne partie des travaux visant à déplacer les réseaux techniques urbains et les réseaux municipaux a été effectuée par la Ville de Québec au cours des dernières années. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Guillaume Croteau-Langevin

Un tel délai risque-t-il d’entraîner des retards dans la construction du tramway, dont le coup d’envoi est prévu en 2027? Pas si l’on en croit CDPQ Infra.

Processus rigoureux

CDPQ Infra détermine la séquence de façon rigoureuse, à travers un processus d’approvisionnement minutieux et compétitif. Certains travaux, dits préparatoires, pourraient se faire en parallèle aux travaux de construction du tramway, selon l’échéancier prévu, précise Claudie Côté-Chabot.

Elle mentionne que la planification de TramCité prendra fin en 2027 et que l’échéancier cible sera rendu public après cette phase de planification faite en codéveloppement, de concert avec les fournisseurs .

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De passage à Québec, le candidat à la chefferie du parti libéral du Canada, Mark Carney, assure qu’il sera un «allié» dans le dossier du tramway.

Le projet, dont le financement fédéral est toujours en danger, doit aller de l’avant selon l’ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre.

Comme Bruno Marchand, Mark Carney considère qu’en raison de l’incertitude autour des tarifs américains, [il est impératif de lancer des projets d’investissements]

Le gouvernement canadien a beaucoup de pouvoir et on va les utiliser afin de promouvoir la croissance ici et à travers le Canada. Le gouvernement du Canada a déjà offert 1.5 G $ de dollars pour le tramway. C’est le moment, on y va, ajoute M Carney.

Mark Carney a discuté avec la Chambre de commerce de Québec, en compagnie du député de Québec Jean-Yves Duclos et Joël Lightboud. Tous deux ont appuyé récemment M Carney dans la course.

Le potentiel successeur de Justin Trudeau doit rencontrer samedi le maire de Québec, Bruno Marchand, avant de se rendre sur le site du Carnaval de Québec.

Un tramway et des logements pour contrer les tarifs, souhaite Bruno Marchand | Radio-Canada).

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Résumé

De l’argent pour le tramway réclamé au budget dès cette année

Par Émilie Pelletier, Le Soleil

11 février 2025 à 09h55|

Mis à jour le11 février 2025 à 14h15

Québec doit «confirmer à même son budget 2025 les sommes dédiées au financement du projet TramCité, soit pour la réalisation du tramway de la phase 1 du Plan CITÉ», réclame l’administration Marchand. (Yan Doublet/Archives Le Soleil)

L’administration Marchand veut voir les sommes dédiées au tramway être réservées dès cette année, dans le prochain budget du gouvernement du Québec.


Il s’agit de l’une des demandes formulées par la Ville de Québec dans son mémoire déposé au ministère des Finances dans le cadre des consultations prébudgétaires, en vue du dépôt du budget 2025-2026 du Québec.

Québec doit «confirmer à même son budget 2025 les sommes dédiées au financement du projet TramCité, soit pour la réalisation du tramway de la phase 1 du Plan CITÉ», réclame la Ville.




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Pas de demande, mais de l’argent promis sur le transport, assure Marchand
Bruno Marchand

L’année dernière, jamais le mot «tramway» n’apparaissait dans la liste d’épicerie de l’administration Marchand. Le projet de transport structurant était alors toujours en phase d’analyse par la filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ Infra).

Le maire de Québec disait alors avoir l’assurance que l’argent «promis» du gouvernement resterait disponible.

Maintenant que le mégaprojet est relancé, insiste Bruno Marchand, il souhaite vraisemblablement voir le tramway inscrit noir sur blanc dans le prochain exercice budgétaire, force de symbole.

«On a répété au ministre [des Finances]: ce projet-là est sur les rails, il n’est pas en phase préparatoire», a-t-il plaidé en mêlée de presse, mardi, sans toutefois chiffrer sa demande.

«C’est le gouvernement du Québec qui va le voir [combien inscrire]. Pour moi, ça ne va pas témoigner de l’engagement du gouvernement, il s’est déjà engagé à ce qu’on fasse les travaux qui sont prévus dans notre entente cette année», assure le maire, plus préoccupé par l’incertitude électorale fédérale.

L’«incertitude économique» comme moteur

Outre la mobilité, l’administration Marchand identifie sept autres priorités.

De la pérennité des infrastructures à l’itinérance en passant par la sécurité publique et l’habitation, elle estime que ses grandes priorités nécessitent «la collaboration et l’implication du gouvernement».



Au total, la Ville de Québec réclame une contribution gouvernementale de près de 300 millions en 2025, qui atteint presque un milliard sur cinq ans.

Des demandes «minimalistes», aux yeux du maire Marchand, qui convient que le contexte économique actuel du gouvernement du Québec n’est «pas idéal».

«On a rappelé au ministre qu’il y avait des solutions et qu’on était très proactifs, très constructifs pour en trouver, mais que les priorités ne pouvaient pas attendre, notamment dans un contexte d’incertitude économique, défend le premier magistrat. Dans des moments d’incertitude économique, notamment avec ce qui se passe au Sud de la frontière, on a besoin d’investir dans nos infrastructures».

La Ville a également ajouté des demandes «non monétaires», soit des demandes d’allégement réglementaire notamment, qui pourraient lui «faciliter la vie» afin d’accélérer des projets de logement ou de mobilité.

Les priorités de Québec en bref

Habitation



  • 100 millions d’investissements supplémentaires annuels afin de répondre à la crise du logement, pour assurer la livraison de 500 nouveaux logements sociaux ou abordables par année

Itinérance

  • 9 millions par année pendant cinq ans «pour combler les besoins en matière d’intervention auprès des personnes en situation d’itinérance»

Mobilité

  • 12,5 millions en aide financière additionnelle par année pendant cinq ans pour assurer la poursuite de la réalisation du réseau de mobilité active

  • Financement d’une étude de projet conjointe pour la création d’un pôle de mobilité dans le cadre de la réfection du stationnement d’Youville

Infrastructures

  • 140,4 millions d’investissements supplémentaires pour assurer la pérennité des infrastructures municipales et soutenir la croissance économique


Sécurité publique

  • 7,5 millions d’investissement supplémentaires en sécurité publique, afin de contribuer à contrer la montée de la violence urbaine issue du crime organisé

Environnement

  • 25 millions en 2025 pour aider la Ville à acquérir ou mettre en place des moyens de conservation sur les propriétés privées

Relations internationales

  • 300 000 $ sur trois ans afin de notamment soutenir l’établissement d’une représentation permanente de l’Association internationale Villes et Port en Amérique du Nord (renouveler la convention de collaboration et de subvention entre le ministère des Relations internationales et de la Francophonie et la Ville de Québec)

Culture

  • Nouvelle Entente de développement culturel 2024-2026 pour le maintien du soutien aux organismes culturels
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Sept ans plus tard et à l’aube d’une élection fédérale, la CAQ se réveille et souhaite sécuriser dans l’urgence le financement d’Ottawa pour le projet de tramway et celui de la ligne bleu du métro à Montréal. Quel manque de prévoyance et de jugement.

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Ce n’est pas un manque de prévoyance, bien au contraire : Ils avaient prévus que ces projets n’auront pas lieu et qu’ils mourront avant d’être nait.

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