TramCité (Tramway de Québec)

Au Téléjournal de Québec

TramCité à Québec : le contrat avec Alstom toujours incertain

L’incertitude plane sur le contrat qui avait été accordé à l’usine d’Alstom de La Pocatière pour l’assemblage du matériel roulant dans le projet du tramway à Québec. Isabelle Damphousse fait le point.

Pour lire l’article : TramCité à Québec : le contrat avec Alstom toujours incertain | Radio-Canada

Bien que la population de Wendake «ne sera pas directement desservie» par le service, «la Nation se réjouit pour la population de la Capitale nationale qui bénéficiera de ce nouveau réseau structurant de transport». Le grand chef, Pierre Picard, rappelle toutefois aux parties impliquées que «le projet se déploie en territoire Wendat et qu’ils ont donc obligation de consulter la Nation dans toutes les phases du projet».

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Il me semble plus exacte de dire que notre argent serait allé plus loin en 2020.

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Le projet TramCité progresse rapidement. CDPQ Infra a lancé aujourd’hui un appel à soumissionnaires pour des contrats majeurs, démontrant ainsi l’efficacité du travail accompli. Cet avis au marché, qui présente les besoins et les attentes de CDPQ Infra, offre une prévisibilité précieuse à l’industrie dans le cadre de la phase de planification et de réalisation du TramCité.

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À aucun moment on parle d’architecture.

Qui sera responsable de ce volet?

CDPQ infra parle d’équipe externes, mais il n’y a eu aucun appel d’offres.
Est-ce que ça inclut des architectes? Qui est-ce?

@moretrains partageait justement le projet exemplaire de la station Villejuif – Gustave Roussy. C’est quand même décourageant de voir à quel point ailleurs l’architecture, la qualité de l’aménagement et de l’espace public est toujours mis de l’avant, et ici, on en parle jamais. Aucun intérêt. On place des rails dans une rue et c’est tout.

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Une équivalence de milieu pour l’université Laval serait la station Humber College du tramway Finch West à Toronto.

Résumé

Tramway : les principaux contrats signés à l’hiver 2026

Dans son appel au marché diffusé jeudi, CDPQ Infra confirme officiellement qu’elle misera sur une technologie hybride, soit des wagons alimentés parfois par rails, parfois par des fils. (Image d’archives)

Photo : Ville de Québec

Publié à 17 h 12 HNE

Les entreprises qui réaliseront le plus gros des travaux du tramway de Québec devraient être connues à l’hiver 2026. Dans son appel au marché diffusé jeudi, CDPQ Infra confirme officiellement qu’elle misera sur une technologie « hybride », soit des wagons alimentés parfois par batteries, parfois par lignes électriques.

C’est ce qu’indique le document (Nouvelle fenêtre) qui vise à interpeller des entreprises du monde entier pour la réalisation du projet de tramway, TramCité.

Cette étape fait suite au dévoilement lundi d’ententes entre le gouvernement, la Ville et Québec et CDPQ Infra, qui agit comme maître d’œuvre pour la création d’un tramway de 19 km de tracé entre le secteur Legendre et Charlesbourg. Pour l’instant, le projet est évalué à 7,6 G$.

On apprend que CDPQ Infra vise la signature de deux principaux contrats à partir de l’hiver 2026. Celui pour le matériel roulant est toujours sans échéancier et en cours d’analyse.

Infrastructures

Un premier contrat d’envergure vise principalement la conception et la réalisation de différents ouvrages de génie civil essentiel au projet TramCité.

D’ici l’hiver 2026, l’entreprise soumissionnaire devra fournir notamment un échéancier et un prix cible pour la réalisation de plusieurs ouvrages, dont la création d’un tunnel d’environ 1,9 km dans le secteur de la colline parlementaire, ses deux stations souterraines, les 27 stations de surface, de même que le centre d’entretien du tramway, situé dans le secteur Legendre.

Le centre d’exploitation et d’entretien du tramway tel que présenté dans l’ancienne mouture du projet, en septembre 2020, à l’angle de la rue Mendel et du boulevard de la Chaudière. (Image d’archives)

Photo : Gracieuseté : Ville de Québec

L’entreprise sélectionnée aura aussi comme tâche de construire cinq pôles d’échanges intermodaux, deux stationnements incitatifs, la signalisation et l’éclairage. Elle devra aussi mettre en place des mesures de mitigation acoustique et de vibration pour minimiser l’impact d’un tramway en circulation.

Rails et systèmes

Un autre important contrat sera accordé pour la conception, la construction, la fourniture et l’intégration de différents systèmes pour la mise en service du tramway.

Concrètement, l’entreprise retenue devra créer des systèmes qui permettront d’alimenter et de faire circuler le tramway. Elle devra aussi créer un système de signalisation ferroviaire afin qu’il puisse cohabiter avec le réseau routier. Il devra également fournir un poste de contrôle centralisé et un système de communications.

Finalement, l’entreprise sélectionné devra aussi fournir les voies ferroviaires et les appareils de voies.

Un contrat pour le matériel roulant à déterminer, mais une technologie sélectionnée

CDPQ Infra se garde de la marge de manœuvre et n’établit pas d’échéancier pour le contrat visant le matériel roulant.

Elle indique toutefois être à la recherche d’une technologie hybride à la technologie d’alimentation hybride, soit par ligne aérienne de contact et par énergie embarquée selon la position du réseau. Les voitures devront faire entre 35 à 40 m de longueur et avoir une capacité d’environ 250 personnes. CDPQ Infra souhaite une flotte d’environ 30 voitures.

Rappelons qu’un contrat pour les différents wagons avait déjà été signé avec l’entreprise Alstom qui n’avait toutefois pas proposé de tramway alimenté par batteries.

Le géant français Alstom était l’unique soumissionnaire pour construire le matériel roulant du tramway, (Photo d’archives)

Photo : Associated Press / Christophe Ena

CDPQ Infra prévient que la multinationale française doit faire la démonstration qu’elle répond aux besoins du TramCité, sans dire si l’entreprise est toujours retenue. Le document ne mentionne d’ailleurs pas ce contrat.

Un quatrième contrat vise la maintenance et l’entretien des infrastructures de tramway. Le RTC assure l’exploitation du réseau.

14 mois de codéveloppement et six ans de réalisation

Selon l’échéancier visé par CDPQ Infra, une période de 14 mois sera nécessaire entre l’hiver 2026 et le début des travaux de réalisation.

Il s’agit d’une étape où les entreprises sélectionnées, CDPQ Infra, la Ville de Québec et le ministère des Transports co-développeront […] la conception du projet pour permettre d’intégrer les besoins des parties prenantes ainsi que des différents contractants.

Les travaux, qui doivent débuter en 2027, doivent durer six ans pour une mise en service en 2033.

En complément :

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Mon dieu les travaux sont mêmes pas encore commencés, c’est juste un appel à soumissionnaire ce n’est aucunement représentatif de l’entièreté du projet et on parle de contrats généraux qui auront plusieurs aspects, pas besoin de crier à la catastrophe tout de suite.

Je veux dire la première étape c’est le déplacement des équipements publics (pas d’architecture), la pose des rails (pas d’architecture) et là quand on commencer à poser les caténaire on peut parler d’architecture, mais c’est très minime de désigner des belles caténaires. Finalement, quand on fait le design des stations, on peut parler d’architecture et vu ce qu’ils ont fait à Montréal, je ne suis pas trop inquiet. Aussi, votre analyse de l’article de Radio-Canada est un peu trompeur, si on le lit en détail, on peut voir que l’on parle d’un contrat pour la construction et la conception, alors il y aura probablement de l’architecture c’est loin d’être omis.

Est-ce qu’on peut arrêter de prêter des intentions foncièrement malhonnêtes à la CDPQ svp, laissons leur le temps de planifier leurs choses et on pourra critiquer après. Là on ne peut que se réjouir que les choses semblent avancer dans la bonne direction, alors on peut se dire que c’est prometteur.

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La conception des stations n’est pas dans les premières étapes?

Si tu es efficace tu fais ça en arrière-plan lors des travaux préparatoires pour lorsque ça sera le moment, mais on est tellement au début du processus à ce point que ça ne m’étonne pas que la partie architecturale ne soit pas encore abordée spécifiquement. Aussi, je veux dire, dans l’article de Radio-Canada, il parle d’un contrat sur la conception et la construction ça va forcément inclure de l’architecture peut pas croire.

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Dans un bon projet, l’architecture est la première étape.

Mais évidemment, il y a d’autres manières de faire. C’est juste que le résultat est moins bon.

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C’est ça que je vous ais dit, c’est déjà mentionné dans l’article que la conception est incluse ce qui veut forcément parler d’architecture aussi. Vous vouliez que CDPQ parle uniquement de cet aspect dans son appel de propositions? J’ai de la difficulté à saisir ce qu’il vous faudrait pour que CDPQ fasse bien les choses selon vous.

Je veux dire tous les aspects du projet sont touchés dans l’appel, on peut pas avoir plus que ça. Qu’est-ce qu’il vous faut à la fin bon sens pour avoir un minima confiance à la CDPQ? Je ne dis pas de tout le temps éviter un certain scepticisme, mais à un moment celui-ci franchit la barre de ce qui est sain et jusqu’à maintenant, je n’ai rien vu qui peut faire penser que ça sera un échec cuisant. Si vous parlez d’architecture ou d’aménagements en termes global, c’est probablement la ville qui va s’en charger avec ses règlements ou travaux de son côté en s’harmonisant avec le travail de CDPQ, c’est pas la job de la CDPQ qui s’occupe probablement uniquement de concevoir des arrêts attractifs. Encore une fois, arrêtons de crier au loups et laissons le temps avant de tomber dans le négativisme total.

Ouf, je crois qu’on a pas mal dévié de la réalité ici.

La question d’origine était simple: qu’en est-il de l’architecture.

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C’est ce à quoi je vous ai répondue, c’est probablement inclus dans la partie conception du contrat qui est mentionné dans l’article de radio-canada.

Pour ceux qui aiment plonger dans les détails financiers du projet, je recommande d’écouter la conférence de presse du maire.

Malheureusement l’audio pour les 30 premières minutes est très mauvais.

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21 décembre 2024

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Appel d’offre de CDPQ-Infra:

Description

Le présent Avis au marché sollicite l’intérêt des entreprises possédant une expérience à la fois locale et internationale dans la réalisation d’infrastructures majeures et dans la réalisation de systèmes de transport de type tramway en milieu urbain. Il s’adresse à toute partie intéressée par la réalisation du Projet, tel que défini ci-dessous, laquelle réalisation se fera selon un processus de conception-construction progressive (CCP) quant aux aspects des travaux civils et des systèmes.

Le Projet consiste en un nouveau réseau de tramway de 19 km, incluant 29 stations, reliant les secteurs Le Gendre, Sainte-Foy, Université Laval, colline Parlementaire, Saint-Roch et Charlesbourg de la Ville de Québec. Ce réseau de tramway constitue la colonne vertébrale de la mobilité dans la région de la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ). Il est relié de manière efficace et accessible aux autres modes de transport et dessert les corridors de mobilité les plus achalandés de la ville, permettant ainsi d’augmenter la fluidité et la capacité du réseau de transport en commun existant.

Les informations que le présent Avis au marché contient sont données à titre indicatif compte tenu de l’avancement de la planification du Projet et ont pour seul objectif de permettre à toute partie intéressée d’avoir une idée générale de la portée du Projet. Ce dernier continuera d’évoluer pour intégrer des modifications et des améliorations en cours de planification.

J’ai mis PDF non périssable ici:

Dites-moi si l’accès fonctionne.

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Ça fonctionne, excellent!

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Le ministre fédéral Jean-Yves Duclos demande au gouvernement Legault de « mettre ses culottes » et de se porter à la défense du projet de tramway au lendemain de l’annonce de la démission du premier ministre Trudeau.

Au micro de l’émission matinale Première heure, le lieutenant du Québec pour les libéraux a répété que l’entente entre le Québec et le gouvernement Trudeau pour le financement du projet, d’une valeur de 1,5 G$, pourrait être redirigée ailleurs advenant l’arrivée d’une nouvelle administration à Ottawa.

Rappelons que le Parti conservateur du Canada, nettement en avance dans les sondages, a indiqué à plusieurs reprises ne pas vouloir accorder un sou au projet de tramway, préférant plutôt investir dans un troisième lien autoroutier entre Québec et Lévis.

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