C’est plus sécuritaire, mais tant qu’à légiférer sur la vacance, autant cibler de ne pas en avoir, non? Dans les deux cas, c’est un plaie urbaine.
Rien de tout cela n’est actuellement en chantier et rien ne laisse présager un début de quelconque projet actuellement. Je me demande ce que Mondev attend pour à tout le moins procéder à la démolition des bâtiments décrépis. Y’a-t-il un enjeu toujours en cours?
En tout cas, Mondev possède ses permis de démolition depuis mars:
2024-03-27
#3002568834
550 rue Sainte-Catherine Est
Bâtiment contigu de 2 étages, 5 commerces, tels qu’aux plans approuvés.
#3002568895
570 rue Sainte-Catherine Est
Bâtiment contigu de 3 étages, commerces et bureaux, tels qu’aux plans approuvés.
Absolument. D’où ma question
Souvent les projets qui retardent sont en phase de révision. Je ne me préoccupe donc pas trop des délais actuellement, surtout que l’obstacle principal (la contestation légale de la locataire) a été finalement levé.
Dans Ville-Marie, un permis de démolition a une durée de vie de 6 mois, à moins que le Comité d’étude des demandes de démolition ait statué autrement
- Le certificat d’autorisation de démolition est périmé si les travaux qu’il autorise ne sont pas débutés avant l’expiration du délai fixé par le comité ou le conseil ou, à défaut d’un tel délai, dans les 6 mois suivant la délivrance du certificat d’autorisation de démolition.
Source : Règlement sur les certificats d’autorisation et d’occupation (CA-24-224)
S’ils pouvaient revenir à l’ancienne version de 18 étages, qui avait franchement bien plus de gueule que la dernière mouture, ce serait idéal. Encore un acte manqué.
N’allons pas trop vite, rares sont les projets qui n’évoluent pas durant les mises en pause. Je m’attends donc à un ou plusieurs changements par rapport à la proposition actuelle. Surtout qu’il y a d’autres projets imminents ou déjà en construction dans le voisinage qui auront une incidence directe sur le marché immobilier des alentours.
Vont-ils passer de condos à des appartements locatifs, vue la tendance actuelle du marché?
Et est-ce que ça demande de re-passer sur la planche à dessin s’il s’agit de revoir la configuration/taille des appartements?
J’ai l’impression qu’il y a déjà une intention de faire du locatif, citation de février 2023:
Je ne pense pas que Mondev va jeter aux vidanges toutes leurs autorisations pour faire autoriser une 4e version du projet. Et, visiblement le promoteur vise un produit un peu plus abordable avec la dernière version, c’est certain que ça va influencer la complexité du projet.
Vivement la démolition qu’on attend tous!
Navrant bien sûr, mais pas exceptionnel dans les conditions actuelles. Normalement quand un projet approuvé tarde, c’est généralement parce qu’il y a des changements dans sa nature ou sa planification, ou son financement.
Pas étonnant puisque le marché change rapidement avec les années et les cycles économiques. En conséquence les promoteurs doivent s’ajuster aux réalités présentes et celles prévisibles à plus ou moins court terme. Je ne m’inquiète donc pas trop puisqu’on vient de sortir de la longue période des Fêtes et qu’il faut du temps pour remettre les chantiers sur les rails, autant sur le terrain que dans les officines municipales.
Alors patience, comme dit l’adage: pas de nouvelles, bonnes nouvelles.
Effectivement, par contre même si le projet subi des modifications entre temps, qu’est-ce qui empêche le promoteur de démolir ces bâtiments insalubres et certainement dangereux pour le feu? Un terrain vacant serait à mon sens mieux qu’un potentiel foyer à incendie.
Les permis de démolition devraient venir avec des pénalités en cas de non-démolition clairement
Rappelons-nous le cas des immeubles insalubres sur St-Antoine que la Ville a mis des années avant de les faire disparaitre. D’ailleurs n’y a-t-il pas une condition à respecter de la part des promoteurs: pas de démolition sans reconstruction assurée pour éviter les abus du passé?
Dans ce cas-ci, je crois que la ville a autorisé la démolition complète sans reconstruction. Dans le cas des immeubles insalubres de la rue Saint-Antoine, c’était feu après feu, pour finalement finir en démolition complète.
Non ce n’est pas ce projet, mais le volume le plus au sud de l’ilot Voyageur.