Toronto: projets et actualités

Petite visite au bureau chef:

11 « J'aime »

À glacer le sang!

1 « J'aime »

Ça va toujours me faire rire que la plus haute Tour à Bureau de Toronto… C’est la Banque de Montréal…

Faudrait que TD vienne ici construction du 250-300​:ok_hand::saluting_face:

Ça ne durera pas, il y a déjà des tours en construction qui seront plus hautes que First Canadian Place

3 « J'aime »

Je suis en visite à Toronto et évidemment difficile de marcher un coin de rue sans voir un chantier de construction. Malheureusement la plupart des projets sont des tours à condo sans personnalité, mais je voulais vous partager un projet sur lequel je suis tombé.

KING Toronto est directement inspiré d’Habitat 67 (ainsi que de la Maison de Verre à Paris) et c’est vraiment excitant comme projet en plein coeur de la ville. Reste à voir quel sera le résultat final, surtout au niveau de la verdure. La construction est maintenant au niveau du sol donc ça devrait monter bientôt! Pour en savoir plus : kingtoronto.com






15 « J'aime »

ce projet est laide, je préfère la belle Toronto telle que je la connais aujourd’hui

1 « J'aime »

Une compagnie d’ici (qui a entre autre fourni les toitures en bois des stations du REM) effectue l’installation d’une structure de 10 étages en bois massif dans le Bayside à Toronto. :star_struck:

6 « J'aime »
4 « J'aime »

Reece m’apparaît être bien jaloux de nos Azurs à Montréal… :stuck_out_tongue_winking_eye: :metro:

3 « J'aime »

Amazing !!

Great architecture, fantastic quality. There’s just “something” lacking - which you can’t fabricate.
Wish all those projects were in MTL.

1 « J'aime »

I wish too but …

Dans une vidéo, sur les bases de la ligne Eglinton, il s’attend à ce que l’exercice artistique soit abandonné et que ça ait l’air des trains de la ligne Eglinton, un peu plus terne.

Bien qu’il s’agit d’une des plus importantes stations de métro à Toronto, c’est tout de même énormément de sous (1,5 milliard de dollars)… pour une seule station ! :money_mouth_face: :money_mouth_face:

TORONTO, le 9 déc. 2022 /CNW/ - Aujourd’hui, l’honorable Chrystia Freeland, vice-première ministre du Canada et ministre des Finances, l’honorable Dominic LeBlanc, ministre des Affaires intergouvernementales, de l’Infrastructure et des Collectivités, l’honorable Caroline Mulroney, ministre des Transports et ministre des Affaires francophones de l’Ontario, et John Tory, maire de la Ville de Toronto, ont annoncé un financement conjoint jusqu’à 1,5 milliard de dollars pour l’agrandissement et la remise en état de la station de métro Bloor-Yonge de la Toronto Transit Commission (TTC).

Grâce au financement annoncé aujourd’hui, la Ville de Toronto sera en mesure d’agrandir et de remettre en état la station de métro afin d’en améliorer l’efficacité et la capacité, ainsi que de réduire l’entassement et les files d’attente aux heures de pointe. Les travaux consisteront notamment à construire un deuxième quai sur la ligne 2 pour le service en direction est, à agrandir les quais de la ligne 1 en direction nord et sud, à installer de nouveaux ascenseurs, escaliers roulants et escaliers, ainsi qu’à aménager une nouvelle entrée et une nouvelle sortie accessibles sur la rue Bloor Est.

Une fois terminé, ce projet augmentera la capacité et l’accessibilité de la station. Ces améliorations permettront à un plus grand nombre de résidents du Grand Toronto et de Hamilton d’utiliser le transport en commun pour se rendre à leur destination et en revenir, réduiront les embouteillages sur nos routes et aideront la TTC à faire face à la croissance prévue du nombre d’usagers.

3 « J'aime »

RM transit just made a new video about Toronto’s transit and development projects.

Le règne Tory prend fin en queue de poisson à Toronto

3 « J'aime »

Wow, qui aurait dit que cela arriverait un jour à Toronto ?

Quand on lit l’article, on se rend compte que Toronto, à part les histoires du maire, a des problèmes et des défis très semblables à ceux de Montréal.


Mairie de Toronto La démission de John Tory soulève des questions

PHOTO ARLYN MCADOREY, LA PRESSE CANADIENNE

Le maire démissionnaire de Toronto John Tory

(Toronto) La démission inattendue du maire John Tory soulève des questions sur l’avenir politique de Toronto tout en ouvrant la voie à de nouvelles perspectives, disent des experts.

Publié à 17h00

Partager

Tyler Griffin La Presse Canadienne

John Tory, qui a rempli deux mandats sans scandale en tant que maire de Toronto et venait d’être réélu pour un troisième, a causé une tornade médiatique en annonçant vendredi soir sa démission à cause d’une « relation inappropriée » avec une employée de son bureau.

Sa démission survient à quelques jours de la présentation du budget devant le conseil municipal. De plus, l’attention de la population est de plus en plus tournée vers des problèmes comme l’itinérance et la criminalité dans les transports collectifs.

Matt Siemiatycki, un professeur de géographie et d’urbanisme à l’Université de Toronto, explique que ces problèmes et une récente mesure législative soulignent l’importance de la mairie de la Ville-Reine.

La nouvelle Loi visant à améliorer la gouvernance municipale, votée par l’Assemblée législative de l’Ontario, donne « d’importants pouvoirs » aux maires de Toronto et d’Ottawa. Ceux-ci peuvent désormais promulguer des règlements si plus du tiers des membres du conseil municipal votent en sa faveur, et non plus une simple majorité.

« Avec lui parti, il existe un vrai vide du pouvoir et de l’incertitude », lance le Pr Siemiatycki.

En octobre 2022, malgré les prix élevés de l’immobilier, le vieillissement des infrastructures, le débordement des poubelles et le manque d’entretien des parcs municipaux, John Tory avait obtenu 64 % des suffrages exprimés.

Les élections municipales ont modifié le dynamisme au conseil municipal. Plusieurs nouveaux venus ont été élus, amenant avec eux de nouvelles perspectives.

« En vertu de ces nouveaux pouvoirs puissants, le maire a joué un grand rôle pour donner le la dans les dossiers importants, souligne le Pr Siemiatycki. Le maire étant parti, certaines des mesures qu’il tenait en place pourraient être réexaminées. Le nouveau conseil pourrait se lancer dans de nouvelles directions. »

Susannah Bunce, une professeure agrégée du département de géographie humaine de l’Université de Toronto, espère que le prochain maire sera capable d’utiliser ses nouveaux pouvoirs pour construire des logements abordables et étendre les services sociaux.

Elle souhaite que le successeur de John Tory porte son attention sur les disparités croissantes entre les riches Torontois et ceux qui peinent à joindre les deux bouts.

« Le nouveau maire devra avoir une vision plus large à long terme. Il ne devra pas se contenter d’attirer les promoteurs, mais s’occuper d’un développement équitable. »

Cathy Crowe, une infirmière de rue, espère que la démission de John Tory modifiera le dynamisme politique au conseil municipal, permettant aux élus de penser indépendamment du prochain maire.

« Tous sentent que c’était le maire lui-même qui contrôlait les décisions au conseil municipal », soutient-elle.

Les conseillers discuteront du budget de 2023 à l’occasion d’une séance, mercredi.

Mme Crowe s’attend « au chaos ». Elle aimerait qu’un certain nombre d’éléments du budget soient examinés plus profondément comme l’augmentation de 800 000 $ pour les dépenses du cabinet du maire et l’octroi de 3 millions à des firmes de sécurité privées pour patrouiller dans les parcs municipaux.

Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a louangé le travail accompli par M. Tory à la mairie et l’a remercié pour sa contribution au service public.

« On se souviendra de John comme un maire dévoué et travailleur qui a été un leader constant pendant la difficile période de la pandémie », a déclaré M. Ford dans un communiqué, samedi matin.

Selon la loi provinciale, une élection partielle doit se dérouler dans les 60 jours suivant la date à laquelle le poste de maire devient officiellement vacant. Gil Penelosa, deuxième au scrutin de l’an dernier, a confirmé qu’il présenterait une nouvelle fois sa candidature.

1 « J'aime »

Plusieurs reportage sur les problèmes liés à la sécurité publique dans le réseau du TTC… rien pour encourager les gens à reprendre le transport collectif :frowning:

Le maire démissionnaire de Toronto sera de retour à l’hôtel de ville demain. John Tory tentera de faire passer son budget controversé, qui prévoit entre autres des investissements dans le transport en commun et la sécurité du public.

Ces enjeux sont devenus cruciaux dans la Ville Reine, où les incidents violents dans le métro se multiplient.

Le reportage de Yasmine Mehdi

Effrayée de voyager dans le métro de Toronto, elle décide d’acheter une voiture

Manon Moreau était une habituée du transport en commun. Les récentes attaques dans le réseau de Toronto l’ont poussée à prendre le volant.


Depuis début janvier, la Torontoise Manon Morneau se déplace en voiture.
PHOTO : RADIO-CANADA / MAXIME BEAUCHEMIN

Yasmine Mehdi
Publié à 6 h 04

Agressions, attaques au couteau, voire homicide. Depuis des mois, les gestes violents alimentent un climat anxiogène dans les transports en commun de Toronto.

Le véhicule de Manon Morneau sent encore le neuf : un VUS, acheté le mois dernier. Chaque jour, la mère de famille paie 19 $ son stationnement, en plus de l’essence et des frais d’assurance. C’est un gros budget, admet-elle.

À un moment donné, on n’a plus le choix, soupire la Torontoise de 33 ans. Manon a pris le transport en commun quotidiennement pendant cinq ans avant de se résigner à acheter une voiture.

Quand cette jeune femme a été brûlée vive à un arrêt de bus [en juin], ça a été le point de non-retour , explique-t-elle. Nyima Dolma, 28 ans, avait alors été attaquée (Nouvelle fenêtre) par un étranger dans un autobus en plein jour.


Une série d’attaques violentes se sont produites dans le réseau de la Commission de transport de Toronto depuis le début de l’année.
PHOTO : RADIO-CANADA / EVAN MITSUI

Depuis, d’autres attaques aléatoires ciblant surtout de jeunes femmes ont suscité l’effroi à Toronto. Le mois dernier, une passagère de tramway a reçu de multiples coups de couteau au visage. En décembre, une autre femme a été poignardée à mort par un étranger dans le métro.

Ce n’est pas normal, s’indigne Manon Moreau, qui prenait régulièrement le métro avec sa fille de trois ans avant d’acheter sa voiture.

« Quand on veut être en sécurité, on n’a plus le choix. »

— Une citation de Manon Morneau, résidente de Toronto

Plus de policiers dans le métro

Face à ces nombreuses attaques aléatoires, la Ville de Toronto a déployé 80 policiers additionnels dans les transports en commun. Cette décision du maire démissionnaire John Tory a été vivement critiquée par plusieurs conseillers municipaux, y compris Alejandra Bravo.

C’est un problème de santé, c’est un problème économique et social […] Les forces de l’ordre ne sont pas la solution, fait-elle valoir. L’élue voudrait que Toronto mise plutôt sur une stratégie de prévention.

« C’est une crise de santé publique. »

— Une citation de Alejandra Bravo, conseillère municipale de Davenport

Le budget que doit présenter John Tory au conseil municipal mercredi ne prévoit pas d’investissements accrus dans les programmes sociaux, mais octroie près de 50 millions de dollars de plus à la police.


Trois personnes ont été agressées à la fin de janvier dans un tramway de Toronto, en dépit de la présence policière accrue.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / ARLYN MCADOREY

Alejandra Bravo a l’intention de s’y opposer et espère profiter de la démission de John Tory pour faire adopter un nouveau budget.

Manon Morneau, elle, prévient que la présence accrue de policiers dans les transports en commun ne changera absolument rien à ses yeux. Pour convaincre la Torontoise de remonter à bord du métro, il faudrait que les soins de santé mentale soient plus pris en charge, dit-elle.


La Presse à Toronto | Carabines, machettes et anxiété dans les transports publics


PHOTO ARLYN MCADOREY, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE
Une femme a été poignardée au visage dans un tramway de Toronto, le 24 janvier dernier.

Maxime Bergeron
MAXIME BERGERON
LA PRESSE
Publié à 5h00

Une passagère poignardée à la tête dans un tramway. Deux employés du métro poursuivis par un homme armé d’une seringue. Un chauffeur victime d’un tir de carabine à air comprimé. Une jeune femme attaquée dans un bus en raison de sa race.

Ça brasse à Toronto, et pas seulement à cause de la démission-surprise du maire John Tory, qui a admis vendredi avoir fricoté pendant des mois avec une ex-employée.

Depuis le début de janvier, les médias rapportent chaque semaine de nombreux évènements violents dans le réseau de la Toronto Transit Commission (TTC). L’anxiété est palpable, et la sécurité, fortement resserrée, comme j’ai pu le constater pendant des jours la semaine dernière.

Cette flambée de la criminalité trouve un écho à Montréal, où les plaintes pour incivilité et la consommation de drogues dures sont en hausse dans le métro1.

Mais ce qui se passe en ce moment à Toronto est sans commune mesure.

« Voir autant d’incidents spectaculaires en aussi peu de temps, ce n’est pas commun pour nous », m’a résumé Stuart Green, le porte-parole de la TTC.

C’est le moins qu’on puisse dire.

Cette vague de violence est inédite dans l’histoire récente du Canada.


PHOTO CHRIS DONOVAN, COLLABORATION SPÉCIALE
Des constables de la TTC à la station Bloor-Yonge du métro de Toronto, la semaine dernière

If you see something, say something. Si vous voyez un truc louche, dénoncez-le.

Ce message, qu’on entendait depuis longtemps à New York, est maintenant diffusé en boucle dans les haut-parleurs grésillants du métro de Toronto. Plusieurs autres slogans du même genre sont affichés partout sur les murs des stations et dans les trains.


PHOTO CHRIS DONOVAN, COLLABORATION SPÉCIALE
Les affiches et messages concernant la sécurité se sont multipliés dernièrement dans le métro de Toronto.

La TTC reconnaît que les passagers – et les employés – de son réseau sont nerveux, et la sécurité a été rehaussée en conséquence.

Cela se voit, se sent, un peu partout.

La police de Toronto vient de dépêcher 80 nouveaux agents partout dans le réseau. Ils s’ajoutent aux constables spéciaux de la TTC, une équipe de gardiens non armés qui sera bonifiée de 50 nouveaux membres cette année.

Les officiers ne niaisent pas avec le puck, comme je l’ai vu à la station Bloor-Yonge, au centre-ville, jeudi après-midi. Un groupe de six agents, vêtus de dossards jaune et orange fluo, a escorté vers la sortie une personne très intoxiquée qui dérangeait un tenancier de dépanneur.

Gentiment, mais fermement. Le mot d’ordre des autorités ici.

Cette visibilité accrue des forces de l’ordre jouera un rôle « majeur » pour dissuader au moins une portion des criminels, espère-t-on à la TTC. Ce qui ne semble pas encore tout à fait fonctionner : dimanche soir, un homme armé d’une machette de six pouces a lacéré le visage d’une femme à la station Spadina avec deux complices.


IMAGE TIRÉE DE CTV
Un groupe de trois individus, dont l’un était armé d’une machette, a attaqué une femme à la station Spadina dimanche dernier, selon des images de surveillance diffusées depuis.

Des images captées par une caméra de surveillance – et diffusées à large échelle – ont permis l’arrestation des trois jeunes hommes mardi après-midi. La TTC ajoutera bientôt de nouvelles caméras aux dizaines de milliers déjà disséminées un peu partout dans les stations de métro, les trains, les autobus et les tramways.

La TTC a décidé de pousser cet exercice de type Big Brother encore plus loin.

Dans de nombreuses stations de métro, on retrouve désormais des écrans fixés au mur qui diffusent en direct les images captées par les caméras. « Comme dans un Walmart », me dit Stuart Green, de la TTC. L’idée est de montrer aux gens qu’ils sont filmés, ce qui, espère-t-on, découragera certains criminels de passer à l’action.


PHOTO MAXIME BERGERON, LA PRESSE
La TTC a des dizaines de milliers de caméras dans son réseau, et elle tient à ce que ça se sache.

La TTC compte aussi déployer une vingtaine de travailleurs sociaux additionnels dans son immense réseau. Un nombre qui semble bien bas pour une mégalopole de 6 millions d’habitants aux prises avec une montée fulgurante de l’itinérance et des problèmes de toxicomanie et de santé mentale.

C’est d’ailleurs cette crise sociale qui expliquerait en partie la hausse du crime dans les transports, croient bon nombre de Torontois. Comme dans toutes les grandes villes, les gens les plus vulnérables aboutissent souvent dans les transports publics l’hiver, faute d’autres options.

Et les options, à Toronto, sont limitées.

Le conseil municipal a refusé la semaine dernière d’ouvrir de nouvelles haltes-chaleur pour les sans-abri, citant entre autres un manque de personnel.

Une vraie « honte », selon Shelagh Pizey-Allen, directrice principale de l’organisme TTCRiders, qui fait la promotion des transports en commun.

« Le fait d’ouvrir des refuges accessibles 24 heures sur 24 aurait coûté 400 000 $ par mois à la Ville, alors que l’ajout de policiers coûtera 1,7 million par mois », m’a-t-elle dit.


PHOTO CHRIS DONOVAN, COLLABORATION SPÉCIALE
Shelagh Pizey-Allen, directrice principale de l’organisme TTCRiders, rencontrée près d’une ligne de tramway au centre de Toronto

Elle accuse les autorités d’avoir réagi de façon « impulsive » en déployant des dizaines de nouveaux policiers dans le métro, « sans preuve » que cette stratégie fonctionnera pour réduire la criminalité.


Même si l’état d’alerte maximal est activé, la TTC tente de calmer le jeu. Les dizaines d’évènements violents observés au cours des derniers mois constituent une goutte d’eau dans l’océan du réseau, qui a accueilli près de 390 millions de passagers en 2021.

Montréal aussi est aux aguets, mais la situation semble moins alarmante que dans la Ville Reine. J’ai longuement parlé lundi avec la commandante Joanne Matte, du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), qui gère une équipe de 132 policiers affectés exclusivement aux interventions dans le métro. Ils travaillent en collaboration avec les 140 constables spéciaux de la Société de transport de Montréal (STM).

La criminalité a bondi d’environ 25 % dans le Montréal souterrain en 2021, pendant la première année complète de la pandémie, mais la hausse a été beaucoup plus faible en 2022, m’a-t-elle expliqué.

Environ 80 % des interventions de ses agents dans le métro sont liées à des gens vulnérables, qui sont soit sans abri, toxicomanes ou aux prises avec des problèmes de santé mentale. Souvent les trois en même temps, « un cocktail explosif ».

Il n’est pas question d’augmenter les effectifs policiers pour le moment, mais la commandante Matte me confirme que ses agents « font plus d’heures supplémentaires » dernièrement.

L’approche du SPVM est avant tout « communautaire » et vise à rediriger les personnes en détresse qui commettent des incivilités vers les meilleures ressources externes, en évitant leur judiciarisation.

Et c’est là que le bât blesse.

Car le problème « à la source » demeure entier, déplore Joanne Matte. Il y a un manque criant de ressources dans le système de santé pour prendre en charge les gens expulsés du métro. Résultat : ils finissent bien souvent par y revenir dès le lendemain.

Ce trou béant dans le filet social, qui ne donne aucun signe de vouloir se régler à court terme, ne laisse pas présager une accalmie dans le métro. À Montréal comme à Toronto.

2 « J'aime »

Finalement il faudrait un financement fédéral récurrent :stuck_out_tongue: