Terre des Hommes - Expo 67

L’art à l’Expo 67 à travers les sculptures sur le site.

Fonds André Sima, BAnQ.

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Les tests de l’Expo-Express, ancêtre du REM et premier métro automatisé en Amérique du Nord, le 4 novembre 1966, quelques mois avant l’ouverture de l’Expo.

Fonds La Presse, BAnQ.

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En 1986, tricycles d’eau nouveaux genre, canots et pédalos sur les canaux, quadricycles et trains touristiques étaient des moyens de locomotion à Terre des Hommes dans l’Ile Notre-Dame.

Fonds La Presse, BAnQ.

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L’Expo-Express arrivant à la station Ile Notre-Dame et le minirail bleu enjambant le pont du Cosmos en 1967.

Fonds La Presse, BAnQ.

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La Biosphère, abandonnée depuis 1976 lors de ces prises photographiques en octobre 1989.

Fonds La Presse, BAnQ.

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Des Montréalais se reposant au parc de l’Ile Sainte-Hélène en 1974, à l’ombre des clôtures barbelées qui séparaient le parc public du terrain d’exposition de “Terre des Hommes”.

Fonds La Presse, BAnQ.

L’incendie du revêtement de la bulle américaine en 76 a été une véritable tragédie pour cet extraordinaire pavillon d’Expo 67, qui était en quelque sorte devenu l’immeuble emblématique de l’Expo à cause de son immense popularité. Je rêve encore que l’on puisse trouver un matériau transparent, abordable,résistant et ininflammable pour recouvrir à nouveau cet édifice devenu patrimonial et surtout unique au monde.

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Je me souviens très bien de cet incendie de la Biosphère en mai 1976. Je travaillais à la Tour de la Bourse avec une vue sur le sud et j’ai pu voir en direct cet incendie spectaculaire du revêtement de la Biosphère qui était à l’époque l’ancien Pavillon des États-Unis à l’Expo 67. J’avais l’impression que l’édifice complet était perdu mais heureusement la structure a pu être conservée.

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Merci pour votre témoignage sur cet événement marquant qui a un peu scellé le sort de “Terre des Hommes”, quelques années plus tard.

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Comme ce fut en embrasement presque spontané, la chaleur dégagée n’a pas eu le temps de déformer la structure, peut-être un peu au sommet seulement? Donc l’équilibre et la solidité de l’édifice n’ont pas été déstabilisés.

On pourrait peut-être aujourd’hui recouvrir la structure de polycarbonate, un revêtement aux propriétés très avantageuses https://fr.uvplastic.com/blog/tout-a-propos-de-la-plaque-polycarbonate.html

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Les fontaines du lac des cygnes en 1967 avec un minirail qui passe devant la tour BNC en construction.

Fonds Armour Landry, BAnQ.

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Le pavillon des États-Unis brillait en 1967 avec son plexiglass réfléchissant.

Fonds Germain Beauchamp, BAnQ.

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Merci, @Stu, mais tu tournes le fer dans la plaie avec ces 3 photos-là… :sweat_smile:

Les drapeaux des pays présents à l’expo étaient déployés à la Place des Nations en 1967.

Fonds La Presse, BAnQ.

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Toutes ces photos me touchent beaucoup et ramènent de merveilleux souvenirs de mes 5 étés à travailler sur le site à partir de 1968. Je réalise à quel point j’ai été chanceux de vivre cette incroyable expérience, qui m’a marqué profondément et qui a durablement influencé ma vie jusqu’à aujourd’hui.

C’est aussi cette expérience à caractère international qui m’a convaincu d’offrir mes services pour les Jeux Olympiques de Montréal. Une autre étape dans mon cheminement qui a approfondi ma vision universelle et fait de moi (en esprit) un véritable citoyen du monde.

Ensuite j’ai voulu voyager pour mieux connaitre cette magnifique planète, dont j’avais vécu un condensé à l’Expo 67 et les années subséquentes, bien qu’elle me paraissait encore en partie inaccessible dans la réalité.

Comme je n’étais pas riche et impatient de découvrir le monde, j’ai tenté ma chance à Air Canada. Cette dernière m’a payé 32 ans pour assouvir ma soif insatiable de connaitre et visiter toujours plus de lieux, de pays et de gens, tout en enrichissant davantage ma culture personnelle.

Me voilà aujourd’hui pratiquement au bout de mon expérience et satisfait de mon vécu. J’ai réalisé mes rêves parce que j’y ai d’abord cru. Ensuite grâce à mon audace et mon enthousiasme, j’ai réussi à convaincre à chaque fois mes futurs patrons que j’étais le candidat idéal pour l’emploi, ils n’ont pas été déçus et moi non plus.

Mais ma plus grande satisfaction c’est que mon parcours de vie aura fait de moi un homme meilleur, ouvert à tous et intéressé à toutes les cultures, parce que chacune participe à la diversité et la beauté indéniable de ce monde.

Alors en dépit des énormes défis qui nous interpellent maintenant, il faut continuer de rêver et avoir l’audace et l’enthousiasme de convaincre les autres que nous pouvons ensembles changer les choses. D’abord en améliorant notre propre vision du monde, puis en participant concrètement et sincèrement aux actions de solidarité, qui feront toute la différence pour l’avenir de ce monde.

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Merci beaucoup pour votre sympathique touche personnelle sur cet événement majeur dans l’histoire de Montréal. Quelle chance vous avez eu d’en faire partie :slightly_smiling_face:

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Trop jeune pour espérer travailler durant l’Expo, j’ai forcé la note en 1968. Ma chance d’en faire partie relevait d’abord de la synchronicité, puis de mon audace à foncer énergiquement pour réaliser mon rêve.

J’avais lu dans La Presse qu’on embauchait pour le poste de vendeur de guides officiels et de cartes du site (l’emploi le plus payant lors de l’Expo, que j’avais découvert en parlant avec des vendeurs sur le site l’année précédente). Je me suis donc rendu au Kiosque Internationale à la date et l’heure prévue. Voyant que la liste était déjà injustement déterminée à l’avance, j’ai alors décidé d’essayer de passer entre les mailles du système. En fait j’ai poussé ma chance par la voie officieuse puisque je n’avais personne pour m’aider à obtenir un poste de travail.

Je me suis donc intercalé entre deux appels de candidature où étaient réunis les postulants à l’Ile Ste-Hélène. J’ai ainsi obtenu les documents officiels pour m’inscrire et mon nom y a été ajouté par surcroit. Ce qui a déclenché le processus d’embauche comme je l’ai déjà expliqué dans une autre publication sur ce fil.

Tout ça pour dire que la chance dépend beaucoup de nous-mêmes et de notre détermination à réaliser des objectifs de vie. À 17 ans j’étais déjà très autonome et déjà très au fait de l’actualité quotidienne, j’avais mûri plus vite et développé une grande confiance en moi. Riche de mon expérience de l’Expo 67 j’ai voulu m’en servir de tremplin pour faire mes premiers pas vers une carrière qui me permettrait de mieux connaitre le monde. Vous connaissez la suite.

J’encourage donc les jeunes à ne pas se laisser abattre par les circonstances et foncer pour réaliser leurs rêves. Mon parcours aura été atypique mais cohérent, je n’ai jamais hésité à partir du bas de l’échelle et toujours visé plus haut. Le reste c’est la confiance en soi qui a fait la différence et la volonté ferme d’atteindre mon but sans jamais douter du résultat.

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La fontaine “La Giboulée” de Jean Cartier, sur la Cité du Havre en 1967. Elle est encore là aujourd’hui, abandonnée.

Fonds Germain Beauchamp, BAnQ.

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Plein d’oeuvres d’art souvent spectaculaires qui ont été scandaleusement négligées en pure perte et qu’on aurait pu déployer un peu partout en ville. Quel gaspillage et quelle déception pour l’art contemporain et les créateurs, après avoir connu la gloire d’Expo 67, tomber ensuite en pleine déchéance. :rage:

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Le Pont de la Concorde avec le logo de Terre des Hommes en 1980.

Fonds La Presse, BAnQ.

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