Stratégie centre-ville renouvelée 2022-2030

Je crois que c’est un peu plus que cela selon ce qui est dans le document :

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On parle de « rafraîchir les anciens aménagements » du quartier international.

Après, je crois que la phase 3 serait, à leurs yeux, les énoncés suivant dans le document :

  • « Parachever le recouvrement de l’autoroute Ville-Marie entre le Palais des congrès et la place des Montréalaises via un projet immobilier d’envergure ainsi que des espaces verts. »

  • « Agrandir le Palais des congrès. »

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Quartier latin 24h sur 24…intéressant.

…mais on parle de quoi exactement? Bars , resfos et commerces ouverts? Où exactement.

J’ai las vu l’information.

Voir dans le fil du Quartier latin

Le 24 heures a été annoncé il y a quelques mois

Sans vouloir digresser, on commence à peine à en parler dans les médias, mais ce ne sont plus que Montréal et les villes désindustrialisées de la toile montréalaises qui le vivent. De l’itinérance visible, j’en ai vu à La Prairie, Saint-Constant et Sainte-Catherine, des villes secondaires ou tertiaires de banlieue ! C’est vraiment plus grave et généralisé que ce qui peut être perçu.

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J’aime bien l’idée de mettre en valeur l’identité des quartiers mais il ne faudrait pas se limiter au Centre-Ville. Et par mettre en valeur j’espère que la ville ne sera pas trop timide car il faut épater la galerie et faire en sorte que l’identité de tel ou tel quartier soit évidente. Dans le quartier chinois, c’est évident, mais ailleurs ce n’est pas toujours le cas surtout pour les touristes et les étrangers.

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Bon, bien sur qu’il y a beaucoup de choses plus importantes à faire pour relancer le Centre-ville comme s’occuper de l’itinérance, de l’insécurité, de la propreté, de la mobilité, du transport en commun, de la densification, d’occuper les immeubles vacants, de donner un souffle aux petits commerçants etc… Mais je sais bien que ces enjeux sont largement couverts par les médias alors j’aime bien faire ressortir cette idée un peu différente.

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Chronique de Maxime Bergeron dans La Presse

Texte complet

Relance du centre-ville | La cicatrice de l’autoroute Ville-Marie sera-t-elle refermée ?


PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE
Une partie du tronçon de l’autoroute Ville-Marie visé par un projet de recouvrement

MAXIME BERGERON
LA PRESSE

Passer le balai, vider les poubelles, ajouter des pistes cyclables, installer des sculptures, transformer le Quartier latin en zone francophone ouverte « 24 heures sur 24 »…

Publié à 1h14 Mis à jour à 5h00

L’administration de Valérie Plante a présenté cette semaine sa stratégie pour relancer le centre-ville de Montréal d’ici 2030, qui tire un peu dans tous les sens et recycle quelques vieilles annonces, mais certains éléments sont prometteurs.

L’un, peut-être plus encore que tous les autres : l’agrandissement du Palais des congrès. Et surtout : le réaménagement de tout le quartier environnant, sans contredit l’un des plus décrépits de la métropole.

L’idée est loin d’être neuve, mais j’ai talonné mes sources depuis deux jours pour avoir de nouvelles informations, avec succès.

Voici le topo :

L’agrandissement, tel qu’il est envisagé en ce moment, s’accompagnerait du recouvrement de l’autoroute Ville-Marie, véritable cicatrice à ciel ouvert qui sépare le centre-ville du Vieux-Montréal. On parle de construire un hôtel par-dessus cette extension, ainsi qu’un parc, des locaux commerciaux et jusqu’à 3000 logements.

C’est majeur.

Selon la version la plus ambitieuse du projet, l’autoroute Ville-Marie serait recouverte sur deux quadrilatères entiers, jusqu’à la place des Montréalaises, en face de l’hôtel de ville. La dalle de béton servirait de socle aux futurs aménagements et viendrait retisser la trame urbaine, dans ce secteur très peu hospitalier.

Le projet a l’air pharaonique, et il l’est. Mais un élément nouveau pourrait contribuer à le faire débloquer. Selon mes informations, un énorme investisseur, Ivanhoé Cambridge, le bras immobilier de la Caisse de dépôt et placement du Québec, serait ouvert à prendre les commandes si les bonnes conditions sont réunies.

Le gouvernement fédéral pourrait aussi être mis à contribution en payant une partie ou la totalité de la dalle de béton, me dit-on, par l’entremise de ses programmes de financement des infrastructures. Une dépense évaluée grosso modo à 120 millions.

Le projet d’agrandissement du Palais des congrès n’est pas neuf, il faut le dire.

L’ancien gouvernement péquiste de Pauline Marois avait décrété en 2012 une réserve foncière sur une série de terrains, juste à l’est de l’actuel bâtiment, en vue d’un agrandissement futur. L’affaire a coûté des millions en frais d’expropriation et s’est même rendue jusque devant les tribunaux⁠[1]


PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE
Les immeubles acquis par Québec, à l’est de l’actuel Palais des congrès, sont dans un état critique.

Le dossier a cheminé, lentement, péniblement, au fil des gouvernements. Puis la pandémie a frappé. Et le toit du Stade olympique a menacé de s’écrouler.

Résultat : une énorme partie des fonds du Plan québécois des infrastructures destinés à la métropole ont été redirigés vers la réfection du Stade, ce qui ne laisse à peu près rien pour le Palais des congrès.

Pourquoi est-ce problématique ?

Dans la dernière décennie, des investissements majeurs ont été faits à Toronto, Vancouver et Calgary pour attirer des congrès toujours plus gros, qui échappent à la métropole québécoise. Montréal risque de se retrouver dans une catégorie de « seconde zone », de l’aveu même de la PDG du Palais⁠[2].

Selon un document confidentiel que j’ai obtenu, Montréal laisserait échapper une trentaine de congrès par année en raison de l’étroitesse de ses locaux. Des pertes annuelles de près de 170 millions pour l’économie locale.

La tenue de congrès n’a rien d’enivrant ni de glamour, on s’entend, mais c’est un moteur économique majeur pour les grandes villes. Les évènements tenus au Palais des congrès de Montréal ont généré plus de 426 millions en retombées l’an dernier, un record.

Avec un agrandissement, la venue de milliers de congressistes additionnels pourrait donner un nouvel élan aux hôteliers, restaurateurs et commerçants du centre-ville, dont plusieurs tirent le diable par la queue.

Le gouvernement Legault hésite à investir dans le projet⁠[3]. Mais ce qui change la donne, cette fois, c’est l’intérêt d’Ivanhoé Cambridge pour le dossier.

Ce rebondissement n’est pas anodin.

Ce bras de la Caisse de dépôt a des actifs mondiaux de 77 milliards, et l’intention affirmée d’investir davantage au Québec. Le groupe travaille en ce moment même sur la conversion de l’ancien hôpital Royal Victoria en résidences étudiantes, en partenariat avec la Société québécoise des infrastructures⁠[4].

Ce modèle d’affaires nouveau genre pourrait être reproduit avec le Palais des congrès et ses environs. Ivanhoé Cambridge pourrait injecter des sommes importantes pour construire le projet, et ensuite toucher des revenus locatifs au fil des ans, ce qui correspondrait tout à fait à son profil d’investisseur institutionnel.

Il manque toutefois un ingrédient clé pour aller de l’avant : un mandat clair donné par Québec.

En gros, Ivanhoé Cambridge ne dépensera pas des millions en études de faisabilité à moins d’être convaincu du sérieux de l’affaire. Des discussions se tiennent en coulisses entre le cabinet de la mairesse Valérie Plante, celui du ministre responsable de la métropole, Pierre Fitzgibbon, et les gens d’Ivahnoé Cambridge, mais tout est encore à un stade très embryonnaire.

On verra bien les suites, mais sur papier, ce projet aurait trois bénéfices concrets : donner un électrochoc à l’économie montréalaise, revitaliser un secteur malfamé et ajouter un paquet de logements bien nécessaires dans le contexte de crise actuel.

Qu’y a-t-il d’autre dans la stratégie montréalaise de relance du centre-ville ?

Ce qui a été présenté mardi reprend plusieurs annonces déjà faites, comme le développement de nouveaux quartiers dans le secteur Bridge-Bonaventure et autour de l’ancienne brasserie Molson. Il est question d’« accélérer » ces chantiers.

On veut aussi ajouter du nouveau mobilier urbain au centre-ville, faire des circuits d’art public, miser sur le caractère hivernal de la métropole, alouette. Le milliard d’investissements annoncé par la Ville représente en bonne partie l’addition de sommes déjà allouées.

Montréal veut investir davantage pour améliorer la propreté. Ce ne sera pas un luxe, puisque les rues et trottoirs sont souvent d’une saleté repoussante, surtout dans la portion est du centre-ville.

Ce quartier, autour de la station Berri-UQAM et dans le Village, recevra d’ailleurs de nombreux investissements dans les prochaines années, avec la construction d’un complexe de 700 logements à l’ancien îlot Voyageur et la réfection de la rue Sainte-Catherine Est. Ça risque d’aller plus mal avant d’aller mieux, mais au moins, on sent une certaine prise en charge.

Autre point, non négligeable : Montréal veut redonner de l’amour au Quartier latin, qui sera bizarrement désigné « quartier de la francophonie ». La Ville envisage de le transformer en zone « 24/7 », avec des commerces ouverts toute la nuit. Tout un pari, considérant que ce quartier est devenu glauque même en plein jour.

La question de l’accès au centre-ville, encerclé de chantiers, semble avoir été évacuée de la stratégie, ce qui a fait bondir le milieu des affaires. Cela se comprend : ce ne sont pas tous les banlieusards qui viendront voir un spectacle au TNM à vélo ou en métro.

Mais enfin, tout le monde semble vouloir travailler dans la même direction, pour redonner un élan au centre-ville. C’est déjà ça de pris, puisque personne n’a avantage à voir le poumon économique du Québec péricliter.

On s’en reparle en 2030 ?

1. Lisez « Agrandissement du Palais des congrès : 23 millions pour les anciens bâtiments de Steve’s »

3. Lisez « Agrandissement du Palais des congrès : le ministre Girard refroidit les espoirs »


  1. Lisez « Agrandissement du Palais des congrès : 23 millions pour les anciens bâtiments de Steve’s ». ↩︎

  2. Lisez « Palais des congrès de Montréal : la crainte d’une “lente marginalisation” » ↩︎

  3. Lisez « Agrandissement du Palais des congrès : le ministre Girard refroidit les espoirs » ↩︎

  4. Lisez la chronique « Patrimoine, gigue et logement étudiant » ↩︎

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Chronique de Richard Bergeron sur l’augmentation de résidentes et résidents / mises en chantier résidentiel dans le Centre-Ville

Richard Bergeron : La renaissance domiciliaire du centre-ville de Montréal Rattrapage du 31 janv. 2024 : Hausse record des loyers, et l’aspect insidieux de la violence conjugale

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Devant des températures plus clémentes, l’arrondissement du Sud-Ouest étire la saison de ses terrasses d’un mois. Les résidents pourront en profiter deux semaines plus tôt que prévu, dès le 1er avril, et deux semaines plus tard, jusqu’au 15 novembre.

Résumé

Températures clémentes Le Sud-Ouest prolonge la saison des terrasses d’un mois

PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE

En règle générale, les arrondissements ont juridiction en matière d’aménagements urbains et de terrasses sur leur territoire.

Devant des températures plus clémentes, l’arrondissement du Sud-Ouest étire la saison de ses terrasses d’un mois. Les résidents pourront en profiter deux semaines plus tôt que prévu, dès le 1er avril, et deux semaines plus tard, jusqu’au 15 novembre.

Publié à 12h50

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Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-Vézina La Presse

C’est ce qu’a indiqué vendredi le maire de l’arrondissement montréalais, Benoit Dorais. La période qui était jusqu’ici en vigueur pour les terrasses allait du 15 avril au 1er novembre.

En règle générale, les arrondissements ont juridiction en matière d’aménagements urbains et de terrasses sur leur territoire. Dans Le Plateau-Mont-Royal et dans Rosemont-La-Petite-Patrie, par exemple, la période autorisée va du 15 avril au 15 novembre.

Au centre-ville, dans Ville-Marie, les commerçants peuvent ouvrir leurs terrasses dès le 15 mars, et ce jusqu’au 15 novembre, surtout en raison du tourisme et des nombreux travailleurs qui y transitent.

Plus vers l’est, dans Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, la saison des terrasses commence le 1er avril et s’arrête le 31 octobre, alors qu’à l’ouest, dans LaSalle, elle va du 1er mai au 15 octobre. Bref, le portrait n’est pas du tout le même d’un secteur à l’autre, même si plusieurs arrondissements ont un horaire similaire.

Bon pour le commerce

Au cabinet du maire Dorais, on affirme que l’objectif derrière cette mesure « est vraiment d’encourager nos commerçants et de stimuler la vitalité commerciale ». Cela dit, « la météo plus clémente permet en effet de mettre de l’avant ce type d’initiative », soutient le directeur du cabinet, Antoine Poulin.

Tout cela survient alors que l’hiver actuel est loin d’être particulièrement froid. En février, des records de chaleur avaient d’ailleurs été battus deux jours d’affilée dans le sud de la province.

Le mercure avait même atteint 15 °C à Montréal, fracassant un record historique remontant à l’an 2000. Les températures avaient toutefois ensuite plongé de 15 à 20 °C en l’espace de quelques heures, selon les secteurs, avant de repartir encore une fois à la hausse. Jeudi, le thermomètre oscillait autour de 12 °C dans la métropole.

En mars 2023, dans l’objectif de multiplier leur nombre, le Sud-Ouest avait déjà voté par règlement l’autorisation de trois nouveaux types de terrasses commerciales, soit le café-terrasse commun, le café-terrasse de type « 3 tables/12 chaises » et la terrasse mutualisée.

« Nous avons aussi régularisé et bonifié plusieurs règles applicables en y ajoutant, par exemple, de nouvelles normes concernant l’accessibilité universelle et sur la présence de végétaux, notamment », avait alors fait valoir Benoit Dorais.

Rappelons qu’en 2021, en pleine pandémie, la Ville de Montréal avait quant à elle mis en place une mesure de coût symbolique de seulement 50 $ pour les restaurants souhaitant aménager une terrasse extérieure. Plusieurs commerçants ont alors profité de l’opportunité pour se doter d’une terrasse. L’idée était alors de tenter de convaincre les Montréalais et les visiteurs de retourner au centre-ville, dont les affaires ont été durement affectées par la COVID-19.

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