Stratégie centre-ville renouvelée 2022-2030

C’est juste une combinaison de leur avoirs (PVM, Fairmount Reine Élizabeth, Centre Eaton de Montréal & Manuvie)
Projet Nouveau Centre | Ivanhoé Cambridge

L’expérimentation au service de l’innovation

Miser sur l’observation, la collaboration et l’essai nous permet de mettre en valeur tout le potentiel des communautés que nous servons. C’est de cette façon que nous créons de la valeur.

Projet Nouveau Centre constitue notre laboratoire principal. Ce projet nous offre la possibilité d’expérimenter en design, en construction et du côté de l’offre de services professionnels offerts aux occupants des quatre projets phares. Le savoir-faire acquis dans le cadre de ce projet pourra ensuite être appliqué à nos autres initiatives ailleurs dans le monde.

1 « J'aime »

Montréal et Chicago Comment deux grands centres-villes mènent la parade

PHOTO SHAFKAT ANOWAR, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

La ville de Chicago et le lac Michigan

De prime abord, on pourrait croire qu’un monde sépare les centres-villes de Chicago et de Montréal en raison de ce qui les distingue l’un de l’autre. Mais la pandémie a fait ressortir ce qu’ont en commun le deuxième quartier des affaires en importance aux États-Unis, le Loop, et le deuxième pôle financier en importance au Canada.

Publié à 15h00

Partager

Glenn Castanheira et Michael Edwards Respectivement directeur général de la SDC Montréal centre-ville et président-directeur général de Chicago Loop Alliance*

Nos deux centres-villes empruntent aujourd’hui une trajectoire similaire face à la sortie de crise et s’affichent en peloton de tête parmi les plus dynamiques, tout en restant prudemment optimistes. Ils connaissent une évolution teintée de défis, de plusieurs victoires et d’une même ambition : mettre de la vie au milieu des gratte-ciel.

Cet été, tous deux ont vécu une saison estivale exceptionnelle et un regain spectaculaire de l’affluence.

Malgré un retour plus lent des travailleurs, nos centres-villes ont connu une forte reprise du tourisme et de l’activité commerciale alors que l’achalandage, le taux d’occupation des hôtels et les dépenses chez les commerçants frôlent les chiffres prépandémiques.

Ils ont renoué avec tous leurs évènements majeurs, en plus d’offrir une programmation diversifiée et accessible, invitant les touristes et résidants à redécouvrir leurs nombreux attraits et à en profiter comme jamais.

Tous deux bénéficient d’une importante hausse de la population qui choisit d’y habiter. En 2021, plus de 42 000 personnes habitaient le Loop, le plus haut taux jamais enregistré dans son histoire. Le centre-ville de Chicago se positionne aujourd’hui comme étant celui qui présente la plus forte croissance résidentielle aux États-Unis. Quant au centre-ville de Montréal, sa population a crû de 40 % depuis 2016, la deuxième croissance démographique parmi les plus fortes au Canada. Un plaisir d’y vivre qui rend d’autant plus nécessaires le rehaussement et la diversification d’une animation culturelle, commerciale et festive quatre saisons.

Rayonnement international

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Le Vieux-Port de Montréal à l’été 2022

Les centres-villes de Montréal et de Chicago continuent de rayonner internationalement malgré un long épisode marqué par l’absence de visiteurs et de grands évènements. Chicago s’est hissé au deuxième rang du classement des meilleures villes au monde en 2022. Tandis que Montréal est la seule ville du continent parmi les 10 villes ayant accueilli le plus d’évènements internationaux en 2021, consolidant son positionnement à titre de capitale nord-américaine pour les évènements internationaux.

En dépit des défis auxquels ils doivent faire face, tous deux n’ont jamais cessé d’attirer jeunes talents, investissements privés et nouvelles entreprises interpellés par leurs écosystèmes foisonnants. Google a choisi de renforcer sa présence à Montréal comme à Chicago en inaugurant de nouveaux bureaux, un symbole du dynamisme que connaissent nos centres-villes.

Tous deux ont joué la carte de la diversité des clientèles pour redonner vie à leurs centres-villes. Montréal avait déjà une longueur d’avance, à la fois le pôle économique et culturel du Québec où convergent près de 130 000 étudiants. Tout comme le Loop, déjà réputé pour ses nombreux attraits, dont son art public de calibre mondial et ses prestigieuses institutions d’enseignement supérieur, et qui est devenu une référence pendant cette crise pour sa capacité à réinventer son quartier des affaires en offrant une panoplie d’expériences mémorables et rassembleuses.

La pandémie nous a rappelé que le monde est en changement. Et les centres-villes, loin d’être asphyxiés, suivent eux aussi cette tendance pour faire face aux enjeux auxquels ils doivent faire face.

Alors que la saison estivale cède le pas au tourisme d’affaires et que des milliers d’étudiants sont de retour sur les campus, ces deux destinations restent parmi les plus prisées en Amérique du Nord.

Et c’est à coup de nouveaux évènements, d’art urbain, d’animations et d’actions pour embellir les locaux vacants, dynamiser nos artères commerciales, rehausser l’accessibilité, la propreté et le sentiment de sécurité que nous poursuivrons le développement d’un environnement exceptionnel pour vivre, étudier, travailler et nous y rassembler.

Il est encore trop tôt pour crier victoire, mais les sceptiques seront confondus. Montréal et Chicago font route ensemble.

2 « J'aime »

École primaire et secondaire FACE Cure de jeunesse pour une école centenaire

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

L’âge du bâtiment est bien visible un peu partout dans l’école.

La seule école publique francophone située au centre-ville de Montréal s’apprête à subir une cure de rajeunissement, et pas n’importe laquelle. On investira au minimum 243 millions pour rénover le bâtiment patrimonial de style Beaux-Arts qui abrite l’école FACE. La Presse a visité les lieux avant la grande restauration prévue dans quelques années.

Publié à 5h00

Partager

Marie-Eve Morasse

Marie-Eve Morasse La Presse

« The High School of Montreal » : sur une plaque dorée installée dans le majestueux hall d’entrée de l’établissement construit en 1913 et 1914, on célèbre les élèves et les maîtres de l’école qui ont servi durant la Première Guerre mondiale.

1/6

Aujourd’hui, ce sont les jeunes de l’école FACE qui arpentent les couloirs de la bâtisse signée par les frères Edward et W. S. Maxwell, des architectes à qui l’on doit aussi le Musée des beaux-arts de Montréal.

Il s’agit d’une école à vocation artistique où se côtoient des élèves de la maternelle à la 5e secondaire, du centre de services scolaire de Montréal (CSSDM), mais aussi de la commission scolaire English-Montréal. FACE, c’est pour « Formation artistique au cœur de l’éducation », ou « Fine arts core education », selon la langue qu’on choisit.

On sait depuis des années que le bâtiment de la rue University, voisin du campus de l’Université McGill, devra être rénové de fond en comble. Il est arrivé à sa « fin de vie utile », dit Stéphane Chaput, directeur général adjoint du CSSDM.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Dans le cadre des rénovations, la cour intérieure sera réaménagée et sera destinée aux petits de la maternelle.

C’est une bâtisse historique qui rappelle son époque. « Au départ, l’école était aménagée sur la base d’une ségrégation des sexes », lit-on dans l’étude patrimoniale menée pour le compte du CSSDM.

Une aile était pour les filles, l’autre pour les garçons. BOYS, GIRLS, lit-on au-dessus des entrées extérieures. La cafétéria est aussi séparée en deux, et on a poussé le concept jusque dans les escaliers dits « croisés » : ils étaient ainsi conçus pour que les élèves de sexes différents ne s’y croisent pas, justement.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Julie Bédard, architecte pour le centre de services scolaire de Montréal

Une telle conception d’escaliers, l’architecte du CSSDM Julie Bédard dit qu’elle n’avait « jamais vu ça », pas plus que les autres architectes qui ont été appelés à visiter le bâtiment.

Les loggias en façade, la petite classe avec un immense tableau, les armoires en bois du local de sciences et la bibliothèque, restée inchangée depuis 1915 et superbement restaurée après un dégât d’eau, sont autant de joyaux qui survivront à la réfection de cet « exemple exceptionnel de l’architecture scolaire à Montréal au début du XXe siècle », lit-on aussi dans l’étude patrimoniale.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Avec ses boiseries, le laboratoire de sciences aussi témoigne du passé. De là, les élèves ont une vue imprenable sur le mont Royal.

Des centenaires en « très mauvais état »

Cette école, comme l’école secondaire Sophie-Barat dans le quartier Ahuntsic, est au nombre des bâtiments patrimoniaux du CSSDM. Considérées comme en « très mauvais état » par Québec, elles constitueront les deux gros chantiers des prochaines années pour le centre de services.

« Je me suis fait poser la question : pourquoi ne pas trouver un autre endroit [pour relocaliser l’école] ? Si on cherche un terrain pour reconstruire un bâtiment comme celui-là, neuf, il n’y en a pas », dit M. Chaput, qui ajoute que le centre de services a une « responsabilité sociale par rapport au patrimoine ».

N’aurait-on pas dû s’en occuper avant, des belles écoles centenaires ?

« Il y a des choix qui ont fait que les coquilles de nos bâtiments au fil des 40 ou 50 dernières années n’ont pas été entretenues à la hauteur de ce qu’elles auraient dû être », admet M. Chaput.

Reste que l’école Sophie-Barat, dont une aile a été fermée d’urgence il y a quelques années parce que jugée trop dangereuse, a été récupérée comme une « icône de vétusté », ajoute le directeur général adjoint.

« Pourquoi ? Il y en a des pires au Québec », estime Stéphane Chaput.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Stéphane Chaput, directeur général adjoint du centre de services scolaire de Montréal

Le bâtiment de FACE, assure-t-on, est parfaitement sécuritaire. Le CSSDM a récemment embauché à temps plein un régisseur dont le travail consiste à s’assurer que « rien ne va faire que le bâtiment sera plus vétuste que ce qu’il devrait l’être ».

L’idée : s’assurer de pouvoir se rendre jusqu’au déménagement des élèves, prévu pour les rentrées 2024 et 2025. Pendant les travaux de réfection, les élèves du primaire et du secondaire iront apprendre dans deux écoles dites transitoires, des bâtiments que le CSSDM est… à rénover.

Si tout va comme prévu, ils y seront pour cinq ans. Le CSSDM estime que la nouvelle école, dont la conception a été confiée au consortium d’architectes Beaupré Michaud, Ædifica et Smith Vigeant Architectes, ouvrira en 2029 ou 2030.

« Ça va dépendre des surprises qu’on va avoir au fur et à mesure », dit Stéphane Chaput, directeur général adjoint du CSSDM.

On pourra alors dire de l’école, qui sera âgée de près de 120 ans, qu’elle s’est refait une jeunesse.

En savoir plus

  • 1300
    Nombre d’élèves qui devront déménager d’ici quelques années pour qu’on rénove l’école FACE.

Source : CSSDM

24 millions de dollars
Depuis 2003, somme investie dans les travaux d’entretien du bâtiment patrimonial.

Source : CSSDM

7 « J'aime »
1 « J'aime »

C’est une réponse absolument honteuse du DG adjoint de la CSDM. Cette aile du pavillon principal de Sophie-Barat était déjà désuète quand j’y étudiait, il y a 20 ans. Ça faisait déjà des années que l’école suppliait la commission de lui accorder le financement nécessaire pour entreprendre les travaux de maintenance nécessaires et qu’elle se faisait déprioriser.

5 « J'aime »

La brigade d’ambassadeurs de Montréal centre-ville à votre service !

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Au centre, Théo Closson, responsable des équipes terrain à Montréal centre-ville, entouré de deux ambassadeurs du centre-ville

Saviez-vous qu’il existe une brigade d’ambassadeurs au centre-ville de Montréal ? On les reconnaît à leur uniforme bleu, où il est inscrit au dos Votre ressource au centre-ville. Ils sillonnent les rues du centre-ville de Montréal, sept jours sur sept, toute l’année, pour informer touristes et locaux.

Mis à jour à 11h30

Partager


Olivia Lévy
Olivia Lévy La Presse

La mission de ces six ambassadeurs : ils sont les yeux et les oreilles du centre-ville. « Ces ambassadeurs, c’est une première au Québec. C’est une pratique reconnue dans la plupart des grandes villes dans le monde, à New York, Chicago, Boston, Toronto. On s’est inspirés des pratiques de ces villes qui font face aux mêmes enjeux que Montréal », explique en entrevue Glenn Castanheira, directeur général de Montréal centre-ville. Le projet pilote a commencé en 2021 puis a été reconduit et est toujours en période de rodage et d’ajustement.

Les ambassadeurs répondent aux questions des touristes et des locaux : où se trouve la station de métro la plus proche ? Où est le Vieux-Montréal ? Où se trouve tel restaurant ou telle boutique ? Comment fonctionne le BIXI ? Où sont les toilettes ? À ce sujet, le réseau P’tit Coin propose 10 toilettes publiques propres et gratuites entre les rues Saint-Urbain et Atwater : il y a notamment les toilettes du Centre Sheraton, du Complexe Desjardins, de la Place Montréal Trust, du Centre Eaton, de La Maison Alcan ou du Faubourg Sainte-Catherine. Pour chacun des immeubles participants, il y a une indication sur la porte et des pastilles au sol avec des flèches qui mènent aux toilettes.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Les ambassadeurs répondent aux questions des touristes et des locaux.

Un rôle social

« En plus de renseigner les gens, ils font le lien avec les commerçants du centre-ville, ils agissent aussi un peu comme des inspecteurs, car ils rapportent les actes de vandalisme, les bris du mobilier. Ils sont là pour améliorer l’expérience des visiteurs et des résidants et aider la Ville à entretenir l’espace public », précise M. Castanheira.

L’autre rôle des ambassadeurs est celui de soutenir les populations marginalisées et de s’assurer de la bonne cohabitation avec les commerçants. « Ils peuvent désamorcer des situations, aider les populations marginalisées et les référer au besoin à des groupes communautaires. Nos ambassadeurs sont formés en premiers soins et ont eu une formation par le YMCA », ajoute-t-il.

Théo Closson est responsable des équipes terrain à Montréal centre-ville. Il estime que le rôle des ambassadeurs est très important.

C’est parfois le premier contact qu’on a au centre-ville et ce sont de bons communicateurs. Les ambassadeurs sillonnent les rues du centre-ville, rue Sherbrooke, rue Sainte-Catherine, boulevard René-Lévesque, ils savent tout ce qui s’y passe.

Théo Closson, responsable des équipes terrain à Montréal centre-ville

Nous avons rencontré Théo Closson au square Phillips qui est en pleine revitalisation. Des tables et des chaises ont été installées. Du 5 juillet au 25 août, une programmation musicale est prévue à l’heure du midi ; du mercredi au vendredi, il y aura notamment un trio de guitares, un quatuor à cordes, un duo de flûte traversière et guitare et du piano. « C’est bien de se réapproprier des lieux comme ce square, d’ailleurs, vous pouvez prendre la chaise et la déplacer à l’ombre, n’hésitez pas », dit-il, car au même moment, un membre de la brigade propreté (qui existe depuis 2001) le salue et lui fait remarquer que les gens ont trop chaud en plein soleil sur les chaises du Square (qui sont inoccupées) et qu’il faudrait installer des parasols. Il a raison, car en plein soleil, nous étions en train de cuire. « On est encore en ajustement », répète Théo Closson.

PHOTO TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM @BRYANTPARKNYC

Le Bryant Park de New York offre un peu de quiétude et d’animation au cœur de Manhattan.

Les défis du centre-ville

Le directeur général de Montréal centre-ville, Glenn Castanheira, ne cache pas qu’il s’inspire du Bryant Park de New York. Au cœur de Midtown à Manhattan, il y a ce petit parc très apprécié des New-Yorkais, où il y a de nombreuses animations toute l’année. « On veut faire la même chose avec le square Dorchester : y installer des tables pour que les gens viennent pique-niquer et se réapproprient l’espace public, car le centre-ville de Montréal n’est pas qu’un quartier d’affaires ! », croit ce dernier.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Le square Phillips est en pleine revitalisation.

La plus grande critique à l’égard du centre-ville, c’est le sentiment d’appartenance. Il appartient à tout le monde, mais à personne en même temps.

Glenn Castanheira, directeur général de Montréal centre-ville

Le directeur général estime pour sa part que c’est un pôle culturel incroyable dont on devrait tous être fiers. Victime de son succès, on le critique souvent, mais on ne retrousse pas ses manches pour l’améliorer.

Et les travaux ? « Il y a, en effet, de nombreux travaux d’infrastructures et des travaux immobiliers, car Montréal connaît un boom immobilier sans précédent. On doit gérer tous les chantiers. Imaginez notre centre-ville s’il n’y avait plus de chantiers, ni de crise sociale, et que tout était accessible en transports en commun de manière très efficace en tout temps, on serait les meilleurs du monde ! Malgré tout, on a un des centres-villes les plus dynamiques en Amérique du Nord, mais on veut l’améliorer encore ! », conclut Glenn Castanheira.

Consultez le site de Montréal centre-ville

4 « J'aime »

https://twitter.com/Val_Plante/status/1747298633546891437

Agir pour l’avenir du centre-ville : 3 priorités, 9 projets

Priorité 1 - Mettre en valeur l’identité de nos quartiers

  1. Renforcer et promouvoir les signatures distinctives des quartiers

  2. Déployer une stratégie hivernale d’animation et d’attraction urbaine

  3. Propulser le Quartier latin, vitrine de notre francophonie

Priorité 2 - Miser sur une mixité urbaine vibrante

  1. Créer 2 nouveaux quartiers habités dans les secteurs des Faubourgs et de Bridge-Bonaventure

  2. Consolider le positionnement du centre-ville dans les secteurs des sciences de la vie et de la santé, des technologies et des industries culturelles et créatives

  3. Prioriser les investissements au sein d’édifices existants

Priorité 3 - Créer des parcours verts, agréables et sécuritaires

  1. Accélérer le développement de la phase 3 du Quartier international

  2. Déployer des nouvelles zones de mobilité active

  3. Renforcer la propreté des espaces publics, l’entretien des bâtiments et la gestion des entraves

Document PDF

6 « J'aime »

C’est un bon résumé des différents rapports, PPU, stratégies, plans et autres publiés ces 20 dernières années.

J’espère que cette fois-ci sera la bonne!

3 « J'aime »

Dans le document PDF, à partir de la page 36 il y une liste plus précise des actions pour toutes les priorités, si vous êtes intéressés à lire du « plus concret ».

Plusieurs actions intéressantes.

2 « J'aime »

La Ville a mis en ligne une petite vidéo promotionnelle

2 « J'aime »

Le territoire couvert par la stragégie centre-ville a été élargie

Bridge-Bonaventure y est inclus de façon plus large, ainsi que toute la Petite Bourgogne et Grffintown

Avant, la limite s’arrêtait à la rue Guy au sud de Saint-Antoine. Et pour Bridge-Bonaventure, c’était juste la partie à l’est de Bridge

5 « J'aime »

Comment peuvent-ils présenter un plan pour “revitaliser” le quartier Latin sans addresser le nœud du problème dans la section des mesures concrètes? Pas un mot sur la problématique de l’itinérance, de l’abus de substance, du sentiment d’insécurité… sérieux?
Ah! Mais ils vont y faire “rayonner la francophonie”; problème réglé! /s

Un plan pour faire “rayonner” (à définir) la “francophonie” (francophonie du genre, francophones du Québec? Canadiens-français? Ou tout ce qui est associé au français de près ou de loin? ((Rendu là, c’est quoi la différence entre le rayonnement de la francophonie du quartier Latin versus ceux et celles qui vivent en français ailleurs sur l’île??)) ) quand on fait face à une crise de l’ampleur actuelle dans ce quartier, c’est comme offrir un thé à quelqu’un qui vient de se briser une jambe. Franchement! Adressez de fond en comble les problèmes ci-haut, et vous verrez bien la culture du quartier rayonner d’elle-même, sans patante-à-gosse gouvernementale.

6 « J'aime »

Que voulez vous que la ville fasse? Le problème dépasse largement leur champs de compétence… C’est un enjeu de santé publique, d’habitation et de coût de la vie, et ça c’est le provincial et le fédéral qui ont un rôle à jouer. Pas pour rien qu’à peu près toutes les zones urbaines du Québec se ramassent avec des campements et des enjeux d’itinérance et de dépendance…

2 « J'aime »

Je crois surtout que l’enjeu de l’itinérance a déjà sa propre stratégie.

3 « J'aime »

Évidemment que c’est un problème qui nécessite la participation des 3 paliers gouvernementaux. Le problème, ici, c’est que si la ville ne prend pas le leadership du dossier du quartier Latin pour ses défis fondamentaux, qui va le faire??? Par ailleurs, il y a beaucoup que la ville peut faire d’elle-même pour faciliter le développement et attirer des investissements dans un quartier (red tape municipal, taxes foncières, déploiement de forces d’intervention sociale et policière, etc.)

1 « J'aime »

Je ne sais pas où vous vivez, mais il y a énormément plus de présence policière et d’intervention dans le quartier depuis l’été dernier, conformément à la stratégie que la Ville a mise en place l’an dernier.

De plus, ce n’est pas parce qu’un quartier va mal qu’on doit s’empêcher de planifier son développement… Le plan va jusqu’en 2030, est-ce qu’on est supposé attendre qu’il n’y ait plus un itinérant avant de décider de se mettre au travail?

1 « J'aime »

Un milliard de dollars sur dix ans pour le développement du centre-ville de Montréal

Le centre-ville de Montréal photographié depuis le parc Jean-Drapeau, le 1er janvier 2024.
Dans sa nouvelle stratégie, Montréal entend mettre en valeur l’identité des quartiers.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Radio-Canada
Publié à 11 h 18 HNE

Montréal entend investir plus d’un milliard de dollars pour le développement de son centre-ville au cours des dix prochaines années en mettant en valeur l’identité des quartiers de la métropole.

Valérie Plante.
*Valérie Plante, mairesse de Montréal
PHOTO : RADIO-CANADA

La mairesse Valérie Plante a dévoilé mardi sa stratégie Agir pour l’avenir du centre-ville de la métropole. Elle a rappelé que le centre-ville était le cœur économique et culturel du Québec. Même s’il se porte plutôt bien, certains défis s’y sont accentués durant les dernières années.

[Il faut] repenser le développement à long terme du centre-ville et mettre en place des initiatives structurantes pour renforcer son attractivité et sa résilience.

— Valérie Plante, mairesse de Montréal

Sa stratégie repose sur une expérience renouvelée et renforcée en toute saison pour propulser l’attractivité et le rayonnement du centre-ville, tant sur le plan social, économique que culturel, à l’échelle locale, nationale et internationale, a ajouté Mme Plante.

La Ville a défini plusieurs priorités pour mettre en œuvre sa stratégie, à commencer entre autres par un nouveau mobilier urbain distinctif, une mise en valeur du patrimoine propre aux différents milieux de vie et des circuits d’art public.

Le Bistrot à Jojo à Montréal.
Ambiance dans le Quartier latin à Montréal
PHOTO : IVANOH DEMERS

Montréal veut également célébrer le caractère nordique du centre-ville en créant une expérience hivernale unique portée par des parcours interactifs et immersifs au cœur de la métropole.

Désigner le Quartier latin ‘’quartier de la francophonie’’, y créer un secteur 24 heures et y réaliser d’importants projets de développement au sein des actifs de la Ville, notamment à l’Îlot Voyageur et au parc Émilie-Gamelin figurent aussi dans la nouvelle stratégie de la Ville, qui prévoit la création de deux nouveaux quartiers habités dans les secteurs des Faubourgs et de Bridge-Bonaventure, avec un potentiel de création de plus de 15 000 logements.

L’administration Plante veut également prioriser les investissements au sein d’édifices existants afin de renverser la tendance à la hausse des taux d’inoccupation, notamment à l’ancien Hôpital Royal Victoria et à l’Îlot Voyageur.

3 « J'aime »

On parle de ‘‘phase 3’’ du Quartier International ? Quelqu’un a une idée de quoi il s’agit ? Je croyais que le développement de ce secteur était ‘‘complet’’. Quartier des Gares, là il y a encore beaucoup de travail à faire. Quartier des Spectacles ?!?

Il y a beaucoup de secteur qu’une touche ‘‘d’amour’’ serait bien :

  • Refaire Bleury et en faire d’un axe Nord/Sud significatif (relie le Vieux, Quartier International, Quartier des Spectacles, Ghetto McGill & la Montagne.
  • Quartier Chinois à revitalisé
    *Refaire St-Jacques pour en faire un axe Est/Ouest significatif (relier le Vieux au Quartier International, Quartier des Gares)
  • Faire revivre le Quartier de la Santé ?
  • PPU des Gares à accélérer les interventions de la ville
  • Revitaliser le Village
  • Redonner les lettres de noblesse au Quartier Latin
6 « J'aime »

Ce qui semble être proposé pour le Quartier international, c’est de l’entretenir (!).
C’est une très bonne chose! Mais c’est pas à la hauteur d’une stratégie pour un centre-ville.

Plus je le relis, plus c’est décevant ce truc. On remâche des trucs, on mousse des idées qui ne devraient être que la base d’une ville comme Montréal.

Les exemples que vous citez sont bien plus intéressants!

5 « J'aime »

Si la phase 3 c’est l’entretenir à son minimum c’est qu’on l’a échappé. Les colonnes sur Robert-Bourassa sans leur drapeaux, les luminaires défectueux dans les squares & placés

Les pavés tous défoncés et manquants, il y a beaucoup à faire, sauf que c’est dommage qu’on pense juste à ces interventions comme étant un plus value et pas juste l’entretien normal que la ville devrait faire

6 « J'aime »