Le reportage de Noovo parle justement des répercussions sur les étudiants
Grève à la STM: quels sont les impacts sur les étudiants et les autres usagers?
Comment les étudiants et les autres usagers du métro réagissent-ils lundi à la première journée de grève à la STM?
Il sera intéressant se voir si le leadership de Martinez Ferrada pourra faire bouger les choses, un tant soit peu. Elle a le mérite de s’y intéresser.
Petite question qui me turlupine comme disent les Français: lorsqu’un syndicat comme celui de l’entretien déclenche une grève qui affecte les heures travaillées par des employés d’un autre syndicat (e.g. chauffeurs d’autobus), est-ce que ces derniers sont seulement payés pour les heures travaillées ou pour leur horaire en temps normal?
Ceux qui font du temps supplémentaire vont forcément perdre au change mais à temps régulier je sais pas si ils se font couper leurs heures. Tout ça est clair dans la convention collective mais je sais pas si elle est publique quelque part dans l’univers.
Québec tend la main à Soraya Martinez
Le ministre Julien a déclaré vouloir “jouer de pair” avec la mairesse pour mettre fin à la grève qui affecte actuellement la STM. Il a qualifié l’interruption complète du service survenue samedi dernier de “goutte” de trop, soulignant la nécessité d’une action concertée entre les gouvernements provincial et municipal pour résoudre la situation.
‘Progress’ in STM talks but disagreement remains over outsourcing, union says
“It seems the STM is not budging and still wants to open the door wide to outsourcing,” said union president Bruno Jeannotte on Tuesday.
Jeannotte said the union remains open to an agreement and urged the new mayor and Quebec government to intervene.
For its part, the STM said it pushed to restart negotiations after mediators stepped back last week, saying the two sides were too far apart.
Renaud Martel-Théorêt, a spokesperson for the STM, said the company asked the union to meet again over the weekend.
He said the STM has improved its wage offer using internal funding. The STM on Monday said it has offered a 13 per cent raise over five years, while the union says similar workers elsewhere received between 17 and 20 per cent.
But Martel-Théorêt added that if talks don’t move forward soon, the STM will consider other options.
“If this process does not bring us closer to an agreement quickly, all options will be analyzed, including appointing an arbitrator,” he said.
The month-long strike is now in its fifth day. It has reduced métro and bus service to rush hours and late nights only.
Montreal’s bus and métro operators are also planning separate strikes this month. The first was held last Saturday, with two more expected on Nov. 15 and 16. It’s the first time in 38 years the bus and métro operators are taking action.
Une résolution de la grève avant le terme décrété serait toute une victoire, selon moi, pour la nouvelle mairesse Soraya Martinez Ferrada. Elle ne pourrait demander mieux pour asseoir son leadership et son autorité.
3 articles dans La Presse
Les personnes dans le besoin sont durement touchées par le débrayage des employés de la STM, constatent des organismes qui leur viennent en aide. Si les syndiqués affirment ressentir de la compassion pour les Montréalais, ils sont quand même déterminés à garder le cap.
Le ministre du Travail, Jean Boulet, n’exclut pas la possibilité de devancer l’application de la loi 14 (ancien projet de loi 89) pour mettre un terme à la grève en cours à la Société de transport de Montréal (STM).
À l’entrée du caucus des députés de la CAQ mercredi matin, le ministre Boulet a déclaré être sensible aux préoccupations des gens d’affaires qui réclament que la loi 14, qui permet au gouvernement d’imposer l’intervention d’un arbitre et qui doit entrer en vigueur le 30 novembre, prenne effet plus tôt.
Un message a été fusionné à un sujet existant : STM - Discussion générale sur le service et le réseau d’autobus
Martinez Ferrada veut une entente d’ici 10 jours
La nouvelle mairesse de Montréal, Soraya Martinez Ferrada, s’attend à ce que la grève à la Société de transport de Montréal (STM) qui paralyse les autobus et le métro soit réglée d’ici le 15 novembre.
En point de presse à l’hôtel de ville, la cheffe d’Ensemble Montréal a mis la pression sur les dirigeants de la société en leur demandant de rendre public leur calendrier de négociation. « Je pense que les Montréalais s’attendent à des négociations rapides, efficaces et transparentes. Les citoyens se sentent pris en otage », a-t-elle insisté.
Questionnée à savoir si les négociations avaient été « sérieuses » jusqu’ici, la mairesse désignée a pris une pause avant de se questionner à voix haute.
« Est-ce qu’elles l’ont été ? Il n’y a pas de règlement, il n’y a pas d’entente », a-t-elle ensuite décrété.
Soraya Martinez Ferrada s’est dite « très inquiète que ça commence à avoir un impact sur les étudiants, les travailleurs, mais aussi les gens en demande alimentaire, en demande de médicaments ».
Une loi à devancer ?
La sortie de Soraya Martinez Ferrada survient alors que plusieurs organisations du milieu des affaires montréalais, dont la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), le Conseil du patronat et l’Association des restaurateurs du Québec, ont demandé mercredi à Québec de « devancer » l’entrée en vigueur de la loi 89.
Selon ces organisations, la grève actuelle « touche directement ceux qui travaillent en restauration, dans le milieu culturel et dans les services, bien au-delà du cadre du 9 à 5 ».
La loi 89, pilotée par le ministre du Travail Jean Boulet, cherche à éviter que les services à la population ne « soient affectés de manière disproportionnée » lors des conflits. Cette loi doit en principe entrer en vigueur le 30 novembre, deux jours après la fin de la grève, mais M. Boulet s’est dit ouvert mercredi à la devancer au besoin.
« Si ça peut aider à faire bouger les négociations, oui on le souhaite », a dit la nouvelle mairesse, qui veut « amener un poids dans les négociations ».
Après une rencontre avec la directrice de la STM, Marie-Claude Léonard, mardi, la mairesse élue doit rencontrer le président du syndicat des employés d’entretien, Bruno Jeannotte, et le président du syndicat des chauffeurs, Frederic Therrien, mercredi.
«Est-ce que la devancer est une option? Ça peut être une option», a affirmé le ministre lors d’une mêlée de presse à l’Assemblée nationale, mercredi matin.
Moins d’une semaine après le début de la troisième grève des employés d’entretien de la STM, qui perturbe le transport en commun à Montréal, la pression s’intensifie sur le gouvernement Legault.
D’importants acteurs du milieu économique demandent au ministre du Travail de devancer «dès maintenant» l’application de la Loi visant à considérer davantage les besoins de la population en cas de grève ou de lock-out.
«J’entends les milieux économiques et je n’exclus aucune option à ce stade-ci», a mentionné le ministre.
Article mis à jour
À l’issue de sa rencontre avec Soraya Martinez Ferrada à l’hôtel de ville, le président du Syndicat du transport de Montréal, Bruno Jeannotte, a dit espérer que les parties puissent retourner à la table de négociation rapidement. « Elle nous a dit qu’il y avait des enjeux au niveau du financement du transport collectif. On en est conscients. […] De notre côté, les membres s’attendent aussi à avoir une réalité qui ressemble aux autres sociétés de transport autour de nous », a-t-il dit en évoquant le règlement intervenu au Réseau de transport de la Capitale, qui a consenti des hausses salariales de 18 % au personnel d’entretien sur cinq ans.
Selon M. Jeannotte, le délai de dix jours mentionné par la mairesse désignée est réaliste si l’employeur est « raisonnable ». « Mais pour ça, il va falloir retourner à la table de négociations. L’employeur devra peut-être revoir ses priorités et mettre de côté les enjeux de sous-traitance. »
6 novembre 2025
La directrice générale de la STM, Marie-Claude Léonard, invite les représentants des médias à un point de presse lors duquel elle fera un état de situation sur les conflits de travail en cours avec le Syndicat des employés d’entretien et le Syndicat des chauffeurs, opérateurs et agents de station.
Date : le vendredi 7 novembre 2025 Heure : 8h45 Lieu : RSVP à medias@stm.info pour connaître le lieu de la conférence de presse
6 novembre 2025
Le syndicat des chauffeurs de la Société de transport de Montréal (STM) balaie d’un revers de la main la demande de la nouvelle mairesse et annonce qu’il débrayera bel et bien les 15 et 16 novembre. Le service pourrait donc être complètement paralysé sur l’île, mais cette fois durant toute la fin de semaine.
C’est complètement indécent de leur part. Ils semblent totalement inconscients des effets sur la population. Ce genre de grève là n’aide vraiment pas à avoir l’appuie de la population
I was at Lionel-Groulx today around 7am when the green line in direction of Angrignon went down, the TVs listed the next train would come in 29 mins… you should have heard the anger from people on the platform. I know this is all Legault’s fault, but the STM employees are playing with fire here, and now with the news of another strike during the REM opening weekend, it’s starting to feel like sabotage.
Fudge
J’étais compréhensif en juin et l’on doit respecter le droit de grève de tout un chacun, je suis par contre en total désaccord sur la méthodologie et la manière dont cette dernière est menée présentement.
En tant que syndiqué de la fonction publique, j’ai honte. 