STL - Discussion générale

Le projet pilote de la STL précède la création de l’ARTM. Il a donc été maintenu. Comme la billetterie est du ressort de l’ARTM, c’est elle qui gère le projet pour les autres OPTC.

Plus de 40 postes supprimés à la Société de transport de Laval

Un autobus de la STL.
Les postes supprimés ne concernent pas les services directs aux citoyens.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / RYAN REMIORZ

Alexandre Duval
Publié hier à 16 h 46 HNE

Les premiers effets du manque à gagner dans le financement des sociétés de transport collectif au Québec commencent à se faire sentir. Les employés de la Société de transport de Laval (STL) ont récemment été informés que 41 postes seront abolis pour l’exercice budgétaire 2024.

Dans un message envoyé aux employés de la STL le 21 novembre dernier et dont Radio-Canada a obtenu copie, la directrice générale Josée Roy annonçait l’abolition de 41 postes ayant le moins d’impact potentiel sur la réalisation de la mission et des objectifs de la STL.

De ce fait, les emplois reliés directement à la livraison du service sont maintenus. Les licenciements concernent uniquement des postes dits administratifs ou reliés à la réalisation de projets, écrivait Mme Roy, tout en évoquant une décision éprouvante pour notre organisation et pour les gestionnaires qui ont dû porter cette nouvelle auprès de leurs équipes.

La STL n’a pas souhaité accorder d’entrevue. Par courriel, toutefois, la porte-parole Anne-Sophie Harrois indique que 31 postes étaient des emplois non pourvus ou des départs à la retraite non remplacés.

Les 10 autres postes supprimés étaient occupés par des employés de fonction administrative. D’après son rapport annuel 2022, la STL comptait tout près de 1150 employés, dont 625 chauffeurs d’autobus.

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À la veille de l’adoption de notre budget pour l’année 2024, le contexte économique préoccupant que connaissent les sociétés de transport collectif nous pousse à faire des choix difficiles.

Une citation d’Anne-Sophie Harrois, porte-parole de la STL

Des négociations difficiles

Ces compressions surviennent peu de temps après la fin du bras de fer entre le gouvernement Legault et les villes au sujet du partage du déficit des sociétés de transport collectif de la province pour l’année 2024.

Le 3 novembre dernier, la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, a proposé de verser 265 millions de dollars, ce qui correspondait selon elle à 70 % du déficit des sociétés de transport.

Les villes, quant à elles, demandaient au gouvernement Legault d’éponger 400 millions. Le maire de Laval, Stéphane Boyer, n’a pas voulu accorder d’entrevue au sujet des compressions à la STL.

Par écrit, son attachée de presse fait toutefois un lien entre ces compressions et la contribution jugée insuffisante du gouvernement Legault.

Dans le contexte des négociations avec le gouvernement qui ont été difficiles pour 2024, le maire a fait des demandes à la STL pour trouver des économies sans diminuer le service.

Une citation de Rébecca Guénard-Chouinard, attachée de presse du maire de Laval

Roulement naturel

Même si 31 des 41 postes supprimés à la STL étaient vacants, l’organisation assure qu’ils n’étaient pas superflus pour autant.

Les postes vacants en question sont principalement attribuables au roulement naturel d’une organisation (démissions, retraites et mouvements internes) dans un marché de l’emploi actuellement marqué par la pénurie de main-d’œuvre, indique la porte-parole de la STL.

Le déficit anticipé de toutes les sociétés de transport du Québec regroupées est évalué à 2,5 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années.

À plusieurs reprises au cours des dernières semaines, la ministre Geneviève Guilbault a soulevé des questions par rapport à la saine gestion des sociétés de transport, allant même jusqu’à annoncer la tenue d’audits afin de restructurer leur financement.

De nouvelles coupures

La crise du financement du transport collectif fait de nouvelles victimes. Une vingtaine de postes vient d’être coupée à la Société de transport de Laval (STL), qui se dit préoccupée par le « contexte financier instable et préoccupant » entourant son budget 2024, pour lequel il reste encore un manque à gagner de 2,4 millions.

Cette nouvelle a été annoncée aux employés concernés le 13 juin. « On parle de 17 postes, dont 8 qui étaient actuellement occupés par des employés de fonction administrative en majeure partie, et dont les coupures auront un impact potentiellement moindre sur la réalisation de notre mission », précise la porte-parole du transporteur, Anne-Sophie Harois.

Elle précise que la situation financière pour 2024 « demeure problématique, puisqu’il reste toujours un manque à gagner de 2,4 millions pour équilibrer le budget de l’année en cours ».

À ce montant, s’ajoute « une somme de 1,1 million qui provient de la demande du gouvernement adressée à l’ARTM de contribuer à l’effort d’optimisation des dépenses », insiste Mme Harois. Dans le Grand Montréal, cet effort de réduction des dépenses totalise 13,8 millions pour 2024.

Nouvelle ligne de bus + nouvelle signalétique


Nouvelle arrêt de bus à Henri-Bourassa

Plan de ligne

Il y a un départ par jour, depuis Henri-Bourassa à 5h du matin et aucun départ dans l’autre direction.

Et deux départs, depuis Cartier à 13h et 21h.

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Ça doit être pour les employés du centre de distribution Metro qui ont des quarts qui débutent avant le premier départ de la 22.

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Installation de dalles de béton sur les voies réservées pour autobus sur boul. Le Corbusier.





15 « J'aime »

J’ai vu un enseigne qui dit que ces installations vont prendre jusqu’a octobre de cette année

La STL compte t’elle allonger ce corridor un jour ou elle s’en tiendra aux 4-5 stations existantes?

Pas à l’origine je crois.

«Les mesures préférentielles pour bus ont été instaurées là où des contraintes physiques rendaient impossibles l’implantation de voies réservées en site propre et pour faciliter le passage des autobus aux points de congestion», écrit la firme de génie-conseil mandatée par la STL, en évoquant une signalisation nouvelle génération.

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