Square Viger

Si tu cliques sur le nom de la personne en haut à droite d’une réponse (numéro 1 sur l’image), ça fait apparaître juste en haut le message cité, ainsi que tous les autres messages s’il y a eu plusieurs réponses (numéro 2 sur l’image). Ça évite d’avoir à chercher le message cité, et tu peux même suivre une conversation avec plusieurs réponses au complet. :slight_smile:

4 « J'aime »

Merci c’est encore plus simple. :+1:

1 « J'aime »

Bon ! Je vais laisser faire le café je crois.

13 « J'aime »

C’est fou ce qu’un instantané en photo peut cacher parfois et qu’un zoom révèle aussi crument. Malheureusement on n’a pas toujours le contrôle sur les figurants, il est vrai que c’était une journée chaude, mais pas vraiment tant que ça tout de même, mais bon… :flushed:

This photo must crack people up…

6 « J'aime »

En fin de semaine passé, on venait de couleur de l’epoxy sur le plancher du café. En espérant que l’espace ne reste pas libre longtemps. De plus, je me demande quel est l’échéancier de la toilette autonettoyante…

Février 2023 :rofl:

Est-ce que la toilette autonettoyate va être intégrée au bâtiment, ou est-ce que ça va être l’espèce de modèle terrifiant comme au métro Papineau?

1 « J'aime »

Elle sera ‘‘free stranding’’ au coin de Berri, il y a déjà la base d’installée, il manque juste le cube

La toilette est presque prête

8 « J'aime »

La fontaine-sculpture «Mastodo» reviendra immobilisée au square Viger


Photo: Photo fournie par Éric Daudelin
La fontaine-sculpture « Mastodo » de Charles Daudelin, en 1984, alors qu’elle fonctionnait toujours.

Jeanne Corriveau
27 janvier 2023
Montréal

La fontaine Mastodo, une oeuvre réalisée par le sculpteur Charles Daudelin, devrait être de retour au square Viger l’automne prochain. La Ville de Montréal a lancé un appel d’offres pour sa restauration. Mais pour des raisons de sécurité, la coupole de bronze, conçue pour basculer lorsque remplie d’eau, sera immobilisée. Il s’agit là d’un des compromis que la famille du sculpteur a dû accepter pour permettre le retour de l’oeuvre dans l’espace public.

Mastodo était partie prenante d’Agora, un aménagement conçu par Charles Daudelin au square Viger et inauguré en 1983. À l’époque, une vingtaine d’édicules en béton occupaient le square, qui comptait aussi des rideaux d’eau, des bassins et la fontaine-sculpture Mastodo. Cette oeuvre de 10 tonnes était dotée d’une vasque de bronze qui, lorsque remplie d’eau, déversait son contenu à intervalles réguliers dans un bassin.

Or, la fontaine n’a fonctionné que quelques mois en raison d’un bris. Demeurée sur place pendant plus de trois décennies, l’oeuvre est un peu tombée dans l’oubli. Jusqu’en 2015, lorsque l’administration de Denis Coderre a annoncé qu’Agora, devenue un repaire d’itinérants et de marginaux, serait détruit pour permettre le réaménagement complet du square Viger. L’affaire avait suscité une levée de boucliers dans le milieu des arts et chez les défenseurs de l’oeuvre de Charles Daudelin, décédé en 2001.

Après des mois de controverse, l’administration Coderre avait finalement présenté une nouvelle version du projet qui ralliait la famille Daudelin. Le projet préservait une douzaine de pergolas et prévoyait la restauration de Mastodo.

Une fontaine fixe

Le réaménagement du square Viger est presque achevé. Il a coûté 66 millions — en incluant l’aménagement des rues limitrophes et du Réseau express vélo (REV) —, mais Mastodo n’y est toujours pas et dort dans un entrepôt municipal. À deux reprises, la Ville de Montréal a lancé sans succès des appels d’offres pour restaurer l’oeuvre . Un nouvel appel d’offres a été lancé le 13 décembre dernier et les soumissions pourront être reçues au plus tard le 9 février prochain.

Or, contrairement au concept original, la vasque de bronze de 6,75 tonnes ne basculera plus. Les documents de l’appel d’offres spécifient que, pour rendre l’oeuvre fixe, des modifications devront être apportées à l’axe de pivot. L’adjudicataire du contrat devra aussi concevoir un « système sécuritaire avec barrure pour retenir l’oeuvre dans sa position à un angle de 15°».

En entrevue au Devoir, le fils de Charles Daudelin, Éric Daudelin, dit être déçu que Mastodo soit condamnée à l’immobilité. Il n’a d’ailleurs pas oublié les pénibles discussions avec la Ville de Montréal en 2015 pour empêcher la destruction d’Agora et préserver Mastodo. « J’ai été obligé d’accepter des compromis tout au long du processus, se rappelle-t-il. J’ai aussi dû accepter que Mastodo soit déplacée et surélevée. »

Un danger ?

L’ancien conseiller municipal Richard Bergeron, responsable du dossier du square Viger sous l’administration Coderre, soutient qu’il avait plaidé à l’époque en faveur d’une fontaine mobile respectueuse du concept original. « J’étais un ardent partisan de la conservation du mouvement, parce que je disais que le propre de cette sculpture-là, c’est le mouvement », explique-t-il aujourd’hui. Il affirme que le milieu culturel jugeait plus important le mouvement de l’eau et recommandait que la fontaine soit immobile.

Richard Bergeron reconnaît toutefois que le mouvement de bascule, qui laissait tomber une importante masse d’eau à intervalles réguliers, pouvait représenter un danger pour le public. « C’est carrément une machine à tuer du monde, lance-t-il. C’était un beau concept, mais le mouvement n’était pas contrôlé, ce qui était une grave erreur qui s’est révélée de multiples façons, dont le fait que Mastodo a été abîmée. On en a forcé l’arrêt et tout le monde l’a oubliée. »

Comme l’oeuvre se trouvait au-dessus de l’autoroute Ville-Marie, le ministère des Transports avait exigé à l’époque sa mise à l’arrêt, craignant que ses « coups de butoir » répétitifs n’affaiblissent la structure autoroutière, raconte l’ancien élu.

Richard Bergeron souligne qu’il aurait fallu contrôler le mouvement de bascule avec un système hydraulique si la Ville avait opté pour le respect du concept original. Mais il s’étonne que Mastodo ne soit toujours pas en place. « Comme elle est fixe, il suffit de ressouder la vasque et de la remettre en place. L’alimentation en eau est prête. Il n’y a plus rien à faire. »

Éric Daudelin soutient pour sa part que le bris de Mastodo, quelques mois après son installation dans les années 1980, n’est pas attribuable à un vice de conception. L’oeuvre avait fait l’objet de vérifications de la part d’ingénieurs. Il indique qu’une déformation du bronze est survenue après le refroidissement de la vasque. Le problème n’ayant pas été corrigé, la vasque, fragilisée, s’est finalement fissurée, ce qui a mené à l’immobilisation de la fontaine.

Un site dénaturé

Historienne de l’art spécialisée en art public, Danielle Doucet déplore le sort réservé à Agora et à Mastodo. « Ce n’est plus l’oeuvre de Daudelin », dit-elle au sujet du réaménagement du square Viger. « Les grands cercles en béton n’ont rien à voir avec sa production. C’était une oeuvre très octogonale. Tout était à angle droit. C’est triste. C’est tellement dénaturé. »

Et, selon elle, la fontaine-sculpture, sans son mouvement, perd une partie de son âme. « Comme historienne de l’art, je trouve ça désolant qu’une sculpture cinétique, qui bougeait, soit fixe. »

Éric Daudelin convient aussi que l’aménagement du square Viger a peu à voir avec l’oeuvre de son père. « Durant l’été des négociations précédant la remise des plans finaux, nous avons été constamment obligés de mettre de l’eau dans notre vin pour sauvegarder une partie du projet d’origine, indique-t-il. Dommage que les toits des pergolas aient été retirés, mais c’eût été encore plus triste que les pergolas soient complètement rasées. On se devait de les conserver. Appelons ça un devoir de mémoire. »

Éric Daudelin a même demandé à la Ville de cesser d’utiliser le nom Agora pour désigner les nouveaux aménagements du square Viger. Il se réjouit toutefois de la présence d’un restaurant sur le site, bien qu’il eût préféré le voir dans l’une des pergolas, comme le voulaient les plans originaux.

Né à Granby en 1920, Charles Daudelin est un pionnier de la sculpture moderne et de son intégration à l’architecture. Il est décédé en avril 2001.

OÙ TROUVER LES OEUVRESDE CHARLES DAUDELIN À MONTRÉAL ?

Voici quelques oeuvres dans l’espace public :

  • Allegrocube (1973), palais de justice de Montréal ;

  • Cailloudo (1990), bibliothèque de Saint-Laurent ;

  • Éolienne V (1983), Palais des congrès de Montréal ;

  • Femme accroupie (1947), édifice Jacques-Parizeau ;

  • Retable (1980-1982), basilique Notre-Dame ;

  • Polypède (1967), campus de l’Université McGill ;

  • Sans titre (1967), théâtre Maisonneuve de la Place des Arts.

Charles Daudelin a aussi réalisé des oeuvres dans les stations de métro Langelier et Mont-Royal.

8 « J'aime »

On mentionne dans cet article que le réaménagement du square est presque terminé - est-ce qu’on a des nouvelles des deux autres segments?

Pas de nouvelle que je sache et jai limpression que la ville n’a pas ça en priorité. Jpense pas que ça rentre dans leur cadre financier à court terme.

En revoyant les photos de Mastodo, on se rend compte effectivement du danger que peut représenter l’activation de la sculpture. Toutefois, je comprends le point de vue de la famille et il est vrai qu’une oeuvre d’art cinétique perd 100% de son intérêt une fois figée.

L’oeuvre en mouvement a dû être largement documentée donc il semblerait légitime de penser un dispositif qui permette de visualiser ce mouvement, une borne avec vidéo (et son) proche de la fontaine ou a grand minima une série de photos tel qu’on le voit dans cet article. C’est ce qui se fait dans les musées lorsque le contexte ne permet pas d’accomoder une oeuvre. Ce serait win-win.

Pour ce qui est du reste du site, ça aurait pu être envisageable de conserver l’oeuvre globale mais pas sans modifications majeures… je pense que le projet n’aurait pu être mené qu’avec la collaboration de l’artiste. Il aurait fallu reprendre le concept initial, l’adapter à notre époque et mettre en place un solide programme et des efforts de communication-marketing pour promouvoir les évènements et attirer le monde. Ça reste une belle place, assez éloignée des habitations pour y organiser des concerts et autres évènements. En cela, c’est dommage ne n’avoir pas réutilisé les vestiges du site pour maintenir la vocation initiale. C’était l’endroit idéal pour y organiser des marchés urbains, performances de dance, musique, etc. Bref, l’idée de départ.
C’est vrai que le café aurait pu être intégré dans l’une des pergolas, je ne sais pas si ceci avait été étudié d’ailleurs?

2 « J'aime »

Parc à chiens au Square Viger

Sur la page FB de Robert Beaudry

:dog2: Création d’un nouveau parc à chiens au coin de la rue Saint-André et Saint-Antoine :service_dog:
Nous sommes très heureux-euses d’annoncer la création de ce nouveau parc dont l’ouverture est prévue à partir de juillet 2023.
D’autres aménagements comme les fontaines à boire et le mobilier seront installés au courant de l’été. Il s’agira principalement des mêmes modules que l’on retrouve dans les autres parcs à chiens de l’arrondissement.
Merci pour les citoyen-nes qui ont été mobilisés et collaborés sur ce projet :handshake:

13 « J'aime »

Si cela contribue à améliorer la fréquentation des lieux, ce sera un autre point positif pour le quartier, tout en répondant à un besoin pour les résidents propriétaires de leurs fidèles compagnons.

7 « J'aime »

On dirait que le retour de Mastodo ne sera pas cette été…


Au moins il semble avoir du développement du côté du café


16 « J'aime »

19 « J'aime »

Très belle ambiance ce soir au Square Viger. En effet, l’Union Française, situé juste en face, a occupé le square en l’honneur de la fête de la Bastille. Il y avait beaucoup de monde, surtout des familles autour de 17h et des jeunes en grand nombre vers 21h lors de mon départ. Je crois que c’est la première fois que cette ‘‘nouvelle’’ place est autant sollicité.

29 « J'aime »

Ça fait vraiment plaisir a voir! J’espère que ça insitera des autres associations/organisations.a tenir des événements/spectacle dans ce lieu. Plus on en fait mieux c’est.

4 « J'aime »