On entend bien des hauteurs du Vieux-Montréal le son des moteurs de F1 qui testent le circuit cet après-midi.
Des tests de bolides de Formule 1 ont lieu en ce moment. On entend les voitures du Vieux-Montréal.
de Griffintown aussi, comme à chaque année de Grand Prix
et ce ne sont pas des tests, mais les qualifications pour l’ordre de départ de la course de demain
Que le meilleur gagne
Depuis 1982, le week-end du Grand Prix du Canada lançait en quelque sorte la saison estivale à Montréal. Toujours présenté autour de la mi-juin, cet événement marquait le début de la saison touristique, ranimait le centre-ville et qui donnait le ton aux nombreux festivals culturels et compétitions sportives, comme la Coupe Rogers, qui animent les étés de la grande région métropolitaine.
Pour des raisons logistiques, les dirigeants de la F1 ont toutefois décidé de présenter le Grand Prix du Canada le 24 mai l’année prochaine, soit trois semaines après le Grand Prix de Miami. Et il y a tout lieu de croire que Montréal restera dans cette case horaire.
D’abord, les températures moyennes varient entre 8 et 19 degrés à la fin de mai à Montréal alors qu’elles se situent entre 15 et 24 degrés à la mi-juin. Ça se semble pas énorme, mais c’est un peu moins tentant de passer la soirée sur une terrasse ou de participer à des activités sur la rue Crescent ou dans le Vieux-Port quand il fait 10 ou 11 degrés.
Il fut un temps où le Grand Prix du Canada était la seule épreuve de F1 présentée en Amérique du nord. Et quand Bernie Ecclestone tentait d’en implanter une aux États-Unis, à Indianapolis par exemple, elle n’était pas de taille avec la nôtre. Les connaisseurs de course automobile américains se faisaient donc un devoir de passer par Montréal pour recevoir leur dose annuelle de F1.
Mais depuis que Liberty Media a acquis le cirque, les Grand Prix de Miami et de Las Vegas se sont ajoutés à celui d’Austin et on compte désormais trois épreuves américaines au calendrier. sur le continent, l’effet de rareté n’est donc plus le même.
L’effet de rareté n’est d’ailleurs plus le même à travers le monde puisque le championnat compte désormais 24 épreuves comparativement à 16, 17 ou 18 il y a quelques années.
L’an dernier, le savant confrère Simon-Olivier Lorange, de La Presse, a obtenu les données de fréquentation du Grand Prix de 2023 compilées pour le bénéfice de Tourisme Montréal. Et déjà, les chiffres révélaient que le public assistant au Grand Prix du Canada était de plus en plus local (en provenance de la région métropolitaine), ou de plus en plus canadien (en provenance d’autres provinces), et que le tourisme en provenance des États-Unis avait chuté de près de 20 %.
À compter de mai 2026, que feront les touristes américains qui voudront voir de la F1? Se rendront-ils à Miami, où les températures varieront entre 22 et 31 degrés? Ou continueront-ils de choisir Montréal?
Une grosse nouvelle, probablement un bon soulagement pour les organisateurs!
https://www.journaldemontreal.com/2025/06/16/le-contrat-du-grand-prix-du-canada-avec-la-f1-sera-prolonge-a-montreal-jusqua-2035
That’s the way it’s done
Excellente nouvelle ! Je profite toujours des festivités dans le centre-ville et cette année, mis à part des policiers très à cran (limite agressifs) je n’ai rien pu constater qui accrochait. Montréal prouve qu’elle est encore capable d’accueillir des événements d’envergure internationale.
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, s’est félicitée lundi d’une fin de semaine de Grand Prix sans anicroche. Les commerçants, eux, confirment que les affaires ont été bonnes durant le week-end, mais s’attendent maintenant à de la constance pour la suite.
À la Société de transport de Montréal (STM), on se réjouit aussi qu’aucune faute n’ait été observée. « Ce qui s’est passé l’an dernier, c’était vraiment exceptionnel », a expliqué la porte-parole, Isabelle Tremblay, en référence à la mauvaise information relayée par l’an dernier par son groupe, voulant que les essais libres de vendredi avaient été annulés en raison de la pluie.
Enfin, tout indique que les négociations pour l’avenir du Grand Prix ont débloqué. Bell, Tourisme Montréal ainsi que les gouvernements du Québec et du Canada en seront les principaux bailleurs de fonds jusqu’en 2035. La Ville de Montréal, elle, ne fera plus partie de ce groupe.
Le communiqué officiel de la F1 publié ce matin
Formula 1 has today announced that the Canadian Grand Prix will race into its seventh decade following a new four-year agreement with the Promoter, Octane Racing Group, and the Governments of Canada and Québec, that will see the Circuit Gilles-Villeneuve remain on the calendar through to the 2035 season inclusive. The renewal also included a long-term extension to Bell Media’s media rights deal.
The Canadian Grand Prix is the oldest Formula 1 race held outside Europe, with last week’s event marking the 54th edition since its inaugural running in 1967. Circuit Gilles-Villeneuve, named after the legendary Canadian F1 driver, became the permanent host in 1978 and is a firm favourite among drivers and fans alike, known for its heavy-braking chicanes, the famous hairpin, and the iconic Wall of Champions at the end of the lap.
Four current drivers – George Russell, Max Verstappen, Lewis Hamilton, and Fernando Alonso – have all claimed victory at the 4.36 km circuit. Hamilton shares the record for most wins at the venue with Michael Schumacher, both having triumphed seven times.
In recent years, the promoter, Octane Racing Group, has made significant investments in the event, modernising infrastructure to meet the growing demands of Formula 1 as the sport continues to expand globally. This investment will continue and be vital in continuing to enhance the event in the years ahead. In addition, the promoter, alongside stakeholders from the Canadian Government, Canada Economic Development for Québec Regions, the Government of Québec, the Ministry of Tourism (Québec), the City of Montréal, Tourism Montréal, and the Société du parc Jean-Drapeau, supported Formula 1’s efforts to rationalise the race calendar by agreeing to move the event to an earlier slot from 2026 onwards.
https://corp.formula1.com/formula-1-to-race-in-canada-through-2035/
Alors que le Grand Prix de formule 1 du Canada vient d’être prolongé jusqu’en 2035, un autre événement sportif d’envergure présenté à Montréal, l’Omnium Banque Nationale, tente d’assurer son avenir.
Valérie Tétreault, directrice de l’Omnium Banque Nationale de Montréal, a suivi avec intérêt l’annonce de mardi, alors que les différents paliers de gouvernement et le promoteur de l’événement ont confirmé que le Grand Prix de formule 1 sera de retour à Montréal. Si elle se réjouit pour la ville de Montréal, elle ne peut s’empêcher de faire des comparaisons avec la présentation du tournoi de tennis.
« C’est peut-être deux poids deux mesures si on compare le Grand Prix à l’Omnium Banque Nationale. Ce n’est pas nouveau que le Grand Prix puisse miser sur un financement public important qui est annuel, qui vient encore d’être haussé pour l’extension de quatre ans. C’est là la grande différence avec l’Omnium Banque Nationale », soutient-elle, en entrevue avec Radio-Canada Sports.
La directrice du tournoi croit que le rayonnement à l’internationale de l’événement peut être comparable à celui du Grand Prix de formule 1. Les heures de diffusion sont notamment beaucoup plus nombreuses. Elle vante aussi le modèle qui est, selon elle, assez unique.
Le tournoi sera bonifié cet été avec 12 jours de matchs au lieu de 7, ainsi que 96 joueuses de la WTA au lieu de 56. Le même format sera mis de l’avant à Toronto, qui accueillera l’élite de l’ATP.
Avec cette expansion, parallèlement au fait que les installations montréalaises sont vieillissantes, une mise à niveau importante du Stade IGA est devenue indispensable. Une étude de faisabilité est présentement en cours, ce qui n’empêche pas Tennis Canada d’avoir des discussions préliminaires avec les différents paliers de gouvernement.
À un peu plus d’un an des Championnats du monde de cyclisme sur route qui auront lieu à Montréal, en 2026, les organisateurs ont dévoilé mercredi une portion du parcours de cet événement d’envergure.
Sans grande surprise, les athlètes devront faire l’ascension du mont Royal, comme c’est le cas pour le Grand Prix cycliste de Montréal.