La Ville a refusé d’accueillir l’équipe de France pendant les mondiaux de la FIFA, car il aurait fallu que la Ville assume tous les frais liés à la sécurité de l’équipe, sans qu’il y ait aucun événement public
Selon les informations rapportées par La Presse plus tôt cette semaine, le CF Montréal a amorcé des démarches auprès de la Ville de Montréal pour accueillir dans la métropole le camp de base d’une équipe nationale, le site principal d’une formation lors de la phase de groupe du Mondial.
Toutefois, l’administration montréalaise a choisi de ne pas s’impliquer dans le projet.
« À première vue, c’est sûr que c’est quelque chose qui pouvait être intéressant d’avoir une petite portion, de participer d’une façon ou d’une autre à la Coupe du monde de la FIFA à Montréal par l’accueil d’un camp de base », a admis la vice-présidente et responsable des sports et loisirs du comité exécutif de la Ville de Montréal, Caroline Bourgeois, en entrevue avec Radio-Canada Sports.
« Mais rapidement, on a réalisé en menant diverses évaluations que, malheureusement, le jeu n’en valait peut-être pas la chandelle, compte tenu des retombées attendues par rapport aux dépenses de la Ville », a-t-elle précisé
Lesdites dépenses, liées au déplacement et à la sécurité des joueurs, étaient estimées à environ 600 000 $ pour le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Il s’agit d’une somme importante, surtout sans l’appui financier du gouvernement provincial et dans un contexte où la population aurait potentiellement eu un accès limité, voire inexistant aux joueurs.