Silo no 5 – Pointe-du-Moulin

J’ai été surpris de voir cette mention sur la carte et j’ai dû remonter regarder les photos à nouveau pour le voir. Disons qu’ils ne l’ont pas mis en évidence sur leurs rendus :stuck_out_tongue:

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C’est aussi indiqué dans la section Accès et Mobilité de la présentation du projet sur le site Web de NÓS

Advenant l’intérêt du Vieux-Port, la proposition évaluera la possibilité d’un téléphérique* pour faciliter l’accessibilité au belvédère au sommet de l’élévateur B-1 (notamment pour les personnes à mobilité réduite et les touristes qui profiteront d’une expérience supplémentaire) et signaler clairement ses usages publics, avec une infrastructure à l’empreinte au sol minimale.

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Une chronique de Mario Girard sur des démarches à savoir ce qui se passe avec le projet

Accès limité


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE
Le Silo no 5, à Montréal, n’est plus en activité depuis 1994.

MARIO GIRARD
LA PRESSE

Il vous arrive de m’écrire et de me suggérer de mettre la main sur tel ou tel document grâce aux lois sur l’accès à l’information. Ce mécanisme donne parfois de bons résultats, mais très souvent, il mène à peu de chose.

Publié à 5h00

Les médias détiennent certains outils, mais les moyens pour les organismes publics de les contourner sont nombreux.

Je vous parle de cela, car j’émerge d’un long et laborieux exercice de demande d’accès à l’information qui témoigne des obstacles et des limites qui accompagnent ces lois.

À la suite de deux chroniques sur l’avenir du Silo no 5, en novembre et décembre derniers, j’ai demandé à mon collègue William Leclerc, chargé de faire ces demandes auprès d’organismes publics à La Presse, d’obtenir l’ensemble des communications écrites au sujet de ce dossier entre la Société immobilière du Canada (SIC) et le promoteur Devimco, de même qu’entre la Ville de Montréal et la SIC, de février 2019 à décembre 2021.

Le 8 décembre, William (dont je salue la patience et la persévérance) m’écrit pour me dire que mes « demandes sont dans la machine ».

Quelques jours plus tard, le Service du greffe de la Ville de Montréal nous dit qu’étant donné que notre demande porte sur des documents qui sont détenus par l’arrondissement du Sud-Ouest, la requête sera acheminée à cet endroit.

Mais le lendemain, on nous apprend que c’est plutôt l’arrondissement de Ville-Marie qui détient ces documents. Notre demande est donc redirigée.

Une semaine plus tard, l’arrondissement de Ville-Marie nous dit qu’il n’a pas la responsabilité de ce dossier et que le Service du greffe de la Ville de Montréal se fera « un plaisir de répondre à notre demande » par l’entremise de son Service d’urbanisme.

Nous voilà donc fixés après ce petit périple au pays de la bureaucratie.

Mon collègue William Leclerc fait toutefois part aux personnes concernées de son étonnement de voir qu’aucun de ces arrondissements ne détient des documents relatifs au projet de revitalisation de la Pointe-du-Moulin. Les mois passent et, le 10 mars dernier, alors que nous commençons à nous impatienter, on nous annonce qu’on a finalement retrouvé 194 pages de courriels.

Je suis passé à travers ces nombreux échanges au cours du week-end. Sans surprise, ils ne contiennent rien qui vaille. À travers des dizaines et des dizaines de courriels, on tente d’organiser des rencontres ou des visites sur le site de la Pointe-du-Moulin avec des représentants de la Ville et de la SIC.

De janvier à septembre 2020, la rédaction d’un énoncé de l’intérêt patrimonial de la Pointe-du-Moulin rassemble une douzaine d’employés de la Ville et de la SIC et engendre une quantité impressionnante de commentaires sur certains aspects du texte.

Serez-vous surpris si je vous dis que la grande majorité des commentaires provenant de la direction de la SIC (Vieux-Port de Montréal) au sujet de cet énoncé ont été caviardés ?

Bref, on se rencontre, on discute, on fait des visites et des remue-méninges, mais rien de tout cela ne fait l’objet de conclusions ou de réflexions écrites.

De son côté, la Société immobilière du Canada, propriétaire du site, a réglé notre demande en deux temps, trois mouvements. Dans un courriel envoyé le 17 mars dernier, soit près de trois mois après notre requête, on nous a informés qu’on avait identifié 3216 pages en lien avec notre sujet.

Mais « étant donné que l’on pourrait raisonnablement s’attendre à ce que la divulgation des documents cause un préjudice important aux intérêts financiers de la Société immobilière du Canada en ce qui concerne une vente future de la propriété, [la SIC a] décidé de ne pas divulguer les informations demandées ».

En effet, la loi prévoit qu’un organisme peut refuser de communiquer des renseignements lorsque ceux-ci peuvent nuire à des négociations ou des intérêts économiques. On peut donc en conclure que la SIC mène actuellement des négociations et que les 3216 pages de documents identifiés portent là-dessus.

Bref, pour la SIC, rien de ce qu’elle possède n’est transmissible au public et rien ne peut aider les citoyens à comprendre ce que l’on veut faire avec le Silo no 5 (désaffecté depuis 1994) ou pourquoi ce projet piétine depuis des années.

Les limites des lois sur l’accès à l’information, tant au fédéral qu’au provincial, sont régulièrement montrées du doigt. Les cas de documents exagérément caviardés, comme cela vient d’arriver à un journaliste de Radio-Canada (Thomas Gerbet a reçu un exemplaire de l’avis éthique émis à l’occasion du couvre-feu de décembre dernier entièrement caviardé avant de le recevoir dans sa version originale), suscitent beaucoup de frustration chez les journalistes. Et de perte de temps.

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) souhaite depuis longtemps une refonte de la loi provinciale. Mais tout cela reste lettre morte. Le 20 mars dernier, le ministre responsable de l’Accès à l’information, Éric Caire, a déclaré qu’une refonte de la loi n’était pas nécessaire.

« Le problème de l’accès à l’information, c’est que tout repose sur la base d’une demande d’accès à l’information. Or, aujourd’hui, la tendance mondiale est au gouvernement ouvert », a-t-il dit à un journaliste de Radio-Canada.

Je n’ai rien d’autre à ajouter !

Lisez la chronique « Quelle autre vie pour le patrimoine industriel ? »

Lisez la chronique « Le projet rejeté »

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Est-il possible que la situation soit politique dans ce dossier? Afin de faire pression sur le gouvernement fédéral pour que quelque chose bouge il faudrait peut-être contacter un des partis d’oppositions? Moi je ferais venir Jagmeet Singh et je lui exposerais le problème, il semble avoir l’oreille du gouvernement!

À mon avis ce serait plutôt la machine gouvernementale qui est si grosse qu’elle est devenue sa propre entitée. C’est comme le MTQ et le CIUSSS (et l’ARTM?) qui fonctionnent comment ils veulent fonctionner, et c’est pas un ministre qui va changer ça.

Nouveau site Web de différents promoteurs immobiliers pour vendre leur vision du secteur Bridge-Bonaventure

Il n’y a que des images de la Pointe-du-Moulin sur le site, probablement la proposition de Devimco soumis pour l’appel à projet, le projet retenu par la SIC…

Images

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Je dirais enfin, mais je suis étonné que ça semble autant préliminaire comme projet après autant d’années de boulot.

Aussi, difficile d’être satisfait après avoir vu le projet de Prével…

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La proposition pour le Silo est étonnamment respectueuse de son volume et son impact visuel historique, et peut-être même timide, selon ses goûts et ses aspirations pour le site.

Personnellement, peu importe la direction que ça prend, je suis juste content de voir qu’on pourrait enfin occuper le site comme il le mérite. C’est un énorme espace à mettre en valeur, peu importe les ajouts.

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La proposition pour le silo est parfaite à mon avis : jouer là dedans davantage c’est ouvrir une boîte de pandore.

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Juste pour faire saliver un peu : la vue depuis le sommet du silo.

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Selon cet article, les images, partagées dernièrement, seraient le fruit d’un regroupement de promoteurs, d’architectes et d’urbanistes: :blush:

Des promoteurs, des architectes et des urbanistes se sont regroupés pour élaborer, en concertation avec la Ville de Montréal, un vaste projet de réurbanisation des environs du bassin Peel et nécessitant des investissements de quelques milliards de dollars.

Les membres du regroupement sont Provencher_Roy, Fahey & Associés, Lemay, ACDF, Neuf Architectes, Cycle Capital, Groupe Devimco, Broccolini, Groupe MACH et COPRIM.

Un ambitieux projet de réurbanisation pour le secteur Bridge-Bonaventure et la Pointe-du-Moulin

Portail Constructo | 31 mai 2022

Un ambitieux projet de réurbanisation pour le secteur Bridge-Bonaventure et la Pointe-du-Moulin. Crédit : Graph Synergie
Crédit : Graph Synergie

Des promoteurs, des architectes et des urbanistes se sont regroupés pour élaborer, en concertation avec la Ville de Montréal, un vaste projet de réurbanisation des environs du bassin Peel et nécessitant des investissements de quelques milliards de dollars.

Les membres du regroupement sont Provencher_Roy, Fahey & Associés, Lemay, ACDF, Neuf Architectes, Cycle Capital, Groupe Devimco, Broccolini, Groupe MACH et COPRIM.

Un ambitieux projet de réurbanisation pour le secteur Bridge-Bonaventure et la Pointe-du-Moulin. Crédit : Vision Bridge-Bonaventure
Crédit : Vision Bridge-Bonaventure

Leur vision s’articule autour des éléments suivants :

  • Un développement multifonctionnel et mixte, tant sur le plan social qu’économique. Cela inclut l’aménagement de 1 400 logements familiaux, de 20 % de logements sociaux et abordables, la création d’un pôle civique pouvant intégrer une école publique et autres services communautaires, éducatifs et sportifs notamment pour les familles;

  • Plus de 7 500 nouveaux logements, commerces et bureaux dans les sous-secteurs prioritaires de la Pointe-du-Moulin, la Cité du Havre, les bassins Peel et Wellington et le triangle de la Pointe Saint-Charles;

  • Une densité responsable à échelle humaine afin de créer des quartiers attrayants, inclusifs et complets;

  • Un coefficient d’occupation au sol (COS) moyen de 4,2, soit inférieur à celui du centre-ville (12), de Griffintown (10.5) et du secteur Radio-Canada/Molson (6);

  • Une forte composante en création d’emplois notamment avec l’implantation d’une zone d’innovation dans la recherche et le développement d’entreprises liées aux technologies propres;

  • La mise en valeur des éléments patrimoniaux et des métiers artisanaux;

  • L’accès à une offre de transports actifs et collectifs variée, dont une nouvelle station du REM et le réaménagement de la rue Bridge;

  • Une densification qui prend appui sur le transport durable et permet une diversité de services publics et privés à quelques pas de chez soi;

  • Le réaménagement important des abords des quais à des fins collectives et récréotouristiques arrimées au canal de Lachine et au Vieux-Port.

Le dévoilement de cette vision marque également le début d’un processus consultatif auprès des groupes communautaires et économiques, ainsi que des citoyens. De plus, l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) tiendra une consultation sur le plan directeur du secteur au début de l’automne 2022. Après le dépôt du rapport de l’OCPM, la Ville de Montréal se dotera de mécanismes urbanistiques (Programme particulier d’urbanisme) ou autres outils nécessaires pour mettre en œuvre sa vision du secteur.

Source : Vision Bridge-Bonaventure

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La SIC confirme enfin que c’est la proposition de Devimco qui a été retenue

Une ferme urbaine pourrait voir le jour dans le silo numéro 5


Photo: Jacques Nadeau, Le Devoir — La Société immobilière du Canada, propriétaire des lieux, a retenu le projet porté par le promoteur Devimco et la société d’investissement Inerjys pour la mise en valeur du bâtiment.

Jeanne Corriveau
21 h 30

À l’abandon depuis plus de 25 ans, l’emblématique silo numéro 5 pourrait accueillir une ferme urbaine dans les prochaines années. La Société immobilière du Canada (SIC), propriétaire des lieux, a retenu le projet porté par le promoteur Devimco et la société d’investissement Inerjys pour la mise en valeur du bâtiment.

Le projet prévoit la construction d’une ferme verticale, « la plus grande dans le monde », pour la production d’une variété de légumes, de fines herbes, de champignons et d’algues, a indiqué au Devoir Stephan Ouaknine, fondateur d’Inerjys. L’entreprise cherche notamment à développer un nouveau marché pour les truffes, dit-il.

« On a élaboré un projet qui respecte toutes les règles patrimoniales de cet immeuble. Le gouvernement nous avait dit qu’on ne pouvait pas trop altérer l’immeuble et qu’il fallait préserver l’intérieur. […] La SIC demandait aussi un projet qui soit relié à l’utilisation historique de l’immeuble », explique l’homme d’affaires. Chaque silo abritera les serres intérieures aménagées à la verticale dans l’immeuble d’une superficie de 200 000 pieds carrés.

L’entreprise mise sur la production locale afin de réduire l’empreinte écologique de la production alimentaire. Les légumes produits seront vendus dans le marché aménagé au rez-de-chaussée de l’immeuble qui comportera aussi un hôtel. Ils seront aussi offerts à la clientèle du restaurant haut de gamme aménagé au sommet de l’édifice. L’entreprise prévoit également livrer des paniers aux consommateurs et conclure des ententes avec des épiceries.

Inerjys produira sa propre électricité grâce à des éoliennes installées sur le toit, à des panneaux solaires et à une hydrolienne dans le fleuve. « On va même avoir un surplus d’énergie qui va pouvoir alimenter les autres immeubles qui vont être construits à côté », précise M. Ouaknine qui indique qu’Inerjys a déjà conclu des ententes avec des partenaires pour la production agricole.

Avant de réaliser le projet, Devimco et Inerjys doivent cependant s’entendre avec la Ville de Montréal, tant pour le silo numéro 5 que pour le développement du secteur de Bridge-Bonaventure où Devimco a des visées immobilières.

Rappelons qu’en 2019, le gouvernement fédéral avait lancé un appel de projets pour le développement du secteur Pointe-du-Moulin, qui inclut le silo numéro 5. Les propositions reçues ont été évaluées par un comité regroupant des représentants du monde du tourisme, du patrimoine, du commerce, et de l’architecture.

La SIC a confirmé mardi au Devoir que c’est le projet de Devimco qui avait été retenu. « On continue de travailler avec la Ville de Montréal et Devimco afin de conclure une entente pour débuter ce développement. Il s’agit d’un site complexe avec des besoins particuliers », a indiqué Marcelo Gomez-Wiuckstern, vice-président aux communications de la SIC, par courriel.

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Les promoteurs, c’est quasiment un oligopole non? Combien il y a-t-il de gros joueurs, comparés aux autres villes?

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Pointe-du-Moulin Devimco convertira le Silo no 5

IMAGE FOURNIE PAR LE REGROUPEMENT VISION BRIDGE-BONAVENTURE

La proposition des installations de la pointe est avec le Silo no 5 réaménagé avec observatoire et ferme verticale. En bordure du bassin, un édifice circulaire abriterait une ambassade culturelle et touristique autochtone.

La Société immobilière du Canada (SIC) vendra le Silo no 5 et les terrains de la Pointe-du-Moulin dans le port de Montréal au promoteur Devimco au terme d’un appel de propositions qui s’est étiré dans le temps.

Publié à 5h00

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André Dubuc

André Dubuc La Presse

Président de Devimco, Serge Goulet a confirmé l’information lors d’un évènement de presse concernant l’avenir du secteur Bridge-Bonaventure, mardi matin.

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Serge Goulet, président et cofondateur du Groupe Devimco

Ce n’est pas d’hier que l’on connaît le nom du futur propriétaire du terrain de 7,3 hectares. La Presse avait dévoilé le nom du gagnant de l’appel de propositions en juillet 2019. Ce n’est pourtant que mardi que la nouvelle a été confirmée par l’une des parties intéressées.

Lisez « Silo no 5 : nous avons un gagnant »

Faisant un demi-kilomètre de long, le Silo no 5 est désaffecté depuis 1994. Les projets et annonces à propos de sa mise en valeur se sont succédé au fil des ans. Par exemple, en novembre 2010, la SIC annonçait vouloir réhabiliter le silo à temps pour le 375e anniversaire de Montréal, en 2017. Les frais d’entretien de ce mastodonte oscillaient autour de 500 000 $ par année à l’époque.

Cette fois encore, le projet est ambitieux. Il est question de transformer le silo en ferme urbaine verticale de 20 000 m⁠2, laquelle sera chauffée notamment par une hydrolienne, installée dans le fleuve derrière Habitat 67.

Le promoteur de la ferme est Stephan Ouaknine, PDG du fonds de technologies propres Inerjys. Il a la responsabilité de transformer l’intérieur du silo pour accueillir des serres verticales. L’espace sera ensuite loué à des maraîchers. « J’ai déjà signé des ententes avec des producteurs », soutient M. Ouaknine, présent à l’évènement de presse qui s’est déroulé au 331, rue Oak, en plein cœur de la frange industrielle à mettre en valeur dans le secteur Bridge-Bonaventure.

« La ferme du Silo no 5 deviendra une source de produits frais pour les acheteurs locaux, les restaurants et les visiteurs du Vieux-Port. Elle sera un modèle local d’autonomisation de la communauté par l’entremise de l’intégration d’énergies renouvelables », lit-on dans le document de présentation du promoteur.

Un marché public sera aménagé au rez-de-chaussée de l’immeuble voisin, tandis qu’un restaurant et un espace événementiel accueilleront le public sur le toit. « Avec ses vues panoramiques sur le centre-ville, le toit du Silo no 5 deviendra rapidement une destination incontournable pour les touristes et les habitants du Vieux-Port », promet-on.

IMAGE FOURNIE PAR LE REGROUPEMENT VISION BRIDGE-BONAVENTURE

Plan de conversion du Silo no 5

Il est aussi question d’aménager une ambassade culturelle et touristique autochtone tout en rondeur sur la pointe de la pointe, d’une valeur de 48 millions. « Il s’agit d’une infrastructure permanente dont le but sera de faire vivre une expérience culturelle et touristique », explique au téléphone Dave Laveau, directeur général de Tourisme autochtone Québec. Le montage financier n’est pas encore complété. « Nous sommes en discussion avec le fédéral et Québec », indique M. Laveau. La Ville de Montréal s’est déjà engagée dans le passé à assumer 10 % de la facture, assure-t-il.

Devimco s’engage à restaurer à ses frais les convoyeurs à grain.

Il est question de construire environ 2000 logements sur la Pointe-du-Moulin, un nombre modulable en fonction de la vision de la Ville de Montréal.

Deux visions s’affrontent

En mars dernier, la Ville de Montréal a présenté son plan pour les secteurs de la Pointe-du-Moulin, les bassins Peel et Wellington et le triangle de la Pointe-Saint-Charles, qui prévoit 3800 nouveaux logements, dont 1270 logements sociaux et abordables ainsi que 320 logements familiaux. La Ville propose 48 hectares de nouveaux espaces verts publics et cinq kilomètres de berges, le long du fleuve et du canal de Lachine, en plus d’une douzaine de kilomètres de voies cyclables. Le projet de Vision Bridge-Bonaventure prévoit de son côté plus de 7500 nouveaux logements, dont 1400 logements familiaux et 20 % de logements sociaux.

Isabelle Ducas, La Presse

Lisez l’article « Des promoteurs immobiliers veulent densifier le secteur Bridge-Bonaventure »

En savoir plus

  • 2010

La Société immobilière du Canada a fait l’acquisition du site de la Pointe-du-Moulin de Transports Canada en 2010. La propriété comprend le Silo no 5 et une partie de la rue Mill.

Source : SIC

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Je suis content qu’on ait enfin choisi un promoteur, même ce n’est pas mon préféré. Cependant il devra faire approuver sa proposition à la Ville et tenter de s’entendre avec les autorités. Il semble néanmoins que déjà le ton est meilleur qu’avant et que les échanges récents étaient plus cordiaux et plus constructifs. Donc tous les espoirs sont permis pour qu’enfin le Silo no 5 ne soit plus cette immense ruine au pied de la rue McGill, mais plutôt un lieu rassembleur à vocation mixte, résidentielle et autres, en continuité avec le Vieux-Port.

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Beau commentaire !

25 ans de dégradation graduelle qui va s’arrêter et se transformer en un lieu beaucoup plus agréable.

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À partir de 5:38 du clip: :point_down:

Dalle-Jardin:

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Via le compte Instagram de Provencher_Roy:

image provencher_roy

Provencher_Roy signe la conception de la revitalisation du Silo n5 et de la Pointe-du-Moulin. Notre mandat était d’insuffler un sens nouveau à ce site patrimonial du Vieux-Montréal, dont la vacance a longtemps préoccupé les montréalais.

Une approche pérenne et résiliente de développement mixte a été retenue afin de mettre en valeur les composantes patrimoniales du site, tout en le reliant à la ville et en se basant sur des principes de durabilité. Cette transformation radicale viendra apporter un nouveau sens civique, culturel, urbain, et économique à l’ensemble industriel.

« Le site de la Pointe-du-Moulin est un monument de l’histoire de Montréal et du Canada. Nous avons choisi de le protéger et de lui rendre hommage. Chacun pourra accéder aux berges du fleuve, aux passerelles piétonnes, aux toits-terrasses et bien sûr visiter ce point de repère profondément ancré dans notre imaginaire… Nous allons enfin le rendre accessible aux montréalais, qui n’attendaient que ça! » Sonia Gagné, architecte principale associée et conceptrice du projet.

Le site deviendra ainsi un nouveau pôle d’attrait dans le prolongement des activités touristiques du Vieux-Port et de la rue de la Commune, offrant un panorama d’exception sur la ville et son histoire. On y retrouvera également une ferme d’agriculture urbaine verticale, des milieux de vie et de travail.

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Le concept de réaménagement du Silo n°5 offrira une programmation mixte qui rappellera son histoire et sa fonction agro-industrielle.

Tout en conservant la volumétrie de l’élévateur B-1, le projet prévoit la revalorisation des fonctions industrielles par l’intégration d’une agriculture urbaine verticale à l’intérieur des silos. Un tout nouvel hôtel viendra s’installer dans ce cadre unique, et l’espace qui accueillait autrefois les wagons de grains au rez-de-chaussée sera transformé en marché public.

Le public sera invité à découvrir l’histoire du site et d’autres expositions au sein de nouveaux espaces de diffusion. Une Ambassade Culturelle et Touristique des Nations Autochtones viendra compléter la pointe nord de l’îlot, transformant un espace vacant en un nouvel espace civique. Les usagers pourront également profiter du fleuve et des vues imprenables sur la ville depuis les toits et dalles-jardins du site.

Ces espaces publics et semi-publics participeront à créer une nouvelle dynamique économique tout en protégeant le patrimoine industriel de Montréal. Le développement du Silo n°5 permettra ainsi de pérenniser le bâti existant, de lui donner un sens nouveau, et de raviver économiquement et culturellement un site historique unique. Il deviendra ainsi un nouveau pôle d’attrait touristique dans le prolongement du Vieux-Port et de la rue de la Commune.

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J’allais justement publier ces images provenant du Instagram de Provencher_Roy :

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