Sherbrooke - Projets et actualités

Discussion portant sur le développement urbain de la ville de Sherbrooke.


Source de la photo: Sky on fire - Sherbrooke | Un très beau lever de Soleil ce m… | Flickr

Note aux modérateurs: Je n’ai pas trouvé de façon d’envoyer de message direct aux modérateurs alors j’espère que un fil séparé sur Sherbrooke sera accepté. J’aimerais y poster de l’actualité sur la ville et ses environs (et des photos de temps en temps :wink:) alors je pense que la ville mérite son propre fil!

PS: Je prépare un premier post avec beaucoup de photos mais je pense avoir lu qu’il y a une limite de photos par post pour les nouveaux membres. Serait-ce possible de m’enlever cette limite?

Merci! :slight_smile:

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Salut! Aucun problème pour ce sujet, c’est super :slight_smile:

J’ai retiré ta limite de nouvel utilisateur, je crois que ça devrait fonctionner. Si jamais il y a un bogue, tu peux m’envoyer un message direct en cliquant sur mon avatar!

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Bonjour à tous!

J’ai décidé de commencer un fil sur le développement de Sherbrooke. Étant que à 1h30 de Montréal (tout dépendant du trafic), je me suis dit qu’il devait y avoir des intéressés!

Je commence le fil avec une petite tournée photo que j’ai fait au centre-ville samedi dernier.

Le centre-ville, connu sous le nom du «centro» à Sherbrooke, est en train de changer très rapidement depuis la construction d’un nouveau pôle d’affaires; L’Espace Centro. Ce nouveau pôle contient des bureaux, des résidences et des commerces bientôt.

J’ai commencé ma petite tournée à Fleurimont près de des maisons qui me faisait un peu penser aux «strawberry boxes» de Montréal.


Il faut traverser la rivière pour se rendre au centro.

Et un chemin de fer.

Le pont passe au dessus de la rue Wellington. On voit bien l’Espace Centro d’ici.

Un peu plus loin sur la rue Galt on peut voir les nouvelles Habitations Suzanne-Thériault. Ce sont de logements sociaux.

Il y a un nouveau parc éponge à côté.


J’arrive maintenant sur la rue Wellington. On voit le nouveau lieu de diffusion jeunesse sur cette photo.

Un nouveau bâtiment résidentiel locatif que j’aime bien:

La tour nord de l’Espace Centro:

La nouvelle place publique encore en construction:

L’aménagement d’un escalier à l’arrière se fait encore attendre. En ce moment c’est pas trop beau. :face_with_diagonal_mouth:

Une pancarte nous présente le potentiel d’une future construction un peu plus loin sur la rue King.

Un peu de photos sur la rue Wellington nord:



Le nouveau pont des Grande-Fourches:

Le stationnement devant l’édifice CGI deviendra bientôt un édifice de bureaux.

Une vue sur la rivière Magog:

La rue Wellington:

Un peu plus loin sur la rue Dufferin, ce bâtiment abrite la La Société d’histoire de Sherbrooke. Il faudrait enfouir les fils électriques! :sweat_smile:

Un bel angle sur le nord du centro:

La gorge de la rivière Magog:

Je suis remonté sur King pour prendre une photo de l’angle le plus connu de Sherbrooke. :wink:


Et pour finir ma tournée, un dernier angle du nouveau pont des Grandes-Fourches. Le pont a l’air prêt à accueillir les voitures.

Bonus pour le monde qui connaissent Sherbrooke, de petites améliorations au réseau cyclable:

La connection de la piste sur Galt Est à la route verte est maintenant grandement améliorée.

Avant il fallait prendre un escalier:

Une vieille bretelle pour autos a été transformée en piste cyclable:

Les nouvelles pistes sur Galt Ouest:

J’ai remarqué ce panneau sur Aberdeen. Ça doit être en lien avec le déneigement des pistes cette année.

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Magnifique ville, merci pour le partage des photos.

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C’est vraiment intéressant de voir des nouvelles d’une ville que je connais moins!

J’aime la passerelle le long de la rivière. Quelle est l’utilité du tuyau en dessous?

Le travail du béton du pont des Grandes-Fourches est intéressant.

Et c’est bien de voir que les parcs éponges apparaissent ailleurs au Québec, on en aura tous besoin dans le futur.

Bref, merci pour ce super tour de Sherbrooke, n’hésite pas à mettre des mises-à-jour des projets dans le futur!

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Le tuyau transfère de l’eau du Barrage Abénakis jusqu’à la centrale.

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Sherbrooke jongle avec l’idée d’une taxe sur l’asphalte

L’asphalte pourrait bientôt devenir taxable pour les immeubles commerciaux et industriels, a-t-on appris jeudi à l’hôtel de ville. (Archives La Tribune)

À la recherche de nouveaux revenus, la Ville de Sherbrooke évalue l’application d’une taxe sur les « surfaces imperméables » des immeubles commerciaux et industriels de son territoire.

La mesure, dont les critères restent à définir, pourrait rapporter 2 M$ en 2024 si les élus accordent le feu vert. Aucune décision n’a été prise jeudi lors de la présentation du dossier en étude budgétaire à l’hôtel de ville.

En plus du coup de pouce financier qui permettrait d’équilibrer le budget, la vision inscrite dans un principe d’écofiscalité cherche également à favoriser un changement de comportement à long terme.

Les surfaces imperméables comme les espaces asphaltés, mais aussi les toitures des bâtiments, a-t-on observé, n’absorbent pas les eaux pluviales, ce qui entraîne des coûts importants en gestion et en traitement des eaux pour une Ville. C’est particulièrement vrai dans un contexte où les crues soudaines se font plus intenses et plus fréquentes en raison des changements climatiques, a noté la directrice du service des finances de la Ville, Nathalie Lapierre, durant sa présentation aux élus.

S’inspirer d’ailleurs

En guise d’inspiration, Mme Lapierre a détaillé les programmes mis en place à Mississauga, en Ontario, dès 2016, ainsi qu’à Laval, qui est allée de l’avant cette année.

La Municipalité de la rive nord de Montréal a pour sa part ciblé une zone précise de son centre-ville, où se situe par ailleurs le Carrefour Laval, doté d’un immense stationnement, et exige désormais 0,50 $ pour chaque mètre carré de surface pavée. Le taux grimpe ensuite progressivement en fonction de la superficie, de sorte que plus un espace pavé est vaste, plus il est taxé. La mesure devait rapporter 1 M$ en 2023.

La Municipalité ontarienne a pour sa part calculé une moyenne de la superficie imperméable sur le terrain d’une résidence moyenne, en incluant le toit et les surfaces au sol. Les immeubles résidentiels sont ensuite taxés en cinq catégories, selon la taille de leur toit, la médiane étant à 117 $. Les immeubles commerciaux et industriels sont taxés selon le nombre d’unités équivalentes à un toit moyen qui entre dans l’ensemble de leurs surfaces imperméables.

À Sherbrooke, où l’on attend encore des données plus à jour, il est certain que la taxe ne sera pas prête pour janvier, mais elle pourrait aller de l’avant en mai 2023, selon Mme Lapierre. Le 2 M$ estimé prend en compte cette réalité et ne représente pas le potentiel de revenus sur une année complète.

On souhaite se baser sur les données aériennes pour déterminer les superficies à taxer. Selon l’ébauche présentée, les surfaces en gravier seraient considérées comme imperméables et donc taxables.

[…]

Piscines dans la mire

En plus de la taxe sur l’asphalte, diverses mesures sont également sur la table au chapitre des revenus, comme l’imposition d’une autre taxe, sur les piscines cette fois.

Plusieurs changements liés au stationnement sont aussi envisagés, comme l’augmentation des amendes de 10 $, des tarifs des horodateurs pour atteindre 2$/h, ou bien l’annulation de la gratuité durant le temps des fêtes. Majorer à nouveau la taxation des immeubles non résidentiels est aussi évoqué.

Les élus ne se sont pas prononcés jeudi sur ces mesures. L’étude budgétaire se poursuit vendredi à l’hôtel de ville.


Sherbrooke veut une pensée plus stratégique en urbanisme

Le service de la planification et de la gestion du territoire de la Ville de Sherbrooke est à l’aube d’une refonte majeure. (Archives La Tribune)

Le service de planification et de la gestion du territoire (SPGT) de la Ville de Sherbrooke amorce une refonte majeure qui viendra passablement gonfler les rangs de l’administration municipale au cours des prochaines années. L’objectif : réussir à concevoir un nouveau plan d’urbanisme en deux ans.


Un tout nouveau service du « développement stratégique du territoire » sera mis sur pied en 2024 pour prendre en charge ce mandat.

Au total, 20 nouveaux postes, 9 transferts à l’interne et 5 transformations de postes découleront de cette restructuration, un remaniement évalué à 4,5 M$ sur quatre ans, ont présenté mercredi à l’hôtel de ville la directrice générale adjointe Véronique Angers et le directeur du SPGT, Yves Tremblay. En argent neuf, c’est toutefois 1,4 M$ qu’il est nécessaire d’inscrire au programme quinquennal d’immobilisations, étudié par le conseil récemment et qui doit être confirmé avant la fin de l’année.

La transformation proposée a déjà été adoptée à l’unanimité à la séance du conseil, mardi soir.

En détachant en quelque sorte cette « équipe dédiée » des activités courantes du service, on espère augmenter la possibilité d’arriver avec une version du plan d’urbanisme d’ici deux ans, ce qui est déjà « ambitieux », a qualifié Mme Angers. Deux autres années sont ensuite prévues pour l’implanter et adapter la réglementation en conséquence, a aussi détaillé M. Tremblay.
Le directeur annonce du même coup qu’il laissera son poste pour devenir « conseiller stratégique » au plan d’urbanisme et amorcer une transition pour une relève au sein de son service.

Mieux planifier pour mieux livrer

Le constat de la directrice générale adjointe sur le fonctionnement actuel du service est clair : « il y a trop d’opérationnel, à peu près pas de stratégie, et très peu de planification », a-t-elle résumé.

La tendance naturelle des équipes est de tenter de répondre au mieux possible à la demande en se concentrant sur les activités courantes. Pendant ce temps, les délais à la Ville ne cessent pourtant d’être critiqués.

« Quand la planification n’est pas présente, c’est très facile d’y aller pour donner un bon service, mais la résultante n’est pas celle espérée », justement en raison de ce manquement, a observé Mme Angers.

Un bureau de projet consacré au réseau structurant de transport en commun est également créé séparément afin de mener cet autre grand chantier déjà amorcé à la Société de transport de Sherbrooke. Son mandat sera pour l’instant de déposer un dossier d’opportunité et des premiers scénarios visant à répondre aux besoins de déplacements à Sherbrooke pour les 30 prochaines années. En allant chercher des sommes de Québec, le réseau structurant pourrait ultimement mener à quelque chose comme un système de bus rapide dans l’axe de la rue King et du boulevard Bourque, selon ce qui est évoqué de manière préliminaire.

La section de la mobilité durable et intégrée sera aussi rapatriée depuis le bureau de l’environnement pour se greffer au service du développement stratégique du territoire. La logique de ce mouvement est d’arrimer ces deux domaines, « pour ne pas construire des quartiers puis regarder la mobilité ensuite », a soumis Mme Angers.

Grand retour du CCU

Autre réforme à l’urbanisme menée en parallèle, dans les instances politiques cette fois, on apprenait mardi soir que Sherbrooke retrouvera un comité consultatif d’urbanisme (CCU) central, un an et demi après le lancement des commissions politiques à l’hôtel de ville. Celle de l’aménagement du territoire avait pourtant repris son rôle à ce moment.

Dans une logique semblable à celle présentée plus tôt, le mandat de ce CCU central sera de reprendre en charge les dossiers courants pendant que la commission conservera les mandats plus larges de réflexion et d’orientation. « La commission aura énormément de pain sur la planche juste avec le plan d’urbanisme », a anticipé sa présidente Geneviève La Roche.

Elle a toujours insisté sur l’importance que les dossiers puissent continuer à cheminer malgré l’avancement de ce vaste chantier. Il s’agissait aussi d’une demande claire de plusieurs acteurs du milieu, dont les promoteurs, a-t-elle rappelé. Quatre citoyens et quatre élus siégeront au CCU central.

Les CCU d’arrondissement conserveront les responsabilités qui leur ont été transférés plus tôt durant le mandat et le caractère public des délibérations du CCU central sera conservé pour les dossiers qui le permettent, a assuré Mme La Roche.

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Projet Humano District, ( Projet - Humano District ). C’est un projet de réaménagement / redéveloppement d’un ancien site religieux au pied du Mont Bellevue.
Photos vues sur la page instagram de passion sherbrooke.
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Il y a un article sur ce projet dans La Presse

Planète bleue, idées vertes | Un couvent reconverti se chauffera à la chaleur recyclée


PHOTO FOURNIE PAR EXAION
L’ancien couvent des Petites Sœurs de la Sainte-Famille de Sherbrooke

Un véritable saut dans le futur est en train de se réaliser dans l’ancien couvent des Petites Sœurs de la Sainte-Famille de la ville de Sherbrooke, adossé au mont Bellevue. Au cœur des soubassements de l’ancien gymnase des religieuses, une gigantesque matrice à recycler la chaleur est sur le point d’être activée et permettra de chauffer entièrement un nouveau projet immobilier, abritant notamment des logements réservés à des mères seules. D’où vient cette chaleur ? D’un puissant ordinateur quantique.

Publié à 0h57 Mis à jour à 5h00
Sara Champagne
LA PRESSE

Il faut emprunter un dédale de couloirs, passer par l’ancienne grande chapelle, descendre des escaliers, puis emprunter un vieil ascenseur pour découvrir les installations dans l’ancien gymnase. En apparence, la salle ressemble à un local de serveurs informatiques d’une grande entreprise technologique. Mais en réalité, il s’agit du système nerveux central d’une boucle énergétique fonctionnant à partir des rejets de chaleur d’un centre de calcul hybride quantique. Un ordinateur dont le fonctionnement dégage énormément de chaleur, laquelle sera donc recyclée.


PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE
Matthieu Cardinal, promoteur du projet immobilier Humano District, dans le quartier en pleine transformation de l’ancien couvent des Petites Sœurs de la Sainte-Famille, à Sherbrooke

Un jour – dans un avenir peut-être pas si lointain – on peut penser qu’il sera possible de chauffer toute une ville à partir de la chaleur recyclée, selon le promoteur du projet immobilier Humano District, Matthieu Cardinal, de Services immobiliers First. L’instigateur du projet s’est allié à plusieurs partenaires afin de recycler de la chaleur, notamment l’Université de Sherbrooke et des firmes spécialisées en physique quantique.

Comme récupérer la chaleur d’un four

« Ça semble surréaliste, mais c’est le début d’une grande histoire. C’est un peu comme si quelqu’un se lançait avec l’idée de récupérer la chaleur émanant de la cuisson d’un plat au four pour la redistribuer dans d’autres bâtiments », vulgarise le vice-recteur à la valorisation et aux partenariats de l’Université de Sherbrooke, Vincent Aimez, impliqué directement dans le projet avec son équipe d’experts universitaires.

Christophe Rodrigues est chef de conception technologique chez Exaion Groupe EDF, dont l’ambition est de produire de l’énergie neutre en gaz à effet de serre (CO2). Le tout, en recyclant de la chaleur. Il chapeaute le projet de Humano District en collaboration avec plusieurs experts, dont ceux de l’OBNL PINQ⁠2 (Plateforme d’innovation numérique et quantique du Québec). L’organisme est mandaté par le gouvernement du Québec pour accélérer la transformation numérique des entreprises. C’est PINQ⁠2 qui opère l’ordinateur quantique au cœur du projet immobilier dans l’ancien couvent.


PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE
Christophe Rodrigues, chef de conception technologique chez Exaion Groupe EDF, dans le gymnase de l’ancien couvent qui abrite le système de recyclage de chaleur

En dévoilant à La Presse le système de recyclage de chaleur qui sera bientôt mis en marche, M. Rodrigues explique qu’il s’agit d’un centre refroidi en circuit fermé à l’eau. Concrètement, la chaleur récupérée chauffera l’ancien couvent, les logements et les locaux d’organismes à mission sociale. Chaque unité sera dotée de sa propre thermopompe.

« On s’attaque au gaspillage de la chaleur », résume M. Rodrigues.

Financement

M. Rodrigues explique que l’enjeu principal pour élargir ce système à d’autres projets immobiliers, voire à des quartiers au complet, c’est le financement. « Ça coûte extrêmement cher », dit-il. En ce moment, une vingtaine de projets sont en cours au Québec, notamment dans des hôpitaux et des serres agricoles.

Il y a un investissement de départ important, mais c’est rentable sur le long terme.

— Christophe Rodrigues, chef de conception technologique chez Exaion Groupe EDF

Le vice-recteur Vincent Aimez ajoute que l’Université de Sherbrooke récupère déjà la chaleur provenant des ordinateurs et des cheminées pour chauffer son large campus.

« On a un système de tuyaux reliant les différents bâtiments universitaires. C’est bien, mais on a décidé de se demander comment on peut aller plus loin. Au Québec, nous sommes reconnus pour notre électricité à bas prix, notre électricité propre. Il est plus coûteux de la recycler que de la laisser s’évacuer dans le ciel. Nous sommes en train d’élaborer des solutions [à ces problèmes], grâce à ce projet immobilier. »

Géothermie volcanique pour chauffer Reykjavik

Ailleurs dans le monde, plusieurs projets sont en cours, notamment au Danemark et en Allemagne, ajoute-t-il. « En Islande, par exemple, on utilise déjà la géothermie volcanique pour chauffer la capitale, Reykjavik, au grand complet. »

Le promoteur Matthieu Cardinal ajoute que le partenariat avec l’Université est essentiel à ce projet. « La puissance électrique du centre de calcul appartient à l’Université de Sherbrooke, précise-t-il. Elle est tellement élevée en termes quantiques qu’elle a le potentiel de propulser cette technologie dans toutes les industries du Québec. » Gros atout : le centre de calcul est tellement puissant qu’il pourrait gérer le recyclage de chaleur de toutes les industries du Québec.

EN SAVOIR PLUS

L’avenir du chauffage
Le gouvernement du Québec a annoncé au printemps 2023 un financement de 162 millions pour valoriser les rejets thermiques de grandes installations industrielles. Les rejets industriels et autres au Québec auraient à eux seuls la capacité de chauffer l’ensemble de la province.

SOURCE : TRANSITIONÉNERGÉTIQUE. GOUV. QC. CA

Humano District en bref
Le projet est situé sur le site de la communauté des Petites Sœurs de la Sainte-Famille, à Sherbrooke, en bordure du campus de l’Université et de la future réserve naturelle universitaire du Mont-Bellevue. Superficie du terrain : 25 acres, dont 10 acres cédés à la Ville pour usage public et 15 réservés au développement du nouveau quartier. Bâtiments à construire : 600 nouvelles unités d’habitation multifamiliales, plus 150 unités dans l’ancien couvent et quelques immeubles commerciaux pour des commerces de proximité. Investissement : 210 millions de dollars pour la partie immobilière et 20 millions pour la boucle énergétique.

SOURCE : SERVICES IMMOBILIERS FIRST

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La démolition du stationnement Webster a commencé il y a quelques jours. J’ai hâte de voir le projet de remplacement.


Source des photos: Début des travaux de démolition du stationnement Webster
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Vers deux immeubles de six étages en bordure de la rue King Est

Le terrain envisagé pour la construction de deux immeubles de six étages, avec la rue King Est en contrebas. (Jean Roy/La Tribune)

Il ne semble plus y avoir d’obstacles à la réalisation d’un projet résidentiel d’envergure le long de la rue King Est à Sherbrooke, à la hauteur de la rue Brochu, près de l’école Desranleau. L’ensemble qui comprendrait notamment deux immeubles de six étages comportant chacun 72 unités a reçu en novembre le feu vert du conseil pour enclencher le changement de zonage nécessaire.

Il avait pourtant été bloqué en janvier 2022 par ce même conseil, alors fraîchement élu. La conseillère du secteur, Laure Letarte-Lavoie, rapportait à ce moment de nombreuses préoccupations et une absence d’information sur le projet dans le voisinage immédiat. Avec l’appui de ses collègues de Sherbrooke Citoyen, le projet avait alors été retiré au terme d’un vote serré où une majorité d’élus indépendants auraient plutôt souhaité laisser le processus cheminer.

Près de deux ans plus tard, le passage de la résolution au conseil n’a toutefois pas suscité de vagues et l’adoption a été unanime à la séance du 7 novembre. Mme Letarte-Lavoie a rappelé que le promoteur avait depuis fait une rencontre citoyenne, ce qu’il manquait essentiellement dans la première mouture.

Ce travail de communication a été réalisé l’an dernier et a permis de rassurer la plupart des inquiétudes citoyennes, a-t-elle rapporté. Une conclusion confirmée à La Tribune par le promoteur Robin Fortier. « Il y a toujours des gens qui restent contre, mais en général, dans l’assemblée, les gens avaient bien compris les enjeux », a-t-il commenté.

Comme le zonage permet actuellement la construction de bâtiments de quatre logements maximum, la réalisation d’un quartier de ce type amènerait plus de nouvelles rues et de circulation vers le quartier adjacent. Les deux immeubles de six étages permettraient au contraire de relier directement à la rue King et de couvrir moins d’espace sur le terrain boisé. « On conserve 45 % du couvert végétal et 100 % des milieux humides sur le site » avec le projet actuellement sur la table, a assuré M. Fortier.

Vue aérienne du terrain en question avec la rue King Est en arrière-plan. (Jean Roy/La Tribune)

Le terrain en question est encadré par les rues King Est, du Verger, du Conseil et Laprise, dans le district de l’Hôtel-Dieu. En plus des immeubles de six étages, quatre habitations multifamiliales de quatre logements sont également dans les plans, pour un total de 160 unités. Le projet n’a pas changé en profondeur depuis la version rejetée.

Alors valait-il la peine de retarder ce projet de plusieurs mois pour aboutir essentiellement au même résultat? « Au point où je suis rendu aujourd’hui, on pourrait se dire “ça aurait été le fun que ça passe [en 2022] et qu’on ne perde pas ce temps-là”. Mais dans le contexte où j’arrivais comme nouvelle élue, c’était correct […] de s’assurer que ça soit bien fait. Une fois que tu dis oui, tu ne peux plus reculer », a commenté Mme Letarte-Lavoie.

Le promoteur ne s’est pour sa part pas montré irrité du cheminement du dossier, prenant même une partie du blâme pour ne pas avoir informé la population plus en amont. S’il reste encore plusieurs étapes à franchir et qu’il ne peut avancer de date pour démarrer les travaux, Robin Fortier dit tout de même constater que son projet est maintenant « sur la bonne voie ».

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Dans une brochure d’UTILE que j’ai ramassée aux portes ouvertes du projet Le Cardinal

Le projet à Sherbrooke

On voit que c’est la rue du Pacifique avec le numéro de cadastre 1 031 062 (numéro de cadastre de la rue)

Sur leur site Web, ça mentionne qu’ils sont en recherche de terrain.

Il y a un seul lot qui a cette forme (6 402 309) et le lot voisin étant bien 5 447 183

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Intéressant! Ça donne une idée de la forme que prendra ce projet. Il y a un autre projet résidentiel en plannification dans le lot à gauche.

C’est sur ces deux lots que la deuxième phase du Pacifique était supposée se construire. Plusieurs différentes versions du projet ont été présentées aux fil des ans.
Notamment ce monstre:

Le promoteur a abandonné après des années d’effort et a vendu les terrains. Ça va faire du bien d’enfin voir un projet se concrétiser.

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La ville a prise des photos en drone de la démolition du stationnement étagé. On voit vraiment bien le potentiel du site. J’ai hate de voir ce qu’il sera proposé pour le remplacer.


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Un investisseur immobilier de Sherbrooke aurrait un projet sur ce lot vacant. Un quadrilatère formé par les rues Galt, Courcelette, des Forges et Maurice-Houle. Il dit s’inspirer d’un développement au Darnmark. À suivre, ça semble intéressant.
yoyoyo
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L’imagerie 3D de Sherbrooke sur Google Maps a été mise à jour.

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Construction d’un nouveau batiment résidentiel sur la King Est


(c’était plus beau en vrai… :sweat_smile:)

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Un projet de 400 logements sur le chemin Duplessis

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Un projet de 400 logements de deux bâtiments en trois volumes pourrait voir le jour le long du chemin Duplessis, dans l’arrondissement de Fleurimont, derrière le Super C. Le promoteur, Pierre Chapdelaine, souhaite obtenir un amendement au zonage pour permettre qu’au moins un des édifices atteigne dix étages. Une résidence pour aînés de 75 unités est d’ailleurs en construction sur le terrain voisin du projet.

Les documents municipaux précisent que la zone visée a fait l’objet d’un premier amendement réglementaire en 2021 pour y autoriser la construction de bâtiments de plus de 18 logements. Le nombre maximum d’unités avait été fixé à 248 et le nombre d’étages à huit.

Les logements seraient destinés aux personnes de 50 ans et plus. Des aménagements devront être prévus pour sécuriser la traversée du chemin Duplessis. On prévoit l’aménagement de 508 cases de stationnement, dont 491 en intérieur.

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C’est un autre projet dont ta source avait parlé de, n’est-ce pas?

Je n’avais pas publié l’article ici mais le terrain du projet de 10 étages avec une épicerie, que ta source avait mentionné, appartient à Sobeys. Ça me semble réaliste alors.

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Actuellement, il y a vraiment beaucoup de projet de multilogements dans le secteur Fleurimont. Plusieurs centaines dans le secteur King Est / Duplessis. Et plusieurs milliers dans le secteur 12e avenue en allant vers le CHUS. Je vais essayer de recenser les différents projet dans se secteur plus tard.

Projet en planification, sans compter les constructions récentes.


(Demande de changement de zonage pour un projet de 2 X 72 logements et 4 X 4 logements)
sherbrooke changement de zonage 2
(changement de zonage pour un projet de 85 logements et un 60 ou 70 logements)
sherbrooke changement de zonage 1

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