Service de vélos en libre-service BIXI - Actualités

Des usagers de BIXI facturés malgré le retour du vélo en station

Un total de 40 vélos seront disponibles sur le territoire. Photo: Archives Métro, Josie Desmarais

Clément Bolano

24 juin 2023 à 14h23 3 minutes de lecture

Des utilisateurs du système de vélos en libre-service BIXI à Montréal se plaignent de facturations inattendues malgré le retour de leurs vélos en station. Selon eux, les frais excessifs sont injustes et souvent basés sur des malentendus ou des erreurs. BIXI assure de son côté prévoir des remboursements en cas de dysfonctionnement du système.

Bruno Cavalcante Soares raconte qu’il a été facturé plus de 60 dollars sans explication. Après un appel à BIXI, on lui aurait indiqué que son vélo n’avait pas été correctement verrouillé à la station. «Ils ont trouvé le vélo après 16 heures dans le même endroit», raconte-t-il. Ce dernier a ainsi été facturé 60$ par l’entreprise.

Alex relate une situation similaire, où le voyant est passé au vert et le vélo semblait verrouillé, mais il aurait continué à être facturé. Vanessa, une autre utilisatrice, s’est vu facturer 57 $ pour une utilisation présumée de 18 heures, bien qu’elle affirme avoir utilisé et restitué le vélo en moins d’une heure. «Qui utilise un bixi pendant 18 heures? Je leur ai dit qu’il s’agissait clairement d’une fraude», raconte-t-elle.

Un utilisateur anonyme a partagé une expérience particulièrement stressante où il a été facturé 50 $ de plus pour un voyage de 15 minutes. Malgré plusieurs appels au service client de BIXI, on lui a dit qu’il devait attendre que le vélo soit enregistré comme restitué avant de pouvoir demander un remboursement.

L’application comme solution

Dans un courriel envoyé à Métro, BIXI assure que «la majorité des utilisateurs sont satisfaits de leurs services, avec un taux de satisfaction de 90% année après année». En réponse à ces plaintes d’usagers, l’entreprise encourage les utilisateurs à utiliser leur application mobile. Celle-ci offre un chronomètre indiquant la durée de la location et envoie des notifications pour confirmer le retour du vélo.

«Il peut arriver que certains points d’ancrage soient endommagés, reconnaît le service*.* Les techniciens de BIXI sur la route s’assurent qu’ils soient rapidement réparés et fonctionnels. Si la station ou le point d’ancrage utilisés par ces clients démontrent un bris, sachez que les clients sont toujours remboursés par notre service à la clientèle. Pour ce faire, il suffit de nous contacter dès une absence de voyant vert.»

BIXI insiste sur la responsabilité de l’utilisateur de s’assurer que le vélo est correctement verrouillé, indiqué par un voyant vert sur le point d’ancrage. Ils suggèrent que si un utilisateur ne voit pas ce voyant, il doit contacter immédiatement le service à la clientèle.

«Le montant facturé est d’un maximum de 50 $ + taxes pour les vélos qui n’ont pas été verrouillés dans un point d’ancrage», précise-t-on. En cas de dysfonctionnement, des remboursements sont prévus pourvu que les utilisateurs contactent BIXI dès qu’une anomalie est observée.

Vélos en libre-service Le service de BIXI victime de sa popularité

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

BIXI enregistre déjà cette saison des hausses d’achalandage de 40 % sur son réseau de vélos en libre-service.

BIXI n’a jamais été aussi populaire à Montréal. L’été est à peine commencé et l’organisme enregistre des hausses d’achalandage de 40 % par rapport à l’an dernier, en plus de deux journées record de 67 000 déplacements. Mais il y a un bémol : l’engouement est tel que le service est, dans certains secteurs, victime de sa popularité.

Publié à 0h46 Mis à jour à 5h00

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Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-Vézina La Presse

« C’est sûr que cette année, on va massacrer tous nos records », lance le directeur général de BIXI Montréal, Christian Vermette, en entrevue avec La Presse. Il qualifie ce début de saison de « complètement fou ». « L’an passé, on avait eu une hausse de 55 % suivant la pandémie. On s’attendait à un certain retour à la normale cette année, avec une augmentation plus standard autour de 10 %. Mais non, on est déjà à 40 %. Ça augmente sans cesse », poursuit M. Vermette.

Le nombre de déplacements quotidiens n’y est pas étranger. L’an dernier, le sommet moyen était d’un peu plus de 50 000 déplacements. En comparaison, la semaine dernière, deux journées de plus de 67 000 déplacements ont été enregistrées.

Même le vendredi férié, où normalement c’est tranquille, on a touché les 63 000 trajets. Il se passe vraiment quelque chose.

Christian Vermette, directeur général de BIXI Montréal

Ces hausses surviennent au moment où BIXI effectue une mise à jour importante de ses infrastructures, la plus importante des 15 dernières années. Jusqu’à 3000 points d’ancrage doivent être retapés dans les trois prochaines années, pendant que 2000 autres seront mis en service graduellement.

Tout cela s’ajoute aux 1000 vélos en libre-service (VLS) que la Ville rajoute en moyenne chaque année, rappelle M. Vermette. « On en a 414 qui sont arrivés dans les derniers jours qu’on est en train de mettre sur la route. C’est énorme comme opération quotidienne », détaille-t-il.

Usagers face à des stations vides

Avec l’engouement, viennent toutefois des défis liés à la qualité du service. La hausse constante de l’achalandage ne s’accompagne pas d’efforts suffisants pour améliorer l’infrastructure du service, déplorent de plus en plus d’usagers sur les réseaux sociaux.

« Je trouve ça plus difficile cet été. Il y a moins de bornes près de chez moi, dans l’est du Plateau, alors que c’est densément peuplé. Clairement, le nombre de points d’ancrage n’est pas assez élevé pour le nombre de personnes », illustre Josiane Cossette, qui utilise les services de BIXI depuis déjà plusieurs années. Selon elle, dès que l’heure de pointe du matin est passée, « c’est pratiquement vide toute la journée ».

Le risque que les deux ou trois vélos qui restent soient partis quand on doit marcher plus de 400 mètres pour se rendre à une station, c’est très élevé. Ça devient excessivement difficile de planifier les déplacements, d’être à l’heure.

Josiane Cossette, résidante du Plateau-Est

Un système de réservation à court terme pourrait faire la différence, renchérit la résidante, qui appelle BIXI Montréal à remplir ses stations à moins grand volume pour desservir plus de secteurs. « Plus de roulement, ça faciliterait grandement la situation. Là, les bornes se vident littéralement sous nos yeux », soutient-elle.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Selon BIXI, son réseau compte plus de 10 000 vélos en libre-service, dont 2600 vélos électriques.

Sur la page Facebook de BIXI, une publication de Mme Cossette a rapidement été partagée par plusieurs autres. « Idem dans Villeray. J’adore le concept des BIXI, mais ces temps-ci, je fais parfois jusqu’à 3 stations avant de trouver un BIXI disponible. Et j’arrive en retard à mes rendez-vous », a renchéri Julie Lemire. « C’est une des raisons pourquoi je boude l’abonnement mensuel », a aussi soulevé Mathieu Duchesne.

« On essaie de suivre »

Christian Vermette, lui, jure que son équipe fait tout en son pouvoir pour améliorer la situation. Il reconnaît que dans « certains secteurs », surtout le Plateau-Mont-Royal et Rosemont, « certaines stations sont vides le matin ».

Il faut comprendre qu’on a un écart de 3000 vélos chaque jour entre les départs et les arrivées dans ces secteurs. Ça fait énormément de vélos à remonter chaque jour.

Christian Vermette, directeur général de BIXI Montréal

Afin d’éviter la congestion dans les stations, son groupe vient d’embaucher plus de personnel pour créer des « stations-dépôt ». « Ça nous permet d’avoir des gens sur place, aux points chauds, qui peuvent au moins mettre les vélos sur le côté quand les stations ne sont pas assez grandes », illustre M. Vermette.

Pour le reste, tout est une question d’investissements, selon le DG. « Si on augmente l’achalandage de 40 %, il faudrait théoriquement que les équipements suivent le même rythme. Mais ce n’est pas toujours aussi évident. La Ville a plusieurs autres enjeux à gérer. Nous, on s’ajuste comme on le peut, on essaie de suivre. »

« Sur 900 stations, c’est sûr qu’il va y en avoir des vides et d’autres pleines par moments. Les gens aimeraient avoir toujours un vélo à proximité, mais c’est un peu impossible présentement avec 67 000 déplacements. […] On se dit que bientôt, on va revenir vers des croissances plus normales de 10 %. Et d’ici là, on continue d’augmenter l’offre », conclut Christian Vermette.

Bientôt à Terrebonne

Une annonce aura par ailleurs lieu ce mercredi à Terrebonne, en présence du maire Mathieu Traversy et du directeur général d’exo, Sylvain Yelle, pour confirmer l’arrivée de trois premières stations BIXI à Terrebonne, dans la couronne nord. C’est exo qui sera responsable du projet, à court terme. Quelques dizaines de vélos seront mis en service dans un premier temps, dont la moitié devraient être entièrement électriques.

Source : Ville de Terrebonne

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Bixi à Terrebonne (page FB de Bixi)

BIXI arrive dans la Ville de Terrebonne! :tada:
Nous sommes très fiers d’annoncer, en collaboration avec Exo - Réseau de transport métropolitain, que les BIXI seront désormais accessibles aux citoyens de Terrebonne, juste à temps pour les célébrations du 350e anniversaire de la ville!
3 stations seront installées au terminus d’autobus d’exo, au théâtre du Vieux-Terrebonne et au parc Saint-Sacrement pour permettre aux résidents et aux visiteurs de se déplacer facilement entre les attraits touristiques, les zones commerciales, les lieux de loisirs et les transports en commun.
Découvrez Terrebonne autrement dès le 7 juillet! :bike:

BIXI arrives in Terrebonne! :tada:
We are very proud to announce, in collaboration with exo, that BIXIs will now be available to Terrebonne citizens, just in time for the city’s 350th anniversary celebrations!
3 stations will be installed at the exo bus terminus, at the Théâtre du Vieux-Terrebonne and Parc Saint-Sacrement to enable residents and visitors to move easily between tourist attractions, shopping areas and public transport.
Discover Terrebonne in new ways starting July 7! :bike:

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BIXI bat tous ses records

Plus de 1,8 M de déplacements en BIXI ont été enregistré en juillet. Photo: Archives Métro

Nicolas Monet

4 août 2023 à 15h40 1 minute de lecture

Le vélo avait manifestement la cote le mois dernier à Montréal. Après le REV Saint-Denis, au tour de BIXI de battre son record d’utilisation, avec 1 831 000 déplacements en juillet, a appris Métro.

En moyenne, plus de 59 000 Montréalais ont utilisé chaque jour le système de vélos en libre-service. Un sommet historique de 70 544 déplacements en une journée a été établi le 14 juillet, souligne la porte-parole de BIXI, Bérengère Thériault.

Le précédent record mensuel avait été établi tout juste avant, en juin 2023, avec 1 683 000 trajets.

L’utilisation de BIXI est en explosion, le nombre de déplacements ayant augmenté de 19,3% en juillet 2023 par rapport à juillet 2022.

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C’est quand même fou car on a vraiment eu un mois de juillet de m**** niveau météo!


À LONGUEUIL, À BROSSARD, PARTOUT!!
Encore plus d’investissement provinciaux et fédéraux! Partout sur le territoire de l’ARTM ça devrait être desservi en BIXI.

La demande est là, c’est impossible à nier. Et les villes devraient s’empresser d’améliorer leur réseau cyclable.

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À ce sujet :slight_smile:

Nouveau record du meilleur mois à vie sur le REV Saint-denis a Montréal (209,826 vs. 201,663 en juillet 2022).

Ce qui semble être une petite augmentation de 3.8% est en fait une nette croissance vue la différence de journées pluvieuses (15 vs. 6) et pluviométrie (211 mm vs. 73.6 mm) (>+250%).

D’ailleurs au 31 juillet 2022, on avait atteint 700,722 passages comparés à 799,387 au 31 juillet 2023).

Mesures faites à l’aéroport P.E.T.

Source infoclimat et eco-compteurs.

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Fascinant!

Montréal envisage de bonifier sa flotte de BIXI

La mairesse de la Ville de Montréal, Valérie Plante. Photo: Quentin Dufranne / Métro Média

Quentin Dufranne

8 août 2023 à 14h48 - Mis à jour 8 août 2023 à 14h49 2 minutes de lecture

Alors que BIXI bat des records avec 1 831 000 déplacements en juillet, Valérie Plante se dit ouverte à augmenter le nombre de vélos sur son territoire. Au total, plus de 59 000 Montréalais ont utilisé chaque jour le système de vélos en libre-service.

Pour le moment, le réseau comprend plus de 10 000 vélos, dont 2 600 BIXI électriques qui se retrouvent dans 865 stations sur le territoire montréalais.

«Est-ce qu’on souhaite bonifier l’offre de BIXI? Évidemment que c’est sur la table, l’idée est d’encourager les gens de temps en temps ou en tout temps d’adopter pour de la mobilité douce et donc délaisser la voiture», a expliqué la mairesse Plante en conférence de presse, mardi.

On est tellement fier du succès de BIXI. Autant beau temps que mauvais temps les gens l’utilisent

Valérie Plante, mairesse de Plante

En juillet, le nombre de déplacements a augmenté de 19,3% par rapport à la même période l’an dernier. Le service de BIXI reste une bonne option pour les Montréalais qui désirent laisser leur voiture à la maison, selon Valérie Plante.

«BIXI c’est une excellente alternative, c’est entièrement montréalais, on en est fier et on regarde toutes les options», a ajouté la mairesse.

En plus de battre des records, BIXI prévoit déployer dès cette année ses services même pendant la période hivernale.

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:fire: :fire: :fire:

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BIXI fait retirer une publicité sur les sables bitumineux


PHOTO FOURNIE PAR CAROLINE BROUILLETTE
Des affiches de l’Alliance Nouvelles voies, un lobby des principaux acteurs de l’industrie pétrolière canadienne qui avait acheté de la visibilité sur les bornes de location dans la métropole.

L’entreprise de vélos en libre-service BIXI a indiqué mardi avoir demandé le retrait de toutes ses installations d’une publicité liée à l’industrie des sables bitumineux.

Publié le 15 août
Philippe Teisceira-Lessard
LA PRESSE

Il s’agit d’affiches de l’Alliance Nouvelles voies, un lobby des principaux acteurs de l’industrie pétrolière canadienne qui avait acheté de la visibilité sur les bornes de location de la métropole.

Depuis quelques jours, des internautes dénonçaient la présence de ces publicités sur les installations d’une entreprise liée au développement durable.

« BIXI est un organisme qui prône la pratique du transport actif respectueux de l’environnement », a indiqué l’organisation dans un courriel non signé. « BIXI a demandé le retrait de cette publicité à Outfront, qui procède au retrait. Outfront a le mandat exclusif de gérer les espaces publicitaires du réseau BIXI. »

Pierre-Luc Marier, un porte-parole de BIXI, a ajouté en après-midi que la publicité avait causé un « malaise profond » au sein de l’organisation. « C’est un message qui va à l’encontre de qui on est profondément », a-t-il dit. « Dans ce cas-là, ça va vraiment au cœur de notre organisation, de notre mission. […] Ça vient nous chercher. »

Caroline Brouillette, directrice générale du Réseau action climat, est parmi les internautes qui se sont opposés à la présence de ces publicités.

« On tente d’ajouter une couche de vernis vert sur une industrie qui cherche à maintenir le statu quo quant au développement de l’exploitation du pétrole, a-t-elle dénoncé. L’industrie fossile depuis des années tente de désinformer les citoyens. »

Alliance Nouvelles voies est aussi présente dans les espaces publicitaires de la Société de transport de Montréal (STM). La STM n’a pas répondu aux questions de La Presse sur le sujet.

« On appelle la STM à faire la même chose », a dit Mme Brouillette.

Les publicités portent le slogan : « C’est clair, on avance vers des activités d’exploitation carboneutres ».

L’Alliance Nouvelles voies se présente comme le rassemblement des plus grands producteurs de sables bitumineux au Canada. « Nous joignons nos forces pour nous attaquer aux changements climatiques », indique le site web du regroupement. « Nos six sociétés produisent ensemble environ 95 % du pétrole issu des sables bitumineux au Canada. »

Alliance Nouvelles voies n’a pas répondu au courriel de La Presse.


BIXI fait retirer des publicités de l’industrie des sables bitumineux

Alexandre Shields
Pôle environnement
15 août 2023

Bixi a exigé et obtenu le retrait de publicités faisant la promotion de l’industrie des sables bitumineux sur ses stations de vélos en libre-service. Les pétrolières y vantaient leurs efforts climatiques en vue d’atteindre la carboneutralité au cours des prochaines années.

« C’est clair, on avance à grands pas », pouvait-on lire sur les publicités de l’Alliance nouvelles voies, un regroupement d’entreprises qui représentent 95 % de la production pétrolière des sables bitumineux, soit près de trois millions de barils par jour.

La publicité, qui était visible sur les panneaux publicitaires de stations de vélos en libre-service Bixi, affirmait aussi que « le captage du carbone est une étape importante vers des activités d’exploitation carboneutres ».

Ces panneaux ont suscité de vives critiques, notamment de la part de la directrice générale du Réseau action climat Canada, Caroline Brouillette. « Je rêve : la campagne d’écoblanchiment des grandes compagnies des sables bitumineux canadiennes sur des stations de Bixi Montréal, pendant que la ville est assiégée d’impacts climatiques », a-t-elle déploré sur la plateforme X, anciennement Twitter.

Mardi, ces publicités ont toutefois disparu des stations de Bixi à Montréal. « Les valeurs de Bixi sont liées au développement durable. Nous avons effectivement demandé à Outfront, qui a le mandat exclusif de gestion de nos espaces publicitaires, de retirer ces publicités, ce qu’ils ont décidé de faire. Nous sommes satisfaits de leur réponse », a indiqué le porte-parole Pierre-Luc Marier dans une réponse écrite.

Enquête

L’Alliance nouvelles voies est un regroupement très actif dans la promotion de l’industrie des sables bitumineux. Le gouvernement Trudeau l’avait d’ailleurs invitée à tenir un événement au pavillon du Canada lors de la plus récente conférence climatique de l’ONU, la COP27.

L’objectif était de permettre à l’industrie de présenter le projet de capture et de stockage de carbone censé lui permettre d’atteindre la carboneutralité. Le gouvernement fédéral a accordé des centaines de millions de dollars de fonds publics pour que soit évalué le potentiel de « viabilité commerciale » de cette technologie au Canada. La mise au point de cette technologie, qui en est encore à un stade expérimental, est une priorité pour le secteur des énergies fossiles, qui y voit une façon de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de la production pétrolière.

Le Bureau de la concurrence a pour sa part annoncé en mai la tenue d’une enquête afin de déterminer si le lobby de l’industrie des sables bitumineux use de pratiques commerciales trompeuses en affirmant que l’exploitation pétrolière est sur la voie de la « carboneutralité ».

La procédure découle d’une plainte déposée par Greenpeace Canada, une démarche appuyée par l’ancienne ministre fédérale de l’Environnement Catherine McKenna. Dans sa plainte, Greenpeace dénonce le discours de l’industrie et affirme qu’il constitue « une tactique d’écoblanchiment ».

C’est une tactique d’écoblanchiment.

— Greenpeace Canada

Les écologistes soulignent notamment que le plan de carboneutralité de l’industrie ne tient pas compte des émissions de gaz à effet de serre imputables à l’utilisation du pétrole, qui est principalement exporté et brûlé ailleurs dans le monde. Une estimation du ministère fédéral de l’Environnement a déjà indiqué qu’entre 2016 et 2020, les seules émissions liées au pétrole exporté ont atteint 3,22 milliards de tonnes de GES, soit une moyenne annuelle de près de 644 millions de tonnes.

« Défi climatique »

L’Alliance nouvelles voies s’est toutefois défendue de recourir à des pratiques commerciales trompeuses. Dans une déclaration transmise récemment au Devoir, l’organisme soulignait son souhait de s’attaquer au « défi climatique ».

« Notre campagne reconnaît que les sables bitumineux représentent une part importante des émissions du pays et que nous devons travailler en collaboration, y compris avec les gouvernements, pour atteindre notre objectif net zéro des opérations afin de fournir le meilleur baril de pétrole produit de façon responsable », faisait aussi valoir son vice-président aux relations externes, Mark Cameron.

L’Association canadienne des producteurs pétroliers prévoit que les investissements dans la production de pétrole et de gaz naturel atteindront 40 milliards de dollars cette année. Il s’agit d’une troisième année d’affilée de croissance des investissements. Ceux dans les sables bitumineux devraient atteindre 11,5 milliards.

11 nouvelles stations à Boucherville et Longueuil

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Précision avant de cliquer: ces stations sont déjà en place, ce ne sont pas des ajouts imminents.

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Just wanted to point out, Brossard is willing to pay $90k for an almost empty parking lot, but refuses to pay for Bixi because it’s “too expensive.”

What would be the actual cost for them to add Bixi, at least for large stations around the REM, and smaller stations (like maybe only 10 bikes, so that they can spread them apart more) in residential areas?

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j’espère que toutes les stations soit accessible pour les abonnées de toutes les régions, et qu’on aura pas des zones A,B,C,D comme avec le TEC.

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Bixi fonctionne déjà en fonction du temps d’utilisation, je n’ai pas l’impresion qu’ils auraient besoin de zone! J’espère donc aussi que ça ne soit pas segmenté.

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J’ai visité les installations de Bixi hier

Il y avait de nouveaux Bixis édition 15e anniversaire qui devraient être dévoilés bientôt. Je ne dis pas de quelle couleur ils sont :wink:

Voici les pneus qui seront utilisés pour les Bixi d’hiver

Ils ont encore le Bixi d’Infoman

J’ai appris que l’utilisation de Bixi a explosé, chaque vélo est utilisé 8 ou 9 fois par jour!!

Avant la pandémie, c’était 4 ou 5 fois.

La durée des pneus est d’environ 2 ans. Quand même pas pire pour l’usage!

C’est l’OBNL Cyclo Chrome qui entretient les vélos. L’atelier est immense. Il inclut même des salles de classe pour permettre de former des élèves qui se raccrochent à l’école et leur permettre de sortir avec un DES ou un AEP en mécanique vélo

La tête des points d’ancrage en attente de réparation. Si la réparation est impossible, les pièces réutilisables sont récupérées

Ça c’est une batterie de Bixi électrique, ça pèse 5 ou 6 lbs. Un employés part avec 50 ou 60 batteries rechargées pour faire les remplacements sur les Bixi.
Cependant, pour la 1re génération de batteries, il faut recharger le vélo, car l’adaptateur est différent et n’est pas compatible avec la station de regarge.

Et ça c’est une des stations de recharge

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Wow, je suis surpris que les pneus de bixi ne soient pas tubeless. Je me demande comment ils font pour que les crevaisons soient si rares.

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Il y a une section de l’atelier de Cyclo Chrome qui sert au remplacement des pneus ou des roues/jantes. Il y a 5 ou 6 personnes qui y travaillent.

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Voir que j’ai pas vu passer ce mini photo-reportage.
Seigneur que j’aime BIXI. Une grande richesse à Montréal, et bientôt de plus en plus dans le Grand Montréal.

WOW

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