En cet été anormal, le Journal Métro a vu les résultats d’un sondage concernant la clientèle de la rue Saint-Catherine Ouest.
La part modale du TEC a baissé à 30%. L’automobile a représenté 30% de la clientèle et le vélo 7%. Les automobilistes ont le plus dépensés lors de leur visite (141$), le double du TEC ou des gens venant à la marche, et trois fois plus que les cyclistes.
Je dirais que ce n’est pas surprenant vu les conditions de cet été: de gros consommateurs à pied n’étaient pas présents dans la métropole (les touristes), il y a eu un transfert modal pour plusieurs clients du TEC à la voiture, et on sait que les automobilistes, généralement, consomment plus lors d’une visite, mais viennent moins souvent.
Le taux de satisfaction des automobilistes sur leur expérience est de 68%. Ça pourrait être plus haut, mais c’est un chiffre qui détonne avec l’avis populaire qu’on entend dans les médias et les réseaux sociaux. La plupart des automobilistes ne se plaignent pas de l’accès cet été au CV. Je pense que l’avenir de l’accès en voiture au CV passe par des moyens technologiques, comme un meilleur accès aux stationnements privés et une application pour guider les gens vers les places disponibles, plutôt que de faire plus de place dans les rues aux voitures au détriment de la qualité de l’expérience, dont profite tout le monde, peu importe son moyen de transport.
Pour ce que ça vaut, j’ai dépensé environ 600$ lors de ma dernière visite sur Sainte-Catherine (un nouvel écran au Best Buy et des pains du Cachitos), en TEC. J’aurais pu faire augmenter un peu la moyenne des dépenses si on m’avait demandé mon avis, sur environ 150 personnes en TEC sondées!