La Ruelle Vert l’Avenir : un jardin évolutif pour l’inclusion scolaire
Porté par l’école Lucien-Guibault, spécialisée en adaptation scolaire, le jardin La Ruelle Vert l’Avenir se situe à l’arrière du bâtiment dans une ruelle adjacente à la rue Villeray.
84 m² d’asphalte retirés — soit 11,5 tonnes
Plus de 220 végétaux plantés, dont 200 vivaces colorées pour les pollinisateurs
8 arbustes et 2 arbres pour verdir et rafraîchir le quartier
Plus de 150 bénévoles mobilisés, dont de nombreux élèves de l’École Lucien- Guibault
Ce projet éducatif offre aux élèves présentant des différences neurodéveloppementales l’opportunité unique de s’initier à l’horticulture à travers des activités adaptées tout en les sensibilisant aux bienfaits de la biodiversité.
Pensé pour stimuler les sens et favoriser l’inclusion, le jardin comprend :
Une palette végétale très colorée, conçue pour :
stimuler le contact visuel des élèves malvoyants
encourager le développement sensoriel et cognitif des jeunes du CPE
Un sentier principal en poussière de roche, accessible aux personnes à mobilité réduite
Au cours des dernières semaines, quatre ruelles du quartier ont été verdies grâce à la mobilisation de la communauté. Et le résultat est juste WOW!
𝗡𝗼𝘂𝘃𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗿𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝘃𝗲𝗿𝘁𝗲𝘀
Rue De Normanville, rue Chambord, rue Saint-Zotique Est et école Saint-Ambroise
Rue Marconi, devant l’avenue Beaumont
𝗕𝗼𝗻𝗶𝗳𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗿𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝘃𝗲𝗿𝘁𝗲𝘀
2e Avenue, 3e Avenue, boulevard Rosemont et rue Holt
30e Avenue, 31e Avenue, rue de Bellechasse et rue Beaubien Est
Rosemont–La Petite-Patrie compte maintenant 146 ruelles vertes, qui contribuent à l’amélioration de nos milieux de vie, à la réduction des îlots de chaleur et à la biodiversité.
Ces arches de jardin ajoutent du volume tout en créant un élément esthétique invitant. Ces derniers permettront le support de plantes grimpantes, tout en limitant le passage de véhicules non autorisés. On ne peut qu’encourager ces réaménagements légers, qui toutefois font toute la différence dans l’amélioration visuelle des lieux. C’est aussi ça humaniser la ville dans une vision durable.
J’ai vu ceci apparaître cette semaine dans la ruelle verte de mon quartier Saint-Henri. Un résident vient de bloquer l’accès à l’entrée de la belle ruelle verte en mettant des barrières maison et des pancartes de propriété privé.
Semble que cela a été signalé au 311 déjà mais voulez bien me dire ce qui se passe dans la tête des gens pour se dire qu’ils peuvent faire ça logiquement? Il faut manquer de savoir-vivre. C’est assez époustouflant!
Vidéo de Ville-Marie sur la ruelle de la Ligne verte
Une ruelle verte et bleue dans Ville-Marie
Dans ce cinquième épisode, on se rend sur le chantier de la ruelle La ligne verte dans le quartier de Sainte-Marie. En plus d’être réaménagée pour améliorer la sécurité des usagers et usagères, cette ruelle sera munie de plusieurs installations pour capter davantage d’eau et réduire les risques de refoulement lors de fortes pluies. Voyez comment l’Arrondissement a innové dans ce secteur pour le rendre plus résilient.
Le cadastre semble démontrer que le terrain est privé.
Mais ça peut être plus complexe que cela. Il peut avoir un droit de servitude, ou les voisins qui ont occupés et entretenus l’espace pendant longtemps peuvent avoir une légitimité sur l’espace.
C’est un cas où les personnes concernées devraient demander des conseils légaux, à mon avis. Plus que de construire ou détruire des clôtures n’importe comment…
‘‘This is the neighbourhood drama i live for’’…y’a pas tort, moi aussi ça m’allume quand je vois des histoires comme ça … Je me demandes tjrs jusqu’à où ça va aller!!! Mais blague à part, pas sûr que de détruire la structure c’était nécessairement la meilleure chose à faire…
Projet de verdissement au 3399 boulevard Crémazie (École de mécanique automobile) dans le cadre du programme Bye Bye Béton ! De l’arrondissement Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension (Programme Bye Bye Béton | Ville de Montréal)
L’une des plus belles expériences de plaisir à Montréal, selon moi, c’est de se balader dans les ruelles en vélo, ou à pieds. Et surtout l’automne. Il n’y a rien de plus Montréalais que les ruelles. Une simple promenade dans ces ruelles et j’entends Rivard chanter, j’entends Dubois siffler et je croise les rues sales et transversales de Georges Dor. Je vois la ville autrement.
À voir les couleurs des feuilles, le pavé négligé, les cordes à linge rempli de vêtements, les escaliers qui serpentent de haut en bas et les différents aménagements de citoyen, simple et ordinaire mais oh combien agréable à découvrir. Parfois de petits enfants s’amusent ici et là, parfois des chats qui guettent les écureuils, parfois rien du tout, que des feuilles tombés par terre. Calme, serein, beau et simple.
Au contraire, ça envoie le message que tu ne peux pas simplement mettre une barrière de façon sauvage, bloquant un des accès à pied (ou en voiture) à plusieurs de tes voisins, peu importe qui a raison sur le plan légal.
J’aurais fait la même chose. Cette personne vient de rendre service à ses voisins en détruisant la clôture.
Cette année encore, il y a un bel engouement pour le programme d’aménagement des ruelles vertes de MHM. Alors que les travaux sont presque terminés dans les ruelles vertes aménagées en 2025, MHM annonce déjà les 4 projets à venir en 2026.
Les projets de ruelles vertes retenus pour l’année 2026
Ruelle du Chic Resto Pop (Bourbonnière / D’Orléans / Adam / Sainte-Catherine) - ruelle verte existante bonifiée
Ruelle Sainte-Jeanne-D’Arc (Sherbrooke / De Chambly / Nicolet / Hochelaga)
Très jolies photos de ruelles qui tranchent nettement avec les ruelles de mon enfance. En effet dans les années 50-60 et même beaucoup plus tard, les ruelles montréalaises étaient des espaces sombres, pas toujours sécuritaires le soir, souvent sales et pas entretenues, tout en étant envahies par les omniprésents hangars en bois, trop souvent sources d’incendies destructeurs.
D’abord les hangars sont peu à peu disparus, encouragés par des subventions de la Ville, puisqu’ils étaient devenus pour la plupart inutiles (plusieurs servaient à l’époque pour entreposer du bois, du charbon ou des réservoirs d’huile pour le chauffage).
Ensuite ces espaces libérés sont devenus des cours arrières plus lumineuses où la végétation reprenait ses droits avec l’apparition de jardins, de potagers, de terrains de jeux privés, de stationnements, etc. ouvrant la voie à des réaménagements plus sociaux et communautaires.
On s’est donc mis à rêver à des ruelles paysagées et invitantes. Les ruelles vertes sont alors devenues des décors esthétiques verdoyants et colorés où l’art s’est invité à son tour. Une véritable métamorphose qui se poursuit encore aujourd’hui et à laquelle on n’aurait jamais cru au départ.
Donc d’espaces lugubres à l’origine qui enlaidissaient la ville, nous voilà maintenant rendus à une forme de cité jardin. Ces surfaces aménagées rivalisent dorénavant avec les façades de rues pour leur créativité, tout en contribuant à l’embellissement général du territoire urbain.
Alors sur le plan environnemental, tout le monde est gagnant, non seulement pour une meilleure qualité de l’air, mais aussi pour l’écologie et la biodiversité qui ont favorisé le retour de la nature en ville. Une initiative qui est devenue un véritable succès urbanistique et une appropriation du territoire au grand bénéfice de toute la population.
Au cours des dernières semaines, quatre ruelles du quartier ont été verdies grâce à la mobilisation de la communauté. Et le résultat est juste WOW! 
