Même phénomène pour les boutiques de livres de seconde main. Il y a une vingtaine d’années j’avais un circuit de plusieurs de ces boutiques aux alentours du métro Mont-Royal que je pouvais parcourir quand je cherchais une volume en particulier.
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Et à l’intersection de l’avenue du Mont-Royal, pendant un quart de siècle, il y a eu le restaurant des oiseaux de nuit Rapido du Plateau et sa serveuse vedette Carmen. Aujourd’hui, c’est un McDo avec au-dessus, un établissement de 24 résidences de tourisme qui opère très discrètement en n’affichant pas son certificat d’enregistrement CITQ à la vue du public comme la loi l’exige.
Photo Journal de Montréal, Chantal Poirier
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L’ambiance de l’époque n’est plus ce que c’était, aucun doute. Non seulement plusieurs des commerces ont disparu mais une bonne partie de la clientèle n’est plus là non plus. Maintenant il y a des jeunes, des touristes qui logent dans les airbnb de Saint-Denis, quelques vieux de la vieille, des irréductibles, mais surtout beaucoup de Français qui redonnent une sorte de vitalité urbaine sauce mi française mi québécoise. Et malgré que ce ne soit pas comme avant, c’est quand même mieux que beaucoup d’autres endroits.
Outre l’Express et la nouvelle pâtisserie Aux merveilleux de Fred, il y a aussi le Café Cherrier, le bar-resto Auprès de ma blonde et ses terrasses, Le P’tit bar, le resto Billy j’ai Faim, le Cabaret l’enfer, Joséphine, Ibericos, La Panzeria, la pâtisserie Zébulon, l’Barouf, le Dièse onze jazz et la désormais populaire Beignerie.
Il y a trois endroits que j’aime bien mais qui pourraient être encore mieux avec un proprio plus original et plus dynamique, je pense ici à La Binerie (qui a perdu son charme lors du déménagement) et la Brulerie (qui mérite un rafraichissement de l’intérieur comme de la terrasse) ainsi que le resto La Petite Marche.
D’autres commerces intéressants comme Valet de cœur, céramic café, Courir, Renaud Bray, la librairie du Square, Disques Beatniks, le Médina Palace et la chocolaterie Andrée. Sans oublier le Livart et les deux théâtres dont le Aujourd’hui et le Rideau vert.
Mais ce qui est maintenant intéressant sur la rue Saint-Denis c’est aussi ce qu’elle croise. En début de parcours on croise le magnifique Square Saint-Louis qui nous mène à la rue Laval et/ou à la rue Prince-Arthur. Sinon, de l’autre coté il y a l’Institut d’hôtellerie du Québec, c’est un gros joueur avec un beau resto. Un peu plus loin on croise l’imposant et majestueux édifice des sourdes-et-muettes. Bien sur aujourd’hui il est inoccupé mais le jour n’est pas loin (même si c’est long) ou il redeviendra le joyau qu’il fut et qu’il est destiné à être.
Et on croise aussi la superbe rue Duluth qui devrait être piétonnisé à l’année. Et la rue Rachel qui devient de plus en plus intéressante. Ensuite la charmante rue Marie-Anne avec son coté plus résidentiel et paisible. Bien sur le croisement avec l’avenue du Mont-Royal est énigmatique, d’est en ouest et surtout l’été. Ensuite la rue Gilford qui est appelé à devenir un petit passage. Et plus loin la rue Laurier qui nous offre aussi de se tourner autant d’un coté comme de l’autre.
Alors, tout cela étant dit, il est vrai que l’âme des années 70, 80 et 90 a un peu disparu (mais pas tout à fait), sauf qu’aujourd’hui la rue porte plutôt à la promenade urbaine qui est très agréable et à la découverte de ses alentours et de son architecture.
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Zebulon qui va avoir maintenant sa boulangerie Végétalienne. Bon move. l’emplacement ici est meilleur à mon avis.
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oui c’est financé par la ville de Montréal à travers le concours de verdissement des espaces privés. Beau projet (qui était un stationnement ici d’ailleurs)
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Cet espace, le Livart, est très intéressant et devrait davantage être mis en valeur car non seulement il est dans un très beau bâtiment mais il apporte un élément artistique et culturel à la rue Saint-Denis, tout comme les théâtres du Rideau vert et d’Aujourd’hui, par exemple. Donc si le projet de verdissement permet de rehausser l’aspect visuel de l’espace extérieur alors ce sera un gros plus.
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Dans la Gazette
“For us, the period of post-REV has been like a blast of sunshine,” said Laurent St-Cyr, the owner of the cycling-themed Club Café since 2017. “The street has a much calmer ambience, with less lanes of traffic, less visual pollution and noise pollution and cleaner air, that gave us a huge boost.”
St-Cyr says his revenues have doubled since the REV opened. His café serves as a meeting hub and lunch spot for cycling groups and tourists on group bike tours.
A Plateau—Mont-Royal borough bylaw restricting short-term rentals like Airbnb to limited stretches of St-Denis St. and St-Laurent Blvd., concentrating a clientele of tourists eager to shop, eat and spend, also made an impact.
“These are the people who consume, so it’s created an interesting ecosystem,” he said. “It brought things down to a more human scale, so you feel more like you’re in a village.”
The street could use a greater mixity to entice local residents, he says — more boulangeries and pâtisseries, fewer Mexican taco restaurants and tattoo parlours. Adding to the challenge is the growing level of rivalry in the retail market.
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Pour la rue Saint-Denis, l’article dit : " The vacancy rate that hovered at 24 per cent in 2020 is at 14 per cent today. The number of merchant members has risen to 310, compared to 270 a decade ago. "
Cependant, les données ouvertes de la Ville de Montréal indiquent 297 établissements et un taux de vacance de 22,2 %.
J’ai déjà indiqué aux données ouvertes qu’un taux de vacance basé sur la surface des commerces serait plus représentatif car un minuscule commerce a présentement le même poids statistique qu’un commerce de grande surface.
Ça dépend aussi comment les locaux sont comptés. Par exemple si les locaux non disponibles mais pas à louer sont dans le total. Si la méthodologie n’est pas similaire, on peut juste comparer les données du même comptage, et non de l’un à l’autre.
Et le décompte des données ouvertes à plus d’un an, si la SDC a fait un décompte depuis, il y a peu avoir une amélioration.
Je trouve intéressant de voir des commerçants aborder la problématique que les rues piétonnes drainent l’achalandage dans le quartier. Malgré tout, on parle de stationnement et de congestion, par habitude. Les rues qui n’ont aucun accès motorisé direct sont gagnantes et plus compétitives, par rapport à celle qui a pratiquement autant de stationnement aujourd’hui que dans ses plus belles années.
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Extrait de la méthodologie de Données ouvertes :
L’enquête terrain des locaux commerciaux 2023 s’est déroulée entre les mois de mai et de août 2023 sur l’ensemble du territoire de l’agglomération de Montréal. Cette enquête visait principalement les locaux qui présentent un affichage commercial visible de la rue et qui se situent au niveau du rez-de-chaussée ainsi que ceux situés au sous-sol.
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Dans les données ouvertes de la Ville de Montréal, pour l’année 2022, le taux de locaux vacants était de 27,4 % pour la SDC Rue Saint-Denis.
L’année dernière, la compagnie Côté Mercier Services de données a publié un rapport mentionné dans un article du Journal de Montréal sur la rue Sainte-Catherine (https://www.journaldemontreal.com/2023/10/05/la-rue-sainte-catherine-continue-den-arracher). Ils présentent les taux d’inoccupation et de vacance sur certaines rues de Montréal.
Taux d’inoccupation : Représente le ratio de places d’affaires vacantes et à louer (pancarte affichée) sur l’ensemble des places d’affaires de la zone ou du secteur étudié.
Taux de vacance: Représente le ratio de places d’affaires vacantes, qu’elles soient à louer ou non, sur l’ensemble des place d’affaires de la zone ou du secteur étudié.
Côté Mercier Services de données montrait un taux d’inoccupation de 8.1% pour Saint-Denis en 2023 (une zone qui déborde un peu au nord de la SDC). Une augmentation par rapport au 7.8% de 2022. Mais c’est une méthode de calcul qui ne compte pas les locaux vacants mais non-loués (je n’ai pas vu des chiffres pour la vacance, juste le taux d’inoccupation).
De la ville, effectivement c’est passé de 27.4% à 22.2% de 2022 à 2023, et cela fait le décompte de tous les locaux (tous disponibles en données ouvertes, 400+ pour Saint-Denis).
Bref, pour suivre l’évolution, c’est probablement plus prudent de simplement comparer la même source dans le temps! C’est intéressant comment ils arrivent à des résultats où l’on pourrait extraire différentes conclusions. En bout de ligne, les données de la ville démontrent que la rue à 32 commerces ouvert de plus pour la même période, j’aurais tendance à dire que c’est probablement la meilleure façon de voir la situation. Plus de commerces=mieux 
De la part de la ville, on devrait avoir les chiffres de 2024 en février 2025, si on se fie à la date de publication de 2023.
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Statistiquement, en nombre de commerces, le minuscule sous l’escalier (anciennement La Distributrice) a le même poids statistique qu’une succursale de Jean Coutu…
Citation de Mark Twain : " Il y a trois sortes de mensonges : les mensonges, les sacrés mensonges et les statistiques. "
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?? What’s so bad about Mexican restaurants? There’s also only like three or four and there are many bakeries and pastry shops in the neighbourhood just off of St-Denis too, this comment seems dicey…
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Ça dépend aussi si on inclus les commerces sur rue ou tous les locaux commerciaux (Bureaux aux étages).
À mon avis, il ne faut ni y aller par local ni pas mètres-carrés, mais plutôt par pied-lineaire sur rue.
Do you really think the point of this comment was to imply mexican restaurants are bad? That’s 100% a bad faith interpretation
Streets having a good mix of businesses that are destinations like restaurants, as well as daily necessities like bakeries is an objectively good thing for liveliness. If this person feels like there is too much of one type of business, so what?
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Du nouveau sur Saint-Denis. Le local occupé par le ‘‘spoiled coiffure’’ au 4295, est officiellement fermé, bravo ! Et il sera remplacé par un pizzeria, selon les travailleurs sur place.
Et pendant ce temps, le défunt resto Hachoir, coin Rachel, fermé depuis quelque temps, vient de rouvrir sous le nom de Bouillon Albert. Et ils ont une belle enseigne coté Rachel.
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Si une fringale sucrée vous prend un peu à l’extérieur des heures d’ouverture de Mamie Clafoutis, vous pouvez maintenant déverrouiller la porte de la boulangerie et vous procurer la tarte de votre choix, en quelques clics de téléphone !
PME Innovation | La cure de jeunesse de Mamie | La Presse
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