Projet de réaméangement permanent de la rue Larivière, entre l’avenue de Lorimier et la rue Parthenais, en rue éponge. Le projet comprendra notamment plusieurs bassins de rétention de surface permettant de retenir environ 900 m3 d’eaux pluviales et un nouveau réseau de drainage pour diriger le ruissellement provenant des rues situées en contrehaut.
Ce nouvel aménagement me parait assez spectaculaire, j’espère vraiment que la réalité s’approchera le plus possible des rendus. Et si c’est le cas, alors une fois terminé je vais souhaiter beaucoup de pluie pour aller voir le spectacle naturel qu’offrira cette rue éponge.
C’est Provencher Roy qui a conçu l’espace ainsi que ca ruelle verte La ligne verte
Notre équipe d’architecture de paysage est heureuse d’avoir conçu les projets de la rue Larivière, la toute première rue éponge au Québec, et de la ruelle La ligne Verte dans l’Arrondissement de Ville-Marie – Ville de Montréal . Ces projets s’inscrivent dans la volonté de la Ville de créer des espaces publics résilients face aux pluies abondantes accrues par les changements climatiques.
Pour la rue Larivière, c’est près de 900 m³ d’eau qui seront gérés à l’intérieur des bassins de rétention, qui sont fortement végétalisés et programmés en espaces ludiques et fonctionnels, minimisant ainsi le risque de débordement du réseau pluvial. Juste au nord de la rue Larivière, une première phase des travaux est déjà en cours dans le parc des Royaux, qui fait l’objet d’un réaménagement important. Un nouveau planchodrome en béton, conçu en étroite collaboration avec l’Association Skateboard Montréal (ASM), sera construit cette année. Le nivellement du terrain a été réalisé de sorte à créer une place inondable (water square) en complément des jardins de pluies prévus au périmètre. À terme, la transformation de la rue deviendra annexée à cet espace vert visant la création d’un grand parc résilient et exemplaire.
Du côté de la ruelle, le réaménagement vise à introduire des surfaces perméables dans un espace principalement véhiculaire et à améliorer le cadre de vie des résidents. Des bassins de rétention sont prévus, et au total 135 m³ d’eau seront gérés à l’intérieur du site. Ceci permettra de réduire les risques d’inondation et de bonifier le couvert végétal. La ruelle se veut un espace de vie partagé, perméable et sécuritaire.
Ces projets témoignent de la volonté de Provencher_Roy de mettre les principes du développement durable et de la gestion des eaux au cœur de sa pratique.
On apprend que le secteur est une cuvette en raison du dénivelé
Aussi qu’il y aura une voie de circulation pour les véhicules d’urgence et une voie partagée
Autre élément à souligner : les concepteurs ont inclus une voie de circulation pour les véhicules d’urgence, et une autre voie partagée sur une partie du site. Ce sera écolo et sécuritaire, mais avec un pragmatisme de bon aloi dans ce secteur constamment bloqué par les embouteillages
C’est comme si on reproduisait à une échelle réduite la présence et la fonction d’un lit de ruisseau. Une initiative fort louable et visionnaire qui se multiplie dorénavant un peu partout dans le paysage urbain montréalais. Donc en plus d’ajouter davantage de végétation et de biodiversité, on capte les eaux de ruissellement pour les empêcher de se répandre librement et sans contrôle dans l’environnement immédiat avec les dégâts qui en découlent trop souvent.
Donc après la minéralisation généralisée du territoire urbain des décennies passées, on tente maintenant le chemin inverse par des interventions ponctuelles et bien planifiées. Ces dernières aideront d’ailleurs la ville à mieux s’adapter aux changements climatiques par un aménagement particulier et circonscrit du territoire dans l’esprit du développement durable.
Et ce qui ne gâte rien, on ajoute au passage (quand c’est possible) des équipements de loisirs qui favoriseront des activités supplémentaires pour les populations riveraines. Difficile de faire plus gagnant-gagnant à tous les points de vue.
La Ville de Montréal annonce la tenue d’un concours à l’intention des artistes en arts visuels pour la conception et la réalisation d’une œuvre d’art public située sur la rue Larivière, entre l’avenue De Lorimier et la rue Parthenais, dans l’arrondissement de Ville-Marie.
Cette initiative découle d’une collaboration entre l’arrondissement Ville-Marie et le Service de la culture en concertation avec le comité du Quartier culturel des Faubourgs.
Ce concours vise la création d’une installation sculpturale aérienne qui surplombera une partie du périmètre identifié pour l’implantation de l’œuvre d’art. Ce périmètre est constitué de deux bassins de biorétention aménagés, d’une portion du talus et d’un segment du sentier piéton relié parc des Royaux.
Patrick Bérubé, Julie Favreau et Frédéric Laforge sont les finalistes du concours d’art public pour le nouveau parc linéaire sur la rue Larivière, en périphérie de l’avenue De Lorimier et du parc des Royaux.
Ce concours vise la création d’une installation sculpturale aérienne dans la portion ouest de l’aménagement constitué de bassins de biorétention et de sentiers. L’œuvre d’art sera un point de repère à partir de l’avenue De Lorimier, tout en proposant une diversité d’expériences pour les usagers et les usagères du site.
Cette initiative découle d’une collaboration entre l’arrondissement de Ville-Marie et le Service de la culture, en concertation avec le comité du Quartier culturel des Faubourgs.
Le résultat du concours sera connu au printemps 2025.
L’appel d’offres est sorti pour le réaménagement de la rue et une partie du parc avec des bassins de rétention, incluant des travaux à l’intersection De Rouen/Des Érables pour récupérer l’eau de la côte Sherbrooke. Début des travaux en mai 2025, majorité des travaux terminés en 2025 avec travaux de finition/plantation au printemps 2026.
À noter que, par rapport aux rendus, l’accès au stationnement du 2187 Larivière a été retiré. Ce bâtiment est maintenant vacant (ou presque) à cause de problèmes de structure, et devrait être démoli et remplacé au cours des prochaines années. Heureux de voir qu’on ait réussi à modifier les plans pour prendre en compte ce changement et augmenter le verdissement.
Sur une note plus personnelle, quand on a créé le Collectif: Apaisement pour Sainte-Marie en 2022, la fermeture de la rue Larivière à la circulation automobile via l’agrandissement du parc était notre première demande à l’arrondissement (la dernière image est celle de notre proposition). Étant la première rue où les automobilistes sortant du pont pouvaient tourner à droite, cette petite rue était complètement congestionnée aux heures de pointe, créant un trafic monstre derrière l’école Pierre-Dupuy, et plus à l’est sur Fullum devant l’école primaire Jean-Baptiste-Meilleur (l’école de Mariia).
Après notre visite de la rue avec Sophie Mauzerolle en juin 2022, l’interdiction de tourner à droite vers Larivière a été prolongée, avant que la fermeture transitoire soit implantée dans la vague de mesures d’apaisement après le décès de la petite Mariia à l’été 2023. Vraiment heureux de voir ce projet permanent qui répond finalement à deux enjeux majeurs de Sainte-Marie: la circulation de transit ET la gestion des eaux pluviales.