Discussion portant sur le RTL.
L’arrivée du REM fait gonfler le budget du Réseau de transport de Longueuil
Le Courrier du Sud | le 02 février 2022 | il y a 3 heures | Par Ali Dostie
Les mesures transitoires en prévision de l’arrivée du REM représentent une hausse de 2,7 M. (Photo: Le Courrier du Sud ‒ Archives)
Les nouvelles responsabilités de gestion confiées au Réseau de transport de Longueuil (RTL) avec l’arrivée du Réseau express métropolitain (REM), ainsi que la mise en place de mesures d’atténuation des travaux au pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine expliquent 60% de la hausse du budget 2022 du RTL, qui s’élève à 203,1 M$.
L’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) a confié de nouvelles responsabilités de gestion à la société de transport, dont la délégation de nouveaux équipements métropolitains sur le tracé du REM (+6,7M$).
La mairesse de Brossard et vice-présidente du CA du RTL Doreen Assad précise que ces nouveaux équipements métropolitains comptent notamment des terminus, des billetteries et des stationnements.
«Ces nouvelles infrastructures viendront bonifier notre parcours-client et répondre aux nouveaux besoins de notre clientèle», mentionne-t-elle.
«Comme tous les partenaires impliqués, nous voulons assurer le succès du REM; c’est pourquoi nous y dédions des efforts soutenus et un budget important», poursuit la mairesse.
Par ailleurs, les mesures transitoires en prévision de l’arrivée du REM représentent une hausse de 2,7 M$.
Ces nouvelles responsabilités de gestion, tout comme l’instauration de mesures d’atténuation aux travaux du pont-tunnel (+2,8 M$), sont rémunérées à 100% par l’ARTM.
Hausse de 16,6 M$
Le budget, qui subit à nouveau les effets de la pandémie, fait ainsi un bond de 16,6 M$, soit près de 9%, comparativement au budget 2021, chiffré à 186,5 M$.
«Seulement 2% de la croissance observée est attribuable à l’indexation des dépenses d’exploitation et 0,8% à la bonification de l’offre de service», précise le RTL.
En suivant les orientations de l’ARTM, l’indexation des dépenses a cru de 2%, soit 3,2 M$.
Un montant de 1 M$ représente l’enveloppe dédiée au développement de l’offre de service dans les zones commerciales, académiques et industrielles.
Le RTL investira également 1,2M$ comme contribution découlant de la réalisation des projets prioritaires du programme des immobilisations.
Unanimité
Le budget a été adopté à l’unanimité par les élus de l’agglomération de Longueuil.
«Notre fil conducteur à travers ces actions est cette quête de vouloir faire de la Rive-Sud une référence comme pôle de transport innovant au Québec», évoque la présidente du conseil d’administration du RTL Geneviève Héon.
Elle se réjouit de cette «volonté concertée d’investir dans le transport en commun» exprimée par l’ensemble des maires des villes de l’agglomération.
New visual design on the displays at Terminus Centre-Ville.
This is identical now to the displays for exo buses at the same terminal:
This new visual design will be passed down to other bus terminals, including Terminus Panama and Brossard, and is also similar to what we’ve seen in photos of the REM:
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Des freins à l’adoption du transport collectif à Longueuil
Photo: Jacques Nadeau, Le Devoir
Myrtho Adrien prend le métro à partir de la Rive-Sud jusqu’à Montréal depuis que les travaux dans le tunnel ont débuté. Mais elle déplore le fait que sa facture s’élève à 341 $ par mois pour la carte et le stationnement incitatif.
Marco Fortier
9 novembre 2022
Société
Pour éviter la cohue sur les ponts, Myrtho Adrien a décidé de prendre le métro pour aller travailler dans le Vieux-Montréal. Cette résidente de Longueuil est agréablement surprise : elle arrive à l’heure au boulot. Sans stress. Mais elle digère mal la facture de 341 $ par mois pour le stationnement incitatif et la passe de métro.
« Dans la foulée de la fermeture partielle du pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, le message envoyé à tout le monde, c’est : “Enlevez-vous de la route, prenez les transports en commun”. Je veux bien faire ma part, mais je trouve que 341 $, c’est très cher payé », dit cette mère de deux jeunes enfants.
Myrtho Adrien applaudit la mise en place de navettes gratuites vers Montréal pour les résidents de Beloeil, de Boucherville et de Sainte-Julie pendant les trois années de perturbations dans le tunnel. Mais elle trouve « inéquitable » que le reste de la population doive se débrouiller à gros prix. Après tout, la congestion a augmenté sur le pont Jacques-Cartier depuis le début des travaux dans le tunnel.
Mme Adrien habite à sept kilomètres du métro Longueuil. Elle s’y rend en voiture plutôt qu’en autobus, car elle doit emmener ses deux enfants à la garderie et à l’école primaire du quartier. « La fréquence des bus n’est pas assez élevée » pour lui permettre de se rendre au métro sans sa voiture.
La Longueuilloise est enchantée : le métro est rapide, elle a le temps de lire, et les déplacements à pied (vers et à l’intérieur des stations) sont bons pour la santé. Elle trouve toutefois que la carte de métro à 150 $ et les frais de 191 $ par mois pour le stationnement incitatif sont exagérés, dans la mesure où elle n’a que trois stations de métro à franchir pour aller travailler (à la station Champ-de-Mars).
Le prix à payer
Axel Fournier, porte-parole de l’Association pour le transport collectif de la Rive-Sud (ATCRS), dit comprendre la frustration de Myrtho Adrien. L’ATCRS appuie cependant la tarification du stationnement incitatif situé près du métro Longueuil. Si les gens pouvaient garer leur voiture gratuitement dans ce secteur névralgique, le nombre d’automobiles exploserait, souligne-t-il. Cela provoquerait des bouchons de circulation et nuirait à l’achalandage des autobus.
Il n’y a pas que les utilisateurs du métro qui passent par là : trois universités, le collège Champlain et une série d’entreprises ont pignon sur rue dans le secteur. La tarification du stationnement va de soi, rappelle Axel Fournier. Les autres stationnements incitatifs de la région (Saint-Lambert, Saint-Hubert, Beloeil, Boucherville, Saint-Bruno, Sainte-Julie) sont tous gratuits, mais celui du métro Longueuil représente un cas à part.
Myrtho Adrien estime que les autorités de transport devraient se concerter pour éviter des factures de 341 $ à des usagers du métro. Elle réclame le stationnement incitatif gratuit ou à faible coût pour les automobilistes qui prennent le métro Longueuil. « Sinon il est où, l’incitatif aux transports en commun ? »
Au moment où ces lignes étaient écrites, la Ville de Longueuil, qui exploite ce stationnement, n’avait pu répondre aux questions du Devoir.
Des tarifs controversés
Au-delà des coûts de stationnement, l’ATCRS rappelle qu’une série de mesures freinent l’adoption des transports en commun, en cette période de cohue due aux travaux dans le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine.
« Les organismes publics disent aux gens de prendre les transports en commun, mais l’offre de service ne correspond pas aux besoins », dit Axel Fournier. Hors des principaux axes de l’agglomération, l’offre du Réseau de transport de Longueuil (RTL) reste moindre qu’avant la pandémie, selon lui.
Le RTL s’est engagé mardi à bonifier son service avec l’entrée en fonction du Réseau express métropolitaine (REM), au printemps 2023. Mais des lacunes persistent pour les usagers.
Les milliers d’utilisateurs occasionnels du métro Longueuil qui se rendent à la station à pied ou à vélo ont ainsi subi une importante hausse de tarif, le 1er juillet 2022. Le prix d’un aller simple en métro est passé de 3,50 $ à 5,25 $, puis temporairement à 4,50 $ (devant la grogne populaire), en raison de la refonte tarifaire de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM).
« La très vaste majorité des usagers occasionnels est avantagée par ce nouveau titre », rappelle Simon Charbonneau, directeur des affaires publiques et des communications à l’ARTM.
Le nouveau tarif de 4,50 $ permet en effet de prendre le bus du RTL et le métro avec un seul billet. Auparavant, les utilisateurs occasionnels devaient acheter deux billets au coût total de 7 $. Une réduction de 45 %, souligne l’ARTM.
Un réseau, plusieurs tarifs
Les gens qui vivent assez près du métro Longueuil pour s’y rendre à pied ou à vélo subissent quant à eux une hausse tarifaire de 30 % pour leur aller simple vers Montréal. La hausse sera de 50 % lorsque le plein tarif de 5,25 $ entrera en vigueur. Ces usagers ne décolèrent pas.
« Quand on m’augmente de cette façon-là, ce n’est vraiment pas un incitatif à prendre le métro », dit Marie Magistry, qui marche pour aller au métro Longueuil.
Elle a lancé une pétition contre cette refonte tarifaire, qui avait été signée mardi soir par 12 837 personnes. La pétition vise aussi les usagers du métro à Laval, qui subissent la même refonte des tarifs.
Marie Magistry estime que tous les usagers du métro devraient payer le même tarif (de la zone A), peu importe leur point de départ. Longueuil se trouve tout juste à deux stations de Berri-UQAM. Pourtant, les Longueuillois paient 30 % de plus (et par la suite 50 % de plus) que les Montréalais qui doivent parcourir 12 stations de métro pour se rendre au même endroit.
« Je trouve ça effrayant », renchérit Guy Rivest, un résident du Vieux-Longueuil de 67 ans. Il marche 15 minutes pour aller au métro « pour faire de l’exercice et pour économiser un peu de sous ». Ce retraité paie presque trois fois plus cher pour prendre le métro Longueuil depuis la refonte tarifaire du 1er juillet : l’aller simple est passé de 1 $ à 2,85 $ pour les personnes de 65 ans et plus.
« Je ne m’empêche pas d’aller à Montréal, je suis des cours à l’UQAM, mais cette hausse de tarif me choque. Surtout avec l’augmentation du coût de la vie. Les pensions ne sont pas indexées au niveau de l’inflation », ajoute Guy Rivest.
L’ARTM rappelle de son côté que « les principes de la refonte et la tarification zonale ont notamment fait l’objet de concertation et de consultations avec plus de 4000 intervenants pendant plus de deux ans. Elles ont été adoptées par l’ensemble des élus des cinq secteurs de la région métropolitaine siégeant au CA de l’ARTM ».
LONGUEUIL - LE RÉSEAU DE TRANSPORT SERA « REBRASSÉ » EN VUE DU REM
Le stationnement gratuit ça n’existe pas. Il y a toujours quelqu’un qui paie, si c’est pas toi c’est la société qui t’a subventionné. Est-ce que conduire au TEC c’est vraiment une chose a subventionner? De plus, un stationnement gratuit là ferait que ils seront juste plus plein plus tôt.
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Le RTL lève le voile sur le renouvellement de son réseau et tend la main aux entreprises de l’agglomération
Longueuil, le 8 novembre 2022 – Ce sont 29 lignes d’autobus du Réseau de transport de Longueuil (RTL) qui seront directement connectées au REM lorsque celui-ci prendra ses premiers passagers l’an prochain. Voilà ce qu’a notamment annoncé le directeur général du RTL, M. Michel Veilleux, qui prenait la parole devant les membres de la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud (CCIRS) réunis à Saint-Lambert ce matin.
Pour la première fois, M. Veilleux a livré des informations sur la transformation que s’apprête à connaître l’offre de service du RTL avec la venue du REM. Les modifications et nouveaux services à venir se veulent en adéquation avec les besoins exprimés lors des consultations publiques de 2019 et 2021, a fait valoir le directeur général.
Du même coup, il a lancé un appel aux entreprises de l’agglomération pour qu’elles posent un geste concret pour réduire les GES – et l’auto-solo – en incitant davantage leur personnel à utiliser le transport collectif. Rappelant au passage que le marché du travail dans la grande région de la Montérégie se situe au 2e rang au Québec en ce qui a trait au nombre de personnes en emploi, il a tendu la main aux entrepreneurs en leur offrant de les rencontrer pour identifier leurs besoins en transport collectif, poser un diagnostic et, à terme, chercher les solutions les mieux adaptées à leur situation.
Enfin, Michel Veilleux a mis en relief les mesures d’atténuation au chantier du tunnel Louis-H. La Fontaine mises en place par le RTL en collaboration avec le ministère des Transports et de la Mobilité durable, l’Autorité régionale de transport métropolitain, exo, la Société de transport de Montréal et Mobilité Montréal. Il a cité entre autres l’établissement de la ligne 461, l’ajout de service sur la ligne 61, les bonifications apportées au service de taxi collectif (T89, T92 et T93), de même que l’étendue du service RTL à la demande.
Faits saillants
La révision du réseau RTL en quelques chiffres :
• Plus de 10 000 clients touchés
• 25 circuits révisés
• 5 nouvelles lignes d’autobus
• 29 lignes d’autobus directement connectées au REM
• Plus de 1 700 voyages quotidiens vers ou depuis le REM
• Plus de 2 000 arrêts d’autobus modifiés
Citations
« Suivant les consultations publiques de 2019-2021, nos équipes ont œuvré à concrétiser les attentes et répondre aux besoins de la clientèle. Entre autres choses, le temps de parcours était une préoccupation souvent évoquée. Or, les changements qui seront apportés permettront d’améliorer ou de maintenir le temps de parcours pour 98 % des déplacements en heure de pointe. Alors 85 % des utilisateurs trouveront une ligne d’autobus à moins de 400 mètres de leur domicile. »
« Parce que le RTL évolue avec vous, à ceux et celles dont l’usine, l’entrepôt ou le commerce pourrait être mieux desservi en transport collectif, je vous invite à contacter nos équipes (partenariats@rtl-longueuil.qc.ca) pour que nous puissions identifier vos besoins, brosser un juste portrait de votre situation et poser un diagnostic. Cela nous permettra de chercher les solutions les mieux adaptées dans le respect de notre capacité financière. Je vous incite aussi à contribuer à l’achat des titres tarifaires de vos employés pour qu’ensemble nous arrivions à réduire l’utilisation de l’auto-solo. »
– Michel Veilleux, directeur général, RTL
REM et réseau renouvelé du RTL
Entrée en service au printemps 2023
Vous avez peut-être remarqué l’apparition de panneaux comme celui ci-contre à certains arrêts d’autobus sur le territoire de l’agglomération. C’est qu’avec l’arrivée du REM sur la Rive-Sud, au printemps 2023, le RTL repense son offre de service. Buts de l’exercice : correspondre davantage aux besoins des usagers, mieux connecter entre elles les villes de l’agglomération, répondre aux nouvelles habitudes de déplacement de la clientèle et bien s’arrimer au REM. Ce réseau bonifié sera lancé au même moment que le REM. Soyez assurés que vous serez tenus au courant des changements bien à l’avance.
Préparation en amont
Les équipes du RTL préparent donc petit à petit le terrain afin, entre autres, de sensibiliser aux modifications à venir, d’où l’installation depuis quelques semaines de ces panneaux d’arrêts temporaires.
Votre ligne d’autobus n’apparaît plus sur le panneau, sous la colonne « à venir » ?
Rassurez-vous ! Dans la majorité des cas, il s’agit simplement d’une modification de tracé. Sur la totalité des circuits du RTL, 26 ont été modifiés. Il est donc possible que l’arrêt ait été déplacé ailleurs afin de mieux desservir le nouvel itinéraire.
Le RTL est et sera là pour vous accompagner
Nous mettons tout en œuvre pour qu’au minimum un mois avant la mise en service de notre réseau redessiné, vous puissiez vous familiariser avec les modifications apportées. Et pour ce faire, divers outils vous seront offerts :
• Une carte interactive permettant de visualiser le tracé de chaque ligne d’autobus.
• Un microsite dédié regroupant toute l’information sur le réseau redessiné.
• Un calculateur d’itinéraire actualisé permettant de planifier au mieux les déplacements en transport en commun.
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La solution la plus bénéfique collectivement serait que le RTL améliore les fréquences de passage sur ses lignes de bus. Je suis toujours surpris de voir la proportion de bus qui passent aux heures en heures creuses et aux 30-45 sur l’heure de pointe.
Rendu là, je peux bien la comprendre de ne pas pouvoir considérer ce service pour déposer ses enfants à l’école avant d’aller au métro.
Au niveau des CPE, ce serait bénéfique, je pense, de les concentrer aux différents terminaux d’autobus de l’agglomération. Ça augmenterait fortement leur accessibilité pour les parents qui doivent y déposer ou y chercher leurs enfants.
Un réseau de nuit sera par ailleurs créé pour la première fois dans l’agglomération de Longueuil « pour prendre la relève du REM et du métro pendant la nuit, durant les heures où il ne se rend pas à Montréal », a déclaré M. Veilleux.
Cet extrait pique ma curiosité.
Est-ce que ça veut dire que des bus pourraient traverser le fleuve la nuit ?
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Wow ce serait incroyable??? le manque de bus de nuit à Laval a toujours été merdique. Ce n’a aucun sens que le transport en commun n’existe qu’à certaines heures. Pour que les gens changent leur mode de vie autour du TEC, il faut que celui-ci réponde à leurs besoins. Ce qui signifie liberté de mouvement même la nuit.
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This will actually change how I spend my time in the South Shore, finally!! Currently there’s no way to go from the Agglomeration of Longueuil and Montreal at night (I think)
Are there any plans to replace the machines in the buses to allow those who pay with cash get a card for bus transfers and/or REM/metro transfer?
My thought is the machines could accept $3.50 for a bus transfer card, and if you pay $4.50 or more (RTL buses accept bills), you get 1 All Modes Zone AB fare.
How about those who want to pay the 4.50 in coins? How will it know if someone overpaid or if someone isn’t done inserting change?
You could indicate “you’re done” to the driver and the driver pushes a button to process the fare they paid. I think they do this in New York
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C’est déjà possible sur des bus sur la rive-nord (la 9)
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Ils le font (ou du moins le faisaient avant) à Ottawa aussi, suffit de dire au chauffeur qu’on veut acheter une passe pour la journée au lieu d’un billet unitaire au moment de payer et le chauffeur l’indique dans son système, puis on insère notre monnaie.
Le courant passe entre les midibus et Boucherville
La ligne 284 de Boucherville a connu un fort succès. (Photo : Le Courrier du Sud – Denis Germain)
Le projet pilote des midibus a connu un franc succès à Boucherville. Des 33 500 personnes transportées par les six lignes de ces petits autobus électriques, près de 10 000 d’entre eux l’ont fait sur la ligne 284 de Boucherville. Cette dernière est d’ailleurs la seule à maintenir le service de façon permanente, à ses frais.
«On voulait que ça fonctionne, souligne Julie Lavigne, directrice des communications de Boucherville. Le conseil était très impliqué, c’était important pour lui que les communications de la Ville s’impliquent dans ce dossier, pour que le projet pilote soit vraiment un projet, que les citoyens sachent qu’il existe.»
C’est là l’une des clés de la réussite dans la Municipalité. Les autres? Implication citoyenne, une ligne qui traverse des secteurs achalandés et une stratégie de proximité, comme l’envoi de lettres aux résidents en bordure du trajet.
Avant même l’arrivée du projet pilote, un trajet initial avait d’ailleurs été proposé par des citoyens dans le cadre de la commission des aînés, un comité de participation citoyenne. Ces derniers avaient proposé un trajet, qui a été révisé avant la mise en place des midibus, «mais l’initiative partait des citoyens», indique Mme Lavigne.
«Pour nous, c’est un gros succès cette ligne-là!»
Une autre histoire ailleurs sur le territoire
L’expérience de Boucherville offre tout un contraste avec celle de Saint-Lambert. La mairesse Pascale Mongrain admet que l’achalandage fut «quasi nul» tout au long du projet.
Dans ce contexte et dans le contexte financier de Saint-Lambert, la Ville ne pouvait donc se permettre de financer ce projet. Elle espère tout de même mettre en place un service de navette intramunicipale, «une fois les finances stabilisées».
La Ville de Longueuil indique pour sa part que les initiatives de transport collectif financées par les villes doivent constituer des cas d’exception seulement.
Elle affirme notamment que «le financement du transport en commun sur le territoire métropolitain relève du rôle de l’ARTM et le déficit structurel bien connu du transport collectif est un défi constant qui impose des choix difficiles, mais qui doivent être responsables financièrement».
La Ville de Brossard n’a pas retourné les courriels du Courrier du Sud. Sa ligne a toutefois connu un achalandage intéressant : tout comme Boucherville, près de 10 000 personnes l’ont empruntée.
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Le RTL est presque prêt à desservir le REM de passagers
L’arrivée du REM à Brossard et dans l’agglomération de Longueuil va nécessiter plus de 1700 voyages quotidiens. Photo: FM 103,3
FM103,3 - LONGUEUIL - Publié le 14 février 2023 à 07h02 | Henri-Paul Raymond - FM103,3
Le Réseau de transport de Longueuil devrait présenter le mois prochain une série de changements à ses circuits d’autobus en direction du REM à Brossard.
Selon la présidente du RTL, Geneviève Héon, le Plan comprenant la nouvelle offre de services devrait être rendu publique le jeudi 9 mars prochain.
En fait, le service des communications du RTL devrait dévoiler les outils qui seront mis en place pour bien transmettre l’information aux usagers du réseau et du REM.
Mme Héon rappelle que l’arrivée du Réseau express métropolitain (REM) à Brossard et dans l’agglomération de Longueuil va nécessiter plus de 1 700 voyages quotidiens.
C’est donc dire que près d’une trentaine de lignes vont directement être connectées au REM.
La présidente soutient que les mesures figurant dans le plan tiennent compte des résultats de rencontres citoyennes tenues entre 2018 et 2022.
Mme Héon avise que des changements sont donc à prévoir.
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J’ai hâte pour les changements. Le bonification de la 132 et la 60 bénéficieraient le secteur saint Hubert beaucoup, ça va rendre les trajets vers la dix 30 deux a trois fois plus rapide.
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