Je serais curieux de savoir ce que lui, en tant qu’agent d’immeuble, il propose concrètement.
Oh, il va aider la mise en place de fiducies foncières pour que les gens puissent se loger dans le quartier à un coût raisonnable? Non? ah, ok. Je pensais qu’on voulait des actions.
On vote pour des leaders (parti politiques) pour prendre des actions. Ils ont les outils. Il ne faut pas mettre cela sur le dos des simples citoyens/entrepreneurs qui subissent les conséquences.
Quels outils? C’est une compétence provinciale, la ville n’a aucun pouvoir sur ce sujet. Projet Montréal étant un parti à vocation très sociale, et vu la profonde inaction de la CAQ, ils acceptent de s’en préoccuper, mais c’est extrêmement limité.
Ils n’ont aucun pouvoir en santé, oui. Mais c’est très faux que la Ville n’a aucun pouvoir concernant les problèmes liés à l’itinérance et ceux menant à l’itinérance! Elle n’a aucun pouvoir en logements? En sécurité? L’entretien des logements sociaux? La gestion des campements, ce n’est pas dans leur cours? Ils ne peuvent prendre aucune initiative? IJe n’y crois pas.
Soit les pouvoirs sont transférés aux ville ET on revoir les méthodes de financement des villes.
Soit le gouvernement du Québec pends ses responsabilités en main et agit.
Évidemment, la ville a un certain pouvoir sur ces sujets que vous mentionnés, mais extrêmement limités.
Pendant ce temps la CAQ a le meilleur rôle. Toute la colère tombe sur les villes (voir les commentaires sous la vidéo Youtube pour comprendre le niveau démesuré d’acharnement). Pendant ce temps il peut mettre tout notre argent dans les prolongement d’autoroute et autres bonbons à banlieue, là où il a encore des chances d’être élu.
Bref, je ne dis pas qu’il faut rester là à rien faire, mais ce serait essentiel de mettre l’énergie à la bonne place.
Entièrement d’accord… Ce groupe sert juste à canaliser l’intolérance et la colère. Certaines personnes se plaignent ouvertement que la cohabitation soit la seule option proposée sur leur page Facebook.
Le monde veulent des actions, des actions, des actions… La crise du logement ce n’est pas Valérie Plante qui va pouvoir la régler à elle seule. Elle peut avoir un rôle à jouer, on l’a vu avec les délais d’approbation des projets, mais ce n’est pas ça qui va tout régler. La crise des opioides et de la dépendance, c’est un enjeu de santé publique, ça non plus ce n’est pas du ressort de la Ville.
Honnêtement le monde qui vont à la radio pour dire des choses juste pour “stir the pot” et créer plus de bisbille… Qu’ils aillent à Chambly, j’y étais le weekend passé et j’en ai pas vu de junkies ou d’itinérants.
Petit ajout: Depuis un an la brigade propreté est beaucoup plus présente, et ça se voit. Je trouve que le Village est pas mal plus propre qu’avant.
On va le dire directement: la plupart de ces gens ne veulent plus voir d’itinérants dans le quartier et veulent que la ville les chassent ailleurs. Ils se foutent que ces gens aient des soins ou des logements : ils veulent qu’ils aillent vivre leur drame ailleurs, loin de leurs yeux. Ils ne veulent pas de pauvreté et de problème sociaux autour, ils veulent que le quartier en soit un de propriétaires aisés, rangés, riches au mieux, et ça les arrangerait terriblement que les organismes qui s’occupent des gens vivant ces horreurs au quotidien foutent leur camp aussi. Cest ce quon voit entre les lignes, la solution reellement souhaitee, c’est un nettoyage.
On parle de NIMBY quelque fois sur ce forum, souvent a tort, mais ici, cest un magnifique exemple de ce qu’est vraiment du NIMBYisme.
Et je rencherirai sur le fait que la ville peut vraiment faire très peu à ce sujet. Les compétences et le budget sont à Quebec, tant pour la santé, que pour le logement. Quiconque vilipende la ville sans le faire au quadruple auprès du palier provincial gaspille son énergie et sa salive.
Je pense pas qu’il n’y a des quartiers qui voudraient vivre ce que le Village ou le Chinatown est en train de vivre. C’est un cauchemar quotidien pour les gens qui habitent ou travaillent. Ignorer les cries ou critquer les gens n’est pas une solution.
Voyons donc, c’est pas un “cauchemar” quotidien. Faut arrêter de dramatiser ce qui se passe dans le Village quand même. C’est pas beau et c’est dérangeant, mais ce n’est pas l’enfer non plus…
Il y a une ligne fine. D’un côté, effectivement, il y a beaucoup de chialeux, qui exagèrent, qui n’ont pas de réelles solutions, qui seraient très heureux que le problème soit juste déplacé ailleurs.
Mais il ne faut pas se servir de cette partie de la population pour minimiser la situation. Elle est bien réelle, et c’est bien normal qu’on soit affectés par le fait de voir autant de misère humaine, et, oui, d’incivilités aussi.
Je marche quotidiennement sur Ste-Catherine dans le Village. C’est rough de voir autant de misère au quotidien. Je suis troublée quand je vois des jeunes filles qui semblent prises dans la dépendance et la prostitution. Je suis sur mes gardes très souvent en tant que femme seule, surtout hors des heures habituelles de tourisme et de party. Tôt le matin, c’est stressant en esti passer en avant de la Station des Sports.
Ce n’est pas parce que je suis stressée que j’ai juste envie qu’ils aillent ailleurs. Je veux voir des actions concrètes pour que ces gens vivent moins de misère, et que moins de personnes se retrouvent dans cette situation. C’est tout.
Personne n’a avantage à tolérer une telle augmentation et concentration de personnes itinérantes. On sait vers où ça menne. On le voit dans pleins de grandes villes.
La cohabitation ne règle en rien cette misère. Quand les autorités en place disent à la population qu’on doit mieux “cohabiter”, ce que j’entends, c’est qu’on n’a pas les ressources ou la volonté d’aider nos plus vulnérables. La “cohabitation”, à mon sens, implique qu’on accepte que des gens aient à habiter dans la rue.
Certains pays ses sont attaqués à l’itinérance de manière musclée, avec de réelles solutions de logement. Pourquoi pas nous?
Ce n’est pas normal d’avoir autant agressions ! Ceci est en plus des gens qui fument le crack et se piquent ouvertement, en plein jour. On voit les aiguilles et des déchets un peu partout. Malheureusement le Village n’est pas une place pour élever des enfants. Bonne chance au Quartier des lumières. C’est un peu la même histoire au Chinatown. Je fréquente ces deux quartiers tous les semaines.
Beaucoup de collègues qui travaillent dans le village depuis des années attestent d’une dégénérescence du quartier, sans véritable prise en charge. On mentionne de nombreuses consultations sans réel changement. D’un côté on a des résidants qui ne veulent pas accepter de voir le quartier en dépérissement et qui semblent aveuglés par la situation (“tout va bien, on est en contrôle”) et de l’autre on a des élus qui ne savent plus trop quoi faire. La somme des deux est un statut quo intolérable qui ne fait qu’accentuer la désolante situation.
Je crois qu’une dimension du problème que trop peu de gens comprennent avec la situation du village c’est qu’une population locale déjà vulnérable (les personnes LGBTQ) qui croyaient pouvoir avoir un endroit sécuritaire avec le village pour exister sans censure d’eux même doivent maintenant dealer avec une dégradation de leur milieu de vie et une impression de je-men-foutisme général de la part des autorités responsables.
Je veux dire, perso, en tant qu’homme gai, me faire crier des insultes homophobes par des cokés défoncés parce que je les ai dévisagé pendant qu’ils chiaient dans un coin du parc de l’espoir, c’est pas le genre de chose que j’ai envie d’endurer quand je visite le village avec des amis.
Il est important de comprendre que la ville n’a pas la responsabilité/obligation de subvenir aux missions sociales de l’état. C’est de responsabilité et compétence provinciale. La ville (les villes/municipalités) n’en a pas les moyens. Le fait que cette administration consacre 550 millions de dollars pour acquérir des terrains pour ensuite les vendre à bas prix à des organismes qui vont eux construire des logements sociaux/coopératives avec le financement du gouvernement provincial est déjà un plus dont elle n’a aucunement l’obligation de faire. Elle le fait pour donner un coup de main supplémentaire. Le problème est que le gouvernement provincial actuel n’a pas fait sa part du travail en finançant adéquatement et rapidement ces projets d’habitation. Ce n’est pas pour rien que les villes répètent qu’elles ont plus de responsabilités depuis quelques années, qu’elles s’occupent de missions de l’état mais sans le financement/moyens financiés requis.
La ville a cependant la responsabilité d’aménager son territoire, ce qui inclut les espaces publics comme les parcs, ou encore l’aménagement de piste cyclables . Les pistes cyclable étant importantes puisque la ville a aussi la responsabilité de la mobilité sur son territoire.
Assurer la sécurité sur leur territoire est également dans les responsabilités des villes via l’aménagement ou les forces de l’ordre. Ainsi, la responsabilité de la ville est d’assurer une présence des forces de l’ordre sur les lieux. Cela a cependant un lourd coût financier. Qu’est-ce que les forces de l’ordre peuvent faire concrètement ? Déplacer ou arrêter ces individus. Mais cela ne règle pas le fond du problème de l’itinérance, qui est problème complexe sous la responsabilité des missions sociales du gouvernement du Québec. De plus, si les policier commençait a déplacer ou arrêter ces individus, la population serait la première à dénoncer cela auprès de l’administration municipale.
La ville compte refaire l’aménagement de la rue Saint-Catherine à partir de 2025. Voilà un autre dossier sur lequel elle peut agir.