Revitalisation de l'Est de Montréal

Ça aurait du sens que ça soit la limite municipale, vu que c’est du lobbying auprès de la ville de Montréal-Est.

Excellente nouvelle pour l’Est! Anciens terrains de Shell: Broccolini achète les 2,5 millions de pieds carrés

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Amazon s’installe sur les terrains de l’ancienne raffinerie Shell à Montréal | JDM (journaldemontreal.com)

Dommage, j’esperais un projet plus innovant pour apporter un nouveau visage au quartier. Si la tendance continue on va se trouver avec un quartier d’entrepots.

F**k’s sake…

J’peux pas croire que c’est ca le projet “innovant” au plus haut standard de mots trendy…

Exemple du distribution center sur la ON-417 près d’Ottawa

Et le parc de camions en arrière:

Remplacer une raffinerie par un énorme îlot de chaleur, appartenant à une des compagnies les plus néfastes au monde. Méchant bargain

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Bah faut dire à la société de tout acheter en ligne… qu’on les aime ou pas Amazon, est là et est pas prêt de partir. Si le ville veut être innovante, qu’elle arrête de dormir au gaz sur les îlots de chaleur et qu’elle impose des toitures vertes aux toitures d’une certains superficies.

Juste à l’est du boulevard Saint-Jean-Baptiste, il y a plein de potentiel pour faire de l’agriculture sur les toits!

Si je pense juste à Lufa, avec la pandémie, leurs serres n’ont pas suffi à la demande. Il y a avait beaucoup légumes en rupture de stocks quand je faisais ma commande

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Un garage souterrain pour les camions de livraisons “idle” au lieu d’être au soleil, un % de terrain dédié pour une mini forêt mixte, et une serre du genre Lufa sur le toit. Ce serait le minimum pour avoir une acceptabilité pour ce type de projet, que ce soit Amazon ou un autre géant industriel semblable.

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Est-ce que la mairie de Montréal-Est est intéressée, ou a les ressources à attribuer, à tous ces efforts d’aménagement? Coutu veut peut-être surtout accueillir le plus de développements industriel et commercial possible sans trop s’attarder au reste, donc pour lui un quartier d’entrepôts est probablement bien correct pour la ville.

Le maire de Montréal-Est est en poste depuis 2009…

Et il se présente encore

Je me demande si les 3800 résidents veulent le statu quo

ScarletCoral, le maire du s-o Benoit Dorais est aussi en poste depuis 2009, mais je ne pense pas qu’il devrait céder sa place. Je t’aime beaucoup et je vais voter pour toi en novembre mais, puisque tu es attachée maintenant officiellement à un parti, je me demande si tu devrais encore écrire des “posts” politiques. Par contre, j’espère que tu vas continuer ta contribution exceptionnelle à notre forum.

Dans l’article, on peut y voir le plan d’implantation

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Tout de même fou qu’Amazon aura plusieurs millions de pieds carrés seulement dans la région métropolitaine.

En fait, on était même en retard si on se compare à d’autre endroit

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« Ça bouge beaucoup dans l’est de Montréal »

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE | La rue Notre-Dame, dans l’est de Montréal

Comment préparer l’arrivée du REM ? Comment combattre la hausse du nombre de fusillades ? Où s’en va le projet de Ray-Mont Logistiques ? Les questions sont nombreuses dans l’est de Montréal, alors que s’entame la dernière ligne droite de la campagne municipale.

Publié le 21 octobre 2021 à 5h00 | HENRI OUELLETTE-VÉZINA | LA PRESSE

L’éternel débat, le REM


IMAGE FOURNIE PAR CDPQ INFRA | Image préliminaire d’une future station du REM de l’Est, rue Notre-Dame

Prévu d’ici 2023, le début du chantier du REM de l’Est est d’emblée sur toutes lèvres dans l’est de Montréal. « Ça va complètement transformer la mobilité, mais encore faut-il que ça s’intègre au cadre bâti. L’Est n’est pas monolithique. Il y a plusieurs types de quartiers. Le défi d’intégration est grand », lâche la mairesse sortante de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, Caroline Bourgeois. Membre du parti de la mairesse sortante, l’élue plaide pour que l’implantation du REM « se fasse à échelle de quartier ». « On est en 2021. Je ne peux pas croire qu’on n’est pas capables d’y arriver. On ne veut pas une reproduction de ce qui s’est passé dans l’Ouest », affirme-t-elle. Dans les rangs de l’opposition, la candidate à la mairie de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Karine Boivin-Roy, s’inquiète que « plusieurs questions restent sans réponses ». « Au niveau environnemental notamment, on ne sait pas où vont tomber les pylônes par rapport à la proximité des maisons. On veut faire confiance au processus, mais la Caisse doit nous prouver que ça se fait dans la transparence », réclame-t-elle, en déplorant que l’administration actuelle « ne soit pas entendue, voire exclue » des débats. Au Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-MTL), le directeur Emmanuel Rondia appelle à ralentir la cadence. « On va vite dans ce dossier. C’est encore le temps d’évaluer une planification intégrée. Il faut veiller à évaluer toutes les options », dit-il.

Habitation et itinérance

Pour la directrice du Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM), Annie Savage, il faut comprendre que l’est de Montréal a « subi beaucoup de transformations » dans la dernière année. « On y a déplacé beaucoup de personnes en situation d’itinérance, notamment avec l’ouverture du refuge à l’Auberge Royal-Versailles. C’était nécessaire, mais les quartiers ont été mal préparés à ça. On sent une certaine grogne », dit-elle. « Certes, ça prenait des réponses d’urgence, mais maintenant, il va falloir travailler la cohabitation sociale à plus long terme. Les besoins sont criants, les groupes communautaires doivent pouvoir avoir plus de moyens », soutient-elle, en appelant à la construction de davantage de logements sociaux. « Il faut aussi que la Ville travaille à préserver notre parc locatif de maisons de chambres. On a vu certains arrondissements mettre en place des règlements empêchant leur conversion, mais ce n’est pas suffisant. Les promoteurs trouvent souvent d’autres leviers pour les transformer en condos », insiste Mme Savage, pour qui investir davantage en travail de rue est aussi une solution porteuse afin de s’attaquer à l’itinérance et au manque de logements.

L’enjeu très actuel de la sécurité


PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE
| La hausse des évènements violents impliquant des armes à feu à Montréal fait particulièrement sentir son impact dans le nord-est de l’île depuis quelques mois.

En tant que responsable des enjeux de sécurité publique au comité exécutif, Caroline Bourgeois reconnaît d’emblée qu’il n’y a pas de « recette miracle » pour combattre la hausse des évènements violents impliquant des armes à feu à Montréal, qui sont particulièrement présents dans le nord-est de l’île depuis quelques mois. « Il faut agir sur plusieurs fronts. Dans les quartiers touchés, oui, il y a une présence policière plus importante, mais la réponse passe aussi par la prévention, les escouades mixtes d’intervenants sociaux sur le terrain », dit-elle, en réitérant la nécessité de former un « espace » au sein duquel les jeunes se « sentiraient les bienvenus ». « Il faut bonifier les équipes mixtes au niveau communautaire, mais surtout, fournir de la formation aux policiers », lance Karine Boivin-Roy, d’Ensemble Montréal, qui est aussi conseillère sortante du district de Louis-Riel, dans Hochelaga. Elle déplore au passage que l’administration Plante ait longtemps « tergiversé » sur l’implantation de caméras corporelles avant d’en faire un enjeu de campagne. Son parti promet par ailleurs de ne pas « désarmer » ni « définancer » le SPVM.

Qu’adviendra-t-il de Ray-Mont Logistiques ?


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE | Le terrain de Ray-Mont dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve

Le projet de terminal de transbordement de conteneurs de Ray-Mont Logistiques continue de susciter beaucoup d’inquiétude dans Hochelaga. Denis Coderre a déjà fait part de son intention de racheter le terrain – ou une partie de celui-ci –, sans toutefois dévoiler ce qu’il en ferait. Le promoteur, Charles Raymond, s’est d’ailleurs dit « ouvert » à l’issue d’une rencontre, selon Karine Boivin-Roy, pour qui « l’occasion était là pour la Ville de tendre la main à Charles Raymond ». Elle dénonce le fait qu’au lieu d’ouvrir le dialogue, l’administration Plante s’est empêtrée dans un processus judiciaire. En 2017, l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve avait d’abord refusé d’accorder un permis au promoteur. Un an plus tard, la Cour supérieure et la Cour d’appel du Québec ont accordé à Ray-Mont Logistiques la permission de mener à bien son projet. Puis, en mars, la société a intenté une poursuite de 373 millions de dollars contre la Ville. « On est allés au bout de ce qu’on pouvait faire sur le plan juridique pour défendre les droits des citoyens », affirme Caroline Bourgeois, rappelant que la mairesse Plante a demandé à Québec d’évaluer la possibilité de tenir des audiences du BAPE. « Il faut préserver un maximum d’espaces verts. La Ville ne se déresponsabilisera pas », insiste Mme Bourgeois. Charles Raymond, lui, affirme que « l’idée d’une zone tampon végétalisée entre ses activités et les résidences semble être une option appréciée par les différents partis ». « Peu importe le résultat de l’élection, nous poursuivrons avec sérieux nos efforts de concertation. »

Un grand parc dans l’Est ?


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE | Le parc-nature de la Pointe-aux-Prairies

Au Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-MTL), Emmanuel Rondia appelle aussi une « réflexion collective » sur ce que va englober le grand parc de l’Est. En septembre, la mairesse Valérie Plante a annoncé son intention d’« agrandir substantiellement » le parc-nature de la Pointe-aux-Prairies, en plus d’agrandir le parc-nature du Bois-d’Anjou et de « préserver la vocation d’espace vert » du Club de golf métropolitain d’Anjou, dans le but de former un « grand parc de l’Est ». « Pour l’instant, on a des orientations, mais on ne sait pas encore trop à quoi ça va ressembler. Ça va prendre une réflexion collective sur ce que va englober ce grand parc, et quels sont les terrains à protéger », prévient M. Rondia. « Ça bouge beaucoup dans l’Est de Montréal, donc il ne faut pas perdre de temps et de terrains », ajoute-t-il. « Il y a plein de petits trésors dans le secteur, dont le bois d’Anjou et le ruisseau De Montigny, mais rien qui relie ces espaces. C’est ça, notre vision : joindre ces projets au bénéfice des citoyens, être à l’affût de toutes les occasions possibles », dit Caroline Bourgeois. Son adversaire, Karine Boivin-Roy, plaide surtout pour la protection d’espaces verts, afin d’atteindre la cible de 10 % de surfaces protégées dans l’île. « On veut protéger pour vrai, maintenant », affirme-t-elle.

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Le tour de l’Est est venu


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE | La rue Notre-Dame, dans l’est de Montréal

NATHALIE COLLARD | LA PRESSE | Publié le 23 octobre 2021 à 9h00

L’est de Montréal est un vaste territoire, un patchwork de réalités diverses : des terrains d’anciennes raffineries à décontaminer, des friches industrielles, des quartiers vulnérables, un village olympique, des espaces verts, des berges du Saint-Laurent… Les défis sont nombreux.

Ce n’est pas un hasard si cette portion de l’île de Montréal est l’objet de plusieurs promesses depuis le début de la campagne à la mairie. Denis Coderre rêve d’en faire la « nouvelle Silicon Valley », Valérie Plante parle du « pivot de la nouvelle économie ». Des formules qui frappent l’imaginaire…

Le développement de l’Est a en outre le potentiel de répondre à plusieurs enjeux brûlants : offrir du logement sur l’île, attirer des pôles d’innovation technologique, valoriser de grands espaces verts, améliorer l’accès au fleuve… Ce ne sont pas les idées qui manquent et sur le terrain, tous les acteurs socio-économiques sont mobilisés et gonflés à bloc. Ils ne sont pas les seuls à rêver.

Dans son livre Cap sur un Québec gagnant : le projet Saint-Laurent, paru en 2013, bien avant qu’il ne devienne premier ministre, François Legault faisait référence à cet eldorado montréalais. Il écrivait : « Je fais le rêve, pour l’Est de la ville, du développement d’un nouvel espace urbain constitué de bâtiments innovateurs et de belle architecture, avec des espaces verts, des parcs et des pistes cyclables. J’y verrais un lieu idéal pour créer une zone d’innovation capable d’accueillir des industries de pointe […] »

Mais, car, il y a un mais, ce développement ne peut se faire sans un projet de transport collectif véritablement structurant. Objectif : développer, on l’a dit, mais aussi désenclaver des quartiers et permettre aux résidants de l’Est de se déplacer sur l’Île pour étudier, travailler, se divertir…

En boutade, on dit qu’un étudiant de Pointe-aux-Trembles met moins de temps à se rendre à l’Université de Trois-Rivières qu’à celle de Montréal. C’en est presque absurde.

Les résidants de l’Est sont patients. Depuis 15 ans, on leur a fait miroiter un service rapide par bus sur Pie-IX (il s’en vient), le prolongement de la ligne bleue (on en parle depuis plus de 20 ans) et un éventuel tramway sur la rue Notre-Dame (l’idée a été écartée depuis). Mais aujourd’hui, tout le monde n’en a plus que pour le REM de l’Est, un projet sur lequel les premiers concernés n’ont pas beaucoup de contrôle.

Était-ce le meilleur choix ? C’est loin d’être certain. Les critiques sont nombreuses et pas seulement pour l’aspect architectural du futur REM ou pour son coût. En coulisses, on s’entend pour dire qu’on a mis les rails avant les bœufs. Malgré cela, sur le terrain, la plupart des acteurs semblent s’être ralliés à l’idée parce que pour une fois, voilà un projet qui a des chances d’aboutir.

Or un projet de cette envergure, avec tous ses impacts, doit être réfléchi et planifié en amont. Un plan de développement et d’aménagement, c’est ce qui fait la différence entre un quartier qui pousse tout croche – pensons à Griffintown – et un quartier qu’on a réfléchi – pensons au Technopôle Angus.

Si on avait déjà un vrai plan pour l’Est, on n’aurait peut-être pas assisté, impuissants, à la vente d’une partie des anciens terrains de Shell au géant Amazon, qui prévoit la construction d’un immense entrepôt – des emplois peu intéressants et une circulation accrue de camions – et de 1100 places de stationnement.

Si on avait un déjà un plan pour l’Est, on n’aurait peut-être pas laissé Ray-Mont Logistiques planifier l’ouverture d’un centre de transbordement à quelques mètres d’une coop d’habitation.

Voilà le défi qui attend le prochain maire ou la prochaine mairesse.

L’Est est un beau casse-tête qu’il faut développer avec doigté. On n’intervient pas de la même façon sur une friche industrielle que dans un quartier habité par des humains. Et pour ça, il faut une vision précise de ce qu’on souhaite faire.

Dans son livre, François Legault, enthousiaste, citait, en exemple le quartier 22@ à Barcelone qui a inspiré à l’époque, et avec plus ou moins de succès, les promoteurs du quartier de l’Innovation, autour de l’ETS, dans Griffintown. Le quartier de Poblenou, décrit comme « un champ de ruines industrielles », a été transformé en véritable secteur d’innovation technologique où on trouve aussi des zones résidentielles, des espaces verts, des services et un souci pour la préservation du patrimoine. Or, pour que de telles visions se concrétisent, il faut une intervention humaine, un développement urbain planifié, insiste M. Legault dans son livre. Il a tout à fait raison.

On entend l’impatience des gens de l’Est qui ont toutes les raisons de piaffer. Ils ont l’impression d’avoir été trop longtemps délaissés, que leur tour est enfin venu. On les comprend.

Mais cette partie de l’île de Montréal a droit à un développement digne du XXIe siècle. Quitte à ralentir les ardeurs de CDPQ Infra et de Québec pour prendre le temps de concevoir un aménagement qui tiendra la route. Pour qu’un jour, le futur premier ministre d’un autre pays écrive dans un livre : « Je suis allé à Montréal, j’ai vu ce qu’ils avaient fait avec l’Est de la ville, et c’est un modèle dont on devrait s’inspirer. »

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Quand même bien content de cette prise de position de la part de la sant publique de Montréal! :smiley:

Résumé

La santé publique de Montréal souhaite protéger les espaces verts de l’Est

La friche de Viauville où une zone tampon pourrait être créée entre les activités ferroviaires de Ray-Mont Logistiques et les habitations.Photo: Jason Paré, Métro Média

Jason Paré - Métro Média

11 novembre 2021 à 17h50 4 minutes de lecture

La Direction régionale de la santé publique (DRSP) de Montréal a affirmé sur les réseaux sociaux qu’il faut préserver les espaces verts dans l’est de Montréal, dont le golf d’Anjou, le boisé Steinberg, le parc Morgan et le secteur Assomption Sud-Longue-Pointe.

Dans un gazouillis publié mercredi sur Twitter, la Dre Mylène Drouin, directrice de la santé publique de Montréal, a indiqué que la DRSP évalue actuellement la vulnérabilité de Montréal face aux changements climatiques sur le plan de la santé. Elle a ajouté que ses équipes suivent de près plusieurs dossiers, comme celui du redéveloppement de l’est de la métropole.

Or, plusieurs des terrains cités sont convoités pour des projets industriels ou de transport collectif, comme la plateforme de transbordement de marchandises de l’entreprise Ray-Mont Logistiques et le Réseau express métropolitain (REM) de l’Est, et font l’objet de débats politiques.

«Il faut prendre chaque opportunité pour préserver ce qui nous reste comme espaces verts», affirme le Dr David Kaiser, spécialiste en Santé publique et médecine préventive à la DRSP de Montréal, en entrevue avec Métro.

Le rôle de la Santé publique

Quel rôle la DRSP peut-elle jouer dans ces dossiers pour influencer les décideurs ?

«C’est sûr qu’on ne plante pas d’arbres. On travaille avec les municipalités et les organismes communautaires pour que ça se fasse», explique le Dr Kaiser.

Ce dernier explique que la DRSP présente des données sur l’environnement et les impacts des changements climatiques sur la santé de la population lorsqu’elle est invitée à une table de concertation.

Elle peut aussi offrir son aide aux organismes communautaires.

«On a des mesures de financement qui permettent de soutenir des projets locaux, comme de la mobilisation citoyenne autour des enjeux de verdissement. On soutient aussi les organismes communautaires avec notre expertise, comme on le fait avec la Ville.»

Écouter les citoyens

Des médecins, infirmières et professionnels de la santé œuvrant dans le quartier de Hochelaga-Maisonneuve ont signé une lettre publiée dans La Presse afin d’exprimer leur appui à la Mobilisation 6600 Parc-Nature MHM. Ils voulaient ainsi donner leur appui au regroupement «dans sa lutte contre l’installation de l’une des plus grandes plateformes de transbordement de marchandises en Amérique du Nord et à sa volonté d’utiliser cet espace pour créer un parc-nature dont tous pourront profiter».

Est-ce que la DRSP prévoit-elle se positionner sur ce dossier?

«On est présent dans cette concertation avec les citoyens, l’arrondissement, la Ville de Montréal et d’autres partenaires», répond le Dr Kaiser, précisant que des gens de leur équipe ont participé aux travaux du Groupe de travail thématique (GTT) de l’instance de concertation Assomption Sud−Longue-Pointe et ont proposé « des solutions pour protéger et limiter les impacts sur la santé des gens».

Si le bilan des travaux du GTT a été publié le 2 novembre, quatre participants citoyens ont retiré leur appui, insatisfaits du processus et du résultat.

Invité à réagir à ce sujet, le Dr Kaiser indique que «ce dossier démonte bien que la concertation ne peut pas s’arrêter à un premier bilan».

Faisant un parallèle avec le REM de l’Est et le redéveloppement de ce secteur de la ville en général, Dr Kaiser rappelle qu’il faut écouter les citoyens et améliorer les instances qui sont en place pour «intégrer leur voix et leur permettre d’avoir une réelle influence».

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Est de Montréal La décontamination va trop lentement, déplore Valérie Plante


PHOTO IVANOH DEMERS, ARCHIVES LA PRESSE | Plus tôt cette année, la ministre Chantal Rouleau avait publiquement déploré la lenteur des travaux de décontamination dans l’Est de Montréal, en blâmant l’administration municipale.

La mairesse de Montréal a déploré mardi que la décontamination des terrains industriels de l’Est de Montréal n’avance pas assez rapidement et a demandé à leurs propriétaires d’agir sans tarder.

Publié le 14 décembre 2021 à 13h54 | PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD | LA PRESSE

Valérie Plante a affirmé que toutes les mesures possibles avaient été mises en place par Montréal et le gouvernement du Québec – avec un investissement de 100 millions – pour faciliter la revitalisation de ces immenses terrains. La balle est maintenant dans le camp des propriétaires fonciers, a-t-elle dit.

« Le morceau qu’on veut faire avancer plus vite, c’est la décontamination », a-t-elle dit devant les convives de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal (CCEM). « J’aimerais ça que ça aille plus vite. »

Son administration a lancé une campagne de mobilisation, avec la CCEM, pour inciter les propriétaires de terrains contaminés de profiter des subventions et des avantages fiscaux offerts. Il s’agit d’une « aide financière généreuse », a souligné Mme Plante.

Elle a ajouté que certains propriétaires attendent qu’un projet se mette en place sur leur terrain avant d’investir dans la revitalisation de celui-ci. C’est « contre-intuitif », a-t-elle reconnu, mais le programme de Montréal et du gouvernement du Québec promeut l’équation inverse : décontamination d’abord, projet ensuite.

Plus tôt cette année, la ministre Chantal Rouleau avait publiquement déploré la lenteur des travaux de décontamination dans l’Est de Montréal, en blâmant l’administration municipale. Québec a investi 100 millions en 2019 pour ce projet, en promettant un second versement de 100 millions à moyen terme.

« La mairesse n’a pas la note de passage pour la décontamination dans l’est de Montréal. […] On devrait voir en ce moment des terrains être décontaminés, mais ce n’est pas le cas », assénait la ministre en entrevue à La Presse en mars dernier. « L’argent qui a été investi à la Ville est toujours dans les coffres de la Ville et n’est pas utilisé pour la décontamination. »

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Bon, j’aime bien quand la mairesse s’impatiente et tente de faire bouger les choses plus rapidement. Je ne sais pas si cela peut fonctionner mais c’est un peu le rôle des élus de mettre de la pression pour faire avancer des dossiers qui trainent. Tout comme on le fait par rapport à l’administration lorsque c’est elle qui est trop lente.

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