REV AXE 1 – Berri/Lajeunesse/Saint-Denis (2020)

Je crois que la Ville marque à la peinture à l’eau dans beaucoup de cas. C’est beaucoup moins durable que l’epoxy, qui est par exemple utilisée pour marquer des voies réservées.

J’avais lu aussi que la ville utilisait une peinture différente pour les sas à vélos, et ceux-ci sont quand même durables j’ai l’impression. Bref, il semble avoir des solutions.

C’est sûr. La ligne jaune au centre est toujours bien correcte sur la photo en question. Elle ne s’est pas moins fait déneigée ou malmenée.

Puisqu’une photo permet de conclure à l’efficacité de l’aménagement, voici la mienne prise hier.

On peut conclure que tout va bien.

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Ce n’est pas l’aménagement au complet qui était critiqué, mais son marquage au sol qui s’efface.

Et ma photo montre qu’à l’endroit où je me trouvais, le marquage est plus visible que la ligne jaune au milieu.

Et puis franchement, je crois que certains sont en sérieuse recherche de bébittes.

Je n’ai vu aucune situation problématique lors de mes visites. Au contraire, j’ai croisé plusieurs familles à vélo et le passage piéton était même respecté (probablement le seul en ville). Les automobilistes roulent plus lentement et mis à part un taxi ou deux, tout le monde semblait zen.

Ça ne veut pas dire qu’on assistera pas à des gestes dangereux de la part d’automobiliste, de cyclistes ou de piétons, mais je ne vois pas en quoi l’aménagement serait davantage responsable que le contrevenant. L’aménagement n’est pas improvisé non plus.

Pour ce qui est du marquage, celui-ci est refait sur l’ensemble du réseau routier de la ville à chaque année. La peinture spéciale des sas vélos doit également être refaite régulièrement, même si elle coute plus chère que la régulière. L’hiver, les pelles grattent la surface de la chaussée et en arrache une partie.

Ex. Sas Molson/Rachel en 2016 :

En 2017 :

En 2019 :

image

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Déjà, le problème de marquage au sol n’affecte pas que le REV, loin de là.

Non, il n’est pas tolérable que pour un projet tout frais et neuf le marquage au sol soit déjà en train de s’effacer. Que ce soit le cas ou non sur tel ou tel tronçon ne change rien à la donne. Ca n’a aucune allure que le tracé commence à s’effacer après quelques semaines et une (1!!!) opération de déneigement. Comparer cette situation avec le marquage que tu montres sur Rachel qui s’efface lentement au fil des ans; et non des semaines; je trouve cela un poil tiré par les cheveux. Bien entendu le marquage s’efface au fil du temps; mais il ne devrait pas s’effacer de manière aussi prématurée.

J’ai remonté tout le REV de des Pins jusqu’à Jean-Talon Samedi à pied et il y a bien des sections où le marquage s’efface. Il y a des sections où les voitures sont mal garées; même si je suis pantois face à la raison évoquée de manque de marquage. Je l’ai descendu de l’autoroute jusqu’à Saint-Joseph en voiture Dimanche. En effet, la circulation est bien moins rapide et plus apaisée. Je trouve que cela rend l’expérience de conduite plus relaxante également de ce bord-ci du volant. Par contre, et c’est un problème, j’ai croisé, dans les deux sens, des véhicules de livraison stoppés en double.

Enfin, exiger le meilleur pour un projet de cette envergure, ce n’est pas chercher des bébittes. Les problèmes de signalisation existent tout autant et sont probablement plus dangereux encore. Le projet n’est pas un échec, est probablement un succès; mais n’est pas exempt de critiques avant, pendant et surtout après sa réalisation.

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Je ne compare pas la peinture du sas Molson à celle du REV, puisqu’il ne s’agit pas du même type. Je voulais démontrer que même le marquage des sas en thermoplastique ne dure pas aussi longtemps qu’il le devrait en raison notamment de nos méthodes de déneigement. Alors exiger une peinture permanente… je ne la connais pas, mais je ne suis pas expert. :wink:

Même avant la première neige ça s’effaçait, c’est pour dire…

En théorie… En pratique, ça donne des résultats différents.

Par exemple, à la mi-mai 2017, quand ils ont fait le marquage de la piste cyclable sur Wellington le matin, les cols bleus de l’arrondissement sont passés faire une job de patchage la même $%#$@% de journée!

Par chance, la STM a implanté une voie réservée en octobre 2017, donc la piste cyclable a pu être un tant soit peu sécuritaire pendant le dernier mois cyclable de 2017!

Au printemps 2018, ils ont ré-asphalté par dessus le peu de marquage qui avait survécu à l’hiver, effaçant toute trace de piste cyclable pour le reste de l’année. Ah non, j’oubliais, ils ont eu la gentillesse de mettre un petit chevron pour notre sécurité!

Il a fallu attendre juillet 2019 pour qu’ils refassent le marquage, mais même là c’était complètement inadéquat. Les automobilistes se sentaient évidemment libres d’utiliser la voie.

Quand je suis passé par là en juin 2020, le marquage de la piste cyclable était sécuritaire pour un premier été depuis 2016.

J’espère que le marquage du REV recevra une attention particulière comparé au reste du réseau cyclable.

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Les discutions sur la qualité de la peinture a Mtl n’est pas choses nouvelle. Il y a plus de 2 ans que la choses est discuté. Il est prouver que la peinture commence déjà à s’effacer seulement 1 semaine après l’application.

Aussi une étude de l’UDM fait a ce sujet en 2014:
https://publications.polymtl.ca/1537/

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C’est sûr qu’on sort du sujet avec les lignes, sauf que le REV, dépend pour plusieurs aspects, dont ces lignes. Donc si leur exécution est botchée, mal faite, ou constamment à refaire, un des aspects majeurs du projets est déficient.

Le gros du problème c’est les lignes blanches, celles qui délimitent l’espace où les voitures peuvent ou non se stationner et la délimitation de l’espace tampon, qui protège les cyclistes. Donc, flaguer le problème, je ne vois pas ça comme être pointilleux, mais bien comme étant concerné, car si l’emportièrage continu ou qu’une voiture est illégalement ou dangereusement stationnée, l’aménagement aura été un échec.

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Ma mère et moi avons pris Saint-Denis de Bellechasse à Sainte-Catherine ce soir (grosse pluie) en voiture. En général ça roule bien, mon seul bémol est pour les passages piétons entre les feux - c’est difficile de les voir d’avance, et le passage n’est pas éclairé. Il faudrait remédier à ça

J’ai pris la 30 aujourd’hui à l’heure de pointe (16h15) et ça roulait bien somme toute. L’ambiance est tellement plus agréable qu’avant!

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On a installé un feu cycliste à l’intersection Lajeunesse / Crémazie Est afin de sécuriser le passage des usagers du REV1 vers le nord de l’A40. :+1:

Avec la pente descendante qu’on doit parcourir dans ce secteur, cette mesure sera la bienvenue pour les cyclistes. :biking_man: :biking_woman:

06-12-2020

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super! Y aillant circulé quelques fois en octobre/novembre je me suis demandé pourquoi pas de feux à cette intersection là

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Denis Coderre était en entrevue ce matin à Puisqu’Il Faut Se Lever, au 98.5.

À une question de Paul Arcand sur le REV [dixit de P.A.: “la voie rapide sur…” :grimacing:] St-Denis, il répond que cela a été une mauvaise idée et n’ose pas dire s’il va l’enlever (à 2:45 de l’entrevue)…

Je n’ai aucun doute dans mon esprit que cette piste sera fort achalandée et bien populaire cet été. J’espère qu’elle demeurera ainsi et qu’on ne reculera pas sur les autres pistes du REV… :bike:

D’ailleurs, je n’ai pas réussi à trouver d’articles ou de statistiques à ce sujet, mais je crois qu’il n’y a eu aucun décès de cyclistes à Montréal l’année dernière. Quelqu’un peut confirmer ?

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Ça serait complètement ridicule. Coderre envisagerait vraiment de refermer la rue et gaspiller des fonds public pour ramener la rue à son état d’origine? Et on accuse PM d’être dogmatique?

AJOUT PM a eu le courage de faire ce qu’il n’a pas osé faire lui même au moment des travaux d’infrastructure. Il ne reviendra surement pas en arrière, puisqu’un autre parti a pris la chaleur à sa place.

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Je pense vraiment que c’est plus de la politique politicienne; et que s’il arrive au pouvoir le REV sera laissé en l’état.

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La Mycoboutique se fait encore de la publicité gratuite :wink:

REV: un commerce sur cinq a fait une demande de subvention

REV: un commerce sur cinq a fait une demande de subvention
Photo: Zoé Magalhaès/Métro Média
Seulement 20% des commerçants admissibles ont rempli une demande d’aide financière dans le cadre du programme de subvention aux établissements affectés par les travaux du Réseau express vélo (REV).

Depuis le lancement de ce programme d’aide, il y a cinq mois, la Ville n’a reçu que 134 demandes. Pourtant, quelque 680 commerces situés sur cinq axes routiers, dont les rues de Bellechasse, Saint-Denis et Peel, sont admissibles à une aide financière variant de 2500$ à 5000$. En date du 13 avril, 295 000$ ont été versés sur un budget maximal de 1,5M$.

En octobre 2020, la Ville avait annoncé la création de ce programme afin de compenser les impacts des travaux sur les chiffres d’affaires des commerces situés sur l’un des tronçons du REV. Beaucoup moins généreux que le programme d’aide aux commerçants affectés par des chantiers majeurs, le programme d’aide en lien avec le REV se distinguerait du fait de son accessibilité. Le seul critère est la superficie de l’établissement.

L’annonce du programme avait été faite après une levée de boucliers de gens d’affaires qui reprochaient à l’administration Plante de leur imposer des travaux d’envergure et de retirer des places de stationnement alors qu’ils subissaient déjà les contrecoups de la crise sanitaire. En septembre, une coalition composée de commerçants de la rue Saint-Denis avait même envoyé une mise en demeure à la mairesse Plante. Un manque de communication était notamment pointé du doigt.

Saint-Denis

Une centaine de demandes proviennent d’établissements de la rue Saint-Denis, dans Le Plateau-Mont-Royal.

Le dédommagement est globalement bien perçu par les commerçants de la rue Saint-Denis, assure la directrice générale de la Société de développement commercial (SDC) de la rue Saint-Denis, Kriss Naveteur, concédant du même souffle que les travaux, qu’ils soient pour une piste cyclable ou autre chose, ne font jamais plaisir à qui que ce soit.

«Je pense que les gens étaient contents d’avoir eu un dédommagement. Cependant, tout dépend de la situation actuelle de chaque commerçant. C’est sûr qu’avec la pandémie, c’est extrêmement difficile», explique-t-elle.

Selon elle, les renseignements concernant le programme ont été bien partagés aux personnes admissibles sur le territoire de la SDC rue Saint-Denis, ce qui pourrait expliquer que son taux d’adhésion est plus élevé que dans les autres secteurs.

Quant au montant accordé, il est apprécié, mais il ne couvre pas une grande partie des pertes pour certains commerces.

MycoBoutique, une entreprise familiale spécialisée dans les produits dérivés des champignons, est l’un des commerces de la rue Saint-Denis ayant obtenu une subvention.

«Quand de l’aide est offerte, on la prend. C’est bienvenu, mais c’est sûr que c’est très peu. C’est au moins ça quand même», nuance la copropriétaire, Judith Noël-Gagnon.

N’empêche, la femme d’affaires souligne que sa boutique est moins accessible qu’auparavant et que le nombre de visiteurs a diminué depuis l’arrivée du REV. L’entreprise mise donc davantage sur le commerce en ligne et les ventes y ont augmenté de façon significative.

Rappel

La Ville ainsi que l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal ont récemment commencé une nouvelle campagne de communication pour s’assurer que tous les commerçants admissibles puissent profiter du programme.

«On va appeler tous les commerçants qui n’ont pas encore fait la demande et qui sont admissibles pour leur rappeler que le programme existe et leur expliquer comment faire une demande», affirme Luc Rabouin, maire du Plateau et responsable du développement économique et commercial au comité exécutif de la Ville.

De plus, l’arrondissement va distribuer en porte-à-porte un document d’information aux commerces du Plateau concernés.

Le programme restera ouvert aux demandes jusqu’au 31 octobre 2021.

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